|
| participation au concours ma baguette et moi | |
| Tell me who you are...
Date d'inscription : 18/12/2005 Parchemins : 6962 Points d'activité : 212 Avatar : Emilie de Ravin Multicomptes : Leo Buchanan - Malkiél Taylor Image : Âge : 19 ans. Année : Deuxieme année à Haverison - Cursus : Médicomagie. Situation financière :
Fiche de duelliste Seuils de réussite: 29 - 39 - 49 | Sujet: participation au concours ma baguette et moi Sam 28 Nov 2015 - 14:41 | |
| - marie winnesser a écrit:
- Marie dévala l'escalier du manoir, son père était déjà présent dans le salon, accompagné de sa mère à qui Marie jeta un regard qui aurait put glacer le sang d'un dragon.Malgré sa réticence à aller faire ses achats de fournitures avec cette dernière,la jeune fille décida de l'ignorer, comme lorsqu'elle le faisait habituellement, sous l'oeil exaspéré de son père.Celui-ci alla se poster devant la cheminée, prit une bonne poignée de poudre de cheminette et s'enfournant à l'intérieur de l'âtre il cria:
-CHEMIN DE TRAVERSE! Sa femme et sa fille ne tardèrent pas à l'imiter.La famille se retrouva bientôt sur là où le père l'avait ordonné quelques instants plus tôt. Les sorciers emplissait la rue, si bien qu'il était presque impossible de marcher sans se faire bousculer. Marie admirait les boutiques autours d'elle,elle était déjà venu ici, mais ne se lassait jamais de voir ce spectacle.Son père lui donna une petite tape sur l'épaule, signe qu'elle devait avancer.
-Dis moi Marie, dans quelle maison penses-tu te retrouver lorsque tu seras à Poudlard?Demanda celui-ci
-A vrai dire père, j'aimerais , et je pense me retrouver à Serpentard, pour moi, aucune autre maison n'a d'importance.
-Je dois admettre que, Serpentard est une excellente maison, mais prends par exemple Serdaigle, elle n'est pas mauvaise non plus.
Marie grimaça à cet énonciation, sa mère avait été à Serdaigle et même si elle préférerait faire partie de cette maison plutôt qu'à Gryffondor ou Poufsouffle, elle n'en avait cependant pas envie, elle répondit tout de même un:
-Bien sûr Père...
Alors qu'ils avançaient tranquillement, une voix non-étrangère à Alexandre se fit entendre:
-Mais tiens, ça ne serait pas Alexandre?Ma chérie, ce fils qui nous a trahis et épousé cette sale sang-mélée?
Un frisson parcourut Marie, elle avait déjà entendue parler d'eux, les parents de son père, l'ayant rejeté pour avoir épousé une sang-mélée, et même si Marie devait admettre l'idée que ses grands-parents aient repoussé leur fils ne l'enchantait guère, elle éprouvait une certaine admiration pour ces deux personnes, respectant les coutumes de sang-pur.
-Que me voulez-vous?Je ne suis plus votre fils, et laissez ma femme et ma fille en dehors de ça!Grogna le père de Marie
-Alexandre...ne me dis pas qu'en plus tu as eu une enfant avec cette chose?Demanda la mère d'Alexandre en pointant la mère de Marie
-Cette chose...comme vous l'appelez, elle est ma femme et je l'aime, et oui j'ai eu enfant avec elle, qui d'ailleurs est encore jeune alors je vous en pris, laissez là en dehors de ça! Tonna le sang-pur
Marie inclina la tête envers ses grands-parents comme le voulait la coutume lorsque on était en présence d'autre personne de sang-pur.Les deux vieillard aigris la fixèrent et sentit une pression à l'intérieur de son esprit mais ne répliqua pas. Lentement,comme au ralenti, les deux sang-pur se tournèrent et avant de partir, le père d'Alexandre murmura à son fils:
-Je suis heureux de constater que ta fille nous ressemble bien plus qu'à toi...
-Que voulez t-ils dirent père?Demanda Marie
-Je n'en sais rien...murmura le concerné
Sans un mot, mais dans un air tendu, la famille commencèrent l'achat des fournitures destiné à Marie.Après une bonne heure, ils arrivèrent devant une boutique du nom de"Chez Ollivander. Ils entrèrent sans un bruit mais personne n'eut le temps de faire quoi que se soit, un homme avait surgi sur Marie.
-Ah, Mademoiselle Winnesser, je ne m'attendais à votre visite qu'un peu plus tard...Mais bon cela n'a pas d'importance, tendez votre bras...
Marie s'exécuta et le vendeur lui mesura toutes les parties de ce membre avant de demander:
-Etes vous gauchière ou droitière ?
-Droitière...
Ollivander alla se perdre entre les étagères et revînt quelques instants plus tard avec diverses boîtes.Marie essaya la première, se qui eut pour effet de casser les vitres. La seconde rasa la moitié des cheveux à Ollivander, la troisième eut pour effet d'enflammer plusieurs livres, se trouvant à chaque coins de la pièce.
-Hum....une cliente difficile...Je sais peut être se qui pourrait convenir!
Il déposa une boite en velours verte devant Marie qui s'empressa de l'ouvrir, se qu'elle contenait ne put qu'impressionner la jeune fille:
C'était une baguette en bois,du lierre grimpait le long de sa surface.Elle était d'un marron chocolat très agréable en main.Quand elle la saisit, une chaleur inexpliquable se répandit en elle.Comme si d'un seul coup, elle avait l'impression d'avoir avaler le soleil.
-Je crois avoir trouver votre baguette mademoiselle Winnesser,:28 cm, plume de phénix et crin de licorne, idéale pour les enchantements, cela fera 8 gallions je vous prit... |
| | | | Tell me who you are...
Date d'inscription : 24/02/2007 Parchemins : 2515 Points d'activité : 206 Avatar : Aaron Taylor-Johnson Crédits : White-Rabbit, Rowan Multicomptes : Pippa Funnell Âge : 21 ans Métier : Serveur au Parker's Coffee Situation financière :
Fiche de duelliste Seuils de réussite: 34 - 44 - 54 | Sujet: Re: participation au concours ma baguette et moi Sam 28 Nov 2015 - 19:25 | |
| - Gareth Davis a écrit:
Du Conte de Fées à La Réalité.
Laissez-moi me présenter afin que vous compreniez mieux ce que j’ai pu ressentir ce jour-là. Le premier jour où je pus être presque considéré comme un sorcier. Je m’appelle Gareth Davis. J’ai onze ans et je vais rentrer à Poudlard. Poudlard ? et bien n’essayez pas de localiser ce château écossais sur une carte moldue, vous risqueriez d’y passer votre vie en vaine recherche. Ce château n’est visible que pour les sorciers. Et comme bon tout sorcier et sorcière, il me fallait des fournitures scolaires dont la plus caractéristique était la baguette. Une baguette voilà que j’étais tout excité. J’allais enfin avoir un vrai bout de bois magique. Je n’aurai plus besoin d’imaginer quoi que ce soit avec un simple bâton trouvé dans le jardin, un parc ou dans les forêts. Nous avions du aller chez Ollivanders. Ollivanders, le célèbre vendeur de baguette magique dont la boutique se trouve sur Le Chemin de Traverse, à Londres. Un lieu où beaucoup de boutiques magiques pour bons ou mauvais sorciers. « Bonjour Mr . - Bonjour Madame, mademoiselle et à toi aussi petit. » Nous étions tous les trois, ma mère, ma grande sœur et moi venus pour me trouver la baguette qui serait faite pour moi. Celle qui n’attendait que moi et personne d’autre. « Nous voudrions une baguette pour mon fils de onze ans. Il rentre le 1er septembre à Poudlard. » Mr Ollivanders était très bien habitué à ce genre de requête. Il avait même vendu une baguette au célèbre Harry Potter et une autre à Drago Malfoy, un riche sorcier. Il dit juste : « Un instant s’il vous plaît. Avancez vers moi, mon garçon. - Il s’appelle Gareth Davis. » précisa ma mère. Mr Ollivander m’examina des pieds à la tête et me tendit une baguette sortie d’une boîte orange. Ce bout de bois était en chêne mais il semblait fait de chêne banal pour moi. Je demandais donc : « Il doit se passer un truc quand on tient la baguette ? Je ressens pareil que lorsque je ramasse un bout de bois en forêt. » Mr Ollivanders me repris la baguette des mains, la rangea dans sa boîte et repose cette dernière où il l’avait trouvée. Il réfléchit tout en me regardant dans les yeux et me dit : « Vous le saurez quand vous la tiendrez entre vos doigts. Je paraissais perplexe et dit donc : « Et si aucune baguette me convient ? » Mr Ollivanders réfléchit et me dit alors gentiment : « As-tu déjà au des manifestations de pouvoirs quand tu étais dans un endroit ? » Je ne réfléchis vraiment pas longtemps et dit que oui. Mr Ollivanders me dit alors que je ne serais pas un cracmol. Ne sachant pas ce que c’était je demandais à ma maman et elle m’expliqua que c’était les enfants nés de parents sorciers mais qui ne développeraient jamais de pouvoirs magiques de toute leur existence. Ma sœur me dit : « Ne t’inquiètes pas. J’ai du attendre de tomber sur ma quatrième baguette et là j’ai su directement. - Je sais bien soeurette. J’étais là quand tu l’a acheté mais j’ignore tout ce qu’on peut ressentir en tenant la bonne dans les mains. » Mr Ollivanders revint avec une boite d’un bleu foncé et en sortit une baguette qui était de saule et plume de phénix m’expliqua-t-il. Il me la tendit en souriant. Il semblait sûr que c’était la bonne mais moi j’en doutais. Trouver la bonne baguette aussi tôt alors qu’il devait y en avoir des centaines ou des milliers d’après les boîtes que j’arrivais à voir dans la boutique. « Heu… Qu’est-ce qui se passe ? » Voilà que j’avais jeté la baguette par terre car j’avais senti de la chaleur dans mes doigts. Je ne comprenais même pas comment cela était arrivé. Le bois était froid alors que mes mains étaient chaudes. « Ce n’est pas grave. » venait de me dire le propriétaire de la boutique. Je me baissais en priant pour que la baguette ne soit pas abîmée. Je la tournais et retournais dans mes mains et je fus soulagé de voir qu’elle était intacte. Contrairement à mes mains qui ressentaient la chaleur émanant du bois de saule. Je sentais que je pouvais lancer des sorts mais comme je ne connaissais que Lumos ou Réparo, je me voyais mal essayer ça dans la boutique. « Je crois que c’est la bonne monsieur. Je sens mon corps bizarre comme si j’avais mis les doigts dans la prise de courant. Mes mains sentent de la chaleur de la baguette. » Mr Ollivanders me dit alors que chaque sorcier ressentait sa baguette différemment. J’étais fier de moi mais en même temps émerveillé. J’avais un bâton de bois qui me permettais de faire de la magie. J’avais dépassé le stade enfantin où j’imaginais qu’un simple bois de bois trouvé n’importe où pouvais créer des choses ou lancer des sorts. J’avais franchi une étape que tous les moldus ne pourraient jamais atteindre. J’étais passé du sorcier imaginaire de conte de fées à un vrai sorcier qui rentrerait bientôt dans une vraie écolé magique afin d’étudier des sorts et tant d’autres choses juste parce que j’avais obtenu la seule et unique baguette correspondant à Gareth Davis. J’étais passé du conte de fée à la réalité sorcière. J’avais fait un sacré pas en avant. Un pas que même le plus rapide coureur moldu ne pourrait jamais sauter.
|
| | | | Tell me who you are...
Date d'inscription : 17/03/2015 Parchemins : 1399 Points d'activité : 1 Avatar : Karen Gillan Crédits : Moi Multicomptes : Mary Elizabeth et Cassandra Sahvanna Image : Âge : 21 Métier : Journaliste d'investigation à Salem Situation financière :
Fiche de duelliste Seuils de réussite: 31 - 41 - 51 | Sujet: Re: participation au concours ma baguette et moi Ven 4 Déc 2015 - 20:12 | |
| - Quinlan C. Fitzsimmons a écrit:
- Je me souviens de ce jour. J’avais reçu ma lettre d’admission à Poudlard. Mes parents étaient trop fiers. Mon père courait partout en ayant treize idées de coupes de robes de sorciers à la douzaine et ma mère était derrière lui, à faire la gueule. Ma mère fait souvent la gueule. Mais mon père fait souvent le con.
On cherchait Neal. Neal, c’est mon petit frère. On voulait l’emmener à Londres avec nous. Il fallait que j’aille au Chemin de Traverse pour ma baguette. Non, celle en bois. L’autre va bien, merci. On trouvait pas mon frère. On l’a appelé, il a pas répondu. J’suis monté, il était dans sa chambre. Je lui ai dit de venir, il a demandé pourquoi. En fait, il avait oublié. Donc il est venu. Même s’il servait à rien.
Papa avait la liste de fournitures scolaires. Il y avait plein de trucs stupides dessus. Je me souviens, j’en n’ai pas utilisé la moitié. Surtout pas les livres. J’aime pas lire. Enfin, pas ça. Les cours, c’est chiant. Sauf ceux où on lance des sorts. Mais pour ça, faut une baguette. Et justement. Mes parents m’ont laissé devant Ollivander’s. J’ai pas compris. Ils m’ont donné des gallions. Pour payer, qu’ils ont dit. J’ai toujours pas compris. Ils sont partis chercher des livres. J’aime pas les livres. Enfin, j’aimais pas les livres. Ça a changé. Ils ont pris mon frère, Neal. Et ils sont partis.
J’étais tout seul, comme un gland, dans la rue, alors je suis entré. Y avait un homme. Pas vieux, pas jeune, pas beau non plus. J’ai haussé un sourcil. Il m’a demandé mon nom. J’ai dit Quinlan Connall Fitzsimmons. Il a pas retenu. Il m’a regardé. Je l’ai regardé. Il m’a regardé, il s’est tourné, et a sorti une boîte. Dedans, y avait une baguette. Châtaignier, 31 centimètres, ventricule de dragon, qu’il a dit. Bois idéal pour les sorciers doués en botanique et en vol. J’en savais rien, moi. Et pour les matérialistes. J’en savais toujours rien. Je l’ai prise. Un sort est parti tout seul. J’ai foutu le feu à sa cape et j’ai jeté la baguette comme si elle me brûlait. Il a ri. Il a éteint le feu. Bon, bon, c’est pas celle-là…
Il a fouillé dans dans un rayon et a sorti une nouvelle boîte. La baguette était moche. J’espérais que c’était pas celle-là. Pommier, plume de phénix, 27 centimètres. Ouais ok. Il a dit que le pommier, c’était bien pour l’amour, les grands idéaux. J’ai trouvé ça cool. J’ai souri. J’aimais bien l’idée. Il a dit aussi que le pommier, c’était nase pour la magie noire. J’en savais rien. Je l’ai prise. Elle m’a brûlée. Même maintenant, je sais pas trop quoi en penser… J’ai lâché la baguette et j’ai lâché un juron. Heureusement que ma mère n’était pas là, j’aurais été puni.
Il est reparti. Il est revenu avec une nouvelle baguette. Plus jolie. En même temps, c’était pas dur, vu la gueule de l’autre. Séquoia, plume de phénix, 30 centimètres. Il a dit que le séquoia, c’était pour les chanceux. J’étais perplexe. Je savais pas si j’avais de la chance ou pas. J’ai pris la baguette. Rien. Rien de rien. J’ai attendu, mais rien. L’homme haussa un sourcil, et au bout de cinq minutes, la reprit. Pas celle-là… mais on y est presque… Pas tout à fait chanceux, avec des idéaux mais pas trop, entouré d’amour ou pas.
Paradoxal. Contradictoire. Limite. Voulant faire le bien en faisant le mal. Aubépine, 31,5 centimètres, plume de phénix. Il me l’a tendue. L’aubépine. Le poison et l’antidote. Je l’ai prise. C’était bizarre. Comme si on m’avait ajouté une pièce manquante, en ignorant qu’elle manquait jusque là. C’était étrange. Pas de feu, pas d’explosions, mais une gerbe de couleurs. Plein de couleurs. À l’époque, j’avais pas compris.
J’ai souri. Il n’a pas souri. J’ai arrêté de sourire. Il a haussé un sourcil, m’a laissé la baguette et m’a donné le prix. J’ai payé. Je suis parti.
Bref, ma baguette m’a trouvé. |
| | | | Tell me who you are...
Date d'inscription : 24/02/2007 Parchemins : 2515 Points d'activité : 206 Avatar : Aaron Taylor-Johnson Crédits : White-Rabbit, Rowan Multicomptes : Pippa Funnell Âge : 21 ans Métier : Serveur au Parker's Coffee Situation financière :
Fiche de duelliste Seuils de réussite: 34 - 44 - 54 | Sujet: Re: participation au concours ma baguette et moi Lun 14 Déc 2015 - 22:34 | |
| - Alycia Mcwood a écrit:
Tout semblait me sourire. J'avais reçu une lettre de Poudlard, au grand damne de ma mère moldue, qui par tous les moyens possibles cherchait à me dissuader d'y aller. Depuis mon accident, je voyais la vie différemment. J'étais moins souriante, plus sarcastique, j'étais toujours aussi folle de mes livres mais une obscurité nouvelle m'accompagnait au fil des années, agrandissant un peu plus la plaie de ma haine envers le monde non-magique. Je haïssais ma mère pour ne pas avoir eu de pouvoir magique, pour n'avoir rien fait quand mon père a prononcé ces malheureuses paroles qui ont détruites nos vies. Faible, elle était synonyme de faiblesse. Et je ne pouvais assumer d'avoir une mère aussi lâche et faible. On se disputait souvent, elle tentait de me comprendre et je lui criais encore plus dessus, c'en était pathétique, c'était triste. Mais je ne voyais pas le malheur dans mes mots, j'y voyais la haine, la honte...
Puis ce fameux jour arriva, elle devait m'emmener au Chemin de Traverse. Pour avoir jadis, accompagné mon père au Chaudron Baveur et rencontré Tom, elle savait où trouver le chemin si magique. Trop pour elle. Elle m'accompagna, obligée. Mais elle ne me parlait pas, et c'était pour moi une libération. Si elle croyait que j'allais céder parce qu'elle pleurait sur mon départ, elle se fourrait le doigt dans l’œil. Je voulais partir, m'éloigner. Peut-être qu'avec la distance, son existence me serrait plus supportable. Je lui pardonnerais peut-être sa lâcheté, ses pleurs. Peut-être. Trop d'incertitudes pour moi, je voulais du concret. Réduire une bonne fois pour toute ces êtres sans magie qui détruisent le monde avec un semblant de technologie. Qui se croient supérieurs à toute autre forme de vie. Pathétique monde. J'ai seulement onze ans, et je me rends déjà compte dans quel monde les enfants de mon âge grandissent.
Nous traversions un mur pour se retrouver dans une allée bondée de monde. Je crois que depuis mon accident, je n'avais pas souri de la sorte. Le monde était différent, déphasé de la réalité. Les immeubles n'étaient pas droits mais ils tenaient bons, les vitrines étaient remplies de choses incroyables, de balais, de vestes étranges, d'animaux... J'ai respiré longtemps, cherchant le courage d'affronter ma réalité, mes pouvoirs. Ma mère défroissa un papier qu'elle avait fourré dans sa poche, et elle m'énuméra ce que je devais acheter pour ma première année à Poudlard. Je voyais des regards glissés sur elle, puis sur moi. La moldue qu'elle était se faisait déjà remarquer par son abominable origine. Alors j'ai pris le papier de ses mains, et j'ai couru. Loin. Je suis arrivée au bout de l'allée et en voyant ma mère paniquée dans la foule, je suis rentrée dans la première boutique aux murs noirs. Un silence quasi surnaturel régnait alors que le boucan du dehors faisait un son de fond. Je ne parlais pas, je regardais. J'observais même. Puis j'allais touché une boîte, quand un homme aux cheveux gris, l'air ahuri et complètement fou tapa des deux mains sur son comptoir.
« On ne touche pas, jeune fille. »
J'ai sursauté, je me suis retournée vers lui avec le regard du coupable et j'ai reposé la boîte que je tenais. Il m'a longtemps regardée, et je restais silencieuse, je n'avais pas encore dit un mot. Il s'enfuit dans ses allées. Mes pieds et ma curiosité me poussèrent à m'approcher du comptoir pour voir ce qu'il faisait. Il m'apporta une nouvelle boite jaune, pleine de poussière, il ouvrit celle-ci et me tendit la baguette y dormant. Je la pris entre mes mains, c'était tellement bizarre comme touché.
« Et bien, faites le geste. »
Un livre explosa, et l'explosion me pinça le cœur, me rappelant la mort de mon père. La panique dut se lire dans mes yeux car il me la reprit rapidement des mains pour s'enfuir à nouveau dans ses allées. Je restais pantoise devant le livre explosé. Je pouvais faire ça, moi ? C'était extraordinaire. Puis je poussai un soupire étrange et je me mis à rire, comme une folle, comme une aliénée. Il m'apporta une seconde baguette dans un écrin vert émeraude foncé. Elle était noire, puissante, grande. Je la pris dans mes petites mains et le sentiment de liaison se fit instantanément. Toute sa superbe et sa puissance circulait dans mes veines, dans ma chair, sur ma peau. Elle était à moi et j'étais à elle. Le bien-être me submergea et j'oubliais ma mère, l'accident, mon mal... Tout. Je fis le geste et le livre précédemment explosé, se reconstruit doucement. Une larme roula sur ma joue, ce serait tellement facile de faire ça avec les êtres disparus... Il me reprit la baguette des mains et sourit avec douceur, malgré ce regard absolument angoissant, il la reposa dans son écrin avec une belle délicatesse.
« Du noyer noir et du crin de sombral, ma jolie. 23 cm tout pile. Ce bois est synonyme d'une grande confiance entre vous et votre baguette. Soyez toujours honnête avec vous-même, et elle vous sera à jamais loyale. Quant au crin de sombral, j'ose imaginé que vous avez vécu le pire, vous êtes appelée à faire de grandes choses, mademoiselle. Cela fera 7 gallions. »
Je hochais la tête et je payais avec la monnaie sorcière que ma mère m'avait donnée en guise d'économie de mon père. Elle ne savait pas où l'échanger, elle était vraiment bête. Vraiment. Précieusement, je pris l'écrin vert dans mes bras et je le portai à mon cœur en remerciant le vendeur. En sortant, je relevais la tête. Olivanders. Ma baguette et moi seront les meilleures amies, je vous le promets, Mr Olivanders. Si je suis réellement appelé à faire de grandes choses, j'aurais toujours besoin d'elle comme alliée. Et je pourrai effrayer ma mère en criant des choses aberrantes en la brandissant devant moi. Je gloussai et finis par retrouver ma mère qui parlait avec un sorcier pour marchander sur les pommes d'amour. Elle avait au moins le mérite de savoir que j'aimais le sucre. |
| | | | Tell me who you are...
| Sujet: Re: participation au concours ma baguette et moi | |
| |
| | | |
| |
|