Fête de la Saint-Valentin 1997

30/03/2015

Bienvenue à la Saint-Valentin 1997

Organisée par les écoles de Poudlard et d'Haveirson

Le château

Entrez dans la grande salle de bal du château... La fête a lieu ici, sous le grand lustre de cette pièce magnifiquement ouvragée. Une touche spéciale a été apportée pour l'occasion ; les murs se sont parés de rouge et de blanc et une douce fragrance légèrement euphorisante se dégage de gerbes de roses disposées dans tous les recoins. Le centre de la salle fait office de piste de danse, laissant aux alcôves les discussions plus intimes.

Sur le comptoir en marbre, un grand buffet a été installé. Entre les friandises et autres pommes d'amour trône un grand saladier de punch, mais ne vous y trompez pas, seuls les sorciers majeurs peuvent s'en approcher ! Une ligne d'âge entoure le bol pour prévenir tout tentative de goûter au breuvage... Pour les autres, une foule de boissons colorées est disposée entre les pichets de jus d’œillet et les sirops de cerise soda.

L'orchestre a pris place en face du buffet, prêt à charmer les oreilles et les pas des invités.

Alors que l'obscurité tombe en cette froide nuit de février, les fenêtres se couvrent de lourds rideaux et les chandelles s'allument, éclairant joyeusement le coeur de la salle et baignant les alcôves d'une aura plus délicate. Les organisatrices s'avancent devant la cheminée crépitante, prêtes à déclamer leur discours de bienvenue.

Que la fête commence...

Les invités étaient tous là, découvrant la salle et ses arrangements mis en place avec soins ces derniers jours. D'un commun accord, Daphné et Isolde décidèrent de lancer les festivités. Debout devant l'âtre, leurs voix amplifiées magiquement résonnèrent dans la pièce, invitant tout le monde à se rassembler autour d'elles. Daphné prit la parole et ouvrit la soirée, magnifique dans sa longue robe bleue à épaulettes brodées de perles. Des entrelacs indigo couraient sur le bustier et une fine ceinture dorée illuminait l'ensemble. A son poignet, le détail rock choisi pour l'occasion ; des fines lanières de cuir entremêlées en bracelet. Sur son annulaire brillait la bague des Westminbrook.

" Bienvenue à toutes et à tous pour cette Saint-Valentin ! Nous voudrions d'abord remercier les deux écoles qui nous ont permis d'organiser cette fête avec toute la sécurité nécessaire. Un grand merci également au Hansa Ton Band qui a accepté d'animer gracieusement la soirée, au professeur Wenlock-Larkin pour les avoir convaincus de venir, et au professeur Fitzsimmons pour les fleurs. Et maintenant, place à la fête ! Vous trouverez de quoi manger et boire sur le buffet, avec pour seul limite la ligne d'âge de 17 ans autour du punch. "

D'un sourire, elle enjoignit Isolde à poursuivre. La Phénix avait choisi une robe plus simple, d'un noir profond, dentelée à l'encolure et qui descendait juste en-dessous de ses genoux, seulement égayée par une ceinture rose...et une paire de chaussures à têtes de licorne du même coloris. Autour de son cou était accroché un collier fait de gros bonbons de couleurs vives.

"Nous avons prévu quelques activités au cours de la soirée ! Ce soir, en plus de vos qualités de danseur, vous aurez besoin de votre imagination..."

Elle laissa un sourire en coin flotter sur ses lèvres, faisant volontairement planer le suspense.

"Le premier jeu consistera à retrouver une personne. Sur les cartons qui vous ont été distribués à l'entrée figure un court poème décrivant un.e autre participant.e de la soirée. A vous de trouver de qui il s'agit ! Mais attention, vous avez jusqu'à 23 heures seulement pour découvrir l'identité de votre âme soeur de la soirée !"

Elle jeta un coup d'oeil à l'assemblée pour jauger les réactions. Puis elle reprit avec un sourire encore plus large.

"Un concours de Miss et Mister Saint-Valentin est également au programme ! Vous pouvez voter en glissant vos bulletins dans la petite boîte près de l'entrée. Tout est dit ! Pour commencer dans la bonne humeur, Yvain et moi vous avons préparé un petit numéro."

D'un signe de tête, elle invita le jeune Serpentard à la rejoindre tandis que Daphné rejoignait les premiers rangs. Les bougies s'éteignirent comme une seule, plongeant la salle dans le noir, pendant que les deux artistes en herbe s'affairaient à leurs préparatifs bien rodés.

"I want to break free !"

Le lustre se ralluma et la lumière se focalisa soudainement sur deux silhouettes de dos, brillantes de paillettes et de couleurs, leurs têtes couvertes de perruques tout droit sorties des années 60. Leurs voix faisaient vibrer la salle sous la célèbre mélodie de Queen... Et d’un de ses chants les plus populaires.

"I want to break free !" En un mouvement vif et dansant, les deux individus se retournèrent vers leurs potentiels fans. "I want to break free from your lies you’re so self satisfied I don’t need you !" Les visages maquillés d’Isolde et d’Yvain se fendirent d’un sourire équivoque. Fichtrement rieur.

"I’ve got to break free..." Ils tendirent leurs mains vers les côtés, récupérant par la seule force de leur volonté un balai chacun. Décoré de roses et de strass pour l’occasion. "God Knows !" Leurs corps suivent le rythme de la musique en chœur, jusqu’à ce qu’ils se mettent soudainement à danser avec leur compagnon de bois. "God knooows I want to break free..."

Les deux jeunes gens continuèrent leurs déhanchés savamment orchestrés tout au long de la chanson, mettant tout leur coeur dans leur chorégraphie répétée en cachette depuis plusieurs semaines. La dernière note sonnant, ils s'inclinèrent devant leur public, tout sourire et fiers de leur idée, avant de reposer leurs accessoires dans une minuscule pièce attenante. Cela fait, Isolde revint devant la cheminée.

"Et maintenant, place au bal !"

HRP:

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Lun 23 Nov 2015 - 7:37

En arrivant avec les autres élèves de Poudlard dans le château loué pour l’occasion, Drago regretta immédiatement sa décision de prendre part à la fête. Il y avait des cœurs partout que c’en était écœurant et il se sentait parfaitement ridicule pour avoir respecté le thème vestimentaire de la soirée. En même temps, personne ne lui avait soufflé de porter, avec son costume noir extrêmement bien taillé, un collier de cuir orné d’un anneau métallique qui ne laissait aucun doute sur son utilité réelle. Drago était fier et détestait qu’on se moque de lui, mais parfois, franchement, il tendait le bâton pour se faire battre. À croire qu’il aimait ça, dans le fond.

À l’entrée de la fête on lui remit un carton où était écrit un poème. Enfin, ‘poème’. Tant que ça rime, c’est un poème, c’est ça ? Il le parcourut des yeux, soupira en se demandant où les organisatrices voulaient en venir. Il tenait Daphné en très haute estime alors il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir confiance, mais quand même, elle avait collaboré avec Isolde, alors ça allait forcément être nul à un moment ou à un autre. Déjà, la limite d’âge autour du punch, c’était clairement pas juste. Et puis, après le discours, ce petit spectacle avec Yvain…

Drago faillit en déchirer son carton de rage. Il le rangea dans sa poche de veste, hésitant encore à participer au mini-jeu. Trouver une personne, avec si peu d’informations…? Et puis franchement, en voyant Isolde et Yvain chanter, toute envie de jouer lui passa. Il se demanda soudainement pourquoi il se prenait autant la tête avec ce mec-là. Il soufflait le chaud et le froid, disait tout et son contraire, et surtout, il appréciait et était apprécié de beaucoup trop de monde. Il avait cette fâcheuse tendance à le faire espérer, à essayer de lui remonter le moral pour le briser juste ensuite. C’était cruel. Faire croire à Drago qu’il revêtait une quelconque importance à ses yeux, en faire trois tonnes pour pas grand-chose… Yvain. C’était un signe si évident que Drago n’y avait même pas songé. Yvain. Tout était vain, avec lui.

Détournant le regard, Drago n’attendit pas qu’Isolde lance le bal pour se fondre dans la masse et aller se terrer dans un coin. Avec un peu de chance, personne ne ferait attention à lui. Tu es Drago Malefoy, et tu penses vraiment que personne ne te remarquera ? Surtout avec ce que tu as autour du cou ? Et merde. Pourquoi était-il venu…?

Ambiance mentale:

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Lun 23 Nov 2015 - 9:03

Précision HRP:

Ah ! Enfin le grand jour ! Quinlan avait aidé Daphné Greengrass et Isolde Mayer à organiser le bal de la Saint-Valentin, s’assurant pour sa part que tout se passerait bien au niveau de la sécurité et des jeux. Rupert avait aussi apporté sa pierre à l’édifice, du côté musical. Cependant, il n’était pas dans son assiette, pour une raison que Quinlan n’avait encore deviné. Sa piètre mémoire des noms lui empêchait encore de faire le rapprochement entre son nouveau pote Ruppie et Ismérie Clagg — ce nom lui disait quelque chose, une ancienne collègue ? — l’une des victimes du récent assaut sur Sainte-Mangouste. La nouvelle avait profondément choqué Quinlan, qui avait vu ses convictions d’autant plus renforcées. Il fallait faire quelque chose, ça ne pouvait pas continuer ainsi.

On aurait pu croire qu’organiser un bal sur un thème aussi léger était hors sujet, indécent. Quinlan n’était pas de cet avis, comme il l’avait reprécisé au début de ses deux ateliers de paroles à Poudlard et Haveirson. C’était précisément d’amour dont ils avaient le plus besoin dans ces moments-là. N’importe quel type d’amour. Même celui qui demeure inaccessible, inatteignable, dissimulé derrière des mots dont le sens nous échappe. Clemens avait rendu Quinlan beaucoup trop sensible. En lisant sa carte, il s’était senti soudain si extérieur, si loin de son compagnon qu’il s’était effondré en sanglots. Personne n’était à blâmer, si ce n’est cette barrière insurmontable qui s’était soudainement et violemment rappelée à lui. Quinn s’était senti tellement inutile et seul, rejeté presque que Clemens utilise un code qu’il était cette fois incapable de déchiffrer. Mais en même temps, il ne pouvait lui en vouloir. Ce code indéchiffrable était son code-source, son essence, le cœur même de ce qu’il était, dans les profondeurs de son âme. Quinlan avait songé à apprendre l’allemand, par jeu ou par attrait presque sexuel pour la sonorité de cette langue mais maintenant il avait fait son choix. Il allait l’apprendre pour comprendre Clemens. Dans tous les sens du terme.

Il ne lui avait rien dit, cependant. Ni à lui, ni à personne. Il s’était préparé pour le bal en secret, et avait débarqué avec tout le monde près du Portoloin en arborant une tenue… bien représentative du personnage. Il avait une chemise blanche et un veston noir aux motifs argentés par-dessus, et avait couvert ses épaules d’une redingote rouge sombre aux influences victoriennes. Mais ce qui était le plus frappant c’était cette longue jupe noire sous laquelle on ne devinait même pas ses Doc Marten’s qui lui faisaient gagner bien trois ou quatre centimètres. Taillée dans un tissu un peu raide, la jupe était à la fois sobre et décalée, résolument masculine dans sa coupe ample. Quinlan, en plus de ce ‘détail’ rock avait mis du crayon noir autour de ses yeux noisette, faisant d’autant plus ressortir les nuances vertes et brunes de ses pupilles.

Aux côtés de Clemens et de son frère, il écouta avec un grand sourire le discours de Daphné et d’Isolde. Ils s’étaient tous vus remettre un petit carton sur lequel se trouvait un petit poème, et apparemment le jeu était de retrouver la personne décrite dans ces quelques mots. C’était plutôt cool ! D’après ce qu’il avait lu, Quinlan savait déjà où chercher. Par contre, il ne savait pas à quoi faisait référence le thème, mais il allait peut-être avoir besoin d’aide.

Joueur, il eut du mal à se reconcentrer sur ce que disait Isolde, et ne réussit à le faire que lorsqu’elle se mit à chanter avec cet élève de Poudlard qui n’avait pas sa langue dans sa poche… Sylvain… Non. Gauvain ! Voilà. Elle chantait avec Gauvain et ils ne chantaient vraiment pas mal ! Et en plus, du Queen… Le guérisseur eut du mal à ne pas fredonner lui-même, serrant la main de Clemens qui était à ses côtés. Une fois la chanson terminée, il se tourna vers lui avec un grand sourire et ne trouvant rien d’intelligent à lui dire, il l’embrassa. Il y eut un moment de flottement, pendant lequel Quinlan détailla d’un regard neuf le visage qu’il avait devant lui. Le visage d’une personne qu’il avait tant de chance de connaître et pour qui il ferait tout et n’importe quoi. Il rit doucement, avant de se souvenir du mini-jeu de la soirée.

— Bon, je suppose qu’on est censés se jeter dans la foule pour savoir qui est la mystérieuse personne décrite sur ce carton, non ? Le tien dit quoi d’ailleurs ?

Autant se lancer dans la recherche et l’exploration bien accompagné, non ?

Tenue:

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Lun 23 Nov 2015 - 9:05

Alexander avait passer la journée à s’entrainer au parcours, courant dans la foret et sur le parc de l’académie, trouvant le plus d’obstacles possible. Il portait un simple pantalon de coton et un t-shirt noir, le fait de courir le réchauffant assez pour ne rien porter d’autre. Il n’avait arrêté que pour manger avant de repartir de plus belle.

Lorsqu’il ne lui resta que 3h pour se préparer il se dirigea dans son dortoir avant de se rendre dans sa chambre pour se préparer. Il posa ses vêtements sur son lit avant de foncer dans la salle de bain pour se laver, portant une attention particulière a certains endroits de son anatomie avant de se rincer et de se sécher avec une serviette. Après avoir appliquer un sort de séchage a ses cheveux il retourna dans sa chambre pour s’habiller. Enfilant un boxer de soie noir, des pantalons habillés de coupe skinny ainsi qu’une chemise bleu royale pour mettre ses yeux en valeur. Il enfila une veste habillé noir sans manches par-dessus, roulant les manches de sa chemise pour mettre en valeur les muscles de ses avants bras et son nouveau tatouage de corbeau.

Il retourna dans la salle de bain pour se coiffer, utilisant un sort pour couper les cheveux aux cotés de sa tête très court, appliquant quelques mèches bleu sur le dessus de sa tête et les fit tenir en pointe avec de la pommade et du fixatif avant d’y mettre une touche très légère de brillant. Alexander appliqua ensuite du crayon noir sur la ligne sous ses yeux pour accentuer encore plus leur couleur. Après avoir fait ses cheveux et maquillage il retourna dans sa chambre pour enfiler ses souliers de cuir ainsi que des gants sans doigts eux aussi en cuir. Après avoir revu son look une fois de plus dans le miroir il sorti de sa chambre pour aller rejoindre tout le monde et prendre le porte au loin pour se rendre a l’endroit du bal.

Après avoir passé par la table d’acceuil, il se dirigea dans la salle de bal et écouta les organisatrice faire leur discours et assista au numéro d’yvain et Isolde avant de se dirigé vers le bol a punch et de se prendre un verre et observer les gens aller et venir dans la salle…

24/02/2007

La fête de la St-Valentin l’avait rendu enthousiaste comme un gamin. Pas tellement à cause du thème de l’amour, et de tout ce que ça comportait de bonbons et de paillettes, mais plutôt pour la perspective d’un bal entouré d’énigmes. Il n’était pas nouveau que Clemens avait une attirance absolument déraisonnable pour tout ce qui touchait de près ou de loin à un mystère. Le thème de la fête aurait pu être les populations aquatiques des lacs magiques d’Islande qu’il n’aurait pas réfléchi plus longtemps à participer. Il devait en être.

Le code vestimentaire de la soirée l’avait néanmoins laissé perplexe pendant un moment. Malgré un certain goût pour l’élégance, l’Allemand avait toujours eu beaucoup de mal à la mettre en pratique sur lui. Après de très nombreuses tentatives ratées à Poudlard, il avait fini par s’en remettre aux conventions les plus classiques, bien que ses associations ne soient pas toujours heureuses. Fréquenter Quinlan le dirigeait certes lentement sur le chemin de la mode et des nuances, mais l’apprentissage se voulait encore long et semés d’embûches. Le déclic, il l’avait finalement eu grâce à son père et son amour du Swinging London. Quand Clemens avait débarqué dans l’appartement familial à Londres, Anton Neubach avait véritablement éclaté de rire avant de rhabiller son fils.

L’étudiant de Sinistros arriva au Portoloin avec un peu d’avance, vêtu d’un jeans sombre à la coupe droite. Le reste était classique tout en parvenant à être décalé, sa chemise blanche au col relevé soulignait cet air un peu insolent qu’il affichait parfois, tandis qu’il remuait des épaules dans une veste en jeans au col et aux manches renforcés de cuir. Clemens était même parvenu après une longue argumentation à emprunter la plus vieille guitare de son père, celle-là même qu’il avait emmené sur son dos lors de son immigration à Londres en 1964. Tout comme son aîné, le jeune homme la portait aujourd’hui retournée dans son dos. Ses yeux bleus brillaient d’une lueur espiègle encore plus intense que d’habitude, si seulement c’était possible.

Le coup d’envoi du bal tint selon lui toutes ses promesses. Installé aux côtés de Quinlan dans une attitude qui ne laissait aucun doute quant à leur lien, il adressa un sourire radieux à Isolde et aux autres organisateurs qu’il connaissait plutôt de vue, il suivit avec amusement le discours guindé, pimenté par l’excellente reprise de Queen. Clemens dut retenir un éclat de rire à la vision d’Yvain et de sa meilleure amie se déhanchant sans complexes avec leurs balais. La barre des attentes avaient été placée haut, mais selon toute vraisemblance, la fête tiendrait toutes ses promesses. Il sortit son carton d’une poche quand son compagnon l’interpella à ce sujet.

— En tout cas, c’est bien ce que je compte faire. Il est hors de question que j’attende patiemment la fin de la fête pour savoir à qui j’ai à faire. Je dois vraisemblablement trouver une jeune Serpentarde candide et au sourire enchanteur… Et toi ?

Clemens parcourut la salle d’un regard inquisiteur. Grâce à son stage à Poudlard, la plupart des visages de la maison au serpent lui étaient déjà connus. Malheureusement, la description ne lui évoquait personne avec certitude. Elle permettait en revanche d’éliminer certaines possibilités : ce n’était pas vraiment grâce à leurs sourires qu’on se souvenait des demoiselles Sharen et Greengrass.

21/11/2015

Le sourire en coin, la chaleur émanant du fauteuil, un temps mitigé et un silence pesant. Je devais être en retard pour la fête de la Saint-Valentin. Je lève le nez de mon bouquin et je demande gentiment à une camarade l'heure, et ce que je pense s'avère vrai. Je me dois de me préparer et ce, rapidement. En entrant dans ma chambre, mes affaires étaient déjà prêtes, une simple robe noire avec quelques broderies argentes qui descendait sagement jusqu'au dessus du genoux, le col sage et les manches longues et transparentes. Malgré cela, elle était assez près du corps et ça épousait bien ma silhouette. Des collants couleur chair transparents et des petits escarpins à talon de la même couleur. J'ai l'air sage et strict, ça ne changera jamais. Le regard penseur, je passe un bracelet en cuir noir et or. Je tire un peu sur la robe que je trouve trop courte à mon goût, et je fuis jusqu'au bal.

LA TENUE DE LA SOIREE:

En entrant dans la salle, je n'ai aucun sourire et je marche très lentement en prenant soin de regarder chaque détail de la pièce. Ces couleurs sont chaudes et ça dégouline d'une niaiserie que je n'arriverais pas à qualifier, je suis perdue et je n'apprécie pas de ne pas avoir de repère. Je tourne lentement la tête et je cherche à repérer des Serpentard. Je vois Drago au loin, mais avant que je puisse m'en approcher, l'organisatrice se met à clamer son discours et, à fortiori, je l'écoute attentive, comme j'écouterai un professeur qui était en train de donner un devoir aux élèves.
Il y avait une limite d'âge autour du punch et je portais les mains à mon cœur en cherchant discrètement Blaise du regard, au moins il ne pourra pas me harceler de la soirée et je serai parfaitement lucide pour le fuir. Une victoire pour moi, Blaise !
Des jeux... N'était-ce pas un peu trop enfantin pour la moyenne d'âge ? Il y avait d'ailleurs beaucoup de personnes qu'elle qualifierait d'âgés. On a beau être en étroite collaboration avec l'Académie, c'était toujours intimidant de se retrouver avec ces personnes à la maturité avancée.
Le carton, oui. J'étais tellement choquée par la couleur de la pièce que j'avais oublié d'y jeter un coup d’œil. Lisons-le pendant qu'elle continue de parler, ce qu'elle dit n'a pas besoin d'imprimer dans mon brillant cerveau. Des boucles, des yeux clairs... Y en a plus d'un, bon sang ! Mes yeux s'arrêtent sur le dos d'une personne dont les boucles semblent similaires au carton, si c'est lui, j'ai déjà gagné. Je m'en assurerai dans la soirée.

J'avance vers Drago quand les lumières se focalisent sur Isolde et Yvain, c'est quoi cette chanson criarde... Et ces paroles absolument pas en cohérence avec un thème romantique. Je secoue brièvement la tête pour désapprouver le choix musical mais aussi parce que j'aurais préféré être dans ma salle commune à lire... Je pouvais encore partir. Mais la curiosité l'emporte, je sais qu'Harmony sera là. Nous aurons l'occasion de discuter des tenues, parfois immondes, de certains élèves. La chanson se termine enfin, et je pousse le plus gros soupire de soulagement de toute ma petite vie.
Ça commence à chahuter sur la piste de danse, et il est hors de question que je prenne exemple sur cette bande de babouins dégénérés. L'homme de dos se retourne et je vois ces yeux clairs qui me rappelle ceux d'un animal dont j'ai parfois peur. Je mets mon droit de Veto sur lui et je l'observerai le reste de la soirée, ces poèmes sont faciles à déchiffrer. C'est un véritable jeu d'enfant.
Drago! Je bouscule Blaise au passage et je me faufile jusqu'à Malefoy.
Je sais qu'il ne m'apprécie qu'à moitié, j'ai souvent le droit à des remarques abjectes sur le quidditch, il veut me forcer à y entrer, je refuse toujours catégoriquement, même si je ne peux m'empêcher, à chaque match, de démanteler toute la stratégie de ce foutu capitaine.
Il a l'air contrarié et perdu, dans son coin. Mais j'apprécie grandement le fait qu'il soit loin de toute cette agitation. Je pose doucement ma main sur sa manche pour le prévenir de ma présence. Je souris légèrement, le regard inexpressif. Je me pare à une prochaine attaque ou une réplique cinglante.

« Tu me permets de rester près de toi ? »

Ne le laissant pas vraiment répondre, je me poste à côté de lui et observe la salle d'un œil ennuyé. Le carton en main, je glisse mon regard sur celui de mon comparse de maison.

« Tu as trouvé qui tu avais ? Je pense que j'ai ce Monsieur là-bas. »

Je montre un jeune homme qui papote avec un autre, sans doute bien plus âgé que moi. Puis son ami a l'air plus que d'un ami, je suis donc mise avec un homosexuel. La tragique histoire de ma vie, sans doute. Ah mais, c'est l'assitant de McGonagall. Je dois faire erreur. Je réfléchirai plus tard... Je plisse les yeux pour le détailler mais il est loin et quelqu'un est passé devant, je le vois plus.
Je reporte mon attention sur Drago pour détailler ses vêtements et m'arrête rapidement sur l'anneau autour de son cou avant de tourner lentement la tête, sans sourire, sur la salle. Clignant doucement les paupières, le regard hautain sur cette foule absolument disparate.

26/05/2015

Tout le monde ne parlait plus que de ça : la soirée de la saint valentin. Soirée organisée par un petit groupe d’étudiants réunissant encore une fois Poudlard et Haveirson. Jessica avait hésité à participé. Vu ce qui s’était passé au banquet de Noel, elle s’était demandé si cela était judicieux de recommencer. Elle avait tout de même fini par décider d’y aller. Après tout, ils n’allaient pas arrêter de vivre à cause d’une minorité de malveillants qui ne cherchaient que ça : Inquiéter les gens.

En réalité, ce n’était pas la seule raison. Qui dit saint-valentin, dit fête des amoureux. Et il fallait avouer qu’en ce moment, ce n’était pas trop ça entre le couple que formaient Dean et Jessica. Il y avait de l’eau dans le gaz et c’était peu de le dire. Les rendez-vous se résumaient à des prises de tête incessantes. Il lui cachait des choses, ça elle en était sure, et plus il faisait là, plus elle devenait paranoïaque. D’ailleurs ces derniers temps elle avait l’impression qu’il passait beaucoup plus de temps avec d’autres personnes qu’elle. C’était donc normal qu’elle ait des doutes ! Bref voilà pourquoi, elle n’était pas certaines de participer. Mais voilà, elle avait reçu une carte de Dean, lui demandant de le retrouver à cette soirée. Elle avait finalement décidé d’y aller, espérant que cela ne se finisse pas en une énième dispute.

Pour l’occasion, elle avait forcément été faire du shopping, trouver la robe idéale. Qui dit soirée, dit forcément robe et tout ce qui va avec. Et pour le coup, elle était très contente de ses trouvailles. Une magnifique robe couleur corail. Un magnifique bustier en cœur mettant en valeur sa belle poitrine. La robe avait une forme sirène/trompette, moulant ainsi parfaitement son corps. Elle était juste belle, sexy. Pour accessoiriser cette belle tenue, elle s’était acheté une pochette orangée, ainsi qu’un rouge à lèvre de la même couleur. Enfin elle avait opté pour un magnifique collier en argent brillant ainsi qu’une bague. Pour les chaussures, elle avait pris des escarpins noirs à talons. Après avoir passé plus d’une heure pour avoir une coiffure parfaite, elle se regarda dans le miroir. Elle était prête.

Tenue de la soirée:

***************

Il fallait tout de même avouer que les organisateurs n’avaient pas fait les choses à la va vite. Ils avaient loué un magnifique château et ne parlons pas de la décoration. C’était juste magnifique ! En plein dans le thème de la Saint-Valentin.

Arrivée sur les lieux, on lui remit un carton sur lequel était écrit un petit poème. Très beau, soit dit en passant, mais elle ne voyait pas trop à quoi cela allait lui servir. Elle le rangea soigneusement dans sa pochette et suivi les autres jusqu’à la salle de bal. Une salle juste magnifique ! Elle resta plantée là en plein milieu à regarder chaque coin et recoin de la pièce. Une vraie salle de bal. Elle fut sortie de son observation par la voix amplifiée d’une des organisatrices, que Jess ne connaissait pas. Elle se rapprocha alors comme demandé et écouta attentivement.

C’est ainsi qu’elle apprit le programme de la soirée : tout d’abord, ils avaient jusqu’à 23h pour retrouver une personne. Et c’est à ce moment-là, qu’elle comprit l’utilité du carton qu’on lui avait remis à l’entrée. Le poème était en fait un indice pour retrouver LA personne justement. Un sourire se format sur ses jolies. Finalement ça pouvait être amusant ! Puis, un concourt de Miss et Mister Saint valentin, était organisée. Chacun était invité à aller voter pour leur préféré.

Et enfin la soirée commença sur une surprise préparée par un jeune homme que Jess ne connaissait pas et Isolde : Une danse plutôt amusante avec des balais. Cela fit sourire la belle Phénix qui n’en perdit pas une miette. Une fois terminé, ils s’inclinèrent devant leur public, devant un tonnerre d’applaudissement. Enfin le bal pouvait commencer. Jess sorti donc son carton et relu plus attentivement le poème. Elle qui pensait passer la soirée avec Dean, elle se demanda si c’était lui la personne qu’elle devait retrouver…

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Lun 23 Nov 2015 - 12:51

Fête de la

Saint-Valentin

Ft.
Nom un sacré paquet de monde !
Our Story.
Malgré les jours sombres que traverse le monde, une petite fête s'organise pour apporter un peu d'amour et de lumière dans le coeur de chacun.

And...
Le 14 février 1997

J'ai finalement tenu ma parole d'aller à la fête de la Saint-Valentin qu'a organisée Isolde. Je ne suis toujours pas convaincu de la pertinence de ma présence, mais après tout, la Saint-Valentin n'est pas réservée aux amoureux, pas vrai ? Bon, certes, la première personne sur qui je pose mon regard est un Quinlan en galante compagnie. Je reste capable d'admettre que ce n'est pas représentatif, et même, voir mon frère heureux suffit à m'arracher un sourire. Je ne peux m'empêcher de m'arrêter à côté de lui pour lui asséner une bourrade amicale, entre bros.

La plupart des invités semble s'être prêté au jeu du détail décalé : Clemens se balade avec une guitare dans le dos, Quin est en mode "fuck it, je mets une jupe", et Isolde a des chaussures en forme de tête de licorne. Pour l'instant, je suis encore à peu près présentable, mais en voyant ce dernier détail, je commencerais presque à regretter de lui avoir confié mon propre détail rock.

Histoire de me changer les idées, je promène mon regard sur la pièce. Elle ne m'est pas totalement inconnue, puisque je suis venu installer les fleurs il n'y a pas si longtemps, mais les quelques éléments d'ambiance rajoutés depuis collent parfaitement à l'ambiance. Voir toutes ces personnes réunies pour un événement transmettant un message d'amour et de bonne humeur me rend soudain plus optimiste quant à l'avenir. Je ne peux pas m'empêcher de repenser à la conversation que nous avons eue il n'y a pas une semaine avec Quinlan, sur ce que nous appelons entre nous les Pangolins. Je lui lance un regard un peu tendu, et un sourire où se mêlent tristesse et espoir. Oui, il faut faire quelque chose.

M'interrompant dans ma méditation, une reprise de Queen démarre soudain, offerte par Isolde et une personne que je crois reconnaître. Je crois que c'était le gardien de l'équipe B, lors du match inter-école, mais pas moyen d'en dire plus. Je me tourne à nouveau vers mon frère, tout sourire. Je sais qu'il kiffe ce morceau, et franchement, ça se voit. Je ne peux m'empêcher de bouger (un peu) au rythme de la musique, amusé par la prestation.

Heureusement que tu as fait une croix sur l'entrée remarquée, mon petit Neal.

J'applaudis la prestation, et me concentre à mon tour sur mon bout de papier. Je sais déjà dans quelle confrérie je dois chercher, mais le reste de la description ne me fait pas penser à une élève que je connaîtrais déjà... Voyant que Quin s'apprête à partir en quête de son propre binôme en compagnie de Clemens, je m'éloigne discrètement, en direction de l'estrade. De tout façon, il faut avant toute chose que je récupère mon détail rock pour compléter mon costume bleu et beige.

Prenant une profonde inspiration, j'essaie de calmer mes craintes et interpelle Isolde.

Eh, Isolde ! Pas mal du tout la prestation, tu penses changer de carrière et te lancer dans le show-biz ?

© Yvianna

15/07/2015

La soirée débuta par un discours d'Isolde et de Daphné. Elle connaissait de vue cette dernière. Ona était bien contente d'etre ici depuis qu'elle avait reçut son carton parlant d'un mystérieux cheval ailé. Elle croyait savoir de quoi il s'agissait. Elle pensait tout d'abord à un sombral.

"Très beau discours." pensa-t-elle.

Mais à peine eut-elle le temps de finir sa phrase qu'Yvain se mit à chanter un air moldu du groupe Queen. Elle était fascinée par la voix du jeune serpentard, son aîné. Ona ne pouvait plus détacher son regard du garçon. Pourtant elle savait bien qu'elle n'avait aucune chance avec lui. Des rumeurs circulaient et disaient qu'Yvain préférait la compagnie "très" rappochée d'Harmony K. Sharen. Une camarade de quatrième année tout comme Ona. Harmony et Ona ne se détestaient pas mais ne seraient sûrement jamais les meilleures amies du monde.

La serdaigle avança dans la foule lorsque que le duo de chant prit fin. Elle portait une robe blanche à motif bleus. elle avait choisi celle-ci parmi les robes qu'elle avait chez elle. Sa robe qu'elle reçut ensuite le matin juste avant le bal par courrier. Ona voulait une robe qui symbolise la neige. Elle trouvait sa tenue parfaite. Ses chaussures était des Docs Martens brillantes du "presque" même bleu que les motifs de sa robe. C'était une des paires de chaussures qu'elle mettait le plus à Poudlard. Paire de chaussure montantes mais ici sa tenue ne laissait rien voir de ses chaussures. Elle portait des collants blanc parsemés de crânes bleu marine et ses cheveaux était coiffés en un chignon mais retenus pas un ruban bleu en velour ornée d'une broche à mtoif de choutte blanche.

Sa robe de bal:

Spoiler:

"Allons-y" dit-elle.

Tandis qu'elle passait dans la foule et scrutait les visages en espérant y voir un signe lui disent "c'est lui, l'homme du carton", ses pas l'ammenèrent devant un homme jeune avec un début de barbe. Il lui semblait l'avoir déjà vu à Poudlard. Elle reconnut presque aussitôt leur professeur de débat sur l'amour. Ona se dit que ce devait être une personne idéale à questionner quand il s'agissait d'amour.

"Excusez-moi professeur Fitzsimmons. Je m'appelle Ona O'Sullivan. Je crois bien que vous êtes celui que je cherche."

Elle se repris aussitôt.

"Enfin, celui qui pourrait peut-être me renseigner. Je cherche quelqu'un qui aurait un rapport avec un sombral ou Pégase. Ca vous dit quelque chose ?"

Puis sans attendre la réponse du professeur ni avoir remarqué la rpésence d'Yvain auprès de l'adulte, elle dit :

"Etes-vous l'homme de mon carton ?"

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Lun 23 Nov 2015 - 16:15

Si tu pouvais éviter d'insulter une nouvelle fois Rowan, ça serait parfait, lui avait sèchement suggéré Daphné Greengrass. Blaise le lui avait concédé avec obligeance, dans un haussement d'épaule indolent, mais sans réel enthousiasme.

Il était présent, pourtant. Consciencieusement habillé - avait passé une chemise blanche (du coton italien; le col inversé; car il s'agissait d'être ambitieux mais de demeurer élégant) & un complet noir (laine & mohair à chevrons italien; une coupe droite; travaillée sur mesure, évidemment; et puis de longues minutes passées auprès d'une"responsable textile" à juger de la façon dont devait s'arranger le pli). Exhalant le parfum lourd & implacable du karité et celui de son onéreux parfum. Et rien n'aurait été réellement décalé, pas même les gravures alambiquées des bagues ancrées à ses doigts, si ce n'est l'éclat doré qu'offrait son sourire railleur lorsqu'il ourlait ses lèvres. Ses dents : étincelantes d'or.

Il était présent & peut-être aurait-il pu s'en abstenir, finalement, réalisait-il, courroucé, alors qu'il assistait, le visage froissé d'agacement, à la prestation d'Isolde et Yvain. Étiré sur sa bouche : le rictus crispé de celui auprès de qui l'on vient rapporter une mauvaise plaisanterie. Il détourna les yeux de leur prestation excentrique, irrité, troublé par la désinvolture avec laquelle ils offraient au monde leur extravagance, leur fantaisie, leur total manque de conformisme ; l'embrassant comme si c'eût été une bonne chose; la revendiquant comme si c'eût été une fierté que d'attirer sur eux les expressions crispées, dédaigneuses, des invités guindés.

(Car cela ne l'était pas - n'est-ce pas ?)

Dans sa main : la carte qui lui avait été assignée, la charade qui lui avait été assignée, estampillée de l'initiale de Daphné Greengrass.
tu n'es pas obligé de la trouver, l'avisait-elle; et si la mention l'avait fait rire, la jeune fille n'avait pas soutenu son regard depuis l'âtre de la cheminée devant laquelle elle se tenait, nimbée du rayonnement de ses perles, drapée de bleu ; ravissante à lui en brûler les yeux.

(Mais ce bleu était le bleu de la robe qu'il lui avait offerte & c'était une chose qui valait son silence et sa pondération ; au moins ça.)

Il avisait Drago qui s'était détourné, l'air maussade, car Drago demeurait maussade depuis la rentrée précédente -
(et par quoi pouvait-il l'expliquer, si ce n'est par cette terrible arrestation dont son père avait fait l'objet..? Blaise s'efforçait, par égard, de ménager l'ombrageux sujet)

- avant d'être heurté par le passage acharné d'une silhouette pressée qui s'extirpait avec difficulté de l'encombrement des corps ; lorsqu'il baissa les yeux, perplexe, il identifia dans un haussement de sourcil Alycia; emprunta son sillage avec aisance - un mètre quatre vingt cinq et suffisamment d'assurance pour cliver la foule en son passage.

« Drago », le salua-t-il ; l'avisant dans un haussement de sourcil amusé après avoir, un bref instant, considéré l'échange de ses camarades ; plutôt bienveillant, pourtant, alors qu'il riait ; « Mec, qu'est ce que l'on avait dit au sujet du collier clouté ?...» l'héritier Malefoy, sanglé d'un harnais de cuir ; si ce n'était pas le plus extravagant des partis-pris compte tenu des efforts que les invités, drapés de noir, fardés de maquillage, parés de bijoux alambiqués, avaient obligeamment mis-en-œuvre, l'image demeurait audacieuse.

A Alycia, il offrit un sourire railleur. Sa dentition : éblouissante. « McWood, que se passe-t-il ? Tu as perdu le chemin de la bibliothèque ? Je m'inquiète. » Plutôt étonné, en vérité, de surprendre en cet endroit l'austère jeune fille, dont la tenue guindée des épaules le prêtait à rire.

a mouth full of gold:

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Lun 23 Nov 2015 - 17:23

Rachel était très pressée de participer à la fête de la Saint-Valentin. Elle avait reprit du poil de la bête depuis le début du mois et avait fait son deuil. C'est pourquoi elle avait sauté sur l'occasion de s'amuser et se détendre en faisant la fête. Cela promettait d'être amusant. L'adolescente était d'autant plus curieuse du fait de faire une soirée avec des étudiants de l'Université de Haveirson. Malheureusement sa sœur ne pouvait s'y rendre puisqu'elle était très occupée par ses études. Aucun de ses amis ne se rendaient à la fête, c'est pourquoi elle y alla seule.

Pour l'occasion l'apprenti sorcière avait revêtu une robe chic rose pâle. Elle avait posée des fleurs dans ses cheveux et revêtu une veste noire pour braver le froid. Elle avait opté pour des chaussures à talons noirs qu'elle ne mettait que pour les grandes occasions. Elle avait prit soin de se préparer et avait également mit un parfum dont elle raffolait. Rachel était élégante et paraissait plus âgée dans sa tenue. Elle espérait pouvoir sympathiser avec les étudiants ou rencontrer des camarades de Poudlard. Elle n'avait aucune idée de qui se rendait à la fête, cela serait une surprise. Elle espérait ne pas y croiser de personnes qu'elle n'appréciait pas pour ne pas gâcher le moment.

C'est le sourire aux lèvres qu'elle arriva au château. Il était splendide vu de l'extérieur et semblait luxueux. Son impression était vrai puisque quand elle entra elle fut surprise de la beauté du lieu. Elle n'avait jamais vu pareil endroit. Ces yeux s'écarquillèrent d'émerveillement. Décidément les organisateurs de cette fête n'avaient pas fait les choses à moitié. Le lieu était aménagé pour la soirée. A l'entrée, on lui distribua un carton, elle ne comprit pas son utilité avant le discours de bienvenue.

D'autres convives étaient déjà présents. Elle reconnut des élèves de Poudlard dont Malefoy et Blaise. L'adolescente aperçut également une Serdaigle qu'elle avait croisé dans la salle commune de leur maison. Malheureusement aucuns de ses amis, ou connaissances proches n'étaient présents.

La bleue et bronze attendit dans un coin de la salle que les organisateurs prononcent leur discours. Elle reconnut, Isolde, une ancienne Serdaigle avec qui elle s'entendait bien. Ce fut elle qui prit la parole. L'étudiante expliqua l'utilité du carton. Le poème sur le carton décrivait une autre participante de la soirée. Rachel regarda aux alentours pour tenter de trouver quelqu'un correspondant à la description. Elle aperçut une jeune étudiante brune qui semblait correspondre à la description. Elle dévisagea l'inconnue, elle était vraiment très belle et sa robe lui allait à merveille. Mais n'étant pas sur elle ne s'approcha pas et resta dans son coin.

Rachel alla prendre un verre de jus d'orange avant de chercher du regard une connaissance. Elle vit un jeune homme, du nom de Clemens, un ancien Serdaigle. Elle décida de s'approcher pour faire plus ample connaissance. Elle n'avait pas envie de passer le reste de la soirée dans son coin.

- Bonsoir, je ne vous dérange pas ? demanda t-elle en complétant ses paroles d'un sourire.

Elle remarqua qu'en face de lui se tenait une personne plus âgée, un professeur surement.

Spoiler:

22/11/2015

¤ ¤ ¤ ¤ ¤Une soirée de saint Valentin... seul. Le genre de soirée pas franchement appétissante sur le papier. Du style qui comportait un gros pourcentage de devenir ennuyeuse selon plusieurs facteurs. D'un, si les nanas présentes étaient toutes casées, ça allait rapidement casser l'ambiance. Deux, il se pouvait qu'elles ne le soient pas, mais qu'Azphel glisse une connerie ou fasse une boulette vexante, ce qui ruinerait encore une fois cette dite soirée. Auquel cas il s'en voudrait.. pendant une nuit, et passerait l'éponge sur ce moment catastrophique.

¤ ¤ ¤Depuis qu'il avait quitté Poudlard, ses relations étaient au calme plat, ses relations amoureuses. Il jouissait toujours de la présence d'amis proches et des nouvelles connaissances faites à Haveirson, mais sentimentalement la solitude avait pris le pas, reléguant son assurance naturelle au second plan de sa personnalité, fait fâcheux pour quelqu'un à qui la beauté avait toujours facilité la tâche dans les rencontres.

¤ ¤ ¤ ¤ ¤L'hiver maintenait un manteau de fraîcheur constant et au dehors, il n'était pas recommandé de s'aventurer trop découvert. Même en début de soirée, les températures flirtaient avec un zéro glaçant et conseillaient vivement de rester chez soi.
Azphel avait donc quitté Haveirson avec l'envie d'arriver très rapidement à la soirée. Il s'était habillé assez classieusement pour l'occasion mais de manière pas vraiment adaptée pour affronter un froid mordant, comprenez par là un costume relativement classe pour son âge, qu'il portait évidemment avec son élégance naturelle.

¤ ¤ ¤Azphel arriva à la demeure pile à l'heure, chose qu'il aimait faire d'ordinaire, par respect pour les convenances, les invités, les organisateurs. L'intérieur de la bâtisse était démesuré en proportions, un peu à l'image de Poudlard, un endroit qui en imposait clairement dès lors que l'on y mettait un pied. Ce n'était pas pour lui déplaire, lui qui avait la folie des grandeurs, qui se pâmait d'admiration pour la démesure, l'exceptionnel, autant que l'élégance et la perfection. Ce n'était bien sûr pas une facette de lui-même qu'il montrait à tout le monde, mais au plus profond de lui-même, ses rêves de gosse, son émerveillement, trouvait une réponse magnifiée dans cette salle peinte de rouge et de blanc, parsemée de roses disposées à tous les coins.

¤ ¤ ¤ ¤ ¤La salle transpirait l'amour, sentiment qui ne dérangeait pas le sorcier, bien que son avis dessus n'était pas tranché. L'amour est souvent faux, trompeur et dangereux. Il l'aimait dans son état le plus primitif, dans le coup de foudre, dans l'inattendu. Quoi qu'en disaient les tête pensantes, les pulsions sont souvent faites de désir brut et vrai, alors que les sentiments sont travaillés, peaufinés pour plaire à l'autre.
C'était un peu l'avis d'Azphel, fait d'histoire décevantes à Poudlard et d'une solitude qui durait depuis de longs mois. Ce n'était pas écrit dans le marbre, cela pouvait encore changé.

¤ ¤ ¤La réelle question était de savoir s'il voulait que cela change ? Il était venu ici pourquoi ? Il ne le savait pas vraiment. Pour draguer, se faire draguer ? Se prouver qu'il pouvait plaire après de longs mois ? il ne savait même pas réellement s'il cherchait quelqu'un, que ce soit passager ou pour une durée indéterminée.
La seule chose dont il était certain en arrivant, c'est que ses yeux verts profond, sa démarche élégante et ses cheveux rebelles peu enclin à rester en place risquaient d'attirer des regards. Ce serait déjà ça, dans le pire des cas.

¤ ¤ ¤ ¤ ¤En dépit de connaître réellement ses volontés, il accueillit la vue d'un grand saladier de punch avec un plaisir certain. Sa moldue de mère en avait préparé des dizaines au cours de soirées et il savourait les notes de ce nectar comme une personne normale se délectait d'un verre de lait. Il avait jeté un œil rapide aux personnes déjà présentes dans la salle, sans reconnaître spécialement de monde, et avait fini par se convaincre qu'une ruée vers le bol de bonne humeur liquide était une solution pas forcément idiote.
Il avait vu Drago Malefoy dans la salle, qui avait arpenté les cachots de Serpentard en compagnie de ses acolytes alors qu'Azphel était encore à poudlard, et Blaize qui était connus de tous, mais qui n'était pas non plus un ami très proche du sorcier, aussi opta-t-il en premier tête-à-tête pour le punch qu'il rejoignit en se dodelinant légèrement sur la musique ambiante.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Lun 23 Nov 2015 - 18:14

Tout le monde s’était pris au jeu du code vestimentaire et c’était plutôt cool. Quinlan aimait beaucoup les expériences textiles de ce genre, et trouvait sa jupe particulièrement confortable. Son veston corset aussi remarquez, d’autant plus qu’il lui faisait une taille fine plutôt plaisante au regard. Seul hic, il avait été obligé de mettre un boxer avec un certain maintien… Une jupe, en cas de problèmes, ça ne camouflait rien du tout. Et vu le look qu’avait choisi Clemens, c’était une bonne chose. Il avait un côté grunge un peu rétro qui lui allait merveilleusement bien, et qui lui rappelait les débuts du rock anglais… Un John Lennon avant qu’il ne décide de se coiffer avec un bol.

Après la petite intro d’Isolde et Yvain à base de Queen et de balais — les balais c’était en option mais Queen goddammit, Queen ! — il s’était tourné vers Clemens pour l’embrasser et lui demander un peu comment ils allaient s’y prendre pour les poèmes mystères. Il savait que son amant adorait les jeux quels qu’ils soient, et même s’il n’avait pas pris part à cet aspect de la soirée, Quinlan était content qu’il s’amuse.

— Oh, je vais avoir du mal à t’aider, tu connais les élèves de Poudlard mieux que moi. D’argent la lune blah, Vert le printemps blah blah. C’est évident que c’est un Serpy aussi. Un mec, visiblement phosphorescent et pas trop enrhumé…

Parfois, ce guérisseur était d’une bêtise à pleurer. Il allait se tourner pour dire à Neal qu’il allait sûrement avoir besoin de ses services plus tard dans la soirée, mais ce dernier était déjà parti rejoindre Isolde. Bon. Tant pis. C’est alors qu’une petite voix se fit entendre près de lui. Une jeune élève de Poudlard, très élégamment habillée et avec un détail rock que Quinn aimait beaucoup, lui demanda sans détour s’il était l’homme qu’elle cherchait. Avec un petit sourire, il secoua doucement la tête.

— J’en doute. Je cherche un garçon. Et je pense que le cheval ailé, ça doit être la confrérie des Abraxans, à Haveirson. Pégase était le nom d’un abraxan, en réalité.

Quinlan se tourna vers Clemens pour être sûr de ne pas dire d’âneries et allait repartir vaquer à ses non-occupations de la soirée : sûrement squatter le buffet et la piste de danse en observant les alentours à la recherche de son Serpentard. Cette fois, ce fut une autre élève qui vint les rejoindre lui et Clemens, en demandant si elle ne dérangeait pas. Quinn sourit doucement et secoua la tête.

— Alors, ça se passe bien ? À la recherche de la personne mystère ?

Ce jeu était vraiment cool, et Quinlan espérait que ça allait permettre à certains de nouer des amitiés au-delà des vases clos qu’étaient Poudlard et Haveirson.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Lun 23 Nov 2015 - 18:18

Le quatorze février. Cyril n’a jamais vraiment compris ce qui était si particulier à propos de ce jour, si ce n’est les trop nombreux angelots qui courraient dans les couloirs, chantant faux leurs mélodies larmoyantes et abandonnant des pétales partout sur leur passage. Certes, ils étaient plutôt drôle mais leur utilité restait extrêmement limitée. A-t-on vraiment besoin d’un bal pour montrer à ses proches qu’on éprouve des sentiments pour eux ? L’adolescent n’en est pas convaincu et même très perplexe face à l’idée. Pourtant, sans qu’il puisse vraiment se l’expliquer il s’est inscrit à la fête. Peut-être parce qu’il avait entendu parler de la participation de certaines demoiselles qu’il fréquentait volontiers, sans jamais vraiment oser.

Tout comme pour Halloween, le Gryffondor avait pas mal galéré avant de dénicher une tenue adéquate. Dans ses landes écossaises, le rock’n’roll n’était pas une musique très répandue, et surtout pas chez ses parents sang-purs traditionnalistes pour qui cette musique moldue n’avait rien d’artistique. Il lui avait fallu beaucoup de recherches avant de dégotter une veste en cuir noir cloutée qu’il avait substituée à sa traditionnelle veste de costume. Pour le reste, il s’en était tenu au pantalon noir classique et à une simple chemise blanche. Au moins n’allait-il cette fois pas pâtir des épaules trop larges de son veston.

Le départ par Portoloin s’était fait attendre, augmentant peu à peu son excitation face à ce mystère inattendu, mais enfin, la salle se matérialise autour de leur groupe de Gryffondor. Le rouge chatoyant des murs lui donne immédiatement une impression de chaleur, comme s’il se trouvait dans sa salle commune, le mettant plus à l’aise. Les groupes sont déjà nombreux, vaquant ça et là à leurs occupations jusqu’à ce que les organisateurs ne les rassemblent pour un discours de bienvenue. Obéissant, il s’approche en adressant un sourire radieux à Daphné, qu’il n’espère pas trop visible. Probablement lui en veut-elle encore de son dérapage durant les ateliers consacrés à l’amour. Quel paradoxe.

L’introduction de la fête ne manque pas de faire encore grandir son enthousiasme. Tant le discours que la reprise d’une chanson qu’il ne connait que vaguement, mais diablement entrainante lance les festivités sur les chapeaux de roue. Cyril se surprend même à taper dans les mains à un moment, accompagnant la voix de Yvain qu’il trouve toujours aussi fantastique. Rapidement gêné, il les plonge à nouveau dans ses poches, se remémorant ainsi l’existence du carton qu’on lui a distribué à l’arrivée. Des cheveux chocolat, un cheval aîlé… Il n’a aucune idée de ce que cela peut bien vouloir dire, mais parcourt rapidement la salle des yeux. Une jeune femme brune aux cheveux bruns, trop âgée pour être à Poudlard semble encore esseulée dans cette grande salle. Un peu hésitant, le Gryffondor se dirige à sa rencontre.

— Bonsoir Mademoiselle, heuu Madame. Vous êtes très jolie, si je peux me permettre.

Il essaie de ne pas la dévisager avec trop de brusquerie, se sentant terriblement gauche. Il affiche un sourire crispé pour tenter de se rattraper.

— Dites, un cheval aîlé, ça vous dit quelque chose ?

HRP:

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Lun 23 Nov 2015 - 18:26

La fête de la Saint-Valentin, Aaron l'avait attendu avec impatiente. Il aimait beaucoup faire la fête et une soirée sous le signe de l'amusement ne pouvait être de refus. Il y avait bien une chose qu'il aimait faire par dessus tout et c'était bien cela. De plus il savait que certains de ses amis s'y rendaient et pourraient donc rester avec eux. Il espérait y croiser Amaranthe, il ne lui avait pas demandé si elle venait. Une soirée qui promettait d'être riches en souvenirs. Le jeune homme avait revêtu une tenue élégante pour l'occasion. Il prenait soin de son apparence pour les occasions spéciales. Il était sur qu'il allait s'amuser.

L'Italien arriva sur les lieux des festivités. Il fut impressionné par la richesse et la somptuosité du château. A l'entrée on lui passa un carton sur lequel était écrit un poème qui décrivait une personne dont il devait trouver l'identité au cours de la soirée. Cela promettait d'être amusant et fastidieux, les invités étaient nombreux et il ne les connaissait pas tous.

L'étudiant chercha du regard une quelconque connaissance et reconnut la silhouette familière de sa meilleure amie, Jessica. Il se dirigea vers elle en se faufilant parmi la foule. Il posa la main sur son épaule et la salua avec un grand sourire aux lèvres :

- Bonsoir Jessica ! Je suis ravie de te voir ici.

Alors qu'Aaron venait de saluer sa camarade il aperçut qu'un jeune inconnu se tenait en face d'elle. Il devait avoir 16 ans à peine, surement un élève de Poudlard. Il ne l'avait jamais vu auparavant. L'inconnu posa une question en demandant si un cheval ailé leur disait quelque chose. Il réfléchit quelques instants avant de trouver une réponse à sa question qui était évidente pour un étudiant d'Haveirson. Il le salua à son tour et répondit à sa question :

- Bonsoir ! Moi c'est Aaron. Pour répondre à votre question, c'est le cheval de la confrérie d'Abraxan à Haveirson, dont il est question.

Aaron dévisagea ensuite son amie, elle était ravissante dans sa robe de soirée. Toujours autant élégante. Dean avait beaucoup de chance.

- Ta robe te va à merveille, dit-il avec sincérité.

Le Phénix se rappela soudain qu'il avait un carton dans la main. Il se demanda si Jessica pourrait l'éclairer à ce sujet. Il relut le poème maintes fois avant de s'adresser à son amie :

- Tu as une idée pour la personne sur ton carton ? Devant le grand chien... Sous ses cheveux châtain...

L'Italien eut soudain un déclic, il avait déjà vu un professeur en compagnie d'un chien se promener à Haveirson. Mais il ne parvenait pas à remettre un nom sur son visage. Rodolf ? Randolf ? Rudolf ? Cela commençait par "Ru" mais impossible de se rappeler de la suite du prénom. Il s'adressa à la Phénix, espérant que celle-ci lui viendrait en aide et en serait plus que lui :

- Tu as une idée de prénom d'un professeur commençant par "Ru" ? Il a un gros chien noir.

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