Skyler Thanatos # Used to find a way in the labyrinth of my life

Skyler est un jeune homme de 18 ans qui ne paye pas de mine en premier lieu mais qui, grâce à son enthousiasme permanent, va peut être réussir à vous charmer ou du moins à vous mettre en confiance. Son large sourire est sincère et chaleureux. Son rire ? Il est hautement contagieux. Sa silhouette assez grande et légèrement musclée lui permet de faire d’innombrables pitreries, son agilité est d’ailleurs assez surprenante ! Mais il est souvent maladroit alors pas la peine de compter sur lui pour vous en mettre plein la vue. Cheveux chatain foncé, yeux marrons, il rentre dans les normes du mec banal. Il fait même un peu intello ou très légèrement hipster quand il ne met pas ses lentilles mais ses lunettes, avec son bonnet et son foulard. Mais il ne s’habille que très rarement ainsi, seulement quand il est en mode sérieux et qu’il doit se concentrer. C’est sa combinaison de profileur.

Etant un vrai Occlumens-né, Skyler ne révélera jamais ses secrets les plus sombres à qui que ce soit. Au contraire, il passera le plus clair de son temps à s’amuser dans la légèreté et à surfer sur les soucis les plus simples de la vie comme les devoirs ou le célibat. Depuis qu’il a vu la mort de près, le jeune Thanatos profite pleinement de chaque instant et il rayonne de par sa joie de vivre. Bon, il n’est pas non plus là à sautiller comme une gazelle non stop, mais souvent, dans les couloirs, c’est son rire que vous entendrez.

Assez peu studieux et tire-au-flan, Skyler n’a réussi à aller aussi loin dans les études que grâce à ses facilités. Etant fils de deux Moldus, il a eut du mal à s’habituer au début mais maintenant il a largement rattrapé son « retard » et il se sent comme chez lui au milieu des autres mages de son âge. Plutôt bavard, abordable et assez simple dans son mode de vie, il est le genre de personne que tout le monde apprécie. Surnommé plusieurs fois Comique de la classe, il a le don pour faire le pitre même dans les situations les plus sérieuses ou tendues. Toujours à vouloir dire le mot qui brisera la glace, il n’est pas refroidi par les nombreuses punitions qu’il a accumulé dans son enfance, et qu’il continue d’accumuler. Son franc parler fait sourire et décoince même les culs les plus serrés, si l’on peut dire…

Si on l'on peut dire oui parce que, niveau succès avec les filles, il n’est pas vraiment le plus grand des Don Juan. Sa manie de parler non stop pourrait nous faire croire qu’il a de la tchatche mais bien souvent, ça ne lui sert qu’à s’enfoncer… C’est pourquoi il s’efforce de multiplier les cessions mutismes, comme il les appelle, pour équilibrer un peu le nombre de décibels autour de lui. Et puis, cela permet de réfléchir plus longuement, ce qui n’est pas un désavantage. Du genre impulsif, il ne mesure que très rarement les conséquences de ses actes avant d’agir. Mais tel un chat, il a un don pour toujours retomber sur ses pattes. Appelez le chanceux ou quoi, il se sort généralement de toutes les situations dans lesquelles il s’empêtre lui-même à chaque fois.

Mais ça, il ne le réussit qu’en compagnie de ses amis, qu’il a nombreux. Grâce à sa bouille d’enfant, il s’est créé un large cercle d’ami. Certains sont plus proches de lui que d’autres mais globalement, il parle avec tout le monde et ce, régulièrement. Même si ça ne dure que quelques minutes, il va prendre des nouvelles en taquinant les gens. Assez psychologue par nature, il saura déceler si ses compagnons vont bien ou non. Il tentera alors d’aider le plus possible ceux qui vont mal, préférant se concentrer sur les autres plutôt que sur lui-même.

Parce qu’en ce qui le concerne, il ne vaut mieux pas trop creuser. Toutes les horreurs de son passé sont bien cachées derrière la porte rouge de son esprit impénétrable. Quand il voit du sang, ces souvenirs dégoûtants le font se sentir mal mais là encore c’est supportable. Par contre, s’il voit beaucoup d’hémoglobine ou pire, si un peu de ce liquide pourpre gicle sur lui, alors là, c’est fini… Une lueur de folie apparaîtra au cœur de ses pupilles, lui donnant un air paniqué qui le rendra méconnaissable. Il y a très peu de chances qu’il parvienne à surmonter les traumatismes de son passé mais c’est tout de même son objectif. Ce n’est pas pour rien qu’il est en psycho...

Quoiqu’il arrive dans la journée, s’il y a bien un moment où l’on se retrouve tout seul, c’est une fois que l’on est dans son lit. Et dans cet instant de solitude quotidien, il suffit d’une caresse, d’une tendresse, pour trouver la consolation qui nous manque. Roublard a beau être un chat roux et sans queue, il a toujours été présent dans les moments les plus difficiles de la vie de son maitre. Skyler adore le faire ronronner, en lui grattouillant derrière l’oreille. Le garçon est étrangement calme. C’est bien rare. Et pourtant, aujourd’hui, il ne s’est rien passé de bien exceptionnel. Il semble sous le choc de sa propre mélancolie. Celle de ses jeunes années à Poudlard… Il avait le mal du pays.

En même temps, passer toute son enfance dans un monde fabuleux en compagnie d’amis tout aussi fabuleux, ce n’était pas rien. Qu’est-ce qu’il a pu délirer là bas. Avec ses compagnons de Poufsouffle. Malheureusement, tous ne l’avaient pas suivi jusqu’ici. Ce n’était pas qu’il se sentait seul. Non, il avait des amis ici aussi. Et puis ce château n’avait rien à envier à son ancienne école. Mais ce n’était plus la même chose. Il avait grandi. Etait-ce cela que l’on appelait la maturité ? Ce n’était pas trop tôt… Après un rire qui ressemblait plus à un hoquet, Skyler imaginait la réaction qu’auraient eu ses anciens amis à cette réflexion. Il prenait cher ! Mais il n’allait pas se laisser démonter non plus ! C’était la bonne époque.

Maintenant, il était un peu plus sérieux. Il dormait moins souvent en cours. Et il écoutait même les profs ! Il n’avait pas encore pleinement reconstitué l’ambiance qu’il aimait tant dans ses dernières années à Poudlard, mais il avait bien l’intention de changer cela. C’était logique de penser que ça n’allait pas se faire comme ça. Cela ne faisait que 6 mois qu’il était ici, contrairement aux 7 années passées dans l’école de Dumbledore. Peut être même qu’il trouverait l’amour ? Qui sait. Quoi qu’il en soit, il avait Roublard, son plus fidèle ami, et cela embrasait chaleureusement son cœur.

Ça faisait maintenant 3 ans qu’il squattait son lit chaque nuit. Trois longues années. Avant lui, il y avait eu Lynx, son chat siamois. C’était le plus stylé de tous ! Rien à voir avec ce gros lourdaud de cymric ! Mais malheureusement, tout comme lui, Lynx avait vu trop de malheurs dans sa vie. Et contrairement au Moldu, son animal de compagnie n’avait pas réussi à y survivre…

Toutes ces horreurs qu’il avait vécues, il les avait isolées de sa mémoire, les jetant aux oubliettes dans une maison en pierre, derrière sa fameuse porte rouge, image qui lui servait de support pour le coin de son esprit qu’il avait mis en quarantaine. Parfois, sous le coup d’une très forte émotion, ou lorsqu’il voyait beaucoup de sang devant lui, la porte s’entrouvrait, laissant apparaître les silhouettes des sombres souvenirs qui le torturaient. Mais plus maintenant. En fermant celle-ci, il n’avait plus rien à craindre. Ça ne l’affectait plus du tout.

Maintenant, il pouvait oublier ses parents.

Frank et Geneviève Thanatos. S’ils n’avaient jamais existé, ça le soulagerait. Bien sur, il ne serait pas là si c’était le cas. Mais s’il avait eu le choix entre exister grâce à eux ou ne pas exister, il aurait choisi la deuxième option sans hésiter. Pourquoi tant de haine ? Tout simplement parce que chaque été en leur compagnie était un enfer, littéralement. Au fil des années, ils devenaient de plus en plus violents. Le point culminant étant l’été avant sa cinquième année. Ils sont allés jusqu’à le torturer pour leurs besoins égoïstes. Etant très pauvres, ils voulaient le forcer à utiliser la magie pour les rendre riches. Il était habitué à se faire battre par son père, mais cette fois, ils avaient innovés. Ce n’était plus des coups mais de la vraie torture. Et ils s’en sont pris à Lynx aussi, pour faire chanter leur propre fils. Entre lui qui avait failli être noyé plusieurs fois, son chat qui se faisait éviscérer et les coups de martinet dans le dos qui lui avaient laissé des cicatrices à vie, il était bien content que tout cela soit fini. Il avait eu la bonne idée de céder à ses parents en utilisant la magie malgré l’interdiction, pour finalement faire rappliquer le ministère de la magie et leur dévoiler ce qu’il se passait chez lui. Heureusement, grâce au soutien de Dumbledore, ses parents furent arrêtés et Skyler put enfin faire soigner ses blessures et manger à sa faim… Mais Lynx n’avait pas survécu…

Tous ces horribles évènements, alors qu’ils n’étaient même pas perpétrés par des Mangemorts, prouvaient que le mal n’existait pas seulement en la présence de Voldemort. Il était partout. Et au jour d’aujourd’hui, le fait que l’existence des sorciers soit affichée dans le monde, ce n’était clairement pas une bonne idée… Au moins, il pouvait rester au château pour les vacances ici aussi. Etre coupé des Moldus, même si c'était "son" peuple, ce n’était pas une mauvaise chose. Il préférait de loin rester dans son lit à caresser Roublard plutôt que voyager dans le reste du monde.

Question 1. Tu te lèves le matin et il te reste très peu de temps avant ton cours de sortilèges. Tu arrives en cours avec quel genre de tête ?

c) Hein quoi ? J’ai un cours de sortilèges ce matin ?

Question 2. Tu es dans un cours de sortilèges et t'arrives pas à faire correctement le dernier sort que tu as appris. Tu fais quoi ?

a) Je m'exerce jusqu'à ce que j'y parvienne et je demande de l'aide s'il le faut.

Question 3. Un autre étudiant a un peu trop bu et se retrouve en train d'insulter la personne que tu aimes le plus au monde. Tu réagis comment?

c) Ça dépend des conséquences que je pourrais avoir si je réplique ou non.

Question 4. Sur ton chemin vers le village d’Avalon, une vieille dame trébuche et tombe devant toi. Tu fais quoi ?

a) Je me précipite à son secours au risque de me tordre moi-même la cheville dans l’espoir de l’empêcher de se faire trop mal.