Daphné Greengrass - Courrier

Le 19 avril 1997

Daphné,

Bon anniversaire, princesse. Tu me manques beaucoup, toi aussi.

Et, écoute, je ne regrette rien non plus, mais tu le sais déjà, exact ? Je veux dire, d'accord - je n'aurais peut être pas du boire autant de whisky pur feu, le 31 décembre, car la soirée reste un peu confuse et j'ignore toujours pas où se trouve ce manteau en zibeline ; et je regrette définitivement cet article dans La Gazette du Sorcier ; et, tu sais, cette fois avec Rowan. Et celle avec Yvain.*

Et je regrette de ne pas être là - tu mérites davantage qu'une lettre.

Mais je suppose que tu peux ouvrir ton cadeau, maintenant. Et il y a la traduction italienne du tome 1 de La Quête d'Aidan, dans le deuxième tiroir de la commode de ma chambre.

A ce sujet, je crois que j'y ai oublié un pull. De la vigogne blanche ? Celui que je porte avec un pantalon blanc et mes mocassins fauves ? Et qui me va vraiment bien ?

Le 21 me convient. Tu sais comme je peux être accommodant.

Je pense à toi,

Blaise

*je dois te parler d'Yvain.
PS : Hope & Astoria vont bien, Charlie aussi, je ne me suis pas battu avec O'Connell, je t'aime et je suis toujours aussi séduisant.

25/10/2015

le 21 avril 1997.

From : L'alcool, c'est mal.
To : Moira

Chère Moira,

Je tiens à m'excuser du temps de réponse anormalement déraisonnable, je me remettais encore mentalement & physiquement du fait que tu m'ais lâchement refilé l'arrogance en personne. D'ailleurs, le traumatisme est toujours présent.

Ne t'inquiètes pas pour elles, je m'en occupe. Et de celui-là aussi, je pense pouvoir le gérer. Même si ce n'est définitivement pas simple de le garder loin d'O'Connell. Je veux dire, physiquement. Je suis la meilleure de toutes façons, exact ? Tu sais que tu peux compter sur moi.

Aussi gênant que ça puisse être, je ne suis même pas étonnée par cette révélation. Je savais qu'elle était chiante, & stupide, mais pas à ce point.

Reste en vie, je gère tes amis.

PS : Un joyeux anniversaire, au fait. On fera la teuf quand tu reviendras. Et, ho, le mien est le 16 mai. N'oublie pas. Toujours aussi culottée, ouais, mais tu croyais vraiment que ton départ allait me faire gagner en maturité ? Tu rêves.

PPS : tu auras ton réel cadeau lorsqu'on se reverra.

La lettre est accompagnée d'une feuille blanche enchantée, qui laissa apparaître une photo en noir & blanc lorsque Daphné toucha cette dernière, prise à l'occasion de leur première année, regroupant Blaise, Daphné, Drago, Charlie, et d'autres personnages de la maison des vipères sans réelle importance.

10/01/2016

Andrew a écrit:: Chers élèves de Poudlard!

Étant moi-même un élève de Poudlard, je suis sûr que vous comprendrez que ce que vous êtes en trains de lire. Ce message n'est d'aucune violence ne vous en faites pas. Mais l'heure est grave et je sais que plusieurs d'entre vous seront là pour m'appuyer durant ce long cheminement. D'ailleurs avant de parler de cet évènement si important, j'aimerai mentionné qu'il y aura une petite réunion qui va se tenir dans une pièce où je vous ai envoyé le plan dans un petit bout de parchemin qu'il y a dans la lettre. D'ailleurs les professeurs ne doivent pas être au courent du lieu de rendez-vous. Pour en arriver à l'évènement! Il s'agit d'une grève. N'êtes vous donc pas énerver de rester enfermer dans cet établissement bien garder par les auror qui de plus ne sont même pas censé pouvoir rentrer dans Poudlard? Je suis sûr que tout comme moi, vous serez enchanté que j'ai eu la confirmation que je pouvais tenir une grève avec vous chers étudient de Poudlard. Alors soyez aux rendez-vous.

Amicalement Andrew L. Coyti!

Réunion:

Missive du 30 Avril 1997 a écrit:: D. G.

J'ai réussi.
J’espère rentrer avant le quinze mai. Il faudra me soutenir... Je n'aurais plus toute ma mémoire.
Il ne faudra surtout pas me rappeler ce que j'ai fais. Mais... Vous saurez m'aiguiller. Je vous fais confiance.

Yvain.

Missive du 21 mai 1997 a écrit:: À Daphné,

Je ne tiens pas à échanger mon ressenti par lettres, plutôt que de vives voix. Cette rumeur, quelle qu’en soit la véracité, nous met dans une position périlleuse. Il est trop tôt pour de telles déclarations.

Nous devons toutefois en discuter. De cela, et de nos plans à venir. Par ailleurs, je tiens à te présenter ma cousine lors de ma prochaine visite. Elle vit aussi sur Avalon depuis quelques mois, et je pense à raison qu’elle saura t’être d’une compagnie agréable ; autant qu’une alliée inébranlable.

Ma confiance lui est toute dévouée.

La date du 24 mai te convient-elle ?

Bien à toi,
Rowan Philip Westminbrook.

PS : je te joins un ouvrage de médicomagie emprunté à la bibliothèque, sa lecture t’apportera quelques distractions.

HRP - Le lien dudit topic !

Missive du 8 juin 1997 a écrit:: Daphné,

J'ai peur de tout ce qui nous arrive. J'aimerais tellement savoir ce qu'il en est pour toi. Tes conseils avisés me manquent continuellement.

Je ne sais même pas si cette lettre te parviendra. Pourvu que ce soit le cas.

Ta cousine,
Hestia Carrow.

Pour Daphné Greengrass

Envoyé par Aldabella Prendergast

28 juin 1997

Daphné,

Comment te portes-tu ? Je n’ai pas eu de nouvelles de toi depuis le 25 juin dernier et, je dois t’avouer que je m’inquiète à ton sujet. J’ai eu vent de ce qui t’es arrivé et je suis terriblement désolée que tu aie subis quelque chose d’aussi terrible.

Je ne voulais pas t’écrire ce que tu t’apprêtes à lire ; je voulais en discuter avec toi en face à face, comme une personne responsable, mais je n’ai pas pu. Daphné, te souviens-tu de cette nuit-là, avec Drago et Zabini, juste avant les vacances ? Parce que moi, je croyais avoir oublié. Mais les souvenirs que tu croyais m’avoir arrachés ont refait surface, bien malgré moi. J’aurais voulu ignorer ce que j’ai appris, mais c’est impossible maintenant. Et, inévitablement, j’ai peur.

Non, je ne t’en veux pas, je m’inquiète. Je m’inquiète pour Drago, principalement. As-tu eu des nouvelles de lui, depuis ? J’ai besoin de savoir qu’il se porte bien, mais j’ai terriblement peur de lui attirer des ennuis si je lui écris. Je ne sais pas s’il se cache de quelqu’un, de quelque chose, mais dans tous les cas, les Malefoy et les Prendergast ne s’apprécient pas vraiment, généralement. Je ne voudrais pas qu’il se fasse réprimander par ma faute ; les gens ne cherchent même plus à me connaître, mon patronyme leur suffit.

Je veux que tu saches, Daphné, que j’ai vraiment pensé à te laisser derrière lors de la Bataille, mais je n’ai pas pu. Et je suis heureuse de ne pas l’avoir fait. Combattre à tes côtés m’a honorée ; tu es pleine de potentiel et je suis persuadée que tu iras loin dans tes rêves et tes ambitions. Si l’envie t’en dis, toi et moi, nous pourrions faire un duel, un de ses jours ? Je crois qu’il n’y aurait que du positif à retirer d’un tel entraînement, ensemble. Nous formions un joli duo, je trouve !

Prends soin de toi, et salue ta soeur pour moi. Je n’oublierai jamais la petite escapade que nous avons eu, elle et moi. C’est une fille bien, tout comme toi. Si je peux faire quoi que ce soit pour vous aider, ta famille et toi, n’hésite pas une seule seconde.

Aldabella P.

Code by Joy

Posé sur la commode non loin de son lit, un bouquet de roses blanches entourées d'un ruban de soie, décorait à présent la chambre de Daphné. Sur la petite carte dorée qui se trouvait au milieu des pétales, il n'y avait que quelques mots, marqués d'une fine écriture ; quelques mots qui résumaient tout.

« Ma très chère Daphné,

Je t'aime de tout mon coeur et de toutes mes forces. Ce n'est certes pas grand chose, mais je tenais à te témoigner tout mon amour et toute mon affection.

Hope. »

08/06/2015

Le 27 juin 1997

Chère Daphné,

Je voulais t'écrire, mais finalement, les mots ne viennent pas facilement. Je ne sais pas ce que tu ressens, j'ai été évacuée avec les autres. Je n'ai rien vu, à peine entendu au loin. C'est comme si rien ne s'était passé. Comme si nos amis qui ne sont plus là s'étaient évanouis dans la nuit, disparus du jour au lendemain.
Nous partageons la même peine, je crois, et je voulais te présenter mes condoléances les plus sincères.

On m'a dit que tu avais défendu le château et que tu en avais payé le prix. Tu es très courageuse, Daphné, et tu dois en être honorée. Tu as fait ce qui était Bien.

Si tu veux bien, je passerai peut-être à ton chevet. Je vous croise tous de loin en allant visiter ma soeur, de toute manière.

Amitiés,

Harmony.

Sujet: Re: Daphné Greengrass - Courrier Mer 28 Sep 2016 - 10:24

Missive du 28 septembre 1997 a écrit:: A Daphné,

J'ai enfin eu l'occasion de me rendre à Haveirson. Ma stupéfaction a été grande en lisant mon nom sur le tableau d'Abraxan. Le Comte se joue-t-il de nous une nouvelle fois ?

Du reste, je dois t'avouer que les choses ne sont guère aisées ici-bas. Toutefois, je ne me laisse pas tourmenter par la plupart d'entre-elles.

Sache que je regrette mon manque de détachement, par le passé. De tels égarements ne se produiront plus; il n'y aura plus jamais de McWood dans ma vie. Ni entre toi et moi.

Avec dévouement,
Rowan.

Sujet: Re: Daphné Greengrass - Courrier Lun 3 Oct 2016 - 14:27

Missive du 3 octobre 1997 a écrit:: À Daphne,

Je ne sais guère comment appréhender la nouvelle. Hope a été fiancée au mois de mai, sans m’en référer, au dénommé Stanislas Karkaroff. Une missive parvenue ce jour-même vient de m’en informer.

Je ne sais qui blâmer le plus, entre le mensonge inconvenant d’une enfant et l’avidité sordide d’un adolescent. À en croire les mots qui me sont adressés, je n’avais nulle place dans cette décision : j’en éprouve un agacement certain. Grandissant.

À craindre une opposition de ma part, ils ne font que la renforcer davantage. Et il est vrai que je ne peux tolérer une telle union. Je refuse que ma sœur soit une marchandise de cette aristocratie pourrissante.

Devons-nous assurer une énième valse pour l’en libérer, Daphne ?

Avec dévouement et inquiétude,
Rowan.

Sujet: Re: Daphné Greengrass - Courrier Mar 4 Oct 2016 - 22:05

Missive du 4 octobre 1997 a écrit:: À Daphne,

Je me fie, pour l’heure, à ton jugement.
Néanmoins, je ne peux que cerner et contenir, avec une patience fragile, la violence indicible qui menace ma chair.

En espérant recevoir de tes nouvelles prochainement.

Avec dévouement et inquiétude,
Rowan.

Sujet: Re: Daphné Greengrass - Courrier Ven 7 Oct 2016 - 22:39

Le 5 Octobre 1997

Très chère Daphne,

Je pourrais presque brûler mes doigts au parchemin de ta lettre, tant la fièvre rageuse transpire de son encre.

Il semblerait que tu me mésestimes sur un certain point - je suis tout sauf idiot, Merlin m'en soit témoin - mais je vais placer cette amertume sur le compte de l'ignorance. Aussi, voici la justification que tu réclames si poliment.

Tu es parfaitement consciente que je ne t'aurais pas dissimulé cet engagement si rien ne m'en avait empêché ; c'est ainsi que j'ai tenu promesse à Hope Westminbrook, lorsqu'elle m'a demandé, la nuit du 31 Mai, à ce que personne ne soit au courant. Personne ne l'a donc été ; je tiens ma parole.

Il nous fallait appréhender la nouvelle et davantage que je parle à mon père. Je n'étais au courant en rien de cet arrangement. Pourtant, souviens-toi que nous en avions parlé au cours du printemps 1996 ; j'étais si fier que mon paternel m'assure une place dans la stratégie de mes fiançailles, il me garantissait que ma voix serait prise en compte, que nous manœuvrerions ensembles. Mais il n'en a rien été. J'ai moi aussi été dupé.

Je voulais converser de vive voix avec lui, afin de recevoir des explications et avant que nous en reparlions avec Hope. Le mois de Juin mourut sous les examens et cette tragédie à la nuit du 25. Et ce n'est qu'en fin Juillet que j'ai pu avoir une discussion avec mon père. Ses arguments étaient troubles. Il m'a expliqué que le temps pressait, que l'accord s'est fait avec un intermède et dans l'urgence ; sans avoir pu m'attendre ou me consulter. J'ai plaidé l'injustice, ma mise à l'écart. Il n'a rien voulu entendre car selon lui, c'est ainsi que j'aurais aiguillé mon choix si nous en avions parlé ensemble.

Je me suis conforté dans cet engagement, Daphne. Cela fait désormais cinq mois que l'accord est passé. Il est impensable que je remette en cause la parole de mon père et même celle de ma mère qui a appuyé la décision. Peu en importe le temps écoulé depuis sa déclaration, d'ailleurs. Ma situation est scellée, et j'y consens. C'est ainsi.

D'autre part.

Je suis ému de ta si grande sollicitude à mon égard ; ainsi ne vais-je pas mourir dans les prochains jours, ô joie ! Il me faut te remercier d'avoir joué de ta relation auprès de messire Westminbrook afin de m'accorder un délais supplémentaire et quelques respirations ajoutées à mon souffle encore chaud.

Allons. Trêve de plaisanterie.

Daphne, soyons honnêtes ; j'ai peu de chance de m'en sortir sans que Rowan ne m'accable de son courroux. J'ai confiance en toi Daphne. Pleinement. Mais tu me sembles être un faible rempart entre lui et moi ; plus particulièrement lorsque tu te trouves en Écosse, tandis qu'il n'est qu'à quelques mètres de ma chambre. J'imagine aisément la fureur et la rage qui motivent assurément des envies de meurtres à mon encontre. Même mes frères s'obstinent à rôder dans les parages pour garder un œil sur lui. Peu importe ce que tu lui diras ; il serait idiot de croire qu'il ne tentera rien pour me nuire.

Toutefois, j'apprécie sincèrement ta présence à mes côtés dans ce contexte délicat. Et ton soutien m'est cher. Je tâcherai d'appliquer ton conseil du mieux que je puisse. Dans la limite de mes propres valeurs.

Stanislas S.K.

Sujet: Re: Daphné Greengrass - Courrier Mer 26 Oct 2016 - 19:18

Le 7 Ocobre 1997
Très chère Daphne,

Tu me parles d'un naufrage de notre noblesse, mais je ne vois que l'abandon des valeurs qui sont, elles, à l'origine de notre conservation. La perpétuité de l'aristocratie, de ses mœurs, de sa gloire ne peuvent être engendrées et cultivées que par la descendance de notre lignage millénaire ; nous, les enfants. C'est cette nouvelle génération, profondément indifférente, qui bafoue et piétine les traditions ancestrales de nos aïeux. Voici ce qui conduit réellement à sa perte l'aristocratie sorcière. Les valeurs se perdent, les mœurs s'ignorent et, peu à peu, notre véritable patrimoine et ses richesses seront décimés et oubliés. Je refuse de laisser faire cela. Je n'ai pas été élevé avec cette éducation et j'ai bien meilleure ambition pour l'avenir de ma famille.

Oui ma chère Daphne, nous ne menons pas le même combat. Je le sais, mais la profonde amitié que je te porte n'en souffre pas et n'en souffrira jamais. Pour autant que nos avis s'opposent, je ne me tiendrai pas en travers de ta route, de la même façon que je n’interférerai pas à tes aspirations. Et comme tu l'as justement dit ; non, mon amie, je ne te suivrai pas dans cette guerre. Je serai derrière toi, toujours, et je t'observerai conduire fièrement ton nom vers le chemin que tu lui auras désigné ; comme je conduirai le mien à sa prospérité.

J'apprécie très sincèrement ton soutien et tes lettres - malgré le débat de leur contenu. Je tiens cependant à aborder une dernière fois la question de mon destin ; il est vrai que certaines choses nous dépassent. Tu le sais aussi bien que moi, Daphne. Je te rejoins donc lorsque tu dis que la fatalité du destin peut néanmoins être maniée à bon profit. Mais ce destin scellé derrière lequel je me trouve, je ne l'ai pas seulement accepté. Je l'ai choisi, il y a de cela bien des années, sans pour autant imaginer qui m'accompagnerait dans cette tâche. Et en ce titre il est immuable, car j'en suis le maître.

Avec toute mon affection,

Stanislas K.

Sujet: Re: Daphné Greengrass - Courrier Ven 28 Oct 2016 - 12:53

Le 28 octobre 1997 a écrit:: Daphne,

Je ne sais pas si tu as entendu la nouvelle, ce matin. Mais mes parents m’ont annoncé que j’étais désormais fiancée à un certain Aleksei Karkaroff. C’est une superbe nouvelle, non ? Je n’ai jamais songé que l’on pouvait s’intéresser à moi sur ce point – et je suis soulagée que ce soit aujourd’hui le cas !

Je dois te confier que je craignais de finir seule et esseulée … J’avais si peu de prétendants, en comparaison de Flora.

J’espère en tout cas te rendre fière, toi et nos familles respectives. Je veux faire cet effort pour nous toutes.

Tendresse,
Hestia.