Entrainement magique ( OUvert à tous)

J'étais dans mon bureau, en train d'essayer de préparer mon tout premier cours. Je n'étais pas vraiment inspiré, même après m'être entrainé à appeler diverses entités mineures. Hah ! J'était blasé, surtout que je n'avais pas encore reçu ma batterie électrique pour que je puisse brancher une télévision et jouer à des jeux vidéos sur ma bonne vieille super nintendo. Je n'étais pas censé avoir des objets moldus dans mon bureau mais bon, c'était trop tentant et puis c'était à la mode en France ! Hah, manette, pixels et monde imaginaire quand tu nous tiens ! ...

Bref, reprenons : j'avais terminé seulement la moitié de ma présentation et il ne me restait plus beaucoup de temps ... J'avais commencé à empiler les bouquins et les grimoires de la bibliothèque sur mon bureau, une tasse de thé tiède à moitié entamée trainait sur la table à manger, des chocolats à côté de moi pour m'aider à me concentrer (et surtout me réconforter, je l'admet) ...
C'était en effet ce que l'on appelle le 'bordel'.

... Le temps passa lentement, très lentement, trop lentement, désespéré de ne pouvoir terminer, énervé face à une épreuve qui aurait du être pas trop difficile, mais tellement de concept et de principes à intégrer dans un laps de temps limité ... ET PUIS CHIOTTE ! Cela me saoulait de préparer ce foutu cours ! Il était enfin temps de prendre une pause bien mérité. Alors que je rangeais mes affaires, je vis sur un parchemin mon emploi du temps pour le semestre, que j'avais effectivement oublié de lire.
A priori, je devais mon tout premier cours d'invocation à ... l'amphithéâtre Dumbledore ! ... Pourquoi avoir choisi un nom pareil ? Je croyais qu'il était encore en vie le vieux sage ?

Je m'étais dit que si je ne voulais pas arriver en retard, il fallait que je visite ma prochaine salle de cours, et comme personne ne n'avait pas reçu de visite guidée à mon arrivée, il m'arrivait souvent d'errer ici et là-bas, histoire de décompresser.

[...]

Après m'être trompé de salle à deux reprises, j'avais enfin pu trouver mon chemin, et retrouvé ma salle de cours ! C'était plutôt grand, vieux, avec un très grand tableau noir.
J'entendis soudainement le bruit d'un genre de trompette, non loin de là ou j'étais. Putain c'était fort ! J'avais cru que mes tympans en avait pris un sacré coup. Curieux de savoir ce qu'il se tramait dans les couloirs d'Haveirson, je me mis en quête de la source sonore, qui devait pas être très loin de là où j'étais. Après avoir fait le tour, j'ouvris la salle de classe : rien, et puis, je tenta d'ouvrir celle de travaux pratiques et ... effectivement, je n'avais pas réussi ! C'était un sort particulièrement puissant. Mais quel intérêt de se protéger si le sort fais un boucan du diable ?

Je m'étais amusé à tenter d'entrer dans la pièce, en donnant des coups de poings, en utilisant mon sceptre, en essayant de conjurer le sort d'une de mes invocations ... Sans franc succès, je devais l'avouer. Il y avait un spécialiste des sorts de protection, comme moi ?
Ce n'est qu'après de vaines tentatives que le sort se dissipa. Déçu de ne pas avoir réussi mon forcing, j'ouvris la porte pour m'apercevoir qu'il n'y avait qu'un seul étudiant, apparemment aspiré par son art magique.

- Bonjour, est-ce vous savez que votre sort n'est franchement pas très discret ? questionna-je en observant le jeune sorcier.

J’ai vraiment l’air si jeune que ça ? Déjà que lorsque je faisais mes études secondaires, tout le monde pensais que j’étais encore au lycée, c’était limite relou, mais là, ça en était presque vexant de constater que tout le monde me rajeunissait d’aux moins six ans… Je n’avais franchement aucune envie de répondre à sa dernière question, mais je suis bien forcé de le faire si je voulais l’enguirlander et lui faire remarquer que … hum … J’aurais pu essayer de lancer un sort explosif.

- En effet, je suis un professeur, jeune homme … réponds-je avec ma courtoisie et mon sourire habituel.

Nan mais le mec est sérieux ? Il avait monopilsé une salle sans demander l’avis à personne et sétait enfermé dedans ? Mais qu’est-ce qu’il se serait passé si quelque chose avait explosé ou quoi-qu'est-ce ? Bon je veux bien admettre qu’il m’arrivait parfois de vouloir être seul pour pouvoir travailler, mais faut pas déconner, je ne lançais pas des sorts ultra puissant pour m’isoler.
Bon en plus, il fallait bien que je vérifie les installations pour que je puisse savoir si je devais piocher dans mon propre équipement pour mon prochain cours, mais comme il n’avait pas l’air d’être très coopératif, je pensais le laisser tranquille.

- Moi qui voulais vérifier l’équipement de la salle, ce n’est pas forcément pratique quand la salle est fermée par un sort magique. Vous avez de la chance que je ne sois pas avec une classe entière, mais n’oubliez pas que vous n’êtes pas le seul à vouloir travailler en paix et qu’il existe d’autres moyens pour s’isoler.

Bon … J’allais pas non plus lui en vouloir plus que ça, je me devais d’être diplomate et pas trop psychorigide, bien que je sois curieux de savoir quel type de magie il pouvait bien utiliser, ça avait l’air assez particulier de ce que j’avais pu rapidement observer entre deux phrases.

- Mais je peux tout à fait comprendre que vous vouliez vous exercez en privé. Appelez-moi dès que vous avez terminé, je serais dans l’amphithéâtre à côté.

Gabriel rougit un peu. Ils arrivaient toujours à le faire culpabiliser. Globalement il avait verrouillé la salle dix minutes, mais le prof n'avait pas tout à fait tort. S' il avait dû venir avec un groupe d'étudiants...Gabriel pensait que la salle d'entraînement était une salle d'étude entre guillemets réservée aux étudiants. Bon...bon mais là ce n'était pas un sort offensif et c'était le secret de famille le mieux gardé depuis des dizaines de générations d'Ibn Hayyan. Il ne pouvait pas faire autrement pour le moment. Il se jura de trouver une salle secrète ou demanderait un créneau spécial d'utilisation d'une salle pour se livrer à son entraînement si particulier. Maintenant il lui fallait abonder dans le sens du prof; ne pas faire sa tête de mule. Il n'aimait pas les gens buttés alors il n'allait pas faire comme eux.

Oulala … Mais je vinais d’arriver à Haveirson, mon petit ! Je n’étais pas au courant de toutes les merveilles que nous réservait notre très chère académie ! Mais l’étudiant avait raison : il fallait pouvoir trouver un endroit où travailler seul ! En plus d’être super mal conçu sur certain point, fallait dire que les rentrées et la visite des locaux était juste quasi inexistante.

- Je ne peux malheureusement pas vous conseiller, à cause de la structure du château qui ne nous permet pas une très grande flexibilité sur ce genre de sujets.

Bon aller, sortons ! J’avais besoin de faire le tour mais … mais … MAIS QUE ?! Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?! Mais qui avait eu la brillante idée de mettre des mécanismes de fermeture automatique ? JE VOULAIS SORTIR ! Et j’étais prêt à un peu tout et n’importe quoi pour y arriver. Quoi ? Ils n’avaient pas qu’à me pourrir ma journée, portes enchantés à deux balles ! Et puis au pire, l’assurance payerai la casse, donc je pouvais user de mes pouvoirs magiques afin de sortir.

- Je te convoque pour un carnage, vient à moi toi qui erre d’ombre en ombre ! incantai-je en sortant une fiole remplie de sang de monstre de ma sacoche.

… Mais … étrangement, toute la partie avec les effets spéciaux magiques, le cercle qui se dessinait sur le sol, l’air qui tremble, et tout le tintouin magique qui faisait que ça avait l’air ultra classe et cheaté … RIEN ! Mes pouvoirs ne marchaient pas … Mon seul atout … RELOU !

- J’espère que ce n’est pas votre sort de bouclier qui m’empêche de pratiquer la magie, m’exprimai-je après mon échec, avec un genre de … sourire énervé ?

Gabriel resta quelques secondes éberlué. Il n'en croyait pas ses yeux ni ses oreilles. Il venait d'entendre la porte se verrouiller d'une part et d'autre part, le professeur Xi qui avait tenté ce qui semblait être une invocation pour le moins sombre. Gabriel ne connaissait pas ce type de sortilèges. Ces sorts étaient interdit à Beauxbâtons du fait du danger qu'il représentaient. On invoquait rarement impunément ce genre d'être étherés ou magiques, divins ou démoniaques. Tout du moins c'est ce qu'il avait lu dans le grand livre de la magie accessible à partir de la deuxième année à Beauxbâtons. Mais dans une université, cela semblait logique qu'il puisse y avoir un enseignant de ce type de magie, même si cela faisait un peu frémir Gabriel. Il ne se sentait pas à l'aise avec ça. Comment pouvait-on invoquer des êtres comme cela? Quels étaient les risques? Une fiole de sang mais c'était sûrement...sûrement de la magie noire ou quelque-chose du même acabit.

Toutefois il décida de ne pas crier au loup tout de suite. Il était bien trop malin pour cela. Le professeur Ressel pouvait être un sorcier tourné vers la magie noire ce qui n'était pas très réjouissant, voir un mangemort, mais dans tous les cas Gabriel savait, et son professeur de défense contre les forces du mal lui avait dit, qu'il ne fallait pas succomber au stress ou à la peur, car on perdait alors plus de 40% de ses moyens. Il avait travaillé durement notamment dans les arts martiaux pour contrôler ses émotions, mais même s'il avait encore du mal avec les sentiments amoureux, pour ce qu'il s'agissait du combat il savait comment gérer sa respiration et maintenir son corps en activité. Ne jamais figer, rester en mouvement, respirer calmement. Il inspira et expira profondément comme avant une compétition. Il avait senti la pression monter mais il avait réussi à garder le contrôle.

Sa baguette semblait apprécier, elle émis une petite vibration. Il savait ce que cela voulait dire. Un défi se présentait et la baguette allait l'aider s'il se montrait entreprenant et courageux. Gabriel ne parla pas tout de suite, il regardait la porte et se demandait ce qui avait pu verrouiller cette dernière. Une porte pourvue de volonté propre? Tout était possible dans un monde magique. Mais pourquoi diable (c'était le cas de le dire) l'invocation du professeur n'avait-elle pas marché? Pourquoi ce craneur n'avait-il pas simplement tenté un sort d'ouverture de porte...Mouai étrange.

La porte sembla frémir quelques secondes, puis Gabriel entendit un rire retentir au loin.
Était-ce dans sa tête? Il se retourna pour voir la réaction du professeur d'invocations mais celui-ci ne répondit rien.
En fait il avait disparu. A la place, un vortex sembla se dissiper avec quelques cendres répandues sur le sol. Gabriel resta figé; stupéfait. Qu'était-il arrivé à Ci Ressel?
Gabriel resta calme mais un léger stress commença à s'emparer de lui. Quel était cet endroit? Le prof avait-il été victime de son abus de pouvoir avec des invocations bien trop dangereuses pour qu'un humain fut-il sorcier puissent les lancer en toute impunité? Cela resterait pour le moment un mystère.

Gabriel décida de tester la magie des cristaux. Si la porte avait frémi, c'est peut-être que le sort pouvait fonctionner, mais qu'il n'était pas assez puissant. Gabriel avait l'impression que la salle était animée de sa propre conscience. Il avait cette étrange sensation d'être épié depuis qu'il avait pénétré en ce lieu. En particulier lorsque la porte se mit à faire des siennes.

Qu'à cela ne tienne il n'allait pas se laisser moisir ici. Il avait plus d'un tour dans son sac. Et le frémissement de la porte était comme un encouragement. Sa baguette avait légèrement tressailli et il connaissait cette sensation. C'était le laurier qui se manifestait. Il devait persévérer. Il retourna au petit autel où il avait commencé à enchanter les cristaux, puis il se mit assis en tailleur et commencer à méditer. Il devait arriver à un état de parfaite conscience de lui-même et de calme pour lancer le sort le plus efficace possible. Alohomora n'était pas une attaque. C'était un sort d'ouverture magique qui pouvait, bien utilisé, ouvrir quasiment toutes les portes. Seulement celle-ci était à l'évidence très particulière, et manifestement enchantée. Il se souvint avoir lu un article là-dessus dans un livre de sixième année à Poudlard. Son professeur d'enchantement lui avait fait une petite remarque, mais il devait mobiliser sa mémoire pour se rappeler de ses paroles exactes.
Après une demi-heure de méditation, il réussit à se mettre dans un état de quiétude proche de la transe. Il laissa les pensées venir à lui, puis il finit par se souvenir des paroles du prof: "Les portes enchantées lorsqu'il s'agit d'un verrouillage, répondent au même mécanisme que celui de l'ouverture en sens opposé. Si le magicien qui a enchanté la porte est plus expérimenté et que sa magie est plus puissante du fait de ses années de pratiques, il sera difficile d'ouvrir la porte par un simple sort d'ouverture. Il faut alors trouver un moyen comme le voleur qui utilise des outils de crochetage pour sentir le point de faiblesse dans la magie utilisée. Il faut entrer en raisonnance magique avec la porte et lancer le sort de manière continue jusqu'à ce que l'on sente les réactions de la serrure enchantée et dans ce cas il est possible de sentir quand le flux d'énergie magique devient plus faible et alors d'envoyer tout ce que l'on a, avec la plus grande intention possible pour faire céder le "verrou".

"Mouai", se dit alors Gabriel en y repensant; c'est plus facile à dire qu'à faire. Il en a de bonnes lui. Mais aujourd'hui, la situation était différente. Il n'avait pas le choix. Il devait y croire et se lancer.
Gabriel pris une chaise et s'assit le plus confortablement possible. Il commença à tailler un cristal d'améthyste afin de le placer au bout de sa baguette. Il avait vu faire son père de nombreuses fois, et il l'avait aussi fait quelques-fois mais cela suffirait-il? Il fallait être précis. Un angle non respecté et il risquait d'abîmer sa baguette. L'opération dura trois heures. Gabriel s'était arrêté deux fois pour faire une pause, boire un peu de thé et reprendre son travail. Il ressentait une certaine joie à travailler les cristaux et à tenter cette expérience magique.
Le temps passait. Il était tard, il allait sauter le dîner. Bah de toutes façons il ne voulait pas passer la nuit là. Il avait pratiquement fini. Il prit quelques minutes pour faire un qi gong et se relaxer tous les membres. Après avoir fixé la pierre sur le bout de sa baguette, il vit celle-ci scintiller légèrement et sa baguette vibrer très légèrement. C'était bon. Il avait réussi cette première étape.

Il respira calmement, jeta un coup d’œil au livre du professeur d'enchantement, et vit clairement la phrase:" votre conviction doit être totale. N'ayez aucune hésitation. Votre bras doit être souple et ne pas trembler, afin de ne pas perturber l'énergie. Prenez alors une profonde inspiration et parlez de la voix la plus forte et claire possible pour lancer le sort."
Gabriel se tourna vers la porte comme s'il faisait face à un combattant. Il inspira profondément, leva sa baguette, et pris la voix la plus forte et décidée qu'il pouvait pour lancer le fameux sortilège. Il ajouta le mot de puissance "Magna" qu'on devait combiner avec l'usage de la pierre: MAGNA ALOHOMORA!

La baguette sembla se réchauffer comme un moteur et vibra quelques secondes, puis comme s'il s'agissait d'un tir au pistolet, un puissant trait d'énergie de couleur violette s'échappa du bout de celle-ci et alla frapper la porte au niveau de la poignée et du verrou. La porte trembla de manière plus forte mais allait-elle s'ouvrir?

- Pour vous, c’est Monsieur Xi, Professeur, Professeur Xi, ou quoique ce soit, mais par « prof ». Un peu de retenue je vous prie.

Nan mais c’est quoi ce délire ? Il n’y a plus de respect de nos jours. Bon, j’étais certes certaiement à peine plus vieux que lui mais … bon. Il ne fallait pas s’énerver pour si peu. Surtout que je n’étais pas au bout de mes surprises.
Je n’avais que des idées radicales en tête : prendre une chaise et la balancer sur la porte, casser tout ce qui se trouvait à ma portée, essayer de prendre l’étudiant en otage pour menacer les esprits errants du coins, faire une incendie géante … Mais, étrangement, ma conscience me dictait que c’étaient de très vilaines idées, et qu’accessoirement, je risquais la prison pour une majorité d’idées chelou que j’avais.
Bon, deuxième tentative d’invocation ! Parmi les nombreux composants de ma sacoche, j’avais sorti une fiole d’eau bénite en guise de présent d’invocation.

- Je te convoque toi qui te lève à la lumière du matin, à toi qui l’aube est ta force et l’espoir. Répond moi, Arthur !

… Putain, même lui, ça ne marchait pas. Je ne m‘étais pas douté qu’il y avait un inhibiteur magique dans le coin, surtout dans un établissement scolaire publique. Déçu, je rangeai ma fiole et observa attentivement la pièce. Il n’y avait à priori pas de marques ni de runes dans les environs. Sentir la magie n’était malheureusement pas ma spécialité mais … J’avais l’impression que quelque chose m’observait de très près.
L’étudiant avait l’air déçu de ma triste performance et légèrement dubitatif sur mon identité. Il tenta de lancer à son tour un sort … C’était quoi déjà … Hah oui ! Alo… Alohomora ? Je ne connaissais pas les sortilèges européens mais il me semblait que celui-ci permet d’ouvrir une porte. J’entendis un genre de cliquetis et un léger frémissement et surtout … heu … un genre de rire bien diabolique ?

- Tiens, ça n’a pas l’air de …

Et d’un flash, je senti une force m’aspirer dans un genre de … trou du néant ? Je n’avais pas compris ce qu’il m’était arrivé : c’était comme si un esprit ou quelque chose d’autre voulait m’emmener vers une destination inconnue. J’avais à peine cligné des yeux que je m’étais retrouvé dans un espace spirituel, composé d’escalier et de dalles en verre, laissant entrevoir un monde stellaire, vidé de toute présence et de vie.
Que me voulait-on ? Je me demandais s’il ne s’agissait pas d’un piège d’un invocateur d’une autre confrérie. Après tout, j’avais bien reçu une invitation pour participer à une guerre sainte ou je ne savais pas trop quoi. Chose qui ne m’intéressait pas mais … Le piège était sacrément bien élaboré. Rester planté au même endroit n’était certainement pas une bonne idée, surtout que je ne connaissais pas la nature de ce plan astral mais d’un certain côté … J’irai bien botter le cul de celui qui avait eu la magnifique idée de me piéger.

Par contre, qui disait plan astral, disait possibilité d’utiliser la magie. C’est dans un élan de désespoir que j’allais essayer une autre invocation parmi celles que j’avais en ma possession. Mais je ne savais pas lequel choisir et surtout si j’allais pouvoir en invoquer plusieurs à la chaine lors de situations complexes. Je n’en connaissais aucune qui possède des connaissances dans les voyages spatio-temporels mais … mon choix s’est porté sur Silène, la dame des océans.

- Toi qui fais partie des filles du maître des abysses, vient à mon aide, tel est notre contrat ! Accepte l’eau bénite et vient à moi ! Silène !

Dans un flash de lumière, formant un tourbillon d’eau, la danseuse des eaux avait fait son apparition devant moi.

- Célestin ? Que fais-tu ici ? Demandai Silène, perturbée du lieu.

Je lui avais fait un bref topo sur ma téléportation soudaine et mon passage pour chercher l’amphithéâtre. Je n’avais pas mes armes, mis à part mon baton en métal … Génial, j’aurais peut-être du apporter une rapière ou quelque chose dans ce gout. Note pour plus tard : Toujours se promener à Haveirson, armé …