Freya Nightingale

On a souvent tendance à ne pas prendre Freya au sérieux, sans doute à cause de sa petite taille – elle atteint péniblement le mètre cinquante-sept en comptant ses cheveux –  de son visage juvénile et de son sourire avenant. Cela n’a jamais dérangé l’ancienne Serdaigle, qui reste persuadée que ses atouts sont ailleurs ; dans la noirceur de ses yeux, ses lèvres charnues ou même dans l’ébène de ses cheveux crépus. Autrefois une source de complexes lorsqu’elle était plus jeune, elle a fini par les couper courts pour mieux pouvoir les dompter ; elle y fait particulièrement attention et ne sort jamais mal coiffée, même si ça doit la mettre en retard.

Elle porte beaucoup de bijoux ; des boucles d’oreilles brillantes, des bagues ornées de pierres... Mais ce qu’elle préfère, et de loin, c’est d’orner sa tête de barrettes colorées ou de serre-têtes raffinés.

Passionnée et curieuse de nature, Freya tient difficilement en place. Elle est toujours par monts et par vaux à la recherche de quelque chose à découvrir, à comprendre ou même tout simplement à voir, et ne supporte pas de ne pas parvenir à appréhender un concept, quel qu’il soit. Elle est toujours à l’affût d’un nouveau défi intellectuel, d’une nouvelle recherche, d’une prouesse magique inédite à accomplir ; elle veut connaître toutes les lois de la magie pour mieux les faire plier. Son ambition est telle qu’il a fallu un peu plus de quatre minutes au Choixpeau pour la répartir, hésitant entre Serpentard et Serdaigle – mais elle n’a jamais eu à redire de son choix. Elle s’est toujours sentie à l’aise dans cette maison qui lui a permis d’exprimer son inventivité magique sans être bridée ou enfermée dans un carcan d’apparences.
Son attitude volubile et son empathie conduisent souvent ses interlocuteurs à se méprendre sur ses intentions ; elle ne cherche pas particulièrement à être amicale – elle s’accommode très bien de la solitude et ne repose que sur quelques amis triés sur le volet – mais plutôt à comprendre le comportement humain comme elle dissèquerait les interactions des différents éléments d’une potion.  Freya peut même se montrer assez froide et distante lorsqu’on l’approche de trop près ; elle a beau être exubérante et joviale, elle n’apprécierait pas qu’on tente de fouiller son esprit comme elle décortique celui des autres. Tant qu’on respecte sa vie privée et son besoin d’indépendance, elle peut être une amie sincère qui tendra volontiers la main lorsqu’elle sera réclamée.
Et puis, elle est plutôt drôle.

Freya est la fille unique des magizoologistes Alisha et Neil Nightingale, respectivement anciens Gryffondor et Poufsouffle. Elle n’est pas née au Royaume-Uni mais en Finlande, alors que ses parents étudiaient la faune magique qui y vivait. Elevée aux quatre coins du monde au gré de leurs expéditions, sensibilisée à de nombreuses cultures et à de nombreux langages, sa répartition à Serdaigle ne fut une surprise pour personne. Elle avait toujours montré une curiosité insatiable à propos de tout ce qui pouvait entrer dans son champ de vision, et posait ses questions avec insistance jusqu’à ce qu’on lui réponde – son entrée à Poudlard fut un soulagement pour ses parents, qui espéraient qu’elle trouverait enfin les réponses qu’elle cherchait.

Née dans une famille progressiste qui ne croyait absolument pas en la pureté du sang, Freya fit donc son chemin à Poudlard sans faire trop de vagues, heureuse de la maison dans laquelle elle avait été répartie ; elle brilla particulièrement en Potions et en Métamorphoses, rattrapant ainsi ses notes catastrophiques en Défense. Ce n’était pas que cela ne l’intéressait pas, bien sûr : tout l’intéressait. C’était plutôt qu’elle n’était pas faite pour cette utilisation de la magie. Elle se contenta donc de sauver les meubles grâce à la théorie, et d’abandonner cette matière dès qu’elle parvint à arracher un Acceptable à ses BUSE pour mieux se concentrer sur ce qui l’intéressait vraiment ; Potions, Métamorphoses, Runes, Arithmancie et Botanique.

Une fois diplômée de Poudlard, elle partit pour l’université magique de Salem en Septembre étudier l’archéologie, mais elle finit par tout laisser tomber à la fin de l’année suivante car cela ne lui convenait pas ; elle voulait chercher, expérimenter et forger le futur, pas ressasser le passé.

Elle rejoignit ses parents pour les suivre à nouveau, comme lorsqu’elle était petite. Elle prenait souvent des libertés avec leur parcours pour pouvoir explorer de son côté un monde qu’elle ne connaissait pas et qui l’avait toujours intriguée ; celui des Moldus. Son exploration dura un an durant lequel elle découvrit les continents avec eux, alternant entre les villes moldues et les anciennes civilisations magiques.
Au fil du temps, ce qu’elle découvrait ne la fascinait plus autant qu’avant. Une fois la découverte passée, elle ne voyait plus que ces maladies qu’elle ne connaissait pas, que ces armes sur lesquelles elle n’avait aucune maîtrise malgré ses recherches effrénées sur les théories magiques et ses expérimentations ; comment pouvait-on lutter contre leurs technologies, contre leurs bombes et leurs armes et leurs guerres incessantes ?

La rupture du secret qui les protégeait tous convainquit Freya de revenir au Royaume-Uni, alors que ses parents préférèrent le fuir encore plus loin.
La peur la convainquit de rejoindre les Mangemorts.
Pas parce qu’elle pensait que les nés-moldus étaient des voleurs de magie ou parce que les Moldus devraient tous être exterminés ; elle n’avait jamais cru aux théories puristes, et n’y croirait jamais. Mais parce qu’elle pensait qu’il fallait à tous prix protéger les sorciers, trouver de nouveaux moyens de se dissimuler, de se défendre… Voire d’équilibrer les forces. Dumbledore croyait trop en l’être humain pour que cela ne les mette pas tous en danger, et quant au Survivant… Ils étaient tous ridicules à croire qu’un gamin de seize ans aurait une quelconque importance dans la guerre. Elle voulait faire quelque chose, être utile pour le plus grand bien des sorciers.

Elle n’était pas une combattante, elle était une chercheuse. Elle trouverait bien quelque chose d’utile pour protéger l’avenir des siens.


CHRONOLOGIE

5 nov 1975 - Naissance (Finlande)
1er Septembre 1987 - Entrée à Poudlard (12 ans) => Répartition à Serdaigle
Juin 1991 - Obtention de ses BUSE (16 ans)
Juin 1993 - Obtention de ses ASPIC (18 ans)
Septembre 93 > Juin 95 - Université Magique de Salem : Archéologie (18-19 ans)
Juillet 95 > Juillet 96 - Vadrouilles à droite et à gauche plus ou moins avec ses parents (19-20 ans)
Eté 1996 - Retour en Angleterre et inscription à Haveirson (20 ans)

Question 1. Tu te lèves le matin et il te reste très peu de temps avant ton cours de sortilèges. Tu arrive en cours avec quel genre de tête ?

a) Je fais un effort pour ne pas avoir l’air trop débraillé et je me coiffe un minimum.
b) J’en ai rien à foutre, j’aurai la tête que j’ai !
c) Hein quoi ? J’ai un cours de sortilèges ce matin ?

Question 2. Tu es dans un cours de sortilèges et t'arrives pas à faire correctement le dernier sort que tu as appris. Tu fais quoi ?

a) Je m'exerce jusqu'à ce que j'y parvienne et je demande de l'aide s'il le faut.
b) Je balance ma baguette à l'autre bout de la pièce sous le coup de la frustration.
c) Je m'exerce par moi-même jusqu'à ce que je j'y parvienne parfaitement.

Question 3. Un autre étudiant a un peu trop bu et se retrouve en train d'insulter la personne que tu aimes le plus au monde. Tu réagis comment?

a) Je le raccompagne à sa chambre parce que je sais qu'il a trop bu et regretteras ses paroles demain matin.
b) Je m'énerve et lui balance direct ses quatre vérités.
c) Ça dépend des conséquences que je pourrais avoir si je réplique ou non.

Question 4. Sur ton chemin vers le village d’Avalon, une vieille dame trébuche et tombe devant toi. Tu fais quoi ?

a) Je me précipite à son secours au risque de me tordre moi-même la cheville dans l’espoir de l’empêcher de se faire trop mal.
b) Je garde mon calme et je l’aide à se relever avant de m’informer auprès d’elle pour voir si tout va bien.
c) Si je suis d’humeur, je l’aide à se relever et je trace mon chemin sans m'attarder plus que de raison.