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 Dortoir des 6èmes années: Garçons

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Megan O'neill
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Confrérie Abraxans
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MessageSujet: Dortoir des 6èmes années: Garçons   Dortoir des 6èmes années: Garçons EmptyJeu 23 Juil 2015 - 11:26

Dortoir des 6èmes années: Garçons 1000px12

Dortoir de Drago Malefoy, Théodore Nott, Blaise Zabini, ..., ...
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MessageSujet: Re: Dortoir des 6èmes années: Garçons   Dortoir des 6èmes années: Garçons EmptyDim 13 Sep 2015 - 19:38

Le lendemain du Banquet de Noël, une silhouette se glisse silencieusement dans le dortoir alors que tous les occupants de cette chambre sont sortis. Se repérant à la malle et aux vêtements pour deviner quel lit appartient à Blaise Zabini, elle dépose un petit paquet et une lettre dans le premier tiroir de sa commode de chevet.

    « Je ne veux pas garder ça dans mes affaires.
    Ne m’adresse plus la parole.

    D. Greengrass »



Le paquet qu'il aurait du recevoir après le banquet comme cadeau de Noël contient une bague ouvragée, plus sobre que celles que Blaise a l’habitude de porter, mais sans perdre une certaine grandeur.

La silhouette quitte la pièce sans se retourner.
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MessageSujet: Re: Dortoir des 6èmes années: Garçons   Dortoir des 6èmes années: Garçons EmptyVen 13 Nov 2015 - 15:06

21 janvier 1997

Daphné s'assure qu'ils étaient bien tous partis déjeuner, et se glisse rapidement dans le dortoir de Blaise. Peu désireuse d'être repérée, elle dissimule le cadeau dans un des tiroirs de sa table de chevet, et s'en va sans s'attarder pour rejoindre la Grande Salle. Comme la dernière fois.

Le cadeau contient un livre de Runes, commandé il y a plusieurs semaines déjà, et un bout de parchemin est glissé entre ses pages ;

Citation :
Bon anniversaire !

N'essaye même pas de me convaincre que les runes ne te plaisent pas tant que ça. Et rends-moi le tome deux de la Quête d'Aidan - je sais que c'est toi qui l'as.

D.
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MessageSujet: Re: Dortoir des 6èmes années: Garçons   Dortoir des 6èmes années: Garçons EmptyMer 18 Nov 2015 - 21:27

La veille du quatorzième jour de février, un mot et un cadeau emballé ont été disséminés à l’intérieur du lit de l’héritier Malefoy.

Citation :
Joyeuse Saint Valentin, Dragochoupinet !
Voilà de quoi te préparer pour cet été.

Yvain.

Le paquet contient deux petites peluches en forme de patates, tricotées à la main. L’une représente Drago – avec de grands yeux brillants et mignons –  et l’autre Yvain. Un bout de bois fin accompagne ces étranges créations. Il a été peint et décoré avec patience. Sur le manche est écrit en filigrane vert ‘Super Giselle’.
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MessageSujet: Re: Dortoir des 6èmes années: Garçons   Dortoir des 6èmes années: Garçons EmptyLun 8 Fév 2016 - 22:09

Une tempête dans un verre d'eau.

Le 27 mars 1997 au soir.


Il était resté un moment à fixer la missive. En silence. Les entrailles douloureusement tordues en une émotion lancinante ; d’une violence indescriptible et putain d’imprévue. Non, sérieux, c’est pas comme s'il s’attendait à recevoir un tel boulet de canon à quelques jours de leurs précieuses vacances. Non. Vraiment.

Quel bordel.

Entre les murs faussement quiets de sa chambre, les doigts du septième année avaient broyé le parchemin. Faisant craquer le papier ; tel qu’il sentait sa propre âme s’effriter et se disloquer. Les choses n’allaient pas – plus – dans le bon sens. Entre le désenchantement sordide à l’encontre de leur nature sorcière, les grandes esclandres de leurs potentielles proies – incapable de fermer proprement leur gueule devant une préfète de Gryffondor, c’était minable – et maintenant la crise  injurieuse de Drago.

Parfait. Sérieusement. Il ne manquait plus que ça. Surtout sans raison. Sans signe annonciateur. À moins que...

Blaise.

Le jeune homme serra tellement fort la mâchoire que ses dents crissèrent en une rage sourde. Infâme. Inhumaine. Bien. Cet homoncule d’ébène drapé de vices voulait la guerre ? Il allait l’avoir. Et ses viscères s’étendraient en un long marasme cendré le long des cachots ; jusqu’à assombrir les murs glacés d’un liquide noirâtre et poisseux.

Tout en se levant en un mouvement vif, guidé par un dessein morbide et vengeur, Yvain attrapa fermement sa baguette. Quoi qu’elle ne lui servirait pas beaucoup lorsque ses mains déchireraient la peau de cet héritier stupide et baveux de perfidie. Se risquant à abandonner son corps à la chose monstrueuse qui sommeillait ordinairement au creux de son ventre ; la bête assoiffée de sang.

Pourtant, le bourdonnement de sa fureur ne trouva aucun écho tangible dans la salle commune des acolytes de Salazar. De rares âmes perdues s’efforçaient de rentrer des cours inutiles dans leurs crânes. Même Daphné. Oh. Greengrass. Évidemment. C’était logique. « Daphné ! » Il rugissait d’une colère à peine contenue ; les joues s’imbibant d’un pourpre en contradiction avec son désir sanguinolent (qui lui, était étrangement calme et déterminé) ; le regard brûlant de rancœur... Et d’une blessure réelle. « Où est Zabini ? » L’abandon. Qu’il se refusait à reconnaître comme une directive de son blond cadet. « Je sais qu’il me déteste, tel que vous me détestez tous. Cela dit, soyons honnêtes, je m’en fous. Je m’en foutais éperdument. »

Il se mit à trembler. « Je ne sais pas ce qu’il a dit à Drago, pour que je me fasse rejeter comme la dernière des bouses de troll. Mais il a intérêt à avoir un argument en béton pour se justifier. » C’était amusant. Même dans cet état second, chaque mot était pensé, voulu, espéré et mesuré.

(…)

Le Serpentard débarqua comme une furie dans le dortoir des sixièmes années, la gorge irritée par l’aigreur de sa hargne. « Blaise! » Cette fois-ci, il ne se retint pas. Il hurla le prénom de son compère. « Quand est-ce que tu cesseras de foutre la merde ? » A force de vociférer, le souffle lui manquait. « Bordel. Qu’est-ce que tu as balancé à Drago ? » Et des larmes de rage s’immiscèrent au coin de ses yeux.


Dernière édition par Yvain Gallant le Mar 16 Fév 2016 - 11:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dortoir des 6èmes années: Garçons   Dortoir des 6èmes années: Garçons EmptySam 13 Fév 2016 - 16:58

Un retour de flammes.

Drago n’avait pas tout à fait tort. Cet interrogatoire dont ils ne s’étaient extirpés qu’au prix de sacrifices terribles – et son regard se posa machinalement sur sa baguette à cette pensée, qui venait à peine de lui offrir son allégeance alors qu’elle affrontait les périls que son fabricant lui avait prédits – et de plans arachnéens, dont les fils touchaient beaucoup trop de monde à son goût pour ne pas être autre chose que plus fragiles encore qu’une sculpture de verre effilée.

Ses yeux parcouraient un traité de métamorphoses qu’elle aurait sans doute compris si tout son esprit n’était pas préoccupé par le visage émacié de son ami d’enfance, par la lettre beaucoup trop assassine pour être autre chose qu’un moyen de rompre les liens avec ceux qu’ils ne voulaient pas entraîner dans sa chute – et elle était persuadée que c’était ce qui l’avait motivé à écrire ces mots blessants et à les envoyer à deux de ses plus proches alliés et amis.

Elle aurait sans doute fait la même chose. Elle faisait la même chose lorsqu’elle leur dissimulait des informations.

L’arrivée brutale et odieuse de Gallant la fit sursauter, quitter les pensées lugubres dans lesquelles elle s’était enfermée – et son cri, ses paroles hargneuses lui firent comprendre qu’ils n’avaient pas été que deux à recevoir une lettre peu amène de la part de l’héritier Malefoy. Mais ce n’était pas le moment de le lui dire ; car tout, du port de son corps jusqu’à la lueur de ses yeux, forçait Daphné à se raidir, à se mettre hors de portée de peur que la violence qu’elle pouvait voir crépiter tant elle était intense ne trouve une cible en sa personne.

« Dans son dortoir. »

Et elle le savait – car elle savait presque toujours où se trouvait Blaise. Ils se voyaient et se parlaient tous les jours, et c’était d’une façon presque aussi régulière qu’il se penchait vers elle lorsque tous avaient le dos tourné ; et son regard était habitué à toujours chercher sa haute stature, à s’assurer que tout allait bien, comme un réflexe si imprimé dans sa chair qu’elle ne pouvait s’en débarasser.

Ce fut ce même réflexe qui la poussa à abandonner son traité de métamorphoses et à suivre Gallant dans les escaliers escarpés qui menaient aux dortoirs des garçons, ses doigts crispés sur le bois de sa baguette ; car Blaise n’était pas quelqu’un qui apaisait les situations, bien au contraire, et Gallant était bien trop incontrôlable pour que cette discussion ne se termine pas dans un bain de sang si elle ne s’en mêlait pas. Le hurlement qui s’extirpa de la gorge du septième année la figea brièvement sur place, mais les cris qui suivirent la poussèrent à se placer entre les deux belligérants, offrant son dos à Blaise, à tenter de dénouer cette situation futile avant que Blaise n’ait le temps de jeter de l’huile sur le feu.

« Drago nous a également envoyé des lettres, alors ce n’est pas la peine de t’acharner sur nous »
commenta-t-elle avec calme, sa baguette roulant pourtant toujours entre ses doigts. « Tu n’es pas le seul à vouloir comprendre ce qui a pu le pousser à faire ça. »

C’était définitivement une situation futile – car, pour une fois, il semblait que tous trois avaient un intérêt commun. La sécurité de Drago.
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MessageSujet: Re: Dortoir des 6èmes années: Garçons   Dortoir des 6èmes années: Garçons EmptyLun 15 Fév 2016 - 22:20

Ne m'approche plus, exigeait la lettre de Drago. Le parchemin reposait sur un guéridon ; à proximité d'un paquet de dragées surprises entrouvert et d'un emballage plastifié de chocogrenouille, des vanités curieuses, des réminiscences scintillantes de Crabbe et Goyle, dont les lits demeuraient méticuleusement tirés depuis quelques jours. Sur le pavement, il s'empilait ses valises ; alourdies de ses chemises consciencieusement pliées ; de pulls de vigogne duveteux et veloutés ; de cardigans tissés de cachemire, et d'épais grimoires aux couvertures gravées d'or, estampillés de sceaux obscurs.

Assis sur l'épais tapis persan dont l'architecture alambiquée de l'étroit tissage promettait l'opulence, Blaise feuilletait distraitement le grimoire de Runes qui lui avait été offert quelques mois plus tôt par Amaranthe -- il pouvait avoir besoin de protection, lui avait-elle écrit. Il le glissait dans la valise ouverte et s'apprêtait à y ajouter le deuxième tome de la Quête d'Aidan lorsqu'Yvain pénétra fiévreusement dans la pièce.

Elle se trouvait étrangement vide, ce soir là - exempte des lourdes malles d'ébènes de Vincent et Gregory, et puis de ses propres affaires - les pardessus de laine bouillie ; son coffre à bijoux gorgé de joailleries moirées ; les manuels scolaires, tous agencés dans l'un des bagages de cuir. Exempte de Crabbe, Goyle, et de Drago Malefoy.
Et le cri d'Yvain semblait y résonner - un rugissement pétri de fougue ; une hargne dévorante.  

« Attends, quoi ? », cracha-t-il.

N'avait-il pas pensé lui reprocher la même chose ? Yvain Gallant comme un mauvais augure - un serpent insidieux par le dessous de sa jovialité.  Affilié d'une façon confuse mais implacable à l'estampille lugubre qui marquait la peau blême & lisse de Drago Malefoy.

Il s'était relevé aussitôt ; délaissant l'ouvrage, machinalement reposé sur le sol, près de sa cravate dénouée. Tout-a-fait fiévreux, redressé et insolent, comme à l'éveil d'un réflexe ; car de telles choses s'étaient déjà produites ; une, deux, et plus de trois fois assurément ; Yvain Gallant, offert devant lui, les yeux brûlants de larmes rageuses, des insultes lovées dans sa gorge, expiées au travers de l'halètement fiévreux de sa voix ; et la façon dont l'héritier Zabini lui présentait le plus railleur de ses sourires.

Mais Yvain n'était plus un adolescent timide au corps empâté, au visage cuisant d'acné ; et Blaise avait cessé de le bousculer au détour d'un couloir, d'un de ces coups d'épaules perfides infligés avec désinvolture, l'expression arrogant par le dessous de la contrition (fausse ; amusée). Se résignant à saluer d'un haussement de sourcil arrogant la démarche sémillante de sa silhouette svelte ; accueillant avec mépris les sourires courtois qu'il arborait en pénétrant dans le dortoir pour y saluer Drago Malefoy.  

Oh ! Mais il n'existait aucun sourire sur le visage d'Yvain Gallant, ce soir-là ; rien d'autre qu'une rage ardente. Il avait reçu une lettre, aussi.

Daphné le suivait ; avec diligence, se glissa entre eux ; et sa voix demeurait impassible dans le chaos - le port rigoureux de ses épaules et la prise étroite de ses doigts sur sa baguette similaires à un implacable rappel à l'ordre. Narrant consciencieusement les faits.

« Ouais », acquiesça-t-il ; le jaugeant avec agacement par le dessus de la distance qu'avait marqué Daphné entre eux ; crachant, en désignant d'un geste machinal du menton la porte entrouverte du dortoir ;  « Vas-y, dégage de là maintenant. »
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MessageSujet: Re: Dortoir des 6èmes années: Garçons   Dortoir des 6èmes années: Garçons EmptyMar 16 Fév 2016 - 11:30

Le septième année s'était précipité avec une ardeur rageuse et fébrile dans l'antre de ses cadets, la gorge piquée d'une rancœur bilieuse et le regard littéralement brûlant de violence. Une rage en pleine explosion ; produisant étincelles et hurlements exagérés par l'outrage. Celui de Blaise, hein, bien sûr. Ce fouteur de merde patenté.

Pourtant, Yvain eut à peine le temps de poursuivre ses accusations fiévreuses que Daphné intervenait. La sainte Greengrass. Le corps aussi lisse et immaculé que celui d'une vierge. Évidemment. Il ne pouvait pas en être autrement. La couleuvre albinos défendait fermement le cobra. Son maître. Son mâle.

Ce spectacle était d'une tristesse. Sérieusement.

Toutefois, au-delà de la colère foudroyante qui vrillait ses yeux et sa chair, l'esprit calculateur et impitoyable du Serpentard se concentra sur les détails lâchés par la blonde. D'autres lettres ; nécessitant toutes une certaine compréhension. Des cartes qu'ils ne possédaient pas pour l'heure, et qu'ils se devaient néanmoins de trouver avant le lendemain. Le jour du grand départ.

Oh la merde. Le temps risquait bien de lui manquer s'il ne s'activait pas d'ici peu.

Les iris impétueuses du fils Gallant se fixèrent plus qu'elles ne pouvaient se l'autoriser sur le visage de Daphné. Sondant, sans être capables d'en tirer quelque chose de tangible, l'expression droite et déterminée d'une héritière que tous plaignaient pour la mort tragique de sa mère. Malheureux. En effet. Mais rien de concret. Putain. En dépit des mouvements anecdotiques de ce bras gracile – hé, il était pas encore assez con pour se laisser piéger de la sorte – son interlocutrice lui semblait honnête. Dans le vrai.

« Ok. Donc. Je résume... »

Il s'était à peine calmé sur les bordures de son apparence, que le prophète du vice revenait à la charge. Drapé de son étoffe d'ébène graisseuse et risible, lui permettant d'intimer un ordre tout aussi débile que le personnage le formulant. Dégage. Bien sûr. Et tu veux que je t'expédie un dragon sur la lune, aussi ? Qui sait, il pourrait aimer ce genre de sales coups. Menés par des reins habitués aux expéditions laborieuses.  

Pour toute réponse, d'un geste vif et exaspéré – toujours sur-joué par rapport au calme froid et sordide qui dominait sa conscience – le poing du septième année vint frapper la colonnade en bois à sa droite. Celle d'un lit, vraisemblablement. Un bruit sourd et brusque ; étrangement silencieux par la suite. Ni protestation, ni douleur. Juste une patience intérieure qui s'effritait derrière l'agitation enflammée de la colère. « … Si je comprends bien, vous avez aussi eu des lettres. Assassines, pas vrai ? Des trucs immondes que vous feriez cramer sans remords s'ils ne venaient pas de la main de Drago ? Bon. » Les larmes perlaient toujours au coin de ses yeux, tandis que les traits de son visages se faisaient pensifs. Inquiets. « C'est bizarre. Et si ça vient pas de Blaise... Je veux savoir d'où ça sort. Pourquoi. Comment. »

Une palette d'émotions humaines et blessées. « Une idée ? » Oh. Sa voix grondait toujours. De la même manière que ses membres étaient secoués de tremblements. Cela dit, il faisait l'effort de comprendre. Lui. Contrairement à l'autre.
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MessageSujet: Re: Dortoir des 6èmes années: Garçons   Dortoir des 6èmes années: Garçons EmptyMar 16 Fév 2016 - 19:40

Le regard que Gallant posa sur elle la dérangea – il avait cette façon de fouiller, de tenter d’extirper le moindre indice que ses traits auraient pu laisser filtrer qui était désagréable et intrusive, la conduisant à raffermir un peu plus encore sa prise sur le bois de prunellier ; ses doigts y demeuraient fermement ancrés, comme un rappel à l’ordre, une menace qui n’avait pas besoin d’être subtile. Si elle n’avait jamais été proche du septième année, elle le pensait suffisamment raisonnable et attaché à Drago pour concéder un marchandage, et ce en dépit de cette haine envers Blaise qu’elle n’avait jamais vraiment comprise – qu’elle n’avait jamais vraiment tenté de comprendre. Gallant n’allait pas être le principal problème.

Comme prévu, Blaise ne fit que raviver les flammes qu’elle tentait pourtant d’étouffer avec application pour obtenir les informations dont elle avait besoin – dont ils avaient tous deux besoin. Son ordre dédaigneux la força à lui jeter une œillade assassine en réponse, mais la remarque agacée qui se formait dans sa gorge n’eut pas le temps de la franchir ; le bruit, lourd et démesuré dans un cachot où chaque son pouvait se répercuter sur les pierres, de son poing sur l’une des colonnes de bois des lits lui fit offrir de nouveau toute son attention au fils Gallant, une expression désapprobatrice manquant de rompre le masque dont elle s’était parée.

Etait-elle donc la seule à avoir réfléchi un instant sur ce qui avait pu pousser Drago à leur écrire de pareilles insultes, à sceller une trahison par le morceau de parchemin qu’il leur avait envoyé ? Elle n’avait pas besoin de lire la lettre d’Yvain pour en deviner la teneur ; des reproches, des insultes sans doutes, quelque chose pour les blesser furieusement dans leur ego et leur rappeler leur position de simples mortels – de pions. C’étaient ce qu’ils étaient tous, mais Drago – et c’était sans doute la raison qui l’avait poussé à écrire ces lettres – l’était bien plus qu’eux trois.

« C’est simple – cet imbécile a décidé qu’il tomberait seul » siffla-t-elle, agacée ; mais ce n’était pas un agacement dû à leur querelle vaine et fastidieuse. Du moins, pas seulement.

Il était dirigé contre Drago, qui semblait douter de la profondeur de la loyauté qu’elle éprouvait à son égard, alors qu’ils avaient, pendant de longs mois, partagé cette même crainte de perdre le droit de décider ; qu’ils se connaissaient depuis des années à présent, qu’elle lui avait déjà signifié qu’elle ne le laisserait pas se noyer d'une façon plus qu'explicite.

« Donc nous pouvons soit continuer à nous renvoyer la faute, soit aller lui signifier notre désaccord quant à cette tactique stupide de sa part » remarqua-t-elle en croisant le bras, bien décidée à couper court à ces échanges belliqueux qui commençaient à véritablement l'irriter ; à crisper le port pourtant détendu de son corps.

Mais il existait une inconnue dans l’équation, quelque chose qu’elle ne parvenait pas à véritablement discerner ; et c’était ce lien étrange, mystique, qui avait semblait lier Gallant à Drago depuis quelques mois. Un lien forgé par les secrets qu’ils semblaient partager, ceux qu’elle pouvait deviner lorsque Blaise se plaignait du manque de considération que lui accordait son meilleur ami au profit de Gallant.

Et quelque chose de plus nébuleux encore – Gallant avait-il conscience de ce qui était gravé sur l’avant-bras de Drago ? De la raison qui le poussait à rompre tous liens, à brûler les ponts comme si cela allait lui permettre d’endosser ce rôle de martyre qu’elle avait cru percevoir dans sa calligraphie moqueuse et acerbe ?
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MessageSujet: Re: Dortoir des 6èmes années: Garçons   Dortoir des 6èmes années: Garçons EmptyMer 17 Fév 2016 - 10:02

La craquelure de l'ébène comme un crépitement électrique dans le silence soudain, alors que le poing crispé d'Yvain heurtait violemment le pilier ciselé d'un baldaquin. Comme si la violence du geste plaidait sa cause, Blaise le désigna d'un mouvement flou de ses doigts ourlées de bague ; l'air tout-à-fait écoeuré ; et cela signifiait putain, regardez ce type.

Frémissant de rage face à lui, plus qu'il ne l'avait jamais été face à la plus sournoise de ses railleries,  il s'enquérait, sa voix rauque, de leurs idées ; et au moment où Blaise répétait, un sourire confus ourlé sur sa bouche, « Une idée ? » , Daphné offrait sa suggestion avec le dédain ce celle dont les suggestions doivent être considérés comme des ordres.    

Il avait tout-à-fait accusé le regard réprobateur posé sur lui par l'héritière Greengrass, par le dessous de la fièvre brûlante qui dévorait bientôt sa mise ; le port impérieux de son corps tendu; l'amertume, plus violente qu'un coup de poing dans la mâchoire. Et ce n'était pas suffisant, plus suffisant ; car Yvain Gallant se trouvait présent dans sa chambre (à nouveau, de façon implacable) et ne semblait pas vouloir la quitter ; impérieux et furieux ; son regard brûlant de larmes et pourtant vipérin, porté sur eux avec la diligence insidieuse du serpent.

(Et si ça vient pas de Blaise... Je veux savoir d'où ça sort. s'était-il enquit.)

«  Ouais, j'ai une autre idée, en fait » feula-t-il ; pressant ; « Gallant va se faire foutre, et dégage de ma chambre » Il posait bientôt ses yeux sur lui, courroucé, pour tout-à-fait l'apostropher dans un sifflement impatient  ; « Qu'est-ce que tu crois ? C'est toi, le putain de problème de Drago. »

Le nébuleux souvenir d'un soir de mars, dans l'alcôve des vestiaires de Quidditch.  Et le nom d'Yvain, alors articulé comme une explication soudaine à sa présence (infaillible, immuable) au sein des dortoirs des sixièmes années ; assis près de Drago, dans la salle commune, ce nid de serpent souterrain, noyé dans les profondeurs noires du Lac ; lors des repas fastueux, à la table de la grande salle ouvragée ; le valet du prince des Serpents, obligeant et courtois ; tout-à-fait souriant.

Vampirique.

Cette conversation, le dialogue fébrile échangé avec l'héritier Malefoy au travers d'une tempête de la fin de l'hiver, alors que leurs lourds vêtements ruisselaient de pluie sur le pavement glacé, celui qui avait mené à la révélation d'une estampille morbide marquée sur l'endroit où la peau est la plus délicate - offerte, opaline et tendre, dans la courbe du bras ; par le dessus des veines tentaculaires - il n'en avait jamais parlé, vraiment.

Car il lui semblait comprendre les incidences macabres d'un tel ornement ; elles étaient consciencieusement rapportées par la presse. Il était question de charniers et de corps déchirés.    
Confusément, il était question d'Yvain Gallant, sans qu'il ne sache à quel point, ni pourquoi.

(ni comment.)

«  C'est toi qui est mêlé à toutes ces putains d'histoires malsaines », cracha-t-il ; « Alors va pleurer ailleurs, maintenant, d'accord ? Daphné, Drago n'a pas besoin de ce type.»  

Insolent et farouche ; il avait passé un sweat-shirt par le dessus de la chemise minutieusement aplanie de son uniforme, à la façon du portrait lisse et consciencieux d'un héritier de bonne famille que déchirait la fièvre de son attitude.
Plus loin, sur le guéridon, reposait la baguette taillée dans le bois mat du châtaigner.
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MessageSujet: Re: Dortoir des 6èmes années: Garçons   Dortoir des 6èmes années: Garçons EmptyMer 17 Fév 2016 - 11:28

Par obligeance – envers la très sainte Greengrass – il avait écouté. Vu ce qu'elle avança soigneusement de ses lèvres pincées, d'une colère si visible et davantage contenue que la braise distrayante du septième année, ce n'était pas un mal. Évidemment. La raison de la blonde était bien plus avisée que la leur ; bestiale et tremblante.

Cet imbécile. Drago quoi. Fier capitaine coulant avec son navire. « Quel con, sérieux. » Le grognement lui avait échappé ; les dents serrées et la mâchoire crispée par l'agitation. La vérité était si facile à cerner ! Pour peu que l'on se dégagea de la rage aveugle, de l'inquiétude et des blessures intérieures. Si devinable. Contournable ? « Faut le chopper. »

Une manière comme une autre de soumettre immédiatement son aval. De confirmer l'effort de sa pensée. Ils allaient attraper le fils Malefoy et tirer les choses au clair. Vite. Le temps leur filait déjà bien trop entre les doigts.

Enfin. Ça, c'était avant que Blaise ouvre de nouveau sa gueule d'ébène disgracieuse. Putain. Il n'arrêtait jamais ? Non. Et il enchaînait. Violemment. S'attaquant à tous les angles possibles, vraisemblablement à la recherche de quelque chose. D'une faiblesse. D'une vérité. Oh. Yvain le laissa faire ; se déchirer les ongles sur sa peau et ses joues.

Étrangement, le goût cuivré du sang se manifesta à sa bouche. Attrayant. Excitant. Sûrement car il se mordait la langue avec une folie avérée. Tout juste maintenue invisible par l'instinct de préservation ; celui qui impliquait de ne surtout pas se trahir. Pourtant, alors que l'héritier Zabini poursuivait sa vindicte – normale, après tout, personne ne lui avait enseigné à chier sans éclabousser les murs – la bête s'agita.



Le début d'amusement s'estompa derrière un visage grave ; blessé, tout du moins en apparence. Dommage pour Zabini. Tant pis pour la coopération. Tant mieux pour la vengeance. Attendre juin serait une réelle souffrance compte tenu des événements actuels. Restait à savoir si la potion était prête à faire son office pour ces vacances.

Sans un mot, il quitta la pièce. Profondément touché par l'accusation. Prostré, même, dans son attitude.

Ah. Bien sûr. Il allait chercher Drago seul. Ce serait trop beau de laisser Blaise croire s'en tirer en vainqueur.
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MessageSujet: Re: Dortoir des 6èmes années: Garçons   Dortoir des 6èmes années: Garçons EmptyMer 17 Fév 2016 - 16:07

Pendant quelques secondes, il lui sembla que la tension s’était apaisée, qu’ils étaient parvenus au compromis dont elle avait tant besoin ; dont Drago allait avoir besoin. Yvain concédait à la suivre, à se conduire rationnellement – mais il avait été naïf d’envisager, même pendant un très court laps de temps, que Blaise allait s’en tenir là. Il avait cette manie, presque un réflexe, à se croire toujours provoqué ; à croire qu’il devait absolument répondre aux injures parfois imaginaires – et lorsqu’elles ne l’étaient pas, elles ne nécessitaient jamais la hargne qu’il insufflait à ses répliques, violentes comme il pouvait parfois l’être.

Elle écouta donc en silence les accusations qu’il proférait dans son dos, closant même brièvement ses paupières lorsqu’elle prit conscience qu’il venait d’anéantir une alliance qui aurait pourtant pu être si fructueuse, lui donner les informations dont elle avait désespérément besoin pour survivre. Lorsqu’elle les rouvrit enfin, ce ne fut que pour voir Yvain quitter la pièce – et elle ne pouvait pas lui donner tort.

Lissant consciencieusement sa robe – d’une façon presque trop machinale pour être normale – elle finit par se retourner vers Blaise, sa baguette de prunellier pulsant entre ses doigts, sa magie qu’elle n’avait pu discipliner depuis plus d’un mois et demi crépitant à son extrémité – électrisant légèrement son corps et ses cheveux dans qu’elle s’en rende véritablement compte, exsudant des pores de sa peau, trop accumulée, trop bridée.

« Tu es fier de toi ? » siffla-t-elle – et jamais, pas même au banquet, elle n’avait été si en colère ; car la vie de Drago était sans doute en danger pour qu’il en parvienne à de telles extrémités, et Blaise ne trouvait rien de mieux à faire que briser les alliances qu’elle s’échinait à tisser. « Bien sûr que Gallant a quelque chose à voir là-dedans, il faudrait être idiot pour ne pas remarquer leur manège depuis quelques mois – mais de là à l’accuser ? Sérieusement ? »

Sa voix tremblait, assaillie par les émotions qui tentaient toutes de s’y frayer un chemin ; mais elle demeurait droite et raide, parée de son port altier puisqu’il s’agissait de la seule façon qu’elle connaissait pour s’affirmer, les forcer à tous la regarder telle qu’elle voulait qu’ils la croient être ; la noble reine qui gouvernait son Royaume sans égale, sans aucune rivale.

« Nous connaissons tous deux les problèmes de Drago, et toi tu accuses Gallant ? » répéta-t-elle comme si elle ne parvenait pas vraiment à y croire. « Tu crois vraiment que se lancer dans une stupide querelle avec lui était la chose la plus urgente à faire ? »

Et elle se détourna, furieusement, brutalement, faisant trembler les bagues qui reposaient dans le coffret sans véritablement s’en rendre compte, jusqu’à ce que le crissement qu’elles produisaient la force à reconnaître les vagues de magie brute, incontrôlables, qui tentaient de se frayer un chemin – qui avait déjà projeté des objets autour d’elle sans qu’elle ne le remarque. Inspirant profondément, tentant de regagner le contrôle, d’oublier tous ces problèmes qui semblaient vouloir s’accumuler le même jour – l’interrogatoire de Carwood, Drago, et maintenant Gallant qui allait forcément tenter de trouver Drago avant eux, avec des conséquences qu’elle ne parvenait pas à prévoir… Refermant lentement son poing, un peu gênée par la bague de Blaise qui ornait son pouce, son regard braqué sur les tendons qui jouaient par le dessous de sa peau, elle se força à visualiser le livre d’italien qu’elle avait emprunté, les bagages qui étaient déjà prêts pour apaiser les crépitements qu’elle ressentait encore au bout de ses doigts.

Soupirant, finalement, elle attrapa un des pulls que Blaise n’avait pas encore mis dans sa valise et s’en vêtit, retroussant les manches.

« Viens, il faut que nous trouvions Drago avant Yvain » lâcha-t-elle en le regardant, muselant sa colère. « Et surtout – ne parle pas d’Yvain une fois que nous l’aurons trouvé. »

Ils jouaient contre le temps, et contre Yvain, à présent – car une alliance brisée dans la haine comme celle-ci, alors qu’elle venait à peine de naître, ne pouvait qu'engendrer des complications aux ramifications bien trop nébuleuses encore pour ne pas être préoccupantes.

Avec, toujours, une drôle de sensation au bout des doigts.
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MessageSujet: Re: Dortoir des 6èmes années: Garçons   Dortoir des 6èmes années: Garçons EmptyMer 17 Fév 2016 - 20:19

La fièvre qui brûlait sa peau s'atténuait à peine alors qu'il observait Yvain quitter la pièce. Les épaules du garçon étaient tendues à la façon dont les muscles se raidissent après avoir accusé un violent coup de poing ; il n'existait pas le moindre hématome pourtant. Leurs mises demeuraient consciencieuses au travers de leurs respirations rauques ; de l'éclat farouche de leurs regards.
Lorsqu'elle se détournait vers lui, Daphné avait l'allure terrible de la Méduse grecque; impérieuse et furieuse, les yeux flamboyants et la tenue droite, rigoureuse ; la rage exaltait au travers de sa peau opaline comme des flammes confusément  étouffées par un drap, et le tissage moiré de sa chevelure, électrisé, échevelait la toile lisse et austère qu'elle s'appliquait à offrir au monde.
Et sa voix : frémissante, ondoyante de reproches et de courroux.

« Je sais », feula-t-il ; admit-il ; «  Putain, je sais. »

Ce n'était pas le regret, pas exactement, pas seulement, qui froissait l'insolence de son expression ; mais l'agacement, peut-être ; et puis l'impatience.
Et aucune excuse qu'il ne parvienne à articuler, comme si sa bouche eut été sanglée par des mors épais.

(L'orgueil et puis le mépris pour Yvain Gallant ; c'était cela, la chose qui étouffait les mots dans sa gorge.)

Machinalement, il pressa la paume de ses mains contre ses paupières, à la manière dont l'on s'extirperait du sommeil ; de la tension électrique qui ondulait, chaotique & violente, dans l'alcôve du dortoir vide, parmi les tapisseries frappées de scènes belliqueuses, minutieusement tissées ; les tapis persans aux motifs plus confus que les pensées d'un homme ; la pierre froide & humide dans laquelle avait été forée le nid des serpents.

Au travers des remplages des fenêtres, l'eau était compacte et noire, et le soir était tout à fait tombé ; une nuit paisible du début du printemps, jalonnée par la lumière dorée des chandeliers et des torches - car le départ en vacances se faisait le lendemain ; et il existait dans le dédale de Poudlard une effervescence excitée, celle des adolescents fiévreux auxquels la désinvolture n'avait pas tout à fait été arrachée ; exprimée au travers de murmures fiévreux, d'éclats de rires, l'échange de robes de soies & la promesse de lettres à venir, gorgées de confidences audacieuses ; de secrets délicats. Et les valises qui s'empilaient dans les couloirs.

La geste de ses doigts fit scintiller dans la lumière l'éclat de ses bagues ; incandescent et chaud, comme liquéfié. L'opulent moirage de l'émeraude zambien et du rubis ciselé, monté sur des socles d'or & d'argent, avait la beauté d'une chimère.  

« Oui. J'arrive. » acquiesça-t-il finalement. Et une telle humilité était rare, chez l'héritier Zabini ; il avait détourné son regard de Daphné. Se saisissait de la baguette de châtaignier qui reposait sur le guéridon avant de quitter l'arène -- le lieu d'un crime indicible ; indéfini--- car il y avait eu des mots ; des mots & rien d'autre que ça, après tout ; des provocations gorgées de fiel & aucune éclaboussure de sang pourpre pour imprimer le dallage.
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