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 Somebody that I used to know | Libre

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Poussey Mahao
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MessageSujet: Somebody that I used to know | Libre   Somebody that I used to know | Libre EmptySam 5 Déc 2015 - 21:41

HRP :
Spoiler:

20 février 1997


Encore une fois, c'est à Pré-au-Lard que je vais chercher un moment de détente. Je sors beaucoup plus ces derniers temps, j'évite de rester trop longtemps dans l'enceinte du château bien que je m'y sente chez moi. C'est bien le seul endroit, d'ailleurs. Je m'apprête pour y aller, la matinée est passée très rapidement et pour une fois je m'étais octroyée une bonne grasse matinée. Ce samedi neigeux, 20 février suite à une déception amoureuse, suite à ma méchanceté envers un Gryffondor... J'étais fatiguée de réfléchir en fait.
Alors m'éloigner de ces événements, ça me ferait sûrement beaucoup de bien. Plus que je ne le pense.
J'attends sagement le carriole qui m'emmènera dans le petit village près du château. Je me poserai sûrement aux trois balais... Je boirai une bonne bièraubeurre et je me laisserai aller à imaginer un monde qui n'appartiendrait qu'à moi. Où rien ni personne ne pourrait m'atteindre...
Rien.

Quand la carriole approche, je vois le sombral. L'animal que personne ne voit sauf s'il a vu la mort en face. Je le trouve magnifique, majestueux malgré ce côté morbide qui est si effrayant pour ceux qui n'aiment pas la nature. Je les trouve humbles, simples... A leur façon, ils existent. Férus de viande. Je les comprends. Être associés à la mort ne doit pas être simple. Je monte dans la charrette qui se tire doucement et m'entraîne dans la forêt au bord du lac. Je profite de la brise de midi pour me laisser aller à quelques rêveries. Tout du moins, je pense à mes récentes rencontres... Peut-être trop en ce mois de Février. D'ordinaire si solitaire, j'avais du mal à gérer le nombre de relations naissantes. Entre Anton, Jeremiah, Rachel, Mara... J'avais déjà beaucoup de monde dans ma vie, mais j'avais l'impression que les Ténèbres et la Lumière se disputaient mes faveurs. J'aime énormément les gens présents dans ma vie, mais comme je l'ai déjà dit... Rien ni personne ne m'empêcherait de penser ce que je veux.

La carriole s'arrête en face de la Gare de Pré-au-Lard et je descends à pied joins. Je lisse mon manteau noir avant de jeter la neige de mes bottes grises, mon pantalon blanc enfoncé dedans. J'aurais peut-être du opter pour autre chose qu'un pull en cachemire noir avec ma chemise blanche dessous. Qu'importe, ma grosse écharpe aux couleurs de ma maison m'empêcherait sans doute d'attraper froid. J'ai juste oublié mes gants, et j'ai froid. J'enfonce mes mains dans mes poches et je marche alors lentement vers le petit bistrot sorcier qui n'attend que moi et ma gorge n'attend qu'elle... cette bièraubeurre crie mon nom.
Je me dis qu'une fois arrivée, mes gants ne me manqueront pas. Je me posterai dans un coin sombre comme tous ces chasseurs de prime qui observent l'établissement et crachent sur le sol quand ils ont trouvé leur proie, bien que je n'avais aucunement de proie et rien ni personne à trouver.

J'approche de l'allée principale, je presse le pas. J'ai hâte en fait, j'ai vraiment froid. Mais mon impatience n'est pas récompensée, loin de là. Je me cogne violemment et j’atterris sur le sol, mes mains, retirées de mes poches pour me rattraper comme je peux, touchent le sol et la neige me brûlent presque les doigts, mon pantalon blanc doit être sale. Assise dans la neige, le choc déformant mes traits puis le silence.
Je relève doucement la tête vers le mur qui m'a projetée au sol. Un homme, un jeune homme. Plutôt séduisant. Mais il n'empêche qu'il m'a faite tomber et ça, ce n'est pas pardonnable.
Je fronce les sourcils, le regard rempli de mépris. Je lève un doigt accusateur alors que je reste bêtement assise dans la neige.

« Ne vous a-t-on pas appris à regarder où vous marchiez ? »

Bon, conseil à se donner également à soi-même, sachant que je regardais le sol et non devant moi. Mais ce n'est jamais ma faute, toujours celle des autres. Alors ce sera la faute de cet homme si je me retrouve congelée et sale.
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MessageSujet: Re: Somebody that I used to know | Libre   Somebody that I used to know | Libre EmptySam 12 Déc 2015 - 22:02

J'avais prévu de commencer en expliquant par quel hasard Chauncey Edgar Adelmar avait pu finir, en ce beau matin du Samedi 20 Février 1997, en Ecosse: soit à un peu plus de deux milles kilomètres de là où se situait Haveirson, l'école de sorcellerie supérieure. Cependant, ce motif tiendrait dans une simple phrase: rien ne lui empêchait de s'aventurer dans ces comtés et il en avait tout simplement envie. Je me contenterai donc de vous raconter ce qu'il s'est passé et quelle rencontre il eut fait ce jour là.

Chauncey ferma les yeux. Il y eut un crac qui retentit tout autour de lui. Lorsqu'il ouvrit à nouveau ses paupières, il était arrivé à l'autre bout de la Grande Bretagne, se tenant droit dans une des rues pavées de Pré-Au-Lard. Pré-Au-Lard... il avait beau avoir grandi dans une famille de sorciers au sang pur, mais il ne pouvait tout simplement pas comprendre ce qu'il pouvait bien se passer dans la tête de ces « grands hommes » qui ont pu nommé les villes sorcières des pays du Royaume-Uni. Dans le monde moldu, tout semble être parfaitement logique – bon en même temps les romains, les saxons et les normands vivaient justement ce même élément– et pourtant, les choses semblent être tout autre du côté du monde magique. Les idées tournées vers cette réflexion, il avançait en portant son regard sur les bâtiments se trouvant autour de lui, sans y porter réellement attention.

L'hiver semblait durer un peu plus longtemps de ce côté de la grande île : des flocons de neiges tombaient du ciel, et certains d'entre eux se logeaient confortablement sur le manteau mordoré que l'Adelmar avait décidé de porter pour couvrir le T-Shirt noir à longue manche qu'il avait revêtu. Tout en marchant, il retire de sa main droite les gants fourrés dans sa poche, avant de les enfiler : il avait horreur avoir froid aux doigts, c'était à ses yeux, l'une des pires sensations du monde, ce mal-aise s'appliquait aussi aux pieds, mais avec les bottes qu'il portait, l'ancien Serdaigle savait qu'il n'avait rien à craindre de ce côté là. D'ailleurs, après avoir conclu que ces différentes pensées ne menaient à rien, il réfléchit plutôt à ce qu'il pouvait bien faire dans les environs. Peut-être irait-il s'asseoir pour contempler calmement la légendaire Cabane Hurlante qui surplombait la colline près du village. Mais avant ça, il se devait de passer par les Trois-Balais et goûter quelque chose qui lui rappellerait les différents souvenirs de lorsqu'il venait se divertir ici dans le temps où il étudiait encore au collège. Oui, cela semblait être un très bon programme. En pensant à toutes ces futilités, l'homme buta dans une personne sans le vouloir. Surpris, il baissa les yeux aux sols pour voir une jeune demoiselle.

Il avait du mal à ignorer le regard furibond de celle-ci. Certes, ce regard lui mettait particulièrement mal à l'aise, mais il y avait autre chose. C'était un détail qui demandait à être remarqué immédiatement.  Ses yeux étaient d'un vert très peu commun, particulièrement clair, un vert qui semblait être pris entre l'anis et le printemps. Quitte à en juger à tord, il en dégageait une forme de pureté qui éclipsait la colère pourtant apparente de la jeune fille. Oui, on voyait qu'elle était assez jeune. Elle devait probablement avoir seize ou dix-sept ans à en juger par ses traits et sa grandeur. Mais une chose était sûre, elle était toujours à Poudlard.

« Ne vous a-t-on pas appris à regarder où vous marchiez ? » avait-elle dit immédiatement d'une voix aiguë en pointant un doigt accusateur en direction de l'homme qui l'avait fait tomber. Celui-ci avant toute chose, tendit la main pour l'aider à se relever, puis par politesse – tout en restant sincère – s'excusa immédiatement en disant : « Je suis vraiment désolé my lady, j'étais distrait et je ne vous avais pas vu. Vous n'avez rien j'espère ? »
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MessageSujet: Re: Somebody that I used to know | Libre   Somebody that I used to know | Libre EmptyMar 15 Déc 2015 - 10:54

Je tends toujours mon doigt accusateur face à la montagne qui m'a faite tombée sur le sol et mon regard se veut toujours aussi sévère. Cette altercation me rappelle, douloureusement, celle que j'ai eu avec Anton. Il y a un petit moment, quand il m'était rentrée dedans en retournant dans le vestiaire de Quidditch et que je m'étais agrippée à lui, comme on s'agrippe à une bouée de sauvetage. Mais il m'a abandonné, je n'ai plus de nouvelles, je n'en aurais sans doute plus jamais.
Mon bras retombe doucement dans la neige et les ténèbres s'emparent à nouveau de mon cœur, le regard glacé. J'aimerais avoir la voix pincée que je prends quand je prends les gens de haut, mais je n'en oublie pas qu'il est plus vieux que moi et que j'ai un minimum de respect à avoir. S'il décide de me lancer un sort, je ne pourrai pas me défendre à arme égale. La faiblesse, encore et toujours.

Ses mots roulent, un accent bien anglais. Très gentleman, trop pour que j'apprécie la chaleur des gens de la grande ville. Je lui prends doucement la main, glissant mes doigts gelés et plein de neige dans ces gants chauds qui me donnent tout à coup très envie d'être bercée par une douce chaleur, un chocolat chaud avec de la chantilly ou de la guimauve me donne plus envie qu'une bièraubeurre.
Trop de politesse dans une bouche, c'en est presque effrayant. Pouvait-on être foncièrement bon sans attendre quelque chose en retour ? Ou étais-je trop perdue dans un monde où je me noyais dans la condescendance ? Je fronce doucement les sourcils comme pour réfléchir, basculant la tête sur le côté pour le scruter rapidement. Il avait bonne mine, semblait sortir de nul part et pis encore, il semblait vraiment gentil.
J'aime les gens gentils, c'est facile de se servir d'eux.
J'enlève ma main de la sienne avec toute la grâce d'une dame et j'enlève la neige sur l'arrière de mon pantalon en frissonnant.

« Je vous excuse, et voyez par vous-même que je n'ai rien. Aussi, je ne vous remercie pas de m'avoir fait profiter des biens faits du froid contre ma peau. Je ne suis pas friande de ce genre de thérapie. »

Je montre mes doigts endoloris par le froid et le rouge qui se forme autour de mes ongles en même temps que l'assèchement du tout. Je ne sens presque plus l'extrémité de mes doigts, et je n'aime pas ça.
Je suis sur le point de m'en aller quand je lève l'index vers le ciel, le regard manipulateur. Je prends conscience que je n'ai pas pris mon argent, et mon beau sourire ne suffira pas à la vieille chouette qui sert de directrice des trois balais à m'offrir à boire.

« Je peux cependant accepter d'oublier ce désagrément si vous m'offrez une boisson chaude. N'est-ce pas cela que font les bons gentlemen ? »

Je souris, méprisante mais tellement raffinée. J'aime cette complexité que je dégage qui fait hésiter mon interlocuteur entre mes intentions et mes gestes. Mais ma jeunesse joue en ma faveur, n'est-ce pas?
Ce n'était pas Anton qui allait m'offrir à boire, mais ce nouvel homme dans ma vie allait sûrement plus que je ne le pense. Je saisis son bras pour reposer ma main endolorie dans le creux de son coude, son manteau épouse mes doigts qui se réchauffent. Je remercie le ciel de créer des idiots naïfs, et de m'avoir dotée d'une telle assurance.
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MessageSujet: Re: Somebody that I used to know | Libre   Somebody that I used to know | Libre EmptyMer 23 Déc 2015 - 20:46

« Je vous excuse, et voyez par vous-même que je n'ai rien. Aussi, je ne vous remercie pas de m'avoir fait profiter des biens faits du froid contre ma peau. Je ne suis pas friande de ce genre de thérapie. »

Chauncey sourit malgré lui au sarcasme de la jeune fille qu'il venait de bousculer. Aussitôt sur pied, elle retira sa main dénudée de celle du gentleman. Il n'arrivait pas comprendre comment elle faisait pour pouvoir s'aventurer à une température pareille sans le moindre tissu pour couvrir cses mains. D'ailleurs, elle n'eut aucune gêne à montrer ses doigts, essayant probablement de susciter en lui davantage de culpabilité mais en réalité, cela avait un effet plutôt différent. La manière dont agissait celle qui avait « trébuché » amusait assez le phénix, bien que son visage et ses expressions parfaitement contrôlées, ne le montrait guère.

Bien évidemment, il allait penser à quelque chose qui réparerait le tord qu'il venait de commettre, mais la demoiselle aux cheveux de blés semblait être assez sûre d'elle pour exiger certaines choses. Il le comprit lorsque son regard qui visiblement n'aurait pas hésité à le tuer s'il en était capable, s'était changé en quelque chose de plus malicieux, suggérant avec évidence qu'elle avait une idée par derrière la tête. C'est pourquoi l'Adelmar se contentait de rester là, silencieux avec le visage orné d'un sourire de plus en plus large, juste pour voir ce qu'elle lui réservait. Elle ouvrit la bouche et lança sa proposition comme une fléchette lancée sur une cible se situant à un pas :

« Je peux cependant accepter d'oublier ce désagrément si vous m'offrez une boisson chaude. N'est-ce pas cela que font les bons gentlemen ? »

Le sourire et l'air qu'elle eut prit en disant cette phrase semblait montrer qu'elle se moquait légèrement de sa personne. Mais Chawn ne le prenait pas mal, il voyait que ça n'était pas réellement méchant. Pour ce qui était de sa proposition, il n'avait pas réellement le choix de refuser, mais de toute évidence, si elle ne l'avait pas exigé, lui l'aurait proposé. Le brun leva les mains comme s'il se retrouvait en situation d'impuissance face à elle avant de dire :

«  Vous avez parfaitement raison mademoiselle. Me feriez-vous l'honneur de m'accompagner jusqu'au pub du village ? »

L'étudiante lui saisit alors le bras droit, prête à le suivre, comme s'il s'agissait là d'une réponse. Chauncey voyait parfaitement clair dans son jeu, mais il s'en fichait un peu. Il avait du temps perdre, n'avait rien contre la possibilité de se faire de nouveaux amis, même si ceux-ci étaient visiblement plus jeune que lui et elle ne semblait pas être de mauvaise compagnie. Ainsi, ils se dirigèrent en direction des Trois Balais, pensant que La Tête de Sanglier était beaucoup trop étrange pour passer un bon après-midi – et bien sûr, cette opinion avait été forgé par les différentes rumeurs qu'il avait entendues. Etant réellement perturbé par le fait que contrairement à lui, elle ne semblait avoir aucun problème avec la sensation de froid sur ses mains, il fit un geste qui passait inaperçu : de sa main gauche, il posa sa main sur celle de la jeune fille, comme si c'était pour s'assurer qu'elle était bien agrippée à son bras. Une fois fait, il se retrouvait plutôt satisfait, il n'allait plus être distrait par ce fait. Il entama la conversation, afin de détourner l'attention de la demoiselle, juste par précaution :

« Vous étudiez à Poudlard si je ne m'abuse ? »
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MessageSujet: Re: Somebody that I used to know | Libre   Somebody that I used to know | Libre EmptyDim 3 Jan 2016 - 11:53

Je suis ravie de voir qu'il n'oppose pas une certaine résistance comme l'aurait fait mon ancien amour, Anton. Quelle bonté d'âme, ça me changeait de tant d'austérité. J'entrevois la douce chaleur du chocolat chaud sur mes lèvres, prêt à me brûler la gorge de son doux breuvage. Agrémenté de la douceur du marshmallow qui prendrait son temps pour se dissoudre sous le palais et sur la langue. J'en frissonne d'avance, j'ai hâte que cette lente marche prenne fin pour y goûter de surcroit.
Je suis agréablement surprise quand il referme sa main sur mes doigts endoloris. C'est une agréable sensation. Quand fut la dernière fois qu'un homme avait pris ainsi soin de moi sans juger ni même chercher à me pousser dans mes retranchements ? C'était il y a un an, Azphel était encore à l'école et je n'avais pas besoin de m'inquiéter davantage. Il était toujours là pour m'aider, me réconforter. Aussi faut-il dire que j'ai attendu son départ pour me lancer dans des histoires farfelues. Pourrai-je trouver tel réconfort au côté de cet étranger, pour quelques heures seulement ? Est-ce trop demander d'être considérée comme je devrai l'être, une dame.

Je l'observe pendant dans notre petite marche. Il est plutôt bel homme, doté d'un charme bien anglais avec cet accent très prononcer des bourgeois de la grand ville. Une belle stature, une assurance non-feinte. C'est agréable de se promener à son côté. Je me sens presque puissante, droite comme un piquet, fière allure et l'assurance machiavélique de mon visage se marie parfaitement à lui. Dommage que je sois si jeune et si immature sur ce point, j'aurais pu en faire ce que je voulais... mais la naïveté de mon cœur pense et espère encore quelque chose d'Anton Costello. Ramassis d'idioties, mais ai-je le choix ? Il est plus difficile d'ignorer son cœur que de l'écouter, n'est-ce pas ? Mettons cependant Anton de côté pour le moment.
J'ai à mon bras un homme beau, et sûrement intéressant, il doit avoir quelque chose à m'apporter. Du moins, beaucoup de femmes, pour le peu que nous croisons, se retournent sur son passage. Il ne lui manquerait plus que le chapeau haut de forme et une canne pour un style british complet.
Je lui souris, gentil et sans fausseté, pour une fois.

« En effet, de la maison Serpentard. Je suis la meilleure élève de l'école, j'aime à le dire. Je m'appelle Alycia McWood. »

J'ai pris soin cependant de ne pas donner mon année de maison, être en cinquième année n'est pas forcément une bonne chose à dire quand on ignore à qui l'on a à faire. Aussi, je préfère taire cette information et le laisser imaginer que je suis plus âgée qu'en réalité. L'on m'a dit que je faisais bien plus que mon âge.
Je presse doucement ma main sur son bras pour me donner du courage et surtout pour garder mon assurance implacable.

« Qu'en est-il de vous ? Étudiant, jeune apprenti, employé ? Vous avez le visage lisse malgré quelques traits qui trahissent votre maturité, je suppose que vous êtes jeune. »

Je suppose, non, j'assure. Mais ne serait-ce pas trop prétentieux pour un premier contact d'assurer avec autant de condescendance. Je dois garder ce masque gentillet avant de révéler qui je suis.
Les Trois balais se dresse devant nous et je vois la vieille chouette passer devant la porte, elle sera étonnée de me voir accrochée à un tel homme.
Je pousse la porte et relâche le bras de ce jeune homme si poli pour passer devant et profiter de la douce chaleur de l'âtre. Je me retourne vers le jeune homme et attends avec politesse de connaître son nom pour pouvoir m'approprier encore plus cette conversation et cette situation.
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MessageSujet: Re: Somebody that I used to know | Libre   Somebody that I used to know | Libre EmptyJeu 14 Jan 2016 - 11:53

Chawn continuait d'avancer machinalement en direction du pub. Il fixait sa nouvelle rencontre droit dans les yeux, cherchant à y déceler quelque chose qui expliquerait pourquoi cette jeune fille avait cette attitude désinvolte et un peu condescendante. Il avait appris à ne pas se limiter aux apparences, ainsi, l'Adelmar continuait à lui sourire. Il lui offrait un sourire qui se voulait charmeur il fallait avouer, après tout elle semblait être d'âge raisonnable. Elle lui confirma qu'en effet elle était toujours scolarisée à Poudlard cependant par sa manière de s'exprimer, son assurance et pour le coup, par son physique, on pouvait facilement deviner qu'elle était probablement en dernière année et qu'elle allait bientôt être majeure. Alors qui avait-il de mal à flirter avec une demoiselle pendant quelques instants ?

« En effet, de la maison Serpentard. Je suis la meilleure élève de l'école, j'aime à le dire. Je m'appelle Alycia McWood.  » Chauncey eut un petit rire. Il y avait quelque chose d'innocent dans sa manière d'exprimer. En même temps cette fierté était réellement digne des Serpentards. Le sorcier inclina la tête tout en gardant son sourire large. A son tour il se présenta : « Je suis Chauncey Adelmar... » Afin de continuer dans son numéro de gentleman, il poussa la farce un peu plus loin en se parodiant lui même. Le Phénix fit mine de soulever son chapeau avec la main posée sur celle de la jeune fille, il rajouta avec un accent encore plus prononcé : « … pour vous servir ! » Il reposa sa main là où elle était posé lorsque la demoiselle pressa délicatement sur son bras, prenant appui pour se préparer à un je-ne-sais quoi. Finalement, elle lui posa des questions quant à sa personne. Le gentleman se présenta donc davantage :

« Vous avez bien deviné. J'étudie à Haveirson, je suis en première année d'apprentissage dans la formation pour devenir un Auror. »

Ils finirent par arriver devant le fameux pub qui faisait aussi office d'auberge. Au dessus de la porte d'entrée faîte de bois de chêne, trois balais étaient accrochés en une position triangulaire, faisant écho au nom donné à l'établissement. Restant fidèle à ses valeurs d'homme galant, l'ancien Serdaigle ouvrit la porte pour miss McWood avant de la suivre à l'intérieur. Rosmerta attendait au comptoir et souriait à ses nouveaux clients tout en les saluant. L'auberge était chaleureuse et de nombreuses personnes étaient déjà installées. Avant de faire comme eux, Chawn et Alycia passèrent au comptoir où la gérante leur demanda ce qu'ils comptaient prendre. Le Phénix avait prévu de prendre un simple café, mais il opta plutôt pour une bièraubeurre qui le réchaufferait. Il se tourna vers Alycia et lui demanda ce qu'elle voulait. Rosmerta indiqua qu'elle emmènerait ce qu'ils avaient commandé lorsque le tout serait prêt. Après l'avoir remercié, les deux nouveaux arrivants se dirigèrent vers une table près de l'escalier qui menait à l'étage. L'Adelmar aida la demoiselle à s'installer avant de s'asseoir à son tour.

« J'espère que ça suffira à vous faire oublier l'incident de tout à l'heure. » lui dit-il avec un sourire.
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MessageSujet: Re: Somebody that I used to know | Libre   Somebody that I used to know | Libre EmptySam 16 Jan 2016 - 15:05

Quand mes yeux se posent sur la vieille chouette qui tient ce pub déconfit et miteux, elle me regarde avec autant de dégout que d'habitude. On se toise un moment, on se cherche du regard mais quand Chauncey me rattrape, les yeux de la vieille chouette change pour devenir mielleux et limpides. Je la déteste mais pour le coup, je crois que je la déteste encore plus quand elle m'ignore pour feindre l'admiration des beaux jeunes gens. Pathétique vieille folle.
L'étudiant en herbe ne semble même remarquer les minauderies de la vieille femme, se contentant de commander les boissons. Mon sourire nait quand Chauncey se tourne vers moi pour me demander ce que je souhaite prendre. C'est avec tout le venin du monde et toute ma condescendance que je cracha au visage de la vieille chouette : « Un chocolat, et ne vous avisez pas à cracher dedans ou à y jeter un quelconque sort. J'ai un goûteur. » Je hausse les sourcils en signe de provocation, regardant alternativement la vieille dame et le jeune Haveirsonien. Elle comprend, fait une grimace avant de se rhabiller de son masque de laideur peint de guimauve et d'arc-en-ciel de flatterie. Dégoutant.

Je suis Chauncey jusqu'à une table près de l'escalier. Ce n'est pas ma place habituelle, mais je ne vais pas faire la fine bouche quand on sait que je ne paie pas la boisson. J'enlève mon manteau, et je me frotte les mains entre elles, profitant de la douce chaleur des lieux. Je le regarde avec un léger sourire en coin, moqueur, enjôleur. Que me vaut le plaisir de m'être levée ce matin ? Me faire offrir à boire par un charmant jeune homme, donner une leçon d'humilité à la vieille chouette... Cette journée avait tout pour être réussie.
Je prends un air surpris. Et le sourire en coin, je posa ma tête sur ma main droite.

« Nous dirons cela, pour le moment. Je vous prierai de grâce, de bien vouloir goûter mon chocolat quand il arrivera à notre table. La vieille folle qui sert de tavernière ici ne m'aime pas, et c'est avec une réciprocité que je lui rends bien. »

C'est en disant cela que la tasse fumante arrive sous son nez, tout comme la bièraubeurre sous le nez de Chaun. C'est sans sourire qu'elle hocha la tête quand la vieille chouette, qui s'était empressée de servir leur commande se remet à minauder.

« Vous feriez mieux de partir. » Elle me lance un regard noir que je soutiens avec autant de haine. « Vous gênez notre rendez-vous amoureux. »

Son expression change, elle me regarde comme si j'étais devenue tout à coup une personne qui avait un tant soit peu de pouvoir sur elle. Elle s'incline, s'en va en nous jetant des regards. Je la suis du regard, un sourcil haussé tant ma perplexité est palpable. Je cligne plusieurs fois des yeux avant de me tourner vers Chauncey.

« Ne me mentez pas plus longtemps, Mister Adelmar. Quel titre avez-vous pour qu'elle me dévisage ainsi quand j'affirme être votre petite-amie ? Quoi que j'aurais pu dire, elle aurait quand même trouver prétexte à m'ennuyer. » Je réfléchis, et continue avant qu'il ne puisse me répondre. « Vous dîtes être étudiant et suivre le cursus d'Auror, êtes-vous d'une famille de célèbres Auror ? Adelmar... Je crois avoir entendu ce nom mais... Non, je ne vous remets pas. Eclairez-moi de votre si grande puissance. »

Le sourire inquisiteur tout autant enjôleur me laisse croire que je suis en présence d'une personne aristocratique, d'où ce côté british prononcé et cet accent fortement roulé. Je n'ai pas perdu ma journée, loin de là.
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MessageSujet: Re: Somebody that I used to know | Libre   Somebody that I used to know | Libre EmptyVen 29 Jan 2016 - 19:54

Chauncey aurait du se douter de quelque chose lorsque Alycia et lui se trouvèrent face à Rosmerta. Oui, il y avait une tension des plus étranges entre la Serpentard et la gérante des lieux. Tandis qu'elles étaient fce à face, il y eut un moment bref mais assez intense pour que le phénix soit intrigué par ce qu'il venait de voir. Lorsque la jolie femme tourna son regard vers l'Adelmar, celui-ci se fit cependant plus doux. Au moment de choisir les boissons, les tendances hautaines de celle qui l'accompagnait ne passèrent pas inaperçues. Bien sûr, l'étudiant lui avait trouvé une excuse lorsqu'il lui était rentré dedans, jugeant cela d'assez mignon comme on le décrierait couramment, mais là, cela semblait être de la méchanceté gratuite. Quand bien-même, il décida d'ignorer tout ce qu'il venait de se passer, pour la simple et bonne raison qu'elle ne lui avait rien fait et qu'elle restait agréable avec lui.

Il avait même l'impression qu'elle tentait de le charmer ou quelque chose du genre. Quoi qu'il en fut il lui demanda avec un sourire joueur si ce qu'il faisait contribuerait à ce qu'elle oublie le récent incident. La tête posée dans le creux de sa main et un sourire en coin ornant son visage, elle fit comprendre à Chauncey qu'il s'agissait d'un bon début, avant de lui faire part de ses suspicions concernant sur une potentielle vengeance personnelle de la part de la propriétaire. Celui-ci la rassura avec un signe de tête parfaitement sérieux - même s'il y avait plus de chance pour qu'ils se fassent surprendre par tempête avant qu'il ne le fasse réellement.

La dame aux formes généreuses ne tarda pas à les rejoindre avec les boissons commandées, Chauncey la remercia avec toute la politesse du monde tandis qu'Alycia se contenta de hocher la tête. Rosmerta n'était pas si mauvaise, il était déjà passé plusieurs fois ici et elle lui semblait bien sympathique. Pourtant, elle serait probablement devenue meurtrière si en tant que sorciers nous pouvions jeter des sortilèges par un simple regard. A vrai dire, le phénix était persuadé d'avoir entraperçu un éclair vert dans le noir de ses iris.

Celle-ci fit croire à la serveuse qu'ils étaient amoureux... et à ce moment elle changea d'attitude. En partant, elle jeta un regard à l'Adelmar, comme si elle lui souhaitait bon courage. L'étudiante crut alors qu'il avait un quelconque pouvoir ou quoi que ce soit. Ce pouvoir ? Probablement sa politesse, son amabilité, bref tout ce qui fait de lui une personne agréable... de ce qu'il avait vu... peut être était-ce souhaité, mais la demoiselle s'était gardé de montrer la moindre qualité à son ennemie.

« Oh ? Un titre? Non je ne pense pas en avoir un en particulier... Elle doit probablement avoir peur qu'on se ligue contre elle. » dit-il en plaisantant avec elle, cachant parfaitement ses véritables pensées. « Oui vous avez peut être entendu parler de ce nom ces derniers temps. C'est un diplomate spécialisé dans les affaires étrangères... même s'il commence à se fourrer dans ces histoires de 'guerre' entre Moldus et Sorciers... Mais seul mon grand oncle était un Auror... il est mort tragiquement... tué par deux dragons dressés... Mais c'était un brave homme malgré tout, peut être lui ferai-je un jour honneur, qui sait ? Et vous ? Vous avez des projets pour l'avenir ? »

Légèrement distrait, Chauncey but une gorgée de sa bièraubeurre tandis que Rosmerta continuait de les épier depuis le bar. Damn..

Spoiler:
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Poussey Mahao
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MessageSujet: Re: Somebody that I used to know | Libre   Somebody that I used to know | Libre EmptySam 30 Jan 2016 - 22:53

Je regarde le petit Seigneur feindre de ne pas avoir de titre. Les sangs purs ne sont pourtant pas si modestes d'ordinaire... Quoi que si l'on pense aux Weasley ou aux Londubat... Mouais, ils n'ont pas tous la même fierté, c'est bien triste. J'espère ne pas être tombée sur l'un d'eux, cela serait ... bien dommage.
Un diplomate de renom, affaire étrangère... Il n'est donc pas un mauvais parti. Mais je vise encore bien plus haut, toujours plus haut.. Et s'il n'est pas du côté du Seigneur des Ténèbres, je n'ai rien à faire avec ce genre de personnage. Et pourtant, j'ai envie de m'amuser un peu... Pis encore, qu'il m'invite, je ne peux décemment pas m'enfuir après un verre si dument acquis. Et rien que le fait d'embêter la vieille chouette me procure un plaisir malsain que j'affectionne tout particulièrement.

Je pousse mon chocolat chaud vers Chauncey et le regarde avec intensité. Je n'ai pas oublié que cette vieille chouette pouvait rendre mon breuvage imbuvable, et il est hors de question de mon si délicat palais en pâtisse. Je me tourne avec lenteur vers elle, étrangement elle ne nous lâche plus du regard. Comme c'est intéressant. Je reporte mon regard sur le visage souriant et bienveillant de mon hôte de cet après-midi.

« Pourriez-vous y goûter ? »

Tout en laissant la tasse près de mon compagnon, je ramène mes doigts sur ma joue pour feindre la réflexion à sa question. J'en avais bien des projets, beaucoup. Qui consiste à intégrer le Ministère... Et en cas d'échec, m'isoler dans le soin des animaux magiques dans une nature vierge, loin de tout. De tout combat.
Mais pour l'heure j'avais envie de me battre. Alors je souris en posant mon petit doigt sur ma lèvre inférieure, provocatrice.
Tout en réfléchissant, je passe ma jambe entre les siennes, et de la pointe du pied je remonte doucement le long de son mollet. Feignant de ne rien faire, je finis par répondre avant qu'il ne puisse omettre une objection à ce soudain rapprochement qui ne passera pas inaperçu aux yeux de la vieille chouette.

« J'aimerais suivre les traces de ma famille, pour beaucoup ils étaient au Ministère de la Magie dans le domaine des usages abusifs de la magie. J'aime l'ordre et l'autorité. On dit de moi que je suis assez sévère et intransigeante. » Avec un soupire un peu surjoué, j'ajoute en posant ma main sur la sienne. « Je suis navrée pour votre oncle, vraiment. »

Un peu de compassion malgré le fait que je n'en ai pas vraiment d'intérêt, je me dois d'être de bonne compagnie même si je dois écouter ce genre de détails pompeux.
Mes doigts jouaient sur ses phalanges, animé par un désir de pouvoir, celui que j'ai toujours voulu avoir. Celui d'un aristocrate. Que craignais-je de toute façon ? Si Rosmerta croit que je suis avec un Adelmar, elle me fichera sans doute la paix. Elle doit se demander ce que je peux bien fabriquer à toujours ramener des gens dans son établissement. Elle devrait plutôt me remercier, cette vieille chouette !
Mes yeux se posent sur le doux visage de mon compagnon, charmeuse mais pas charmée.

« Je suis agréablement surprise d'être en si charmante compagnie, la petite bousculade ne fut pas vaine. »
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