Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

 

 Blaise Zabini - Journal de Bord

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Tell me who you are...
Blaise Zabini - Journal de Bord Empty
MessageSujet: Blaise Zabini - Journal de Bord   Blaise Zabini - Journal de Bord EmptyDim 20 Sep 2015 - 21:49



BLAISE ZABINI


ETAT CIVIL
Blaise Zabini - Journal de Bord Zlqiac
Date de naissance : 21 janvier 1980.
Origine : française/italienne/sang-pur
maison/année : Serpentard; 6ème année.
Suit des cours de : Défense contre les forces du mal; Histoire de la magie; Potions; Sortilèges; Métamorphoses; Etude des Runes.


ZABINI : le nom vous évoque la scandaleuse Diane, cette femme « glamour » à la beauté célèbre, qui affiche ses conquêtes amoureuses dans les tabloïds et multiplie les déclarations provocantes sans jamais prendre le temps, pourtant, de commenter ses sept veuvages..
ZABINI : le nom vous évoque le premier époux de Diane Zabini, ce jeune politicien italien « dynamique » et « audacieux », aux idées « nouvelles », disparu de manière tragique et inexpliquée.
(depuis quelques années, dans les médiocres journaux à scandales, côtoyant les photographies prises de Diane Zabini s'extirpant de quelque restaurant onéreux, sur l'une de ces îles exotiques où elle passe ses vacances, vous trouverez probablement l'interview de quelques illuminés, prétendant avoir croisé Cosimo L. Zabini, hagard et intelligible, dans d'obscurs recoins de la campagne italienne ! Mais ce serait une faute de goût de croire ce genre de propos diffamants.)
ZABINI : le nom vous évoque Blaise, ce sixième année un peu trop arrogant, drapé dans des vêtements de luxe estampillés du blason SERPENTARD.  



Dernière édition par Blaise Zabini le Dim 11 Oct 2015 - 21:11, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Blaise Zabini - Journal de Bord Empty
MessageSujet: Re: Blaise Zabini - Journal de Bord   Blaise Zabini - Journal de Bord EmptyDim 20 Sep 2015 - 21:49

En cours



▬ Juste une dernière, après j'arrête [9 mars 1997] Avec Charlie Grant

▬ Going Under [28 mars 1997] Avec Drago Malefoy, Daphné Greengrass, Aldabella Prendergast



Terminés
▬  Temps mort [DÉCEMBRE 1996] Avec Angel Johnson.

▬  Une autre rousse sur ma route [DÉCEMBRE 1996] Avec Ona O'Sullivan & Amaranthe Aislinn.

▬ De mauvais augure [DÉCEMBRE 1996] Avec Harmony K. Sharen & Daphné Greengrass.

▬ La Folie des Grandeurs [24 DÉCEMBRE 1996] Avec Rowan P. Westminbrook, Harmony K. Sharen, Daphné Greengrass, Alexandra Zschoke-Travis &  Yvain Gallant.

▬ Aux douze coups, on oublie ? [31 DÉCEMBRE 1996] Avec Angel Johnson, Harmony K. Sharen, Daphné Greengrass, Drago Malefoy &  Yvain Gallant.

▬ Art Déco [31 DÉCEMBRE 1996] Avec Daphné Greengrass.

▬ Les débris fumeux des stupides orgies [1er JANVIER 1997] Avec Charlie K. Grant.

▬ Tournoi Inter-École [FÉVRIER 1997] Avec Poudlard & Haveirson.

▬ Fête de la Saint Valentin 1997 [14 FÉVRIER 1997] Avec Poudlard & Haveirson.

▬ Born to Die [14 FEVRIER 1997] Avec Daphné Greengrass & Rowan Westminbrook.

▬ Avis de Tempête [FEVRIER 1997] Avec Drago Malefoy.

▬ Le Mal par le Mal [27 FEVRIER 1997] Avec Megan O'Neil

▬ Interlude [MARS 1997] Avec Alycia McWood.

▬ Religion [9 MARS 1997] Avec Daphné Greengrass.

▬ Helix [26 MARS 1997] Avec Tobias O'Connell & Alycia McWood









Dernière édition par Blaise Zabini le Ven 4 Mar 2016 - 12:52, édité 10 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Blaise Zabini - Journal de Bord Empty
MessageSujet: Re: Blaise Zabini - Journal de Bord   Blaise Zabini - Journal de Bord EmptyDim 11 Oct 2015 - 22:34



make the boys fall like dominoes


Tu es le fils de Diane Zabini ?, demandaient-ils tous, finissaient-ils tous par demander, les yeux brûlants & le corps moite. Sur leur visage : une connivence que Blaise ne partageait pas.
(Tu sais qui est ta mère, non, de toute façon ? Semblait traduire leur attitude fébrile.)

DIANE SUREAU. Tressant ses épais cheveux en coiffures alambiquées, sophistiquées, sous les regards réprobateurs de ses enseignantes. Ornant l'uniforme ascétique de bijoux dispendieux, d’accessoire scandaleux, le pourpre de sa bouche violent comme une blessure, comme une fleur boursouflée par le pollen, comme un organe putréfié sur son visage lisse & délicat. Accueillant les remontrances avec humilité, ses yeux baissés et l'ombre arachnéenne de ses cils noirs sur la peau lisse de ses pommettes.  
SOURIANTE, lorsqu'elle échappait finalement aux regards – drapant son corps digne & altier, souple, de la vertu des jeunes filles ; puis susurrant des promesses fiévreuses, offrant sa nuque aux baisers de ses camarades.
Le masque de son maquillage beau & immuable comme celui de la tragédie.

(MAIS pas celle à laquelle l'on pourrait penser ! Car Diane Sureau tient plus de l'Ophélie, hantée & démente, pétrie de névrose, que de la manipulatrice Lady Macbeth.)

Lorsque Zabini disparait, & il finit par disparaître, bien sûr, car ils finissent tous par disparaître, Diane Sureau s'enferme pour 10 semaines – alors enceinte de six mois, se dissimule des regards et du monde et de tout ce qui existe, en réalité ; & si sa silhouette déformée par la maternité apparaît par le travers des moucharabiehs noirs de la demeure aux influences mauresques qu'habitait le couple, son visage ne se dévoile jamais tout-à-fait au monde ; car c'est seulement pour accoucher qu'elle s'en extirpera.

Cosimo Lorenzo Zabini, cet homme arrogant & néanmoins « très intéressant », une « figure montante » de la « scène politique italienne » - son nom murmuré au sein du ministère de la magie avec effervescence ; avec un sourire résigné qui signifiait cet homme est fourbe. Mais il est brillant. ; d'un air timide, effarouché ; car Cosimo était un « séducteur », aussi, impétueux & insolent. Murmuré avec scepticisme par Diane Sureau le soir de leur rencontre, un « cocktail officiel » à l'occasion de la rentrée du parti, où M. Sureau senior avait été invité en sa « qualité d'intellectuel  européen » – « Cosimo », avait-elle articulée; perplexe ; car elle ne connaissait pas l'italien ; car elle ne connaissait pas ce qui se disait sur cet inconnu qui, dans son costume de luxe, paradait arrogamment; il lui avait offert le plus prétentieux de ses sourires.
Lors de son mariage, elle portait du velours ;  elle portait de l'ivoire ; elle portait de l'or ; elle était belle comme un marbre Portor, & elle le serait encore lors des mois suivant, sa mise élégante dans les pages mobiles des tabloïds italiens, son visage parfait imprimé sur du papier bon marché. LA FUTURE PREMIÈRE DAME ? Elle le serait encore des années après ça – elle l'était toujours alors qu'elle s'extirpait des restaurants sophistiqués en exhalant le miasme aigre de la bile, dissimulé, confusément, par son parfum onéreux ; car Diane ne mangeait pas, ou elle mangeait trop ; elle l'était en réveillant son fils en pleine nuit, son fils unique âgé de 14 ans, hystérique & larmoyante, pour lui expliquer, la voix rauque, la voix déchirée, que son père était mort – savait-il que son père était mort ? Elle était lorsque, le visage dissimulé par d'épaisses lunettes de soleil,  emmitouflée dans un manteau d'homme, les lèvres gercées et brûlées par l'alcool, elle s'extirpait en titubant des réceptions luxueuses données par les familles Bulstrode, données par les familles Carrow & Nott &...durant lesquelles, son visage fardé de poudre et de cire, le port altier de son corps & la majesté de ses robes lui avaient values, pourtant, les regards les plus curieux. Les sourires les plus licencieux.  

Votre mère est une femme exceptionnelle, disent-ils, finissent-ils tous par avouer, leur langue lourde dans leur bouche tiède.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Blaise Zabini - Journal de Bord Empty
MessageSujet: Re: Blaise Zabini - Journal de Bord   Blaise Zabini - Journal de Bord EmptyVen 16 Oct 2015 - 23:15



la belle & la bête


24 décembre 1994 – Bal du Tournoi des Trois Sorciers


Les sens enivrés par la bièraubeurre, les quelques gorgées de Whisky Pur Feu que Blaise avait trouvées elle ne savait où et par la neige qui tombait doucement du plafond magique de la Grande Salle, Daphné riait à une phrase idiote de son cavalier tout en se laissant guider par ses mouvements. Ses joues étaient rosies depuis un moment maintenant, et son souffle commençait à lui manquer – ils avaient commencé à danser juste après les champions, et ne s’étaient pas vraiment arrêtés plus de quelques courtes minutes, juste le temps de boire quelques gorgées en saluant leurs camarades.

« On fait une pause ? »

Blaise Zabini, ce gamin insolent, avait haussé les épaules, souriant, obligeant, et leurs pas s’étaient ralentis - la fin d’une danse appliquée & consciencieuse, rigoureusement enseignée comme ils y étaient dûs; quartoze ans, quartoze ans et demi - presque quinze & déjà de l’arrogance dans la façon dont Blaise présentait au monde sa cavalière; murmurant, railleur, des plaisanteries à son oreille - son regard perdu, brièvement, sur les nitescences de la lumière dorée sur le drapé de sa robe perle, sur la cascade opaline & lisses de sa chevelure; désignant, finalement, d'un mouvement bref du menton, les lourdes chopes de bièraubeurre ambrée, mouillées de buée, empilées depuis le comptoir de bois noir aux ciselures alambiquées;  

Elle suivit son regard presque mutin et lui adressa un sourire en retour, les yeux brillants. Sa main ne tarda pas à attraper la lourde chope, qu’elle cogna contre celle de Blaise dans un bruit cristallin presque en unisson avec un des rires qui retentissaient souvent dans la salle. La première gorgée qu’elle prit la fit rougir un peu plus encore, mais elle sentit presque aussitôt la chaleur moite et dense de la soirée la caresser d’une façon désagréable, rompant le charme de la boisson.

Après lui avoir signifié qu’elle avait trop chaud, qu’il y avait trop de monde, Daphné tira son ami à l’écart des danseurs et de cette foule étouffante, espérant trouver des chaises à l’écart, un endroit frais où elle pourrait cesser de s’empourprer davantage - elle pouvait sentir la chaleur s’épanouir sur ses joues habituellement si pâles, presque diaphanes. Ils durent sortir de la Salle pour sentir un peu d’air frais, et la brume se dissipa. Le bruit, étouffé par les lourdes portes de bois, lui permettait enfin de parler sans hausser le ton ;

« Tu as remarqué l’expression de Drago en voyant Granger ? » demanda-t-elle, un rire au creux des lèvres.

Sa voix était plus aiguë, plus haut perchée qu’habituellement. La bièraubeurre, sans doute.

« Drago », répéta-t-il, perplexe - la mention de son meilleur ami semblait l’extirper d’un songe; mais bientôt un rictus indolent s’étirait sur sa bouche; « Et bien j’étais un peu distrait, tu vois. »

La bièraubeurre et la chaleur compacte et brûlante qui animait la Grande Salle l’avaient lénifié; pressant, dans un mouvement machinal, les paumes de ses mains sur ses paupières, comme pour s’éveiller tout à fait, il hasarda en levant finalement les yeux sur Daphné : « Pourquoi ? Elle est plutôt mignonne, non ? Granger ? Ce soir, je veux dire. » Prenant conscience, soudain, de l’irrévérence de ses paroles, il ajouta dans un sourire carnassier, à la manière d’un repentir amusé ; « Pas autant que toi, d’accord. »

Sa remarque tira un sourire amusé, et même un rire à Daphné - en général, elle évitait de trop afficher à quel point elle le trouvait drôle, mais personne n’était là pour en être témoin.

« Ce n’est pas parce que la flatterie marche avec Milicent qu’elle marchera avec moi ! »

Une pointe de jalousie. Peut-être. Elle but une autre gorgée de sa chope, parfaitement inconsciente que la couleur de ses joues n’avait pas pâlie à son compliment, bien au contraire ; la chaleur de la boisson l’empêchait de le percevoir, tant son corps lui semblait bouillonnant d’émotions et de pensées.

« Mais il est vrai que j’aurais quand même pu trouver pire, comme cavalier. »

Le visage du jeune homme brièvement, emprunta l’expression de la confusion;  puis rayonna d’arrogance; de l’arrogance fanfaronne, et puis -- était-ce de la satisfaction, que cette expression heureuse exprimée par l'orgueilleux Blaise Zabini ? Du ravissement ? Son rire, érayé par les éclats de voix, était rauque; un crépitement dans l’accalmie des couloirs glacés. A l’instar du pouls lent d’une créature monstrueuse et indolente, les pulsations de la musique battaient lourdement le silence à travers les portes de la Grande Salle.  

« Ah oui? »

Elle fit semblant de réfléchir, mais l’air amusé qui allumait son regard la trahissait.

« Oui, enfin… Londubat ou Potter, par exemple. J’ai du mal à trouver d’autres noms. »

Il détourna ses yeux de Daphné, ébloui, exactement, par l’expression radieuse de son visage empourpré; « J’ai eu de la chance, alors », hasarda-t-il, gentiment railleur; « je t’invitais avec deux jours de retard, et j’aurais dû t’extirper des bras de Goyle. »

« Exactement. Contente que ça soit clair entre nous ! »

Sa chope, désormais vide, pendait doucement dans sa main alors qu’elle cherchait un endroit où s’en débarrasser. Elle avisa finalement une chaise abandonnée sur laquelle elle la posa, et se retourna vers Blaise.

«  Tu veux qu’on y retourne ? »  demanda-t-elle avec enthousiasme - son cavalier était un très bon danseur, et c’était agréable d’être avec quelqu’un qui ne lui marchait pas sur les pieds.

Blaise ne répondit pas à la question de Daphné; souriant, lui intima paresseusement; « Attends un peu »; s’approchant, finalement, de Daphné Greengrass; machinalement, repoussant une mèche opaline derrière l’oreille de Daphné Greengrass, dont la chevelure brillante s’était vaguement échevelée; portant ses doigts à la mâchoire de Daphné Greengrass, pour lentement en embrasser la bouche ourlée; lénifié par son parfum floral; par la bièrraubeure sirupeuse, brûlante de sucre; par les images du bal, amoncelées dans son crâne avec la brièveté d’instantanées; avec la netteté d’instantanées.

Et, pour une fois, Daphné se laissa porter. Elle sentait, confusément, que lui aussi, il devait ressentir la chaleur qui semblait irradier de sa peau tant elle lui tournait les sens. Ses mains agrippèrent la chemise si précieuse de Blaise au niveau de ses hanches, la froissant sans même y penser à deux fois – son cœur battait trop fort et trop vite pour qu’elle réfléchisse à quoi que ce soit d’autre, préférant obéir à ce besoin impérieux, vif comme s’il venait juste de naître, de se rapprocher de lui. Elle réfléchirait plus tard.

Les doigts de Daphné excavaient fiévreusement ses hanches; & il souriait, arrogant, bien sûr, attendri, aussi, lorsque s’estompa leur étreinte; lorsqu’il ôta de la mâchoire lisse & opaline de Daphné Greengrass la coupe de ses mains;

Lorsqu’ils se séparèrent tout à fait, elle eut l’impression que toute la chaleur l’avait quittée et que le froid s’était infiltré jusque dans ses os, la faisait frissonner et regretter la distance qu’il avait remis entre eux, et cette sensation la terrifia un instant. Elle lui donna un vertige qu’elle n’aurait jamais pu imaginer avant de le vivre, comme si elle avait plongé dans le vide sans s’attendre à ce que son dos heurte un filet pour la retenir, et Daphné, prise au piège au milieu de toutes ces émotions qu’elle ne contrôlait pas et qu’elle n’avait jamais désirées, fit ce qu’elle faisait toujours. Sans avoir besoin d’y réfléchir.

« Tu m’as confondue avec Milicent ? »

Sa remarque, qu’elle voulait légère comme si rien ne l’affectait, manquait de conviction, mais son regard était assuré. Elle était intimement persuadée que c’était le bon choix, le seul chemin qu’ils – qu’elle – pouvaient emprunter. Les mains tremblantes, dissimulées dans son dos, elle prenait la fuite.

« Ou avec une autre de tes groupies. Elles seraient jalouses si elles t’avaient vu. »

«  Jalouses » répéta-t-il. Brièvement confus - la mine froissée comme à l’éveil d’un songe; et comme il observait l’indifférence obstinée de Daphné Greengrass, son sourire s’était fané; diminué en un rictus d’insolence un peu amer; blessé; son regard flamboyant et sa voix acerbe; empreinte d’une dérision cruelle; « Jalouses de quoi, au juste ? »

« Rien. Tu as raison. »

Daphné aurait voulu hausser les épaules comme si elle s’en moquait, comme si le regard blessé de Blaise ne lui vrillait pas le cœur et ne lui comprimait pas les poumons aussi fermement que si elle s’était pris un coup, mais après tout – que pouvait-elle faire d’autre ? Les excuses qu’elle aurait voulues formuler ne se formèrent même pas au creux de sa gorge, et elle se contenta de reculer d’un pas pour se mettre hors de portée. De Blaise, de tout.

« Bonne nuit. »

Elle se détourna, elle le laissa seul – mais Blaise l’était-il jamais ? – et rejoignit les cachots, drapée dans un silence qui enflait douloureusement tout autour d’elle.

« ouais. »   La solitude & puis le silence — & était-ce, vraiment, le silence? ou bien son esprit, qui n’assimilait pas tout-à-fait le son, le raisonnement des pas de Daphné sur les pierres, les pulsations compactes pesantes de la musique, à la manière de ce moment de flottement, ce moment flou après un coup de poing, l’étourdissement bref & troublant qui nait d’une violente commotion; à Drago, en pénétrant dans le dortoir, il adressa à peine la parole, comme extenué; lorsqu'il aborda le sujet du bal, lors des jours suivants, & plus jamais après ça, jamais vraiment, jamais exactement, ce fut seulement pour demander à son meilleur ami, railleur, impertinent, alors, qu'as-tu pensé de Granger ?


Fin alternative - Daphné
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Blaise Zabini - Journal de Bord Empty
MessageSujet: Re: Blaise Zabini - Journal de Bord   Blaise Zabini - Journal de Bord EmptyVen 30 Oct 2015 - 20:57



the funeral baked meats did coldly furnish forth the marriage tables


Théodore Nott rajusta machinalement le noeud papillon de Blaise.

“Vraiment - je n’ai aucune envie d’être ici, Théo”, feula-t-il; c’était la plainte d’un enfant renfrogné.. Blaise Zabini, bridé d’un costume croisé ; une silhouette haute, tout-à-fait drapée d’ aile de corbeau à l’exception de sa chemise blanche, rigoureusement travaillée par quelque elfe de maison consciencieux; des lourdes bagues dorées qui ornaient ses doigts.

“Je sais.”

De la foule, qui évoluait parmi les lourdes tables drapées de lin opalin, de taffetas onctueux, il s’extirpait vers eux quelques connaissances de Diane Zabini; crispées, le visage poudré immobilisé dans un sourire comme par un masque de cire : les hommes pressaient l’épaules de Blaise - l’interrogeaient, d’un ton de connivence forcée; “alors - tout va bien, mon garçon ?” ; embarrassés, dans leurs complets étriqués; étouffés par les cols amidonnés de leurs parures, qui foraient la chair lâche et molle de leurs mentons affaissés. Les femmes, plus réservées, délicates comme les femmes se devaient de l’être, épousées par leurs étoffes souples & veloutées, du coton d’Egypte & de la soie glacée, pressaient ses phalanges avec une affabilité émue - écorchaient la peau lisse et tiède de leurs mains sur les chamarrures alambiquées de ses bijoux en s’enquérant avec douceur : “comme tu grandis vite ! quel âge as-tu, à présent ?” (seize ans.); joues-tu encore au Quidditch avec le jeune Drago Malefoy ? (oui.) Le climat écossais n’est-il pas trop... malcommode? (une tragédie.)  

“Tu crois que la cousine de Pansy est là? S'interrogea-t-il finalement, balayant la fastueuse réception d'un regard distrait.
- Elle était là, la dernière fois.Blaise considéra sa remarque maladroite d’un air consterné. En guise de repentance, Théodore ajouta : “En espérant qu’elle porte de nouveau sa robe en dentelle.
- En crêpe. C'était une robe en crêpe.
- Exact", concéda-t-il; sur son visage blême, exprimé la lassitude de celui qui ne s’est que trop de fois retrouvé empêtré dans un débat similaire; “une robe en crêpe.
- Et, soyons réaliste, Nott, tu n'as aucune chance ; cette fille veut mon - bonjour, madame Goyle.”

C’était la fin d’un été brûlant & lourd, et le jour était boursouflé d’un orage humide; dans une semaine, ils rentreraient à Poudlard pour la sixième fois. Théodore, suite à l’arrestation de son père, demeurait seul dans le manoir Nott; aussi, il était, durant ces vacances estivales, l’invité de Blaise - qui, a l’occasion du septime mariage de Diane Zabini, ainsi qu’il l’avait été annoncé avec emphase dans la presse tabloïd, le présentait comme son ami intime auprès de ses tantes rougissantes & de ses oncles effarés; parce qu’il ne parlait pas le français, Théodore Nott se contentait de sourire froidement - en grinçant, sincèrement, Blaise, je ne comprends absolument rien. Qu’est ce que tu racontes à ces gens ?

“Pas de robe en crêpe. commenta, laconique, Théodore après un bref silence.
- La même robe pour deux événements différents - je t’en prie, ça aurait été une faute de goût, Nott.
- Blaise. Tu portais ce costume lors du dernier... enterrement.
- Je sais.” Acquiesça-t-il avec aisance: il semblait plutôt fier de sa provocation & Théodore s’abstint alors de souligner tout ce qu’une telle démarche avait de fondamentalement morbide. "C’est très attentionné de ta part de l’avoir remarqué, Théo.
- Je crois que tout le monde l’a remarqué.
-, tu fais de l'excès de zèle.
- Sérieusement, ça met les invités mal à l’aise.”
Blaise lui offrit le plus beau de ses sourires arrogants pour l’occasion. “Ou bien c’est le fait que je te présente comme mon cavalier à mes grandes tantes maternelles. Va savoir.
- Pardon ?
- Je te laisse mec, je crois que j'ai une ouverture avec la cousine de Pansy.” déjà, recoiffant machinalement ses cheveux tressés, il avait détourné son attention sur la jeune fille qui, au loin, lui adressait un sourire amusé;
- ...Je ne parle pas français Blaise - tu ne peux pas me laisser ici - Blaise, la cérémonie ne va pas tarder à commencer --” puis, pris de court,  gagné, aussi, par la nervosité, il menaça ; écoute, je le dirais à Pansy si tu fais quoique ce soit avec sa cousine.
- Tssk.” il leva les yeux au ciel; avant de se glisser dans la foule, assura avec insolence; ’"Je le dirai à Pansy.”
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Blaise Zabini - Journal de Bord Empty
MessageSujet: Re: Blaise Zabini - Journal de Bord   Blaise Zabini - Journal de Bord EmptyLun 7 Déc 2015 - 23:07



  GLAMOROUS, BUT I'M DERANGED


Elle est penchée sur lui & elle a des ciseaux dans ses mains. les lames fendent l’air près de la nuque de Blaise, et ses doigts demeurent ancrés au menton de Blaise - y enfoncent ses ongles effilés, laqués de pourpre - car même si elle lui avait glissé, amusée, impatiente, ne bouge pas, trésor! il se détournait, vif comme un chaton fébrile qui se dérobe sous les caresses, suivant du regard le mouvement étincelant de l’acier dans la lumière ambrée du mois de novembre.

Elle avait dit : l’automne me rend mélancolique!

Mais il ne connaissait pas la signification du mot mélancolique. Pas à 5 ans.

Un peu échevelée, Diane Zabini en cette fin d’après-midi !...mais souriante. Un sourire qui est trouble - celui que renverrait un miroir imperceptiblement fêlé - une fêlure qui ne s'apercevait pas immédiatement, mais qui se devinerait seulement après s’être minutieusement penché sur le reflet, et après l’avoir étudié avec application. Son haleine est brûlante & sucrée, écœurante : elle exhale le parfum du miel brun que suintent les fruits trop mûrs, noirs & déformés.  Car distraitement, de manière ponctuelle, elle extirpe, dans un bruit de craquelures, des friandises d’un sac de papier - des bonbons colorés & étincelants comme des pierres précieuses - qu’elle porte à sa bouche avec avidité.
Essuyant distraitement ses doigts poisseux sur son élégant pantalon de velours vermeille.

« Je sais - ce n’est pas agréable. Mais mère n’a pas d’autre choix.»

Car la baguette de mère ne « fonctionne plus» ! ...une baguette de bois de châtaigner qu’il se souvient l’avoir vu implacablement briser d’un geste calme.
Souriante.
Expliquant : & bien nous sommes définitivement fixés ! N’est-ce pas ? Cette baguette ne fonctionne plus.

La peau noire de ses doigts : lisse, mais ourlée de cicatrices - d’écorchures & de morsures superficielles, a l’instar de ricochets qui déchirent la surface plane d’un lac.
& bientôt collante de sucre… ce qui est une chose rare.
Car il est “rare” de voir Diane se nourrir. Se refusant obstinément, lors des repas - y compris lors de ces interminables dîners mondains, devant les invités raffinés & confus/embarrassés par son comportement puéril ! - , à porter la moindre bouchée à ses lèvres.
Plaisantant : Ça ruinerait mon maquillage. Et vous n’imaginez pas quel est le prix de ce rouge-à-lèvres.

& pourtant ! portant machinalement des chocoballes dans sa bouche, les mâchant à peine, tâchant ses lèvres de crème mousseuse, onctueuse & dense, elle paraît affamée.
Les ciseaux : dangereusement glissant entre ses doigts graisseux. Mais déterminée pourtant à couper les cheveux de son fils - à le faire elle-même

Se justifiant : pour une fois que j’ai l’occasion de passer du temps avec Blaise…! Car souvent, elle a été absente ces derniers mois.
Car la famille Zabini est “tellement envahissante !”..A croire qu’ils ne lui font pas confiance. Déploré avec dérision.

(Car l’idée est absurde !)

Mais lui - Blaise - il a confiance, non…? Aussi, il devrait cesser de se démener - et rester un peu tranquille.
Se saisissant d’une mèche cotonneuse & puis, soudainement, se dérobant dans un cri - aigu, mais aussi déchirant que l’aboiement d’un chien sauvage dans le silence - et lâchant l’objet, qui résonne dans un cliquetis métallique.
Soupirant, frustrée & candide: oh ! je suis étourdie.

& il voit du sang sur ses doigts lorsqu’il profite du lâcher de sa prise sur son menton pour se détourner -  & elle l’observe, lénifiée par le sucre - & puis l’alcool car il se trouve une bouteille près du fauteuil et cette bouteille est vide - son sourire, hésitant - celui que l’on utilise pour apprivoiser un animal apeuré - lorsqu’il s’apprête à fuir - car son fils, qui s’est levé & s’éloigne, quelque chose comme de la crainte dans ses yeux, il la fuit ; secoue la tête lorsqu’elle s’approche & le sourire hésitant de Diane Zabini se brise comme si soudain le miroir définitivement s’était fendu & elle secoue la tête, elle dit, assure, maman va bien! & sa voix est frémissante & peut être a-t-elle (déjà !) commencé à pleurer -

Un “incident mineur” - ainsi qu’il serait désigné à l’avenir au sein de la famille d’un air évasif - & “bénin” !...Qui marquerait pourtant la fin (“inexorable”, “définitive” fut-il martelé !) de la résidence de Diane Zabini auprès de sa belle-famille.
(Une bonne chose ! Enfin...! Assurerait-elle plus tard.)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Blaise Zabini - Journal de Bord Empty
MessageSujet: Re: Blaise Zabini - Journal de Bord   Blaise Zabini - Journal de Bord EmptyLun 15 Fév 2016 - 0:00

WE ALL HAVE BATTLE SCARS


Le 26 mars 1997


Il ne reconnaît pas le hibou -  ce n'est ni la chouette aux yeux dorés, au plumage noir, velouté, semblable à la fourrure du vison, de sa mère ; ni l'une de ces altières créatures qui appartiennent à sa famille, ces hiboux aux ailes effilées et a la plume duveteuse, cuivrée ; d'énormes Grand Duc au port superbe qu'affectionnent les sang pur pour la façon dont chacun des reflets de la livrée moirée signifie cet oiseau coûte cher. Et même plus cher que ce que vous imaginez. Ils avaient la morbidité du charognard alors qu'ils erraient, de plus en plus fréquemment, dans les alentours boisés de l'école ; souvent, il voyait l'un d'eux en accompagnant Steven fumer avant le déjeuner, dans les aubes roses du printemps - sa silhouette noble se découpait comme une ombre entre les ramures gonflées de sève et Blaise détournait obstinément le regard jusqu'à revoir, de façon implacable, l'oiseau à 8h - lesté d'enveloppes sinistres.

Nous allons devoir prendre des mesures drastiques si tu t'obstines à nous ignorer, annonçait la plus récente. Tu ne feras pas toujours ce que tu veux inopinément, Blaise.

Ils avaient été jusqu'ici "tolérants" à l'égard de ses velléités de rébellion ; avaient conscience de tout ce que l'adolescence avait de fougueux et d'impétueux, et qu'il était sain de demeurer entreprenant et ambitieux comme il leur avait prouvé l'être ; d'une façon qui n'avait pas été toujours très académique ; mais dans laquelle ils reconnaissaient les valeurs de la famille, dont il serait un jour mandataire.
Mais demeurer au Royaume-Uni dans un contexte aussi dangereux que celui-ci était imprudent et obstiné ; pour avoir observé la tragique perte de deux de ses camarades, il devait être le premier à le réaliser ; et n'avait-il pas été averti par les mutilations infligées à Scarlett Greengrass, la preuve d'une soif de sang bleu, avide et violente ?... Contre laquelle ses armes étaient bien minces alors qu'il se trouvait seul à Poudlard ! Et ce n'était pas ses compétences en rune qui allaient l'épargner des pulsions meurtrières d'individus aux consciences nébuleuses.  Ni Dumbledore, fatigué et sénile.

Il ne reconnaît pas le hibou mais il sait, lorsqu'il le voit.

« Daphné, j'ai reçu une lettre du ministère, ce matin », dit-il lorsqu'il pénètre dans la salle de classe vide du troisième étage. Il était à peine 17h, alors ; et au travers des remplages ciselés des fenêtres contre lesquelles se pressait brutalement le vent, le ciel était une mosaïque de bistre.

Elle était penchée sur un épais grimoire de botanique ; appliquée et consciencieuse, l'or de ses cheveux méticuleusement noués en un chignon rigoureux ; et lorsqu'il la rejoignait, son visage se fermait tout-à-fait - elle savait, elle aussi.

« Une convocation ? »

Il acquiesça en s'attablant face à elle, extirpant du drapé de sa cape le parchemin dans un mouvement las ; « Oui - juste là. Le 28 mars, à 16h. Après-demain. », feula-t-il, ôtant son pardessus alors qu'elle se penchait sur la missive.

« Juste après le mien, donc. Ils ne veulent pas qu’on puisse se concerter. » articula-t-elle ; et il existait, enfoui par le dessous de sa réserve, un courroux glacial ; un sifflement vipérin, ruisselant de fiel, qu'il salua d'un haussement de sourcil dédaigneux. Pressant sur ses paupières les paumes de ses mains ourlées de bagues. « Comme s'ils pouvaient nous empêcher de le faire », asséna-t-elle, en levant les yeux sur lui ; animée d'une assurance implacable - plus plane que la surface brillante d'un lac.

« A vrai dire - je ne sais pas », dit-il, secouant la tête, « Je ne pense pas que ce soit suffisant - j'y ai réfléchi, tu sais ? »
- A quoi as-tu pensé ? », s'enquit-elle ; attentive et pondérée, elle croisait ses mains sur le bois mat du pupitre. Il y avait été gravé une toile d'épitaphes rêveuses, des sentences hargneuses / moqueuses, teintées d'ennui ; éclaboussées d'encre renversée à la manière de plaies béantes. Si le château s'enlisait dans une maladie lugubre, une morbidité macabre, acide, qui dévorait avec violence les esprits, semait des corps aux détours de son dédale compliqué, l'alcôve de la salle de classe vide demeurait tout-à-fait impavide ; figée dans les souvenirs de cours de divination fastidieux, des fins d'après-midi laborieuses - en hiver, lorsque les regards distraits s'attardent sur la neige poudreuse.

Vaguement nauséeux, il avait le sentiment de briser quelque chose, comme l'on déchirerait une toile onéreuse, une étoffe de luxe, lorsqu'il répondit ; « En fait, je pense que tu devrais effacer ma mémoire, Daphné.
- Tu n'es pas sérieux ? »


Il haussa les épaules en considérant son visage stoïque ; la défiance qui figeait le port de ses épaules. Lui offrant la plus désinvolte de ses expressions.

« Écoute, ce n'est pas si terrible, exact ? Je veux dire - je comprendrais, si tu préfères que je le demande à Rowan. Je peux essayer de le joindre, je suppose.
- Blaise, ce n’est absolument pas drôle »
feula-t-elle. « Est-ce que tu te rends seulement compte des risques ? Et si jamais on ne parvient pas à te rendre la mémoire ? Le sortilège pourrait très bien t’infliger des… Dommages.
- Daphné, je sais », siffla-t-il ; « Mais il n'existe pas exactement d'alternatives.
- Et si je n’y arrive pas ? Et si le sortilège - et s’il rate ? Tu y as pensé ? »


Le regard éperdu des malades. Tout-à-fait vide de quoique ce soit ; se posant, immobile et paisible, sur les riches tapisseries de la maison de repos luxueuse où il avait visité Diane, des années avant ça -- fréquentée par ces poupées ceinturées de robes de soies ; aux esprits plus intangibles que des fantômes.

Elles ont moins de conversation que madame Yaxley ; et tu sais comme il est difficile de s'entretenir plus de cinq minutes avec cette femme, déplorait-elle avec arrogance.

« Oui », acquiesça-t-il distraitement - recoiffant sa chevelure d'un geste machinal de la main. Daphné avait détourné le regard du sien. «  J'y ai pensé. »

Des spéculations tortueuses ; plus enchevêtrée que la toile d'une araignée démente ; il n'était pas un garçon soucieux, définitivement pas ; mais il existait une tension dans le muscle de sa mâchoire ; une asthénie dans son crâne. Elle se saisissait bientôt de sa main dans un soupir ;

« Tu n’es pas obligé de faire ça » lâcha-t-elle finalement sans réelle conviction. « Il y a sûrement un autre moyen auquel nous n’avons pas encore pensé.
- C'est bon, Daphné »
, assura-t-il ; ses doigts étaient glacés dans les siens, une architecture raffinée d'os délicats ; de tendons effilés, par le dessous de la toile de sa peau opaline. « Ça ne changera rien, d'accord ?  Rien d'important.
- Ce n’est pas ce qui m’inquiète »
murmura-t-elle. « Je ne connais que la théorie. Et l’idée de me servir de toi comme cobaye ne me plaît pas vraiment.
- oh - tu t'es déjà servi de moi comme cobaye, pourtant »
, s'amusa-t-il ; et un sourire insolent étirait finalement sa bouche alors qu'il ajoutait ; «  Et j'ai toujours été très obligeant.
- Certes »
, concéda-t-elle ;  il avait arraché à son visage solennel un sourire ; et elle affirmait sa prise sur son bras ; « Mais ce n'est pas exactement la même chose. »

Il haussa les épaules, effronté. « Dans le pire des cas, il me restera mon physique - et tout le monde ne peut pas en dire autant », affirma-t-il, l'air crâne.

Lorsqu'il se redressait pourtant, quittant la table, son expression était tout-à-fait exempte de l'arrogance à laquelle l'on associait l'héritier Zabini ; car il s'avérait que les semaines précédentes avaient été éreintantes. Balisées de lettres pénibles -- oh, il détestait ces oiseaux, et le bruissement velouté de leurs ailes duveteuses. Et il se penchait sur Daphné comme pour la recueillir depuis la chaise sur laquelle elle se tenait avec raideur ; embrassant sa bouche alors qu'elle ancrait ses doigts à sa taille ; curieusement brutale ; ils y foraient sa peau au travers du cachemire duveteux de son pull.

« J’efface Astoria et Rowan, alors ? murmura-t-elle, finalement vaincue.
- Rien d'autre »
, acquiesça-t-il ; « Je tiens à me souvenir de cette robe.
- J’ai réussi à la rattraper, d’ailleurs »
fit-elle en le guidant vers la chaise qu’elle venait à peine de quitter.

Tirant une autre chaise, attrapant sa nouvelle baguette, elle s’assit en face de lui tout en tenant sa main dans la sienne, le visage fermé ;

« Tu es certain ? demanda-t-elle une dernière fois, ses doigts crispés et sa mâchoire serrée.
- Vas-y »
, dit-il.  Aussi obligeant que s'il s'offrait au sommeil ; et ses yeux demeuraient posés sur elle pourtant.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Tell me who you are...
Blaise Zabini - Journal de Bord Empty
MessageSujet: Re: Blaise Zabini - Journal de Bord   Blaise Zabini - Journal de Bord Empty

Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

MMHP :: Boîte à Souvenirs-
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser