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 Un peu de soutien, ça peut pas faire de mal [QUINLAN, LANALIA ET OUVERT]

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Isolde Mayer
Isolde Mayer
Confrérie Phénix
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Date d'inscription : 30/03/2015
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Âge : 19
Année : 2ème année à Haveirson
Cursus : Spécialiste de la flore magique
Métier : Stagiaire professeure de botanique à Poudlard/Serveuse au Parker's Coffee
Situation financière :
  • ★★★☆☆


Fiche de duelliste
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MessageSujet: Re: Un peu de soutien, ça peut pas faire de mal [QUINLAN, LANALIA ET OUVERT]   Un peu de soutien, ça peut pas faire de mal [QUINLAN, LANALIA ET OUVERT] - Page 2 EmptyJeu 5 Nov 2015 - 18:04

Spoiler:

Isolde fut soulagée que Lanalia n’oppose pas de résistance ou n’essaie pas de partir. Elle n’avait pas voulu l’exclure et son expression un peu piteuse l’exprimait assez clairement. Evitant elle aussi de croiser le regard de Quinlan, elle s’assit sur un lit et attendit le verdict du guérisseur à propos de ses blessures. La lassitude dans la voix du professeur faisait écho à celle de la jeune femme. Elle le remercia d’un hochement de tête silencieux et remit lentement son pull. Regrettant soudain d’être revenue, Lanalia se releva et quitta l’infirmerie, toujours aussi furieuse. Sa phrase glaciale lancée à Quinlan fit frémir Isolde. Elle était injuste. Qui pourrait le blâmer de vouloir d’abord sauver son compagnon plutôt qu’un autre ? Il était guérisseur mais il n’en restait pas moins humain.

Le silence tomba sur l’infirmerie, aussi assourdissant que la dispute qui l’avait précédé. Immobile sur le lit, Isolde sentit la tension et la colère diminuer brutalement. A force de toujours éviter les disputes, elle ne savait pas réagir quand elles survenaient, ni vraiment gérer ce qu’elles produisaient en elle. Elle encaissait trop de tension, trop longtemps ; l’explosion était forcément brutale. Et elle subissait encore le contrecoup de la violente altercation de la matinée ; il fallait être honnête, Quinlan avait en partie pris pour Malefoy. Isolde appuya ses tempes sur ses mains. Plus le temps passait, et plus elle avait du mal à s'ouvrir et à faire suffisamment confiance. Les gens chers finissaient toujours par s’éloigner d’elle ; d’abord sa famille, puis Clemens, puis Fanny… Heureusement que son ami était revenu et qu’Anna s’était révélée être une confidente patiente. Elle ne pouvait pas supporter cette tension seule, mais elle avait du mal à la partager… et en plus, elle engueulait copieusement un soutien potentiel. Un sanglot, puis un deuxième, lui échappa.

- Excuse-moi, j’aurais pas dû crier…

Elle avait envie de parler plus mais aucun mot ne lui semblait juste. La fureur de Lanalia pesait encore dans la pièce, et la voix du guérisseur trahissait son sentiment de culpabilité. En temps normal, elle aurait essayé de réchauffer l’ambiance avec un bon mot, mais là, elle n’en avait pas la force. Les paupières closes telles des digues contenant ses larmes qui menaçaient de déborder, elle reprit d’une voix tremblante.

- C’est la dispute de ce matin, ça m’a… J'aurais pas dû parler de l'accident d'hier aussi brutalement.


Elle soupira profondément. En plus d'avoir fait paniquer le guérisseur, elle avait outé son meilleur ami. La culpabilité lui noua le ventre ; Clemens lui en voudrait tellement… Il avait caché sa nuit avec Ethan pour échapper aux brimades et à cause d’elle, Lanalia était au courant de son histoire avec Quinlan. Elle espérait juste que la Sinistros ne soit pas suffisamment en colère pour le raconter à d’autres.

Elle était contente que Clemens ait trouvé quelqu’un. Aux yeux d’Isolde, la moindre chose qui rattachait le jeune homme à Haveirson éloignait l’échec de ses pensées et l’aidait à se reconstruire. Et assurait aussi qu’il resterait à l’Académie. Elle ne voulait pas le voir repartir ; c’était égoïste, mais elle avait trop besoin de la présence de son ami. Et son affection pour Quinlan était même rassurante pour la jeune femme ; Clemens était loin d’être aussi fort qu’il le prétendait, ou qu’il voulait le croire. S’il ne se confiait pas toujours à elle, peut-être le faisait-il plus volontiers avec son partenaire ? Avec Rowan, Quinlan lui paraissait comme un allié pour surveiller le jeune allemand et éviter une rechute, que son esprit inquiet guettait toujours. Et puis, ce n’était sûrement pas réciproque, puisqu’elle était maintenant persuadée que le guérisseur la voyait vraiment comme la dernière des abruties, mais elle l’appréciait.

Son coeur battant encore furieusement dans sa poitrine, elle garda sa tête cachée dans ses mains, aussi tremblantes que sa voix. Des phrases tournaient dans sa tête mais elle avait peur de faire un nouveau faux pas en les laissant sortir. Elle avait envie de se réfugier dans son lit et de ne plus en sortir avant un moment, mais elle sentait que quitter la pièce immédiatement ne ferait qu’aggraver la situation. Alors elle ne bougea pas, attendant une réponse du guérisseur.
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MessageSujet: Re: Un peu de soutien, ça peut pas faire de mal [QUINLAN, LANALIA ET OUVERT]   Un peu de soutien, ça peut pas faire de mal [QUINLAN, LANALIA ET OUVERT] - Page 2 EmptyVen 6 Nov 2015 - 17:19

Quinlan comprenait bien que Lanalia lui en veuille encore. Elle mettrait sûrement du temps à digérer la réaction exagérée du guérisseur et le manque de considération qu’il avait pour elle ensuite. Le souci, c’était vraiment qu’il n’avait plus rien à faire, au moins mécaniquement. Pour Quinn, Lanalia était guérie physiquement, et pour ce qui était de son état mental, il avait l’intuition que ce n’était pas vraiment le moment pour se proposer en tant que psy. De toute façon, ce n’était pas comme si c’était son domaine de prédilection.

Il annonça donc à la jeune femme qu’il ne pouvait plus grand-chose pour elle et que si elle voulait dormir à l’infirmerie, elle était libre de faire. Évidemment, elle n’était pas de cet avis. Elle comptait bien partir, et non sans envoyer une dernière pique dans la tronche de Quinlan. Celui-ci soutint son regard offusqué avec une tristesse profonde, mais il ne répondit rien. Il était trop fatigué et il se détestait trop pour répliquer.

Ah ! Elle n’a pas tort, après tout. Non ?

Chassant ces pensées de son esprit, il la laissa emporter du baume des songes avec elle, avant de passer la porte de l’infirmerie. Le voilà donc seul avec Isolde, dans un endroit qui résonnait beaucoup trop à son goût. Épuisé par ses propres accès de colère, Quinlan comptait se diriger de nouveau vers le bureau quand la jeune Phoenix prit la parole. Elle s’excusait, chose qu’elle n’avait même pas besoin de faire. Quinn pensait bien qu’elle était idiote, mais pas plus que n’importe quel étudiant, Clemens y compris. Il avait tendance à oublier leur jeunesse et leur impétuosité, leur fougue qui venait s’écraser sur les murs d’Haveirson pour le bon plaisir d’un Comte qui riait bien de les voir se blesser. Il poussa un long soupir, avant de recentrer la conversation.

— Tu veux qu’on reparle de cette dispute ? Comment tu te sens là ?

Elle pète le feu, tu ne vois pas ? Essayant de faire l’impasse sur le départ en trombe de Lanalia et l’explosion de rage et d’inquiétude qui en avait été la cause, Quinlan invita de nouveau Isolde dans son bureau. S’il voulait prouver qu’il était digne de son titre d’infirmier en chef d’Haveirson, il lui devait bien ça. Se taire, l’écouter, et mettre de côté sa petite personne le temps qu’elle aille mieux. Même si c’était difficile.

Cela dit, ça ne voulait pas dire qu’Isolde voulait lui parler ou même rester à l’infirmerie après ce qu’il s’était passé. Quinlan ne voulait pas lui donner l’impression de lui forcer la main — sans mauvais jeux de mots — et se sentit obligé de lui préciser :

— Après, si tu veux partir toi aussi, tu peux.

Son intonation était lasse, même s’il essayait de conserver les apparences et un professionnalisme qui s’était déjà fait la malle. Aujourd’hui n’était vraiment pas son jour.
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MessageSujet: Re: Un peu de soutien, ça peut pas faire de mal [QUINLAN, LANALIA ET OUVERT]   Un peu de soutien, ça peut pas faire de mal [QUINLAN, LANALIA ET OUVERT] - Page 2 EmptyVen 13 Nov 2015 - 13:36

La voix de Quinlan fit battre de plus belle le coeur d'Isolde, qui s'attendait presque à ce que ses excuses déclenchent une nouvelle dispute. Mais le guérisseur était dans le même état mental qu'elle, même si le ton professionnel avec lequel il l'avait accueillie quelques minutes plus tôt recommençait à poindre sous la lassitude. Le long soupir qu'il poussa la fit frissonner. S'il soupirait d'avance à l'idée de parler avec elle, autant abréger cette rencontre... non ? Le fait était qu'elle ne savait pas du tout si elle voulait rester ou non. Elle mourrait d'envie de parler, et d'un côté rêvait de se retrouver seule dans sa chambre, loin de tout autre conflit que celui qui la minait déjà intérieurement. Quelle hypocrite, elle qui était la première à dire qu'il valait mieux exprimer ses problèmes que les garder pour soi...

- Tu veux qu’on reparle de cette dispute ? Comment tu te sens là ?

Sans relever sa tête enfouie dans ses mains, elle dit à voix basse.

- Pas bien...

Un nouveau sanglot, plus fort que les précédents, secoua ses épaules. Une larme coula sur sa joue, bientôt rejointe par une autre, puis une rivière salée vint raviner son visage.

Il y avait bien une personne à qui elle voulait parler ; Clemens, évidemment. Elle hésitait souvent à tout lui confier ; l'impression que ses soucis à elle étaient futiles par rapport au fait d'avoir manqué de mourir s'accrochait solidement, plusieurs mois encore après son accident. Elle avait toujours le sentiment de lui en demander trop. De trop l'inquiéter, alors qu'il avait des tracas plus graves qu'elle. Cependant,  Clemens comprendrait mieux que quiconque l'explosion d'Isolde face à Malefoy. Elle ne se sentait pas la force d'expliquer à Quinlan pourquoi sa colère avait jailli ainsi ce matin-là, après trois ans de harcèlement quasi-impuni à Poudlard. L'insulte de Malefoy était juste une pierre de plus sur le petit tas de ses récents ennuis, juste au-dessus du rejet de sa famille, des attaques du comte... Et puis de toute façon, elle était persuadée que Quinlan demandait par politesse, ou par conscience professionnelle. Il avait mieux à faire que de l'écouter.

Elle soupira profondément et chassa ses larmes d'une main, avant de se redresser un peu, les mains en appui sur les bords du lit.

- Je pense qu'il vaut mieux que je te laisse. Je t'ai déjà causé assez d'ennuis ce matin.

Lentement, elle se releva et alla chercher son sac dans le bureau, avant de revenir vers le lit.

- Merci pour ma main, dit avec un hochement de tête, osant enfin relever la tête vers Quinlan. J'espère que le reste de ta journée sera plus calme.
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MessageSujet: Re: Un peu de soutien, ça peut pas faire de mal [QUINLAN, LANALIA ET OUVERT]   Un peu de soutien, ça peut pas faire de mal [QUINLAN, LANALIA ET OUVERT] - Page 2 EmptySam 14 Nov 2015 - 12:52

Il y avait des moments où on pouvait faire tout ce qu’on voulait, et tout n’était pas encore assez. Des moments où on avait tellement foiré sur tous les plans qu’il ne restait plus rien à ramasser. Quinlan avait beau se planquer derrière son masque de professionnalisme, il était tombé et s’était brisé dans la chute. Et malgré tous ses efforts, il était trop bouleversé pour se reprendre totalement. Dommage pour lui qu’Isolde soit trop perspicace pour laisser passer ça.

Quand il revint vers elle pour essayer de renouer le dialogue, il s’effondra de nouveau. Elle ne se sentait pas bien, et il venait de prouver qu’il n’était pas la personne à laquelle elle pourrait se confier aujourd’hui. Qu’il avait encore échoué.

Tu sers à rien.

Tellement qu’il n’arrivait pas à se décider à faire un pas vers Isolde pour la consoler, elle qui était de nouveau traversée par les sanglots. Il faisait un bien piètre guérisseur. Hurler sur ses patientes, ignorer leurs propres problèmes pour venir ensuite leur redemander ce qui n’allait pas… Qu’est-ce qu’il lui avait pris ? Il était tellement abasourdi par son propre comportement qu’il ne réagit même pas quand Isolde déclara qu’elle allait plutôt rentrer. Enfin, il ne réagit pas tout de suite. Elle avait déjà fait quelques pas vers la sortie quand il trouva la force de s’adresser de nouveau à elle.

— Je suis vraiment désolé…

Mais c’était trop tard, et il le savait. Tu t’excuses toujours trop tard, de toute façon. Tu es incapable de te maîtriser, quoi que tu en dises. Tu finis toujours par perdre le contrôle, et tu blesses les gens qui t’entourent. Des images lui revinrent en tête, des souvenirs qu’il aimerait tellement sceller dans une fiole et ne plus jamais à les revivre. Le sang partout dans la cuisine… L’infirmerie était immaculée aujourd’hui, mais dans le fond, il n’avait pas été moins violent cette fois-ci. Quoi qu’il fasse, il revenait toujours au point de départ. Tu es violent. Tu es lâche. T’es un animal.

Sa journée n’allait pas être plus calme, du moins pas derrière ses apparences paisibles. Quinlan retournait sans cesse le couteau dans la même plaie, cette blessure qui refusait de cicatriser. Assis dans son bureau, seul, il la contemplait, la redécouvrant comme une vieille amie que l’on a perdue de vue. Cela faisait combien de temps maintenant ? Sept ans ? Non, plus. Huit… Ils étaient en 1997… Putain, cette année, ça fera neuf ans. Il poussa un long soupir de lassitude, et s’effondra, la tête dans les mains.
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