A la recherche de l'identité du Comte

Spoiler:

Aaron par pure curiosité avait décidé de fouiller le grenier et les combles du château. L'identité mystérieuse du Comte l'intriguait beaucoup trop pour ne pas qu'il y prête la moindre attention. D'ailleurs, c'était le cas de beaucoup d'étudiants qui se demandaient qui il pouvait bien être. Pour l'instant le mystère restait entier et personne n'en savait rien. Mais, à force de chercher ils finiraient bien par trouver. Et le Phénix voulait faire partie de ceux qui avaient fouillé pour en savoir plus. Après avoir étudié des plans du château il avait découvert l'existence d'un grenier et avait décida de s'y rendre dans l'espoir d'y trouver de nombreux trésors. Le jeune homme espérait que personne d'autre n'aurait la même idée que lui. Malheureusement pour lui ce n'était pas le cas puisque peu après son arrivée, alors qu'il venait d'ouvrir une malle un bruit se fit entendre...

- Qui est là ? demanda t-il en refermant la malle.

17/03/2015

Amaranthe avait toujours considéré que le grenier était le lieu où les propriétaires d'une maison y déposaient leurs souvenirs et elle avait toujours aimé farfouiller dans ses reliques du passé.
Elle était ravie que l'Académie en possédait un, elle décida de s'y rendre. Peut-être trouverait-elle des indices sur l'identité de ce comte mystérieux ?
Et l'hypothèse que lui avait donné Flutis l'inquiétait. Peut-être avait-il raison et que celui qui avait transformé son manoir en école supérieure avait la sombre intention de les former à devenir des combattants à sa solde.

Elle n'aimait pas l'idée de n'être qu'un pion dans les mains d'un sorcier qui pouvait faire parti des forces de Voldemort alors elle décida de se rendre dans les combles et commencer des recherches.
Hormis avec Bentley et Flutis, elle n'avait jamais trouvé des interlocuteurs intrigués par le propriétaire du Manoir et comme il était trop tôt pour proposer à son ancien petit-ami de se joindre à elle dans cette quête. Elle décida de s'y rendre seule.

Elle avait attaché sa longue chevelure rousse en chignon et elle s'était habillée avec des vieux vêtements trop larges car elle se disait que ce lieu serait remplie de poussière et de toile d'araignée.
Lorsqu'elle ouvrit la porte, celle-ci grinça et une voix masculine demanda qui était là ?
C'était bien sa vaine qu'un autre étudiant ait eu la même idée qu'elle.

Elle entra dans la pièce et elle croisa le regard d'Aaron, elle le connaissait de vu le Poufsouffle mais elle n'avait jamais eu l'occasion de lui parler.
Car même si les cours avaient réuni les élèves de Serdaigle et ceux de Poufsouffle à Poudlard, l'irlandaise partageait toujours sa table avec William.

Elle esquissa un léger sourire avant de dire :

- Bonjour Aaron...

Elle embrassa la pièce des yeux et elle sentit l'excitation l'envahir quand elle vit la multitude de malles, de cartons, de boites, de sacs qui envahissaient cet espace. Une belle couche de poussière en recouvrait certains et des toiles d'araignées avaient envahi le plafond.
Elle reposa son regard sur le jeune homme avant de demander curieuse :

- Que cherchez-vous ?

Aaron fut surprit de trouver une très charmante jeune femme, qu'il connaissait de vue pour l'avoir déjà croisé à Poudlard. Amaranthe, se nommait-telle, si ses souvenirs étaient exacts. Une ancienne Serdaigle, devenue maintenant une Abraxan. Une étudiante qu'il ne connaissait que très peu puisqu'il ne l'avait jamais réellement côtoyé et ils n'avaient pas eu l'occasion de faire connaissance. Heureusement, ce n'était pas quelqu'un qu'il n'appréciait pas qui avait décidé de venir fouillé le grenier.

- Bonjour.

Peut-être que si l'Abraxan cherchait la même chose que lui ils pourraient s'entraider. D'ailleurs elle ne tarda pas à lui poser cette question.

- Hmm... Je cherche des informations à propos du Comte, avoua t-il. Et vous? demanda le jeune homme curieusement.

Aaron attendit la réponse de sa camarade avant de se relancer dans ses recherches et de continuer à fouiller dans la malle qu'il avait refermé à l'arrivée de l'étudiante. Il espérait vraiment trouver plus d'informations sur son identité. C'était quelque chose qui l'intriguait mais qui lui faisait peur en même temps. On ne savait pas qui se cachait derrière cette école et si ses intentions étaient louables ou non. Mieux valait se méfier. D'ailleurs, si le Phénix apprenait que le mystérieux Comte ne partageait pas ses valeurs il serait prêt à quitter l'université. Il pensait surtout à des éventuels partisan des forces du Mal qui par ailleurs étaient un peu trop fréquent à Haveirson. Heureusement, la plupart était à Abraxan.

17/03/2015

Ama était un peu gênée qu'un jeune homme la vit si mal fagotée. Même si elle était loin d'être une gravure du mode, elle avait le sentiment de ressembler à une doxy.
Comme Aaron ne semblait pas se souvenir d'elle, elle se présenta d'une voix amicale :

- Amaranthe...

Quand il lui avoua chercher des indices sur l'identité du mystérieux propriétaires de l'Académie, elle ne put retenir le petit sourire qui se dessina sur ses lèvres.
Elle regardait les nombreux souvenirs qui n'attendaient que des petits fouineurs pour les ouvrir.
Elle était ravie de rencontrer un autre condisciple qui avait lui aussi envie de découvrir le nom et prénom de leur hôte.

Elle répondit avec franchise :

- C'est le but de ma venue et je serai ravie que nous cherchions ensembles car vu la multitude de possibilités, nous ne serons pas trop de deux....

Elle s'approcha d'un autre coffre qui était recouvert d'une belle couche de poussière. Elle brandit sa baguette et un vent vint souffler les saletés déposées.
Elle invita d'un regard le jeune homme à ouvrir son butin avant d'ouvrir le sien. Un drap protégeait son contenu.
Elle le retira délicatement et elle tomba sur des jouets magiques cassés. Elle commença à les retirer un à un mais ces trésors avaient du appartenir à un enfant.
Quand elle tomba sur une peluche en forme d'hippogriffe qui était en bon état par rapport aux autres, elle le prit dans ses bras et elle regarda si le nom du propriétaire n'y était pas indiqué.

- Que des jouets brisés sauf cette charmante peluche, et vous ?

L'Abraxan lui donna son prénom, chose qu'Aaron savait déjà. Enfin il avait hésité mais sa mémoire s'était avérée être exact.

- C'est bien ce qu'il me semblait.

La dénommée Amaranthe lui avoua qu'elle venait également chercher des informations sur l'identité du Comte. C'était bien ce qu'il lui semblait. Rien d'étonnant, que pouvait-elle venir faire d'autre ici ? Dans ses souvenirs elle n'était pas du genre à s'attirer des ennuis et était plutôt sage. Il aurait été surprit qu'elle lui dise qu'elle venait là pour faire des activités illicites, choses qui d'ailleurs n'aurait pas pu se produire puisque même si cela avait été le cas elle ne lui en aurait pas fait part, ce qui lui semblait logique. Les délinquants ne parlaient pas de leur plan et trouvait des prétextes.

Le Phénix décida d'accepter la proposition de sa camarade, après tout il ne serait pas de trop pour chercher des indices. Le grenier semblait regorger de malles à fouiller. Et puis, si en même temps il pouvait faire plus ample connaissance avec l'étudiante il en serait d'autant plus ravi.

- C'est une très bonne idée ! s'exclama t-il en adressant un sourire à la jeune femme.

Celle-ci s'empressa d'aller ouvrir un coffre pour en découvrir le contenu. Aaron ouvrit de nouveau la malle qu'il avait refermé à l'arrivée de la sorcière. Il fut surprit d'y découvrir des romans classiques de moldus. Ils semblaient en piteux état et était tous très abîmé. Il les sortir un à un en cherchant un éventuel nom inscrit mais ne trouva rien. Puis, il tomba sur un vieux manuscrit au fond qui parlait de magie... Il eut du mal à déchiffrer le nom.

- Sorcellerie, murmura t-il en lisant le seul mot qu'il avait réussi à déchiffrer.

Le reste n'était que des bouts... "gu", "a", "mé" et "le" put-il lire. Il ouvrit le grimoire, et de la poussière s'envola dans les aires. Un nom semblait avait été inscrit dans un coin, mais le jeune homme ne parvenait pas à le lire.

- J'ai un nom, mais je n'arrive pas à le lire. l'encre, c'est effacé. dit-il en soupirant.

L'ancienne Serdaigle semblait n'avoir pas trouvé grand chose de bien intéressant. Le coffre qu'elle avait ouvert était rempli de vieux jouets cassés et d'une peluche d'hippogriffe.

- C'est déjà ça. D'ailleurs, cette peluche est adorable, dit Aaron en souriant à son interlocutrice.

Le reste de l'après-midi promettait d'être riches en découverte, ils n'avaient ouvert que deux malles et il en restait encore pleins...

17/03/2015

Amaranthe quand elle entendit les paroles d'Aaron et son long soupir. Elle s'approcha de lui pour regarder le grimoire en question avec beaucoup d’intérêt.
Elle réfléchissait et elle finit par dire :

- Croyez-vous que nous puissions trouver un charme à la bibliothèque pour que l'encre redevienne noire et nous dévoile ainsi le nom de son propriétaire ? Vous devriez le garder au cas où.

L'ouvrage semblait très ancien, la reliure en cuir ne ressemblait pas à celles de leur génération. Il y avait peu de chance qu'il ait appartenu au comte.
Elle esquissa un sourire quand il évoqua la petite peluche qu'elle tenait toujours dans ses bras.
Elle lui lança et elle dit :

- Je vous la donne car ma familière n'en ferait qu'une bouchée...

Cliodna aimait particulièrement les peluches et elle les détruisait en quelques minutes. Ce doudou avait été le trésor d'un enfant alors il ne méritait pas une telle fin.
Elle était mignonne alors il pourrait l'offrir à l'une de ses amies passionnée de créatures magiques.
Elle avait aperçu un secrétaire ancien avec de multiples tiroirs, elle lui indiqua de l'index, l'invitant si il le souhaitait à l'accompagner pour les ouvrir.
Elle s'approcha et le haut du meuble était fermé à l'aide d'un "blason". Il était de forme ovoïde et devait mesurer environ six centimètres de long.
Elle brandit sa baguette et lança un "Alohomora" informulé.
Rien ne se passa. Il était protégé par un sort. Elle se tourna vers son condisciple.

- Il nous faut trouver l'"écu armorié" à placer dans tout ce bric à brac. soupira t'elle légèrement agacée par l'étendue à fouiller.

Meuble:

Amaranthe supposa qu'un charme pourrait peut-être dévoiler le nom qui avait été inscrit des années auparavant. Ce n'était pas une mauvaise idée et Aaron acquiesça pour montrer son approbation. Le Phoénix se promit d'aller jeter un coup d’œil à la bibliothèque pour tenter de trouver un sortilège permettant de dévoiler le mystérieux nom du propriétaire du grimoire.

Elle lui proposa de garder la peluche car son animal pourrait l’abîmer. Le jeune homme se demanda ce qu'elle pouvait bien avoir comme familière pour qu'il puisse la dévorer. Surement un chat, ils sont très joueurs la plupart du temps et s'amusent à déchiqueter tout et n'importe quoi.

- Bien sur, mais qu'avez-vous donc comme animal ? demanda t-il en rigolant.

L'Abraxan l'invita à le suivre jusqu'à un ancien secrétaire. Elle essaya de l'ouvrir avec un sortilège mais sa tentative fut vaine. Elle lui expliqua qu'il fallait trouver l'écu armorié. Cela ne serait pas une mince affaire, mais peut-être que ce vieux meuble cachait beaucoup de choses qui permettrait de les aider dans leurs recherches. Il se mit à farfouiller à droite et à gauche en sortant des tas d'objets tous autant remplies de poussière les uns que les autres ce qui le fit éternuer plusieurs fois. Cela devait faire des années que personnes n'avait touché à ses vieilles malles. C'était un somptueux privilège que d'être dans ce grenier regorgeant de souvenirs d'inconnus. Aaron se dit que parmi tout ses souvenirs il n'y avait surement rien au sujet de l'identité du Comte. Il devait avoir caché toutes informations permettant à quiconque de trouver qui il était. Leurs tentatives étaient donc surement vaines et n'allaient pas les amener bien loin. Mais il se ressaisit en se disant que qui ne tente rien n'a rien. De plus, il était en charmante compagnie et cet instant privilégié pourrait lui permettre de mieux connaitre Amaranthe. Il ne perdait donc pas tant son temps que ce qu'il pensait.

L'ancien Poufsouffle se concentra sur l'objet de sa recherche. Il commençait à désespérer et à se dire que peut-être l'écu armorié avait disparu quand soudain en sortant un objet d'une malle il aperçu tout au fond ce qu'il cherchait. Il poussa un cri de victoire et ajouta :

- J'ai trouvé !!

Aaron s'empressa de sortir le précieux et l'apporta près du meuble. Il se tourna vers sa camarade :

- Je vous laisse l'honneur d'ouvrir ce secrétaire.

Le jeune homme avait hâte de voir ce que tout ceci pouvait bien cacher.

17/03/2015

Amaranthe eut un petit sourire en coin en pensant à Cliodna et à ses côtés joueuse et chasseuse quand elle débusquait une proie et qu'elle la mettait en pièce. Elle répondit d'un ton amusé :

- Une sacrée de Birmanie et vous, avez-vous un familier ?

Le jeune homme la rejoignit et se mit à farfouiller dans les coffres et les cartons présents. Elle décida de fouiller dans d'autres cartons. Mais elle ne trouva que de vieilles robes de sorciers qui devaient bien dater de plusieurs centaines d'année.
Elle en sortit une particulièrement hideuse de couleur maronnasse avec de la dentelle moisie.
Elle imaginait que celle-ci devait être certainement à la mode à son époque. Elle eut un petit rire amusé en imaginant le sorcier qui avait revêtu cette tenue de bal et peut-être que la jeune femme qui avait été sa cavalière l'avait trouvé séduisant et classe avec cette robe défraîchie.

L'odeur qu'elle dégageait était nauséabond. Elle la reposa d'un air dégoûtée dans le carton.
Elle n'avait aucune envie de poursuivre ses recherches. Ses pensées l'avait détourné de sa tâche première.
Mais heureusement pour eux, Aaron s'était montré plus efficace qu'elle et il avait débusqué le Graal qui leur permettrait de découvrir les secrets contenus dans ce meuble ancien.

Quand il lui tendit le blason, elle lui offrit un sourire :

- Vous me faîtes trop d'honneur et votre galanterie vous honore, Monsieur.

Elle le prit et elle s'approcha du meuble pour l'apposer. Un déclic se fit entendre et elle put ouvrir le secrétaire.
Mais qu'allaient-ils découvrir dans tout ce bric-à-brac ?

La jeune femme avoua à Aaron qu'elle avait une Sacrée de Birmanie. Si sa mémoire était bonne c'était une race de chat avec un pelage blanc avec une partie du visage noire et parfois le bout des pattes. Une très belle espèce en somme.

- Non, je n'assumerais pas de m'en occuper. Pourtant c'est vrai que cela doit être réconfortant d'avoir une adorable boule de poils.

A vrai dire, il n'y avait jamais réellement pensé et ses diverses occupations ne lui laissent pas le temps d'en prendre soin. Il avait horreur des personnes qui adoptaient une bestiole et la laissait tomber peu après. Et il ne voulait certainement pas faire comme eux, alors autant ne pas en avoir puisqu'il avait un emploi du temps chargé.

Amaranthe semblait contente d'ouvrir ce secrétaire. Le suspens était à son comble alors qu'elle ouvrit le meuble. Aaron jeta un bref coup d’œil et aperçut de vieilles vaisselles et quelques décorations pleines de poussières. Mais rien ne pouvant les aider dans leurs recherches. Le jeune homme dépitait sortit tout de même toutes leurs trouvailles dans l'espoir d'y trouver même le plus petit indice possible.

- Quel dommage il n'y a rien d'intéressant ici... dit-il d'un ton lasse.

Il y avait encore des dizaines de possibilités et d'endroits à fouiller dans le grenier. Ils n'auraient surement pas le temps d'en faire entièrement le tour, mais ils n'allaient tout de même pas s'arrêter en si bon chemin. Après tout c'était le but de leur visite ici, et ils savaient tout deux que leur recherche risquaient de prendre du temps et de ne peut-être pas aboutir à quoi que ce soit de concret.

- Ne désespérons pas, il y encore pleins de malles et de meubles à fouiller. Le grenier est vaste.

Aaron savait se remotiver et n'aimait pas abandonner si facilement.

17/03/2015

Amaranthe ne pensait pas qu'elle puisse s'attacher autant à une boule de poil mais quand son beau-père lui avait offert sa sacrée pour la récompenser de ses ASPICS, elle avait complètement fondue. D'ailleurs, la petite coquine en abusait.

- Vous n'aurez pas le choix si un de vos proches vous en offre un. Et Noël est dans un peu plus d'un mois.

Répondit-elle malicieuse. Et quand le secrétaire s'ouvrit, elle ressentit une frustration l'envahir. Que des vieilles babioles sans importance. Aucune lettre qui aurait pu trahir la famille qui possédait ce manoir.

Elle prit une des décorations poussiéreuses, elle souffla et la poussière s'envola. Un nom y avait été gravé mais il avait été effacé. Ils ne pourraient rien en tirer.
Elle regardait les différentes trouvailles qu'avaient sorties Aaron et elle ne put s'empêcher de s'exclamer :

- Par Circé, nous n'avons pas de chance ! Aaron comme ça m'énerve de ne trouver que des babioles sans intérêt.

Elle admirait son optimisme mais elle commençait à se dire que ce lieu n'était qu'une entourloupe pour attirer les curieux. Le comte avait laissé le grenier sans sort de protection, tout simplement car les étudiants ne pourraient rien y trouver. Il s'amusait à leur dépens à leurs faire croire qu'il était le refuge de sa vie passée.

Elle était tellement déçue qu'elle avait juste envie de lancer des sorts pour éventrer les cartons au lieu des les ouvrir délicatement sous le prétexte qu'ils pouvaient contenir des trésors. Elle soupira longuement avant de reprendre la parole :

- Vous avez raison. Nous devons continuer car sinon nous allons regretter d'avoir rendu les armes trop vite.

Elle ouvrit une malle en bois ancienne près du secrétaire et elle commença à sortir les objets qu'elle contenait. "Encore des vieilleries ! " pensa t'elle de plus en plus agacée. Et elle trouva une robe de mariée. Elle l'observait et elle était magnifique. Elle ne semblait pas avoir été victime du temps qui passe.
A qui avait-elle appartenu ? Est-ce que la sorcière qui l'avait porté avait eu une vie heureuse ? Elle caressait la douceur du tissus et elle demanda au phénix sans le regarder :

- Croyez-vous que nous allons trouver des informations sur le comte ? Ou sommes-nous naïfs de penser que le comte ait pu laisser des traces de son existence, ici ?

Amaranthe répondit à Aaron qu'il n'aurait pas le choix si on lui offrait un animal en cadeau à Noel. Elle marquait un point et n'avait pas tord. Dans ce cas là la question ne se poserait même pas. Pour rien au monde il ne voudrait abandonner une pauvre petite boule de poil qui n'avait rien demandé.

- Vous n'avez pas tord.

L'Abraxan commençait à s'agacer de ne rien trouver dans ce grenier. Le jeune homme quant à lui gardait son calme pour le moment mais cela allait très certainement l'énerver de ne rien trouver au bout d'un certain temps.

- C'est agaçant en effet. Mais n'en restons pas là !

Il n'avait pas de mots pour réconforter sa camarade et son habituel optimiste commençait à être lassé. Il se promit d'inviter Amaranthe à boire un verre à la cafétéria après cela pour qu'ils se détendent et pensent à autre chose. Cependant, il voulait encore fouiller dans quelques malles au cas où ils passaient à côté d'un élément important qui pourrait les aiguiller.

L'irlandaise quoique plus très patiente accepta de continuer à chercher. Aaron comprenait néanmoins qu'elle en arrivait au bout ce qui était tout à fait compréhensible. Tout deux choisirent une malle qu'ils décidèrent d'ouvrir. La sorcière demanda à son interlocuteur si il croyait qu'ils allaient trouver des informations sur le Comte, ou si ils étaient naïfs de penser qu'il ait pu laisser quoi que ce soit donnant son identité. La question de l'Abraxan le laissa songeur.

- Je ne sais pas, avoua t-il très franchement.

Le jeune homme se dirigea vers le fin fond du grenier, là où ils n'avaient pas fouiller et ouvrit une boîte. Il fut surprit d'y découvrir des accessoires de Quidditch et une tenue qui avait prit la poussière.

- Amaranthe j'ai peut-être trouvé quelque chose ! s'exclama t-il le cœur remplit d'espoir.

Spoiler:

17/03/2015

Aaron ne savait pas si ils s'étaient montrés trop optimiste de penser que le grenier leur livrerait des indices sur l'identité de ce "généreux philanthrope". Elle était tellement persuadée de pouvoir avancer sur ses investigations et ainsi faire taire son inquiétude. Les échanges qu'elle avait eus avec Flutis et Bentley lui avait ouvert une autre perspective bien plus inquiétante.

Elle refusait d'être une marionnette entre les mains agiles d'un adorateur de "celui dont on ne doit pas prononcer le nom".
L'exclamation de son partenaire de recherche la sortit de ses sombres pensées et elle remit la robe de mariée dans la malle avant de se diriger vers le fond du grenier.

Quand elle fut à côté de lui, son regard noisette se posa sur ses découvertes, des accessoires de Quidditch et une tenue vieillotte.
Un espoir naquit à l'idée que le nom du joueur soit indiqué sur l'habit. Elle lui demanda :

- Est-ce qu'un nom est cousu sur la tenue ?

Elle avait beau la scruter, aucun nom n'était visible. Elle s'exclama frustrée avant de lancer des sorts pour que les objets retrouvent leur place légitime dans les cartons et les meubles présents:

- J'en ai marre. Arrêtons les frais, nous perdons notre temps. Le seul point positif est que j'ai eu l'occasion de vous parler, Aaron. Est-ce que vous allez continuer à farfouiller ?

Amaranthe saisit la tenue de Quidditch pour tenter de trouver un éventuel nom cousu dessus, mais quelle ne fut par sa déception de ne rien trouver. Aaron prit un air dubitatif, il commençait à croire que le grenier ne décelait rien de bien intéressant. D'ailleurs, sa camarade s'énerva et exprima sa colère. Elle décida d'arrêter de chercher des informations au sujet du Comte et avoua qu'elle avait perdu son temps et que le seul point positif était qu'elle avait rencontré le jeune homme. Celui-ci se sentit flatté et souri à son compliment.

- Je commence à en avoir marre aussi, avoua t-il. Ce fut également un réel plaisir de discuter avec vous.

Quant à sa question, il n'avait pas la moindre envie du monde de continuer à farfouiller dans ce grenier. Il pensait emmener sa camarade boire un verre à la cafétéria. Cela leur permettrait de discuter tranquillement et de faire plus ample connaissance.

- Non et d'ailleurs je vous invite à boire un verre. Si vous êtes disponible bien sûr, dit le jeune homme en souriant.