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Sujet: You'll Be The Death Of Me (Ft. Isia) Dim 13 Déc 2015 - 22:17
HRP:
Le 1er post est réservé à Isia. Après libre à vous de vous joindre à cette petite réunion chaleureuse et courtoise ^^
Il était tôt lorsque un bruit sourd et répétitif était venu réveiller Anton dans sa chambre. C'était son hibou qui était posté sur le rebord de sa fenêtre, le regard inquisiteur, attendant que quelqu'un ne daigne lui ouvrir la fenêtre pour le faire échapper aux rafales de vent hivernales qui le déstabilisaient dangereusement. A peine sorti d'un sommeil profond, troublé par des rêves qui vacillaient trop facilement vers le cauchemars l'Abraxan se tira de sa couette et vint ouvrir la grande fenêtre de la chambre qu'il partageait avec Mia. Dans un nuage de plumes, l'animal s'engouffra dans la pièce dans un hululement impatient, patte en avant pour qu'il le soulage du poids de la lettre attaché à celle-ci. Il la déplia lentement, se frottant les yeux pour tenter de lire la lettre en provenance de... Lana ?
Anton,
J'ai reçu une lettre pour le moins déstabilisante ce matin. Elle ne m'était pas adressée en particulier alors j'imagine qu'elle a été envoyée à plusieurs personnes... Je ne sais pas si tu es au courant. Ça disait (et je t'épargne les formulations pour le moins enflammées) que tu n'es pas un véritable sang pur, que ta famille a trahi la communauté sorcière et que tu dois payer ou demander pardon pour cela.
Je ne comprends rien à toute cette histoire mais je t'avoue que la teneur de la lettre me fait peur pour toi. Es-tu en sécurité?
Lana
Il s'était assis, bouche bée. Incapable de trouver quoi dire face à cela. Les informations se bousculaient dans sa tête. Il n'avait pas reçu de lettre. Sauf une de son père, qui ne lui écrivait pourtant jamais... Il lui avait intimé de se méfier des Neige. Une enquête... Tout lui revenait à présent, cette lettre qui lui avait semblé si étrange qu'il était venu à se demander si elle était réelle. Tout faisait sens. Mais...
Il se leva d'un bond, relu la lettre rapidement et alla trouver celle de son père qu'il compara. Si Lana avait reçu une lettre, cela voulait dire que d'autres étaient au courant. Il descendit en vitesse dans la salle commune des Abraxans et, malheureusement, ne fut pas surpris de constater ce qu'il redoutait. Plusieurs lettres se trouvaient dans la salle commune, visible de tous, lisible de tous. Lui-même en saisit une qu'il parcouru attentivement, la marque des ténèbres recouvrant le parchemin de bout en bout.
De rage, Anton froissa la lettre et la balança dans le feu de la cheminée, défiant du regard quiconque aurait eu une remontrance à lui faire. Son cerveau gérait trop d'informations à la fois pendant qu'il remontait dans sa chambre pour enfiler une tenue décente. Son père ? Les Mangemorts ? Une trahison ? Son coeur lui était divisé entre rage et tristesse. Quiconque avait fait cela devrait payer. Et il avait une idée bien précise de qui il s'agissait.
Le grand brun ne mis pas longtemps à dévaler les étages qui le menaient au Rez-de-Chaussée. Il savait que la grande majorité des élèves sortiraient de la salle à manger pour se rendre en cours ce matin, elle en ferai partie. Il la chercha du regard quelques instants, qui lui parurent de longues minutes. Son regard s'arrêta net, alors que sa respiration accéléra. Il vit d'abord sa chevelure rousse et flamboyante. Il parcouru les derniers mètres qui la séparait d'elle et l'attrapa par le bras, la tirant du flot d'élèves qui n'en manquait pas une miette. Nombreux devaient-ils être à avoir reçu la lettre et être déjà au courant du scandal qui secouait la bourgeoisie sorcière.
- Toi ! Isia Neige ! Tu vas me le payer !
Sa main serrait toujours plus fort le bras de la jeune femme, le regard froid et sombre d'Anton planté dans le sien. Il la plaqua violemment contre le mur adjacent à l'escalier. Elle allait payer pour ce que son père avait infligé à sa famille. Pour ce que lui-même allait devoir subir par sa faute.
Isia N. O'Hara
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Sujet: Re: You'll Be The Death Of Me (Ft. Isia) Lun 14 Déc 2015 - 0:14
Le matin, elle aussi avait eu le déplaisir de lire les mots accompagnés de la marque. A chaque fois qu’elle la voyait, elle ne pouvait s’empêcher de penser à son père et au fait qu’il se soit fourvoyé. Elle avait eu une pensée pour Anton, fugitive, puisqu’elle ne le connaissait que de vue et ne s’était jamais intéressée à son histoire ou sa vie. Il était le meilleur ami d’Azphel, son compagnon de débauche, son complice dans la chasse aux femmes. Pour cela, elle ne pouvait que le mépriser, en silence. Visiblement, sa mère avait eu le même défaut, celui d’aller voir ailleurs si le jardin était plus vert. Ou s’il l’était moins, en l’occurence. Ainsi donc le Sang Pur n’était plus.. plus qu’un autre Sang Mêlé. Le fait isolé, cela l’aurait affectée, puisqu’elle avait en horreur ce culte du sang complètement suranné. Mais là, il s’agissait d’Anton Costello, l’agitateur des péchés d’Azphel, celui qui l’entrainait vers une voie qu’elle jugeait mauvaise. Surtout pour son coeur, bien amoché par leurs jeux. Toujours était-il que cette lettre lui avait fait penser à son père et aux quelques mots qu’il avait prononcé, avant son arrivée à Haveirson. Il lui avait parlé de l’importance du Sang, encore, mais également d’autre chose, de plus insidieux.. sur les apparences, le mensonge et les répercussions que ce dernier pouvait avoir. Sur le moment, elle avait mis ces babillages au crédit de son discours habituel. Mais maintenant..
Dans le flot d'étrangers, elle se sentait immobile alors que les autres bougeaient, vivaient. Puis une pensée glaciale commença à faire son chemin dans son esprit. Et si.. mais elle se fit attraper par le bras, malmenée par une intrusion tout à fait désagréable. Comment osait-il ? Pire, il l’appela par le nom de son père. Qui était cet ostrogoth ? Ce fut les yeux écarquillés de surprise qu’elle se rendit compte que ce n’était personne d’autre qu’Anton. La surprise l’empêcha de réagir promptement et elle ne put contrer le plaquage, douloureux, contre le mur. Le saisissement passé, elle se dégagea de son contact dans un geste brusque avant de plaquer ses deux mains contre son torse et de le pousser violemment loin d’elle.
« Mais de quoi parles-tu ? » expulsa-t-elle, sa fureur à peine contenue. Sa main droite saisissait déjà sa baguette dans la poche de sa cape. « Cesse donc de te donner en spectacle, Anton. Je crains qu’il faille plutôt que tu règles tes différends à l’abris des regards. » Peut-être que se cachaient ici des apprentis Mangemorts qui ne manqueraient pas de rapporter la réaction du jeune Costello dans les hautes sphères noires. Mais elle ne pouvait le quitter du regard pour sonder les alentours, l’Abraxan était trop instable pour qu’elle ne le surveille pas.
Anton Costello
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Sujet: Re: You'll Be The Death Of Me (Ft. Isia) Lun 14 Déc 2015 - 11:58
Un éclair de rage vint animer le visage d'Anton une nouvelle fois. Comment osait-elle lui donner des leçons de la sorte. Alors qu'elle donnait toutes ses forces pour le faire reculer de quelques pas, le jeune homme parvenait difficilement à contenir sa fureur. Il se rapprocha de nouveau, ignorant les regards et les réflexions qu'il entendait fuser dans son dos. Il savait qu'à présent cela risquait d'être son quotidien. On ne pouvait pas venir d'une famille aussi connue que les Costello et espérer que cet incident ne passe inaperçu.
- Oh je pense que le mal est fait...
Il eut un faux sourire en voyant Isia amorcer un geste vers sa poche. Il avait à présent viré dans cet état d'esprit de l'homme qui n'avait plus rien à perdre. Sa famille n'était pas sa famille, son père plus son père... La seule personne réellement reliée à lui était sa mère: une menteuse invétérée qui avait gardé ce secret pendant dix-neuf longues années. Aujourd'hui tout lui explosait à la figure, et lui, Anton, allait devoir payer pour ses origines. Naître dans le pêché, grandir dans le mensonge. Quel genre de personne pouvait sortir indemne d'une situation pareille ?
Avant qu'elle n'ait pu sortir sa baguette, le grand brun plaqua de nouveau Isia contre le mur, son bras sous sa gorge. Il avait pu entendre le son lourd d'un corps heurtant une surface rigide. Il espérait qu'elle souffrait. Même si rien n'atteindrait la douleur que lui même ressentait en cet instant. Un poids immense dans sa poitrine qui semblait déverser de l'acide pur dans ses entrailles, irradiant tout son corps, mais surtout son coeur.
- Crois moi, toi, ton père, toute ta famille va payer...
Il avait lâcher ces mots froids mais plein d'intentions. Son père... enfin... Mr. Costello... l'avait prévenu. Il savait que quelque chose se tramait en dehors de l'Académie et il s'était attendu à ce que le danger pénètre l'enceinte. Il avait vu juste. Anton mettait toute la rage qu'il peinait à contenir dans l'exercice de restriction de la rouquine qui ne paniquerait probablement pas. Il savait que le pire était qu'elle allait probablement s'en tirer trop facilement. Ce qui accentua d'autant plus sa colère, et son appui sur la gorge de l'Abraxane.
- J'espère que tu es satisfaite... Voir ton oeuvre prendre une telle ampleur...
Le grand brun sentait à présent les regards brulants l'effleurer. Il se doutait que l'Académie regorgeait de Mangemorts en devenir ou novices. Il ne tarderait probablement pas à en faire les frais...
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Sujet: Re: You'll Be The Death Of Me (Ft. Isia) Lun 14 Déc 2015 - 14:19
You'll be the Death
of me
Ft.
Anton & Isia [libre]
Our Story.
En retournant au château après une sortie matinale, Neal tombe sur une altercation entre deux élèves, et bien sûr, il ne peut pas fermer les yeux sur ça.
And...
Le 21 février 1997 (?)
Depuis quelques jours, je me sens d'humeur étrangement guillerette, en totale opposition avec ce que j'ai vécu en janvier. Du coup, je vais courir deux fois plus souvent, histoire de dépenser toute cette énergie. Ce matin ne fait pas exception à la règle, d'autant que je n'ai pas de cours prévu pour ce matin. J'adore le mois de février pour cela, dont le froid décourage la plupart des gens. En rentrant, je compte passer par les petits couloirs comme je le fais d'habitude, mais cette fois le Maître n'est pas de cet avis. Il file vers l'entrée principale et, intrigué, je lui emboîte le pas.
A peine entré dans le hall, je comprends que quelque chose cloche. Les élèves présents sont rassemblés près des escaliers, et je me fraye un chemin vers l'attraction du moment. Un peu avant que je ne passe les dernières rangées, j'aperçois un étudiant de dos, et un bruit sourd me parvient. Un sentiment d'urgence s'empare de moi, et je tire ma baguette. Ecartant d'un geste un peu brusque la personne devant moi, je lance un Lashlabask, et lorsqu'il recule, je reconnais l'une des étudiantes qui est venue à mon secours la semaine précédente, lors de l'attaque d'Avalon. Avant de me porter à sa hauteur, j'immobilise son assaillant d'un rapide Incarcerem.
Isia, c'est ça ? Vous allez bien ?
Je prends le temps de m'enquérir plus avant de son état de santé, sincèrement inquiet, avant de me redresser pour me tourner vers l'autre étudiant. Oh, je suis bien conscient du fait qu'elle aurait été tout à fait capable de se défendre seule, mais je ne pouvais pas laisser passer ça. Quant à l'autre élève... Je le reconnais comme étant l'un des batteurs de l'équipe adverse du tournoi de Quidditch. Un Abraxan, dont je ne me rappelle plus le nom.
Et vous ! On peut savoir ce qui vous prend ? Cinquante points de moins à Abraxan !
Qu'un élève s'en prenne à un autre me semble proprement inadmissible, alors dans l'enceinte de l'école ?! Cela éveille en moi un irrépressible sentiment d'injustice mêlé de colère. Je relève l'Incarcerem, afin de lui permettre de répondre, mais je le garde en joue du bout de ma baguette. J'ai rarement été aussi heureux de mon passé de duelliste.
Et les autres, dispersez-vous ! Je suis sûr que vous avez mieux à faire !
J'attends que les traînards s'égayent, et je baisse d'un ton. Je ne tiens pas à attirer plus d'attention que nécessaire.
Maintenant, lequel de vous deux se dévoue pour m'expliquer ce que c'est que ce merdier ?
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Sujet: Re: You'll Be The Death Of Me (Ft. Isia) Lun 14 Déc 2015 - 15:17
Deuxième impact contre ce mur dont elle commençait à connaitre toutes les aspérités. La douleur n’était que physique, brusque mais non pérenne, contrairement à la blessure à vif dont souffrait son agresseur. Son discours était simple, non exhaustif, mais assez détaillé pour qu’elle comprenne enfin.. que ses doutes s’étaient réalisés. Elle pouvait maintenant sentir la présence de son père derrière la lettre et elle reconnaissait les effets que pouvaient avoir les actes paternels. La colère, la détresse, tout cela était si familier. Tellement qu’elle ne réagissait pas, même sa main avait quitté sa baguette. Au fond, il lui faisait de la peine, lui qui n’était qu’une victime parmi d’autres. « Anton, écoute.. » parvint-elle à souffler alors qu’il mettait plus de force dans son contact contre sa gorge, la privant de l’air nécessaire pour terminer sa phrase.
Son oeuvre ? Isia fronça les sourcils. Cette fois, il allait trop loin. Son genoux s’était levé, prêt à lui asséner un coup puissant à un endroit qu’il chérissait mais.. Anton s’écartait. L’enchainement fut ensuite rapide. Elle n’eut le temps que de prendre une inspiration avant de se rendre compte que c’était un professeur d’Haveirson qui était venu à son secours. Professeur.. Fitzsimmons, si ses souvenirs étaient bons. Elle n’avait pas encore assisté à son cours mais la photographie mouvante sur la plaquette universitaire lui revint en mémoire. Il enseignait la botanique. Bien qu’en réalité, elle se souvenait de lui comme le sorcier d’Avalon. A ce propos, elle devrait sûrement s’entretenir avec lui au sujet de la mandragore utilisée lors de l’attaque. Mais là n’était le sujet.
« Oui, oui, Isia O’Hara. » ajouta-t-elle, pour Anton, dans l’espoir qu’il comprenne qu’elle se désolidarisait totalement des actes de son père. « Je vais.. bien. » dit-elle, en se massant la gorge. Sans doute que sa peau trop blanche garderait une marque de l’altercation, mais ce n’était rien. Rien comparé aux tournures que prenaient l’événement. L’annonce de la perte de points pour sa maison la fit tressaillir et ouvrir de grands yeux surpris. « C’est.. » murmura-t-elle, sans connaitre la suite de ses mots. Comment expliquer l’histoire ? « Professeur.. Anton a.. » Elle lança un regard à son collègue Abraxan, les yeux plissés. « Avez-vous eu connaissance de lettres anonymes reçues il y a peu ? Elles portaient toutes la marque des ténèbres et mettaient directement en danger Anton, ici présent. » fit-elle en se rapprochant de Neal, la voix basse pour que le seul trio n’entende. Quant au pourquoi il s’en était pris à elle, il trouverait sans doute la réponse dans le regard qu’elle lui offrait. Il pouvait y déceler un mélange de gêne, de retenue et de regret. Elle comptait sur son respect des convenances pour ne pas creuser plus loin.. ou pour le faire dans son bureau, à l’abris des oreilles indiscrètes.
Anton Costello
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Sujet: Re: You'll Be The Death Of Me (Ft. Isia) Lun 14 Déc 2015 - 18:56
Anton ne souhaitait pas entendre un mot sortir de la bouche de la rousse devant lui. Mais avant qu'il se décide à augmenter sa prise sur le cou de la jeune femme, il se retrouva ligoter et projeté en arrière. Il parvint a garder l'équilibre de justesse. Il retint un grognement de colère et se tut, ne vouant pas aggraver son cas. D'autant plus que dans cette situation, c'était la seule présence du professeur qui empêchait de potentiels assaillants de lui faire payer le prix d'une trahison à son rang. Il se tint tranquille et fixa Isia du regard, froidement. Il ne savait plus ce qu'il l'exaspérait le plus. L'intervention du professeur Chourave version homme, ou alors le fait qu'Isia souhaite lui étaler son...leur problème. Il n'était pas d'accord avec cela. Pas d'accord avec le fait de faire plonger directement un membre du professorat dans ses problèmes.
L'Abraxan avait toujours été relativement méfiant mais, avec ce qui venait de se produire, son niveau d'alerte vis-à-vis d'autrui était à son maximum. N'importe qui ici pouvait être un Mangemort. Même le professeur qui le toisait du regard, comme un chien qu'il aurait fallu piquer pour éviter qu'il ne contamine tous les autres. Anton le toisa en retour, dans cet état - quasi second - il n'avait que faire de provoquer la perte de points pour sa maison. D'autant plus vu l'avance qu'ils possédaient.
Son regard se posa à nouveau vers Isia qui s'adressait au professeur, dont le nom lui était inconnu. "Isia...Neige. Neige comme ton traître de père" Se répéta Anton en lui-même, tenant de contenir la colère qui le submergeait toujours, par vague violente et rapprochées. Il avait devant lui la cause de tout cela, il le savait. Alors pourquoi cet homme venait-il lui barrer la route ? N'avait-il rien d'autre à faire ? La meilleure tactique ici, était donc d'attendre qu'il parte. Il aurait, par la suite, tout le temps de régler ses compte avec la fille Neige. Les pupilles du grand bruns allèrent se fixer sur une brique du mur derrière Isia, là où sa tête était venue cogner à deux reprises. A bien plus s'il en avait eu l'occasion. Anton se terra alors dans un silence confondu, qu'elle parle si elle le souhaitait mais lui, ne dirait rien à moins d'être poussé dans ses retranchements. S'il pensait l'impressionner avec sa baguette, il avait misé sur le mauvais cheval. Il pria donc pour que la rouquine se taise et cesse d'étaler sa vie en public.
Invité
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Sujet: Re: You'll Be The Death Of Me (Ft. Isia) Lun 14 Déc 2015 - 22:40
You'll be the Death
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En retournant au château après une sortie matinale, Neal tombe sur une altercation entre deux élèves, et bien sûr, il ne peut pas fermer les yeux sur ça.
And...
Le 21 février 1997 (?)
J'écoute attentivement les explications d'Isia, perplexe. Je n'ai pas entendu parler de cette histoire de lettres anonymes, mais Marque des Ténèbres ou non, je ne vois pas en quoi cela justifie de s'en prendre à une autre élève. Et puis, vu la réaction d'Isia à l'annonce du retrait de points, elle est également à Abraxan. Le regard qu'elle me lance après son annonce ressemble à une supplique muette, celle de ne pas étaler le problème ainsi, en public. Je comptais de toute façon les... inviter à me suivre dans mon bureau, une fois les premiers éléments de réponse réunis.
Mais je croise le regard d'Anton, et je ne le connais que trop bien. C'est le regard buté du Gryffondor qui pense que tu ne le défieras pas, qui se croit au-dessus de tout. Le regard un peu trop confiant d'un Peter bouffi d'arrogance, qui pense que le petit Neal ne sera jamais de taille face à lui. Mais le petit Neal a grandi, contrairement à son Peter du jour. Et surtout, le petit Neal est déjà en garde.
Une simple torsion du poignet, et une injonction qui sonne comme un aboiement. Terra Anima. Voilà Anton enveloppé d'une épaisse gangue de terre mêlée de pierre -les dalles du sol du hall, soulevées par le sort, se mêlent à cette épaisse carapace. A Avalon, elle était fragile, car grande, fine, et affectée par l'utilisation précédente de mes réserves. Mais là, je suis en pleine forme, et animé d'une froide colère à l'idée qu'il ait pu espérer s'en tirer avec une simple réprimande et son insolence.
Malheureusement pour lui, je suis quelqu'un de patient. J'ai passé plus de cinq semaines à observer le développement de certaines plantes, en ne bougeant que le strict nécessaire pour rester en forme, et ce n'est pas le fait de devoir m'installer là à attendre qu'il cède qui va me poser problème. J'accentue la pression de la terre sur les bras et les chevilles d'Anton -j'espère juste pour lui qu'il ne gardait pas sa baguette à cet endroit. Puis, un geste nonchalant de ma baguette fait léviter un tabouret jusqu'à moi. Je ne sais pas exactement d'où il sort, mais j'aurai le temps de le découvrir plus tard. M'installant tranquillement -je crains qu'il ne lui faille un moment pour comprendre que ce n'est pas juste une tactique pour l'impressionner-, je me tourne vers Isia.
Je suis navré de vous imposer ça. J'aurais aimé que votre camarade soit capable de comprendre que s'il est effectivement en danger, la meilleure des solutions n'était sûrement pas de s'en prendre à vous au beau milieu du château.
Je tisse une bulle protectrice autour de nous. Nous sommes toujours bien visibles, mais les sons que nous émettons seront plus difficilement audibles. Je tire un parchemin et une plume de mon sac, qui ne me quitte jamais. Tant qu'à foutre le bordel dans le château, autant éviter de me faire virer : je compte donc profiter du tableau de doléances pour faire parvenir mes excuses à mon employeur. De toute façon, ce n'est pas comme si le temps me manquait pour l'écrire.
Cela fait, je fais léviter la missive jusqu'au tableau, où elle s'accroche. Vive la magie ! Je suis tout à fait confiant en la solidité de mon entrave, mais je préfère limiter le temps que je passe avec Anton hors de mon champ de vision. En balayant un peu les alentours, mon regard croise celui de Quinlan, qui doit être en route pour l'infirmerie. Je lui adresse un signe de main, qu'il me rend gaiement. Puis je reviens à mes moutons, et interroge à nouveau Isia :
Avez-vous un exemplaire de la lettre incriminée sur vous, par hasard ? Ou peut-être pouvez vous m'en restituer le contenu ? Ne vous en faites pas, vous êtes à l'abri des oreilles indiscrètes.
Oh, j'aurais certes préféré obtenir ces informations du principal concerné, mais il finira bien par trouver quelque chose à dire que je n'aurais pas déjà entendu s'il ne tient pas à passer la nuit ici.
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Sujet: Re: You'll Be The Death Of Me (Ft. Isia) Mer 16 Déc 2015 - 15:33
Ce regard.. aussi implacable que glacial. Elle pouvait sentir sa haine s’évaporer de son corps tant il était à fleur de peau. Il n’avait rien compris. Absolument rien. Finalement, il n’était peut-être qu’une jolie apparence, totalement vide à l’intérieur, incapable de raisonner et se fiant à des instincts insensés. Il ne valait pas mieux que ces moldus qui avaient attaqué le village d’Avalon par peur. Il jugeait sans savoir, sans connaître. La pitié avait laissé place à une froide colère.
Cependant, il semblait à l’Écossaise que le Professeur allait un peu loin en créant cette prison de terre, en plein milieu du Hall. Quand il se tourna vers elle, elle haussa les sourcils. « Vous ne pensez pas si bien dire. » fit-elle en sortant sa baguette d’Aubépine de sa poche. « Néanmoins, tout ceci est-il réellement nécessaire ? » demanda-t-elle en montrant Anton et les conséquences du sortilège d’un geste évasif de la main. « Cela ne vous semble-t-il pas excessif compte tenu de la gêne créée ? » Après tout, le Professeur causait bien plus de désagréments qu’eux et l’acte était pour le moins.. visible.
A la demande de Neal, Isia informula un Accio pour attirer la lettre anonyme à eux qui voleta rapidement jusqu’à sa main tendue. Après une lecture rapide, elle la tendit au Professeur et croisa les bras.
Lettre a écrit:
Chère sorcière, cher sorcier,
Dans ces temps sombres qui nous accablent, où trouver le salut si ce n’est dans ce sang si brillant, si puissant qui coule dans nos veines ? Il semblait jusque alors si apte à nous fournir un point de ralliement, un moyen de faire front contre les menaces qui se dressent au devant de notre communauté. Le futur s’annonce sombre pour chacun d’entre nous, mais nous devons garder espoir que ce ne soit qu’une étape. Seule une prise de position inébranlable et commune contre la souillure des traîtres pourra faire renaître la brillance du statut de sorcier. Les moldus ne sont en réalité pas la véritable source de la déchéance. Pire opprobre encore s’abat sur les fricoteurs et les malhonnêtes. Ceux qui, dans les ombres de leur intimité, se glissent sous les draps d’êtres moindres qui ne devraient que nous servir.
Nul ne doit oublier que la vermine ne s’élève pas si on ne cherche pas à la convaincre de sa propre valeur et de sa propre importance. Il est donc nécessaire, mes sœurs, mes frères, de dénicher ceux qui veulent nous précipiter vers la chute. Ils se cachent parmi nous, convaincus qu’une simple baguette magique peut faire illusion et détourner le regard de leur crime. Je vous en appelle à la prudence envers ceux dont le sang est souillé et qui ne cherchent pas à laver la traîtrise de leurs parents ! Pire encore, défions nous de ceux qui mentent sur leurs origines ! Il convient de les mettre à l’épreuve, de veiller à leur véritable attachement pour notre noble Cause !
La famille Costello a trahi la communauté sorcière. Par ses crimes de bâtardise et de mensonge, elle a trahi toute la communauté sorcière. Aloysius Costello protège un fils bâtard au sang sale, le dénommé Anton, qui cherche à faire valoir une origine qui n’est pas la sienne. Amenons-le à quémander pardon, ou à payer. Il est mon ennemi, le vôtre, le nôtre.
Elle ne voulait plus être là, à expliquer le problème d’un autre, à se défendre des actions d’un autre. Si il souhaitait « faire payer » quelqu’un pour le secret dévoilé, il n’avait qu’à s’en prendre aux principaux protagonistes : sa mère et son moldu de père. Isia fusilla l’Abraxan du regard. Comment pouvait-il agir de la sorte ? S’en prendre à la fille pour les erreurs du père. Il se prenait les pieds dans ses propres problèmes. Lui qui ne voulait pas subir les répercussions du passé de ses parents, faisait exactement la même chose avec la fille de Raphaël Neige. Ce n’était pas son oeuvre à elle. Mais soit, s'il voulait régler tout ceci avec elle, qu'il le fasse dans un lieu isolé. Cette fois, ses iris brillèrent d'une lueur pour le moins provocatrice.
Anton Costello
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Sujet: Re: You'll Be The Death Of Me (Ft. Isia) Jeu 17 Déc 2015 - 0:16
Non. Non... NON ! Mais pourquoi ce professeur se donnait-il un mâlin plaisir à rendre les choses encore pires qu'elle ne l'étaient ? il n'était pas rare que des altercations éclatent dans l'Académie et Anton n'avait que très rarement vu intervenir le corps enseignant. ils demandaient juste de faire cesser le tout et reprenaient leur chemin. Mais qui était cet imbécile qui, en plus, avait l'air de jubiler. Toute l'Académie devait à présent savoir pour la traitrise à son rang, à son sang... Sauf lui. Anton faisait tout ce qui était en son pouvoir pour rester calme mais il y parvenait avec difficultés.
«Je suis navré de vous imposer ça.»
- Permettez-moi d'en douter... grogna le jeune homme entre ses dents.
La cerise sur le gâteau vint quand ledit Professeur cherchant le bien des élèves, souleva la Terre pour le tenir prisonnier du château, littéralement. Ou plutôt fusse t-il lorsque d'un geste de baguette, Isia invoqua une lettre estampillée de la marque des Ténèbres. Parfait. L'Abraxan ne voyait pas comment la situation pouvait être pire. Il était là, à peine habillé d'un jean et d'un sweat qu'il avait évasivement zippé, enmpêtré dans une sorte de prison de pierre lui entravant jusqu'aux bras avec, pour seule conversation un prof de botanique assis sur son tabouret, l'air mièvre et satisfait et de sa traitresse de consoeur, qui le jugeait du regard.
Il fulminait réellement. S'il avait pu atteindre sa baguette... avant que M. Chourave ne lui en prive l'accès, il se serait empressé d'en finir avec tout cela et de fuir le château pour la journée. Apparemment il n'en avait pas décidé ainsi. Le regard fixé sur le supposé adulte, Anton réfléchissait il savait qu'il connaissait son nom.
Fitzsimmons...
Il ferma brièvement les yeux. Tentant de retrouver son calme. En vain. Cette famille était donc composée d'au moins deux frères. Plus insupportable l'un que l'autre, décidés à faire de sa vie un véritable Enfer sur Terre. mais une chose était sure, Anton était têtu. Non, borné. Et au jeu du plus con, il avait toujours gagné... Surtout qu'il savait pertinemment que traiter les élèves de la sorte était probablement interdit dans le règlement. Mais il ne dirait rien. Il attendrait patiemment qu'il se rende compte que la situation était bien pire qu'avant qu'il n'arrive. S'il en était capable, étant donné le sang qui coulait dans ses veines, cela allait sans dire.
Il capta alors le regard qui lançait Isia. Il ne le connaissait que trop bien pour l'utiliser lui-même un peu trop souvent. Ce regard de défi, de presque suffisance. Il ne connaissait la jeune femme que très peu, l'ayant croisée à plusieurs reprises dans leur salle commune. Pour lui, il n'y avait plus d'erreur possible. Le fait qu'elle ait cet air satisfait quant à la situation qui se déroulait sous ses yeux perçants et provocateurs montrait bien qu'elle faisait partie de la manigance. Si lui devait payer pour les méfaits de sa mère alors elle paierait aussi pour ceux de son père. Tôt ou tard.
Invité
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Sujet: Re: You'll Be The Death Of Me (Ft. Isia) Jeu 17 Déc 2015 - 1:28
You'll be the Death
of me
Ft.
Anton & Isia [libre]
Our Story.
En retournant au château après une sortie matinale, Neal tombe sur une altercation entre deux élèves, et bien sûr, il ne peut pas fermer les yeux sur ça.
And...
Le 21 février 1997 (?)
Les remarques d'Isia touchent juste. Je me suis plus que certainement laissé emporter par mes sentiments lorsque j'ai été témoin de cette agression, et la prison de terre est de trop. Je m'apprête à l'abaisser quand le commentaire d'Anton me parvient.
Je ne m'adressais pas à vous, car je crois que la personne ici qui devrait présenter de plates excuses, c'est vous.
Le ton est simplement désabusé, et je recentre mon attention sur la demoiselle. Le document qu'elle produit me convainc de l'urgence de la situation d'un seul regard.
Je pense que nous ferions mieux de poursuivre cette conversation dans mon bureau, miss O'Hara.
Le sentiment d'urgence qui s'est emparé de moi à la vue de la Marque donne une toute nouvelle dimension de réalisme à la situation. Sans être un expert en la matière, je devine qu'il ne s'agit pas d'un simple canular étudiant. Cela aurait été de mauvais goût, bien sûr, mais sait-on jamais ?
Néanmoins, l'idée de simplement laisser Anton venir défendre sa cause alors qu'il en aurait largement eu le temps depuis que j'ai stoppé sa furie me crispe. Je suis néanmoins conscient d'avoir outrepassé les limites en ensorcelant la terre sous le sol de l'Académie -autant abréger la situation. Tant qu'à me prendre un retour de bâton, autant essayer de le limiter. J'informule un Petrificus Totalus. Ainsi captif, il n'a pas vraiment moyen de se défendre, mais cela me permet d'abaisser mon sortilège précédent, l'esprit tranquille.
Je m'accroupis, posant une main au sol pour mieux sentir la terre sous mes pieds, et prends le temps de m'assurer que chaque pierre est exactement à la place qu'elle occupait avant que je ne m'en mêle. Je prends même quelques secondes pour refaire les joints. Le Comte a l'air de tenir à son château comme à son propre corps, alors autant en prendre le plus grand soin. Je me compose ensuite mon air le plus professoral.
Anton, je suppose que vous n'êtes pas sans savoir que s'en prendre à un autre étudiant vous est interdit par le règlement intérieur. En conséquence et en plus des 50 points retirés à votre confrérie, je vous invite à méditer quelques temps sur votre situation et sur vos actes. Quand vous vous sentirez plus serein ou qu'une bonne âme aura pris pitié de votre situation, je vous suggère de venir m'expliquer vos motivations dans mon bureau.
Après une brève hésitation, je choisis de ne pas lui confisquer sa baguette. Non seulement j'ose espérer qu'il aura plus de maturité qu'un première année, mais surtout je sais que si je le contrains de la sorte à venir me voir, il n'en sortira rien de bon. Enfin, ça sous entend qu'il en sortira quelque chose de bon si tu le fais pas et ça, mon petit Neal, c'est pas gagné..
Sans plus m'inquiéter de son sort, je tourne les talons, incitant brièvement Isia à me suivre. Si elle tient à libérer son camarade, rien ne l'en empêche, mais j'espère qu'elle comprendra que mon intention de lui parler un peu en seul à seule n'a pas uniquement pour but d'ennuyer Anton. Je préfère cette idée d'un entretien plus confidentiel. En passant, je relève également le sortilège qui empêchait les sons de passer, avant de poursuivre à grands pas la route vers mon bureau, où je m'attellerai plus tranquillement à la lecture de cette fameuse lettre.
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Sujet: Re: You'll Be The Death Of Me (Ft. Isia) Jeu 17 Déc 2015 - 22:36
Poursuivre la conversation dans son bureau.. elle soupesa cette possibilité en observant Anton du coin de l’oeil. Cela pouvait clairement être sa voie de sortie, sur le moment, mais sa prison, sur le long terme. Comment expliquer la lettre sans exposer son histoire à elle ? Face à ce Professeur, qu’elle ne connaissait pas, qui plus était. Et si il était partisan de la cause des Mangemorts ? Et si il jouait un double-jeu ? Elle ne l’avait jamais vu dans les hautes sphères, donc ils ne nageaient pas dans les mêmes eaux. Mais après tout, il n’y avait pas que des Sangs Purs issus de l’Aristocratie dans les rangs des ténèbres.. il pouvait tout à fait en faire partie.
Il additionna par la suite un petrificus totalus à la terre, ce qui lui fit une nouvelle fois hausser les sourcils. Tout cela semblait extrême. Mais les réactions analysées, cela pouvait s’expliquer. Anton n’avait montré que violence et un côté totalement irréfléchi. N’avait-il donc rien entendu de ce qu’elle avait précédemment dit ? C’était réellement incompréhensible. Il était aveuglé par sa haine, ce qui n’était pas qu’une image.
Isia examina Neal à l’oeuvre en remettant à l’origine ce qui avait été changé et ne put retenir un sourire devant la manifestation de pouvoir. C’était étrange mais cela lui plaisait. Il y avait quelque chose de sexy dans l’autorité qu’il dégageait ce qui la fit rougir légèrement face à de telles pensées envers le corps professoral. Avant cette agréable soirée avec un bel Abraxan, elle ne voyait les enseignants que comme du savoir pur, des êtres asexués. Maintenant.. Elle secoua la tête face à sa bêtise. Surtout qu’il l’incitait à le suivre. Elle hésita. Après quelques secondes de réflexion, elle s’approcha d’Anton. Sa baguette d’Aubépine en main, elle informula un Finite incantatem pour libérer l’idiot du maléfice. Ce fut alors qu’elle se pencha vers son oreille pour quelques murmures. « Si tu souhaites poursuivre sur cette folle voie, à te fourvoyer alors que je suis loin d’être ton ennemie, envoie ta missive à Isia O’Hara. Cela fait bien longtemps que j’ai renié le nom des Neige. » Son regard envers lui était toujours aussi glacial, dû aux trop nombreuses insultes et cela ne saurait changer sauf s’il décidait de s'amender. Elle doutait cependant qu’il en soit capable.
Le fait que Neal ait conservé la lettre scella sa prise de décision, elle ne pouvait que le suivre. L’Écossaise rangea sa baguette et se détourna du Sang Mêlé en pensant qu’il ne pouvait pas se rabaisser à l’attaquer alors qu’elle était de dos. Elle accéléra ensuite le pas pour rejoindre le Professeur de botanique qui avait déjà pris une sacrée avance.
Anton Costello
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Sujet: Re: You'll Be The Death Of Me (Ft. Isia) Jeu 17 Déc 2015 - 22:56
Anton ne supportait plus la vue de ce soi-disant professeur. Il cachait probablement quelque chose pour le mettre dans une telle situation, en public, aussi peu de temps après l'ordre de le faire payer pour qui il était. Anton secoua la tête, chassant ces idées de son esprit. Il savait pertinemment que s'il cédait à ses idées noires, la paranoïa prendrait le dessus sur sa vie, déjà bien entachée.
Il ne pu alors, qu'observer M. Fizsimmons finir son petit spectacle en faisant comme si rien de tout cela ne s'était jamais produit. Comme s'il n'avait jamais choisis de faire de cette dispute une mise en scène où un nouveau personnage viendrait aggraver la situation. Mais Anton gardait cela bien gravé dans son esprit, et il ne manquerait pas d'en avertir les hautes sphères, pour que le "Professeur" de Botanique obtienne lui aussi punition pour ses actes. Hell, no. Pourquoi serait-il le seul à devoir subir les conséquences d'actes passés. Si sa très chère mère l'avait mis dans cette situation, il allait s'assurer que Fitzsimmons Bis paye pour ce rajout d'humiliation. S'il avait pu, il aurait serré les poings une énième fois pour réprimer sa colère. Comme lui disait toujours son père, "il y a un temps pour déverser sa colère, et un autre pour la ravaler". Il était, ce matin, passé par les deux étapes. Cette pensée, celle de son père, l'emplit - à son propre étonnement - de tristesse. Il ne savait même pas s'il était encore vivant. Lui, ou sa mère. Même ses frères.
Mais alors que l'Abraxan se laissait presque envahir par une panique somme toute maîtrisée dans sa traduction physique, Isia s'approcha à nouveau de lui, le libérant du Stupéfix que ce crétin de prof lui avait lancé. Pour remerciement, il ne l'insulta pas. Ne l'attaqua pas. La laissa partir, la main crispée sur sa baguette désormais à portée. Il pencha la tête, incrédule. Tentant de comprendre pourquoi elle souhaitait le suivre dans son bureau, si c'était pour parler de choses qui ne la concernait, soi-disant, pas. Si Isia n'avait rien eu à voir dans cette conspiration, pourquoi son pè... Aloysius l'avait-il averti quant à la fille Neige ? Si elle n'avait rein avoir la-dedans son comportement lui, criait l'inverse.
L'Abraxan resta un instant à fixer le duo d'enfer alors qu'ils disparaissaient dans les escaliers de l'Académie. Il ne tarda pas à entendre une nouvelle vague de murmure, peuplée d'insultes à son égard. Il jeta un regard noir autour de lui, serra les dents, enfonça les mains dans les poches de son pull et quitta le Hall, ne sachant même plus où aller, ni dans quel but.
Anton Costello n'était plus que l'ombre de lui-même. L'ombre que la menace de Vous-Savez-Qui faisait, désormais, planer sur lui.