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 Intrigue à Haveirson

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MessageSujet: Intrigue à Haveirson   Intrigue à Haveirson EmptyVen 4 Déc 2015 - 5:16

Envoyé à Rupert Wenlock-Larkin le 3 décembre à 23h15 (heure QC)



Les mystères d'Haveirson


Un mur qui se brise
La légilimancie est une magie très dangereuse... sa soeur, l'occlumancie, l'est tout autant. Qui s'y frotte s'y pique, et c'est ce que le professeur de politique s'apprête à découvrir...

Tu sais pas vraiment pourquoi c'est arrivé à ce moment-là. T'étais en plein cours, les yeux de tes étudiants posés sur toi avec attention et concentration, et tout se passait normalement. T'es pas stressé, en cours. Plutôt zen, même. Mais soudainement, t'as commencé à t'emmêler les pinceaux. T'emmêler dans tes mots. Tu saurais pas vraiment comment l'expliquer, mais y a comme... un mur qui s'est brisé dans ta tête, et quelque chose est entré par effraction. T'as plus d'inhibition, tout à coup. T'es comme sous hypnose, tu fais des folies comme si t'étais dans un rêve, en sachant que t'as ton libre-arbitre qui est encore actif mais en te disant que c'est pas bien grave si tu commence à faire la poule sur l'estrade.

Toutes les actions que tu poses, tu les poses volontairement. Personne te force. T'es pas possédé. T'es influencé. Toi et l'invasive présence, vous êtes du même côté. Et c'est ça qui est bizarre. C'est sans vraiment comprendre mais sans t'opposer non plus que tu te mets à dire et redire et répéter sans cesse que la magie noire est interdite à Haveirson.

Et puis, brusquement, les choses s'arrêtent. Tu reprends pleine conscience, tu regagnes ton inhibition, ton jugement, ta personnalité ordinaire. Il fait froid dans la pièce, il fait sombre, une ambiance vraiment étrange règne parmi vous.

Précisions HRP:


Le Comte punit Rupert parce qu'il a fait de la légilimancie dans l'enceinte de Haveirson. Il en profite pour tester l'étendue de son pouvoir; c'est la première fois qu'il entre dans la tête de quelqu'un. Malheureusement pour nous, ça lui plaît !
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MessageSujet: Re: Intrigue à Haveirson   Intrigue à Haveirson EmptySam 12 Déc 2015 - 19:34

http://www.mmhp-forum.com/t19494-le-panneau-de-doleances#439400



Les mystères d'Haveirson


Le panneau de doléances
Un panneau d'affichage vierge, vide, qui attend qu'on y épingle des bouts de parchemins. Il est large, il est haut, il a fait son apparition du jour au lendemain. La partie la plus haute, celle qui est hors d'atteinte, présente un message rédigé à la main :

« À tous ceux qui habitent Haveirson, étudiants comme professeurs et préposés à l'entretien,

Votre présence égaie le château d'un enjouement... captivant. Mais je ne puis imaginer que tout se déroule selon vos espérances les plus inaltérées et c'est la raison pour laquelle je me soumets au recueil de vos doléances, que je vous prierai d'adresser sur ce panneau en tout temps et à toute heure.

Je répondrai à chacune d'elles... n'ayez crainte. Libre à vous d'y laisser votre nom, vos initiales ou non. Les remarques anonymes le sont-elles jamais?

Je souhaite ainsi m'assurer que tout, tout soit parfait à Haveirson, mon Haveirson.

Le Comte »




Ceci est une initiative du Comte lui-même et non des langues-de-plomb. Il s'agit d'une manière pour lui d'obtenir des critiques/commentaires/appréciations de la part de tout le monde. Comme il est vaniteux, narcissique et ne tolère pas qu'on dise du mal de lui, il punira tous ceux qui diront un truc négatif et récompensera ceux qui diront des trucs positifs.

Il s'agit d'un post visant à relancer la participation des membres à l'intrigue et permettant de cibler les prochaines interventions du Comte, qui en est toujours à l'étape où il prend son rôle de directeur très (trop) au sérieux.
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MessageSujet: Re: Intrigue à Haveirson   Intrigue à Haveirson EmptyLun 14 Déc 2015 - 20:15

Réponse du Comte au panneau de doléances :



Les mystères d'Haveirson


Le panneau de doléances
Dans la partie la plus haute du panneau, en lettres blanches sur fond noir, apparaissent les réponses aux doléances des étudiants. Chaque message est signé "Le Comte".

« À C. N.

Rien ne me fait plus plaisir qu'un château bien rempli et si ces artifices sont nécessaires pour vous permettre de rester, je ne lésinerai sur aucun d'entre eux. Vous me voyez ravi que cela plaise à la plupart d'entre vous.

En ce qui concerne l'expérience que vous décrivez, si votre souhait est de ne plus être observé, vous me voyez pressé de vous obliger. »


« À Miss Nightingale

Les esprits gourmands ne sont jamais satisfaits. Les livres seront bientôt disponibles. »


« À Miss Johnson

Le spectre du mensonge en est un de plusieurs teintes et votre missive, bien que jolie et flatteuse, sonne creux. Néanmoins, trop peu de gens sont aussi gentils de nos jours. Continuez à distribuer ces flagorneries. »



Mps envoyés suite à cette réponse :

À Clemens Neubach :


Les mystères d'Haveirson


Le panneau de doléances, précisions
Le lendemain du jour où tu as écrit cette missive au Comte, tu te réveille comme d'habitude. Rien ne te semble différent. Ta petite routine matinale se déroule sans anicroche et tu quitte pour assister à tes cours. Les gens semblent un peu snob, ce matin. Peut-être à cause de tous les événements qui se déroulent dans le monde socio-politique ces temps-ci... les gens sont moins amicaux, plus distants. Mais quand même, il y a des limites, non?

Durant 24h, de minuit à minuit après l'affichage de la doléance, personne, absolument personne ne reconnaît la présence de Clemens. Il a beau parler, crier, pousser, gifler, tout le monde fait comme s'il n'existait pas, personne ne se rend compte qu'il est là ou qu'il fait ce qu'il fait.


À Freya Nightingale


Les mystères d'Haveirson


Le panneau de doléances, précisions
T'es ravie de savoir que les livres que tu veux vont bientôt garnir les rayons de la bibliothèque. Mais pour les gâteaux au chocolat... Qu'est-ce que signifiait cet énigmatique message envoyé par le maître des lieux? Tout ce que tu sais, c'est que la prochaine fois que tu vas à la cafétéria, tu as ta chance! Il en reste! T'en mange un et c'est délicieux... mais genre, vraiment délicieux. Puis un deuxième. Oh, un troisième aussi, tant qu'à faire, ils sont si bons... Hm... un quatrième?

À partir de ce moment-là, Freya ne peut plus jamais manger de gâteau au chocolat sans être totalement incapable de s'arrêter. Si elle a le malheur d'en manger un, elle en mangera 2, puis 3, puis 23, bref, jusqu'à ce qu'elle vomisse tout le contenu de son estomac. Une fois qu'elle a vomi, elle peut passer à autre chose. Sache aussi qu'à partir de ce moment, il y aura toujours un petit gâteau sur sa table de chevet à son réveil. Elle ne sait pas d'où il vient ni pourquoi il est là, mais elle sait que dès qu'elle le mange, un nouveau réapparaît dans l'assiette.


À Mia C. Johsnon :


Les mystères d'Haveirson


Le panneau de doléances, précisions
Le lendemain du jour où tu as écrit cette missive au Comte, tu te réveille comme d'habitude. Rien ne te semble différent. C'est quand tu commence à discuter avec les autres que tu remarques que tu n'es pas dans ton état normal. Peu importe ce que tu as à l'esprit, la seule chose qui peut sortir de ta bouche, ce sont des compliments. Des hommages. Des flatteries. Des galanteries. Tu te change en véritable machine à adulations.

Durant 48h, Mia est totalement incapable de dire autre chose que des compliments, peu importe ce qui se passe dans son cerveau. Elle prévoit dire une phrase, mais sa bouche dit autre chose. C'est flippant.  
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MessageSujet: Re: Intrigue à Haveirson   Intrigue à Haveirson EmptySam 19 Déc 2015 - 2:49

Réponse du Comte au panneau de doléances :



Les mystères d'Haveirson


Le panneau de doléances
Dans la partie la plus haute du panneau, en lettres blanches sur fond noir, apparaissent les réponses aux doléances des étudiants. Chaque message est signé "Le Comte".

« À Miss O'Neill,

Le meilleur moyen d’éviter que ce labyrinthe ne cherche à vous tuer est encore d’éviter de se jeter dedans à toute occasion. Néanmoins, je n’aime pas ce qui s’y passe. L’entrée est scellée jusqu’à nouvel ordre. »



« À Q. C. F.,

Votre curiosité est-elle donc sans limites ? Prêtez attention et vous obtiendrez réponses à vos questions. »



« À Mister Neubach,

Vous me voyez ravi que quelqu'un apprécie enfin la grandeur de mon génie et l'acuité de mon sens humoristique. »



« Au Professeur Fitzsimmons,

J’ai horreur que mon Haveirson soit ainsi démantibulé pour les besoins de la discipline, mais je déteste encore davantage la désobéissance et le manque de respect. Votre éthique de travail n’est pas sans me plaire, mais ne vous méprenez pas, mes paroles ne légitiment en rien la présomption.»



« À V.,  

Est-ce une invitation? »



« À Mister Costello,

La discorde a quelque chose de fascinant à contempler. Mais elle me lasse rapidement. Mettez de côté l’arrogance et les enfantillages et optez donc pour l’harmonie. Nul besoin de me remercier pour le petit coup de pouce.»



Mps envoyés suite à cette réponse :

À Quinlan


Le panneau de doléances


Mise en situation
Ceci est une précision concernant la réponse obtenue par votre personnage suite à son message adressé au Comte. Vous êtes toujours libres de tenir compte ou non de ces mises en situation.

Quelques secondes après avoir lu la réponse du Comte sur le panneau de doléances, tu te retourne pour faire ton chemin dans le hall. Si tu prêtes suffisamment l’oreille, tu remarqueras qu’un phénomène très bizarre est en train de se produire… Tu rêves ou les deux étudiants qui discutent non loin de toi sont en train de répéter tes propres phrases ? C’est insensé ! Tu prêtes attention à leur discussion et tu réalises qu’une jeune femme répète machinalement : « En quoi cela aide-t-il vos invités à étudier et à travailler ? »

Et juste au moment où tu réalise qu’elle pose ta question à son interlocuteur, celui-ci se détourne pour te regarder droit dans les yeux. Son regard est froid, perçant, peut-être même un peu amusé. Sa voix est basse et son ton guttural, alors qu’il affirme sans détours et sans cligner une seule fois des yeux : « L’étude et le travail ne sont-ils pas mieux accomplis dans un climat d’ordre et de discipline ? » Et puis, faisant comme si rien ne s’était passé, l’étudiant se retourne vers son amie et poursuit une discussion des plus normales. Tous deux sont sans souvenir aucun de cette étrange conversation qu’ils viennent d’avoir.

Quelques pas plus loin, la même situation se reproduit. Tes questions « Quel est l'objectif de telles mesures, si ce n'est de faire fuir certains, certaines ? Faire une sélection ? Dans quel but ? » sont posées par une jeune rouquine à son amie aux longs cheveux noirs, qui se détourne vers toi, le regard hagard, pour répondre « L’objectif est le respect. Le respect du règlement, le respect envers moi, le respect entre vous. J’ignore de quelle sélection il pourrait être question. ». Son ton est tout aussi caverneux.

« J'ai également dû racheter un lit, car l'ancien m'était devenu inutilisable. Serait-il possible d'arranger le premier lit, quitte à me séparer du nouveau ? » Demande un homme dans la jeune vingtaine à sa camarade de classe, un peu plus loin. Elle se détourne vers toi pour répondre « J’espère que votre nouveau lit est confortable. »

Une jeune sorcière à l’apparence joviale et discrète discute pour sa part tout près du grand escalier avec son groupe d’amis. Elle demande : « Et serait-il possible de faire parvenir vos messages par des moyens peut-être plus conventionnels que par miroir ? »

Les cinq jeunes gens de son groupe d’amis se retournent vers toi, comme hypnotisés, pour répondre ensemble : « Certainement, mais quelle fascination y aurait-il ? »

Et puis, tout redevient normal. Personne ne semble avoir remarqué ce qui s’était passé, sauf toi.



À Anton :


Le panneau de doléances


Mise en situation
Ceci est une précision concernant la réponse obtenue par votre personnage suite à son message adressé au Comte. Vous êtes toujours libres de tenir compte ou non de ces mises en situation.

Ce soir-là, après l’altercation entre le professeur Fitzsimmons et toi, ton attitude envers lui commence à changer. C’est inexplicable, ça se fait tout seul… c’est bizarre. Mais tu ne le trouve plus aussi arrogant et prétentieux qu’avant. Non, en fait, tu le trouve même… plutôt génial. C’est pas donné à tout le monde de parvenir à s’imposer comme il l’a fait aujourd’hui et puis son sortilège de manipulation terrestre était très bien réussi…

Précisions hors-rp
Pendant les deux jours suivants, Anton voue une admiration sans bornes à Neal Fitzsimmons. Il envisage même de changer de cursus pour étudier la botanique. Il le suit dans les couloirs le cherche du regard dans la foule, essaie de s’en rapprocher, comme s’il était soudainement la personne la plus extraordinaire au monde. Si Anton était un enfant, il se dirait « quand je veux être grand, je veux être Monsieur Fitzsimmons ». C’est son nouveau héros. Heureusement, ça ne dure que 48h… mais les situations dans lesquelles il s’est mis pendant ce temps laisse un souvenir amer et désagréable dans sa bouche.



À Siobhan :


Le panneau de doléances


Mise en situation
Ceci est une précision concernant la réponse obtenue par votre personnage suite à son message adressé au Comte. Vous êtes toujours libres de tenir compte ou non de ces mises en situation.

L’endroit est plutôt calme, en cette soirée hivernale. Quelques étudiants discutent sur les tables non loin de toi alors que tu es installée, seule, pour manger. Et soudainement, quand tu pose ton verre sur la table, tu réalise que tu ne peux plus le lâcher. Ta main y est comme… collée. Bizarre. Est-elle vraiment collée, ou bien ton libre-arbitre n’est plus si libre qu’avant ?

Et brusquement, un grand courant d’air froid. L’impression que le reste du monde, en dehors de cette table à laquelle tu es assise, n’existe plus. Un chandelier apparaît devant toi alors que la chaise qui te fait face s’écarte de la table, comme si quelqu’un allait s’y asseoir.

Sauf que rien ne semble se passer comme « prévu ». La chaise semble surchauffer comme sous l’impact d’une pression trop grande, jusqu’à ce qu’elle s’écrase sur elle-même. Un feulement se fait entendre, témoignant d’une espèce de… frustration. La table devient la nouvelle cible de cette étrange pression et un bourdonnement sourd s’amplifie alors que le bois semble se tendre sous la tentative de pénétration dont il est victime. Dans un grand craquement, la table se fend en son centre et le chandelier tombe par terre, les bougies s’éteignant. Le feulement s’intensifie et trois autres chaises sont détruites, réduites à néant alors que tranquillement, tu porte ton verre à tes lèvres pour boire une gorgée, témoin impuissante de ce rendez-vous raté. T'as même pas soif, en fait. Mais le mouvement se fait tout seul, comme s'il avait été programmé.

Tout se calme alors, et l’endroit s’éclaire. L’ambiance se réchauffe et tu reprends contact avec la présence des gens qui t’entourent. Tous sont silencieux, ébahis par ce qu’ils viennent de voir. La table est brisée et les débris de chaise jonchent le sol. Ta main se détache du verre et tu retrouves la pleine liberté de tes mouvements.
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MessageSujet: Re: Intrigue à Haveirson   Intrigue à Haveirson EmptyVen 8 Jan 2016 - 22:42

Sur le panneau de doléances :



Les mystères d'Haveirson


Le panneau de doléances
Dans la partie la plus haute du panneau, en lettres blanches sur fond noir, apparaissent les réponses aux doléances des étudiants. Chaque message est signé "Le Comte".


« À Q. C. F.,

Votre reconnaissance éternelle ne m’est que de peu d’intérêt, n’en déplaise à vos bonnes intentions. La peur n’a pas comme seule vertu d’imposer le respect, mais je sais malheureusement que vous ne pouvez la comprendre telle que je la comprends…  »



« À Miss O'Neill,

Affection ? Quelles étranges croyances entretenez-vous à mon propos, Miss O’Neill… Mais si vous tenez tant à chercher votre chemin, voyez comme une marque de cette affection que vous espérez tant mon empressement à accéder à votre désir. »



« À Monsieur Westminbrook,

J’accepte votre proposition.  »



« À Miss Johnson

Je crains de ne pas être très doué pour ce genre de contacts, Miss Johnson. Je ferai de mon mieux pour vous le prouver. »



À Mia :



Les mystères d'Haveirson


Le panneau de doléances, précisions
La nuit qui suit l’affichage de ta doléance, tu te réveilles en sursaut. Tu ignores l’heure qu’il est mais c’est le cœur de la nuit, la pièce est plongée dans l’obscurité. Couchée sur le dos, tu essaies de bouger, mais tu en es incapable. Tes bras sont fixés sur le matelas, de chaque côté de ta tête, et tes jambes te donnent l’impression de penser une tonne. Un poids s’affaisse sur toi. T’as jamais eu aussi froid, tellement froid que ça en brûle presque ta peau. Un souffle caverneux se fait entendre, un grondement sourd, peu rassurant, un grondement colérique, frustré. Puis, plus rien. La température redevient normale, les sons se taisent, la pièce est à nouveau silencieuse. Sauf que tu n’est toujours pas maître de ton corps. Tu te redresses, sans contrôler tes mouvements, et tu pose les pieds par terre avant de te lever. Tu marches vers le miroir dans lequel tu t’es si souvent préparée et tu fixe ton reflet, qui te rend ton regard avec convoitise.

Et là, tu jure que ça s’est passé comme ça même si personne ne va te croire, ton reflet s’avance vers toi alors que tu n’as pas esquissé le moindre geste. Elle traverse le miroir et vient à ta rencontre. Tu ne contrôle toujours pas ton corps. Tu es figée sur place. Ton reflet s’approche de toi et t’enveloppe de ses bras, mais tu ne ressens rien, son contact ne crée aucune sensation tactile. Elle reste comme ça plusieurs secondes, serrant ton corps identique au sien, et murmure à ton oreille : « vous avez menti… Vous disiez que ça vous rassurerait… »

Et puis elle retourne de là où elle vient. L’emprise sur ton corps s’apaise peu à peu et tu retrouve ton libre-arbitre et le contrôle de tes membres. Tout redevient normal, excepté les battements de ton cœur affolé.




À Megan :




Les mystères d'Haveirson


Le panneau de doléances, précisions
Le lendemain du jour où tu as écrit cette missive au Comte, tu te réveille comme d'habitude. Rien ne te semble différent. Ta petite routine matinale se déroule sans anicroche et tu quittes pour assister à tes cours. Mais en ouvrant la porte de ta salle de classe, tu te retrouves dans ton dortoir à nouveau. C’est à n’y rien comprendre. Tu réessaie, ouvre de nouvelles portes, mais plus rien ne se trouve là où c’était auparavant. Et peu importe ce que tu fais ou la distance que tu parcours, une porte finit toujours par s’ouvrir sur ton dortoir, te ramenant au point de départ.

Durant 24h, de minuit à minuit après l'affichage de la doléance, le château se transforme en un gigantesque labyrinthe duquel tu es incapable de sortir. Cela comporte son lot de problèmes ; trouver les toilettes à temps est un véritable enfer et je crains que tu n’aies pas réussi à trouver de quoi manger de la journée.

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MessageSujet: Re: Intrigue à Haveirson   Intrigue à Haveirson EmptyVen 13 Mai 2016 - 3:20

L'entrevue faite par la Gazette avec le Comte (le faux) !

De nombreux mystères entourent la création de votre académie, et nos lecteurs sont terriblement curieux à ce sujet ! Le premier mystère, et non des moindres, concerne votre identité. Vous vous êtes toujours présenté à vos étudiants sous le patronyme du “Comte” ; mais pouvez-vous nous offrir le plaisir de connaître le nom de famille qui hérite d'un homme si généreux ? Pour quelles raisons avez-vous ouvert les portes de votre château pour y proposer des études supérieures à la jeunesse sorcière britannique?

Je préfère être appelé par ma fonction, tel que le veut la tradition, mais mon nom de famille est Fane. Emmerson Aliser Howard Fane, 7e Comte d’Haveirson et 11e Vicomte Torrington.

Quant aux raisons qui m’ont poussé à ouvrir les portes de mon domaine pour y établir une université magique, je pense qu’il serait mentir que de vous dire qu’elles étaient totalement altruistes et généreuses. Les coffres d’Haveirson et la fortune familiale ne sont plus ce qu’ils ont déjà été. Tenir un domaine de cette envergure et faire prospérer le comté nécessite davantage que ce que le tourisme et les taxes rapportent. L’aspect financier y a donc été pour quelque chose. Cependant, j’ai toujours été un homme ayant beaucoup de vision et d’ambition et ayant moi-même fréquenté une université magique aux Etats-Unis, j’aspirais à pouvoir contribuer à offrir la même opportunité à la jeunesse britannique depuis dès années. En collaboration, bien entendu, avec le Minstère de la magie, j’ai donc entamé des démarches dès mon accession au titre afin de mettre sur pied cette université, voyant aussi là une opportunité de réinventer le domaine et de faire prospérer Avalon.

Pouvez-nous nous en dire un peu plus sur votre magnifique propriété ? Est-elle dans votre famille depuis longtemps ? Depuis quand votre famille est-elle installée dans le charmant village d’Avalon ?

Eh bien le domaine qui accueille désormais le château d’Haveirson et le village d’Avalon a appartenu à quelques familles au cours des derniers siècles, la rumeur prétendant même qu’avant la fondation du village et la création du comté, la famille Peverell aurait possédé les lieux. Plus près de nous d’un point de vue historique, au cours des dernières générations, la propriété a appartenu à la famille Fortescue, dont je suis cousin du côté de ma mère. Le précédent Comte d’Haveirson, Hammond Fortescue, était un homme très introverti, timide et retiré, mais il était fabuleusement doué pour tout ce qui touchait la gestion, l’organisation, la direction et l’administration de tout ce qui entourait non seulement son domaine, mais aussi le village d’Avalon, qu’il a fait fleurir au cours des nombreuses décennies qu’a compté sa vie. Mort sans descendance il y a quelques années, celui qui devait lui succéder a refusé le titre et la tâche et c’est donc moi qui en ai hérité. Cela fait de moi le 7e Comte d’Haveirson.

Votre institut a-t-il des liens étroits avec les autres académies ou écoles de magie dans le monde ?

Nous nous sommes inspirés de plusieurs autres établissements pour fonder l’Académie Haveirson et nous sommes donc effectivement entrés en contact avec d’autres écoles au moment du développement du projet.

L'ouverture de l'académie a-t-elle un lien avec la levée du Secret ?

Le projet était entamé depuis un moment, mais il est certain que la levée du secret a fait accélérer le processus, puisqu’il est devenu prioritaire de permettre à nos jeunes de se tenir à l’écart des dangers. La jeunesse est l’avenir et nous ne pouvons pas nous permettre de risquer sa sécurité.

Comment financez-vous votre école ?

Plusieurs nobles familles partagent ma philosophie et mon rêve d’une jeunesse bien éduquée et d’une élite intellectuelle parmi les sorciers. J’ai donc reçu plusieurs donations privées au moment de fonder l’Académie, ce qui a permis de tout mettre en place rapidement pour la rentrée en septembre. Celle-ci était précipitée et tout n’était pas terminé, mais nous avons fait du bon travail. Le reste du financement provient des coffres de l’État, des miens, ainsi que des frais scolaires (assez modiques) déboursés par les jeunes ou leurs parents.

A votre avis, quelle est l'opinion des étudiants à votre sujet ?

Je ne crois pas qu’ils aient une bonne opinion de moi, malheureusement. Je pense que cela provient du fait que je n’ai pas assumé autant que je l’aurais pu et dès le départ mon rôle de directeur de l’Académie, préférant d’abord le retrait et l’introversion. À dire vrai, j’ai longtemps hésité à prendre cette fonction par peur de ne pas avoir les qualifications requises, mais je ne me voyais pas confier la tâche à quelqu’un d’autre. Sans la levée du secret, j’aurais sans doute pris le temps de développer mon savoir-faire, mais comme tout s’est fait de manière précipitée, j’ai eu du mal à m’adapter. Je pense aussi que les étudiants ont peur de moi, notamment en raison des phénomènes étranges s’étant produits dans mon château depuis leur arrivée. Il est vrai… que… tout ceci… m’embête.

Comment expliquez-vous les attaques dévoilées au grand jour par le mystérieux "Démystificateur" ? Sont-ce des rumeurs infondées dans le but de vous discréditer, ou une réelle menace pour les étudiants de votre académie ?

Je préfère ne pas me prononcer à ce sujet pour le moment, afin d’éviter d’accorder trop de crédibilité à ce… personnage. Tout ce que je peux dire, c’est que la sécurité de mes étudiants est ma priorité.

Au vu du contexte actuel dans lequel notre monde est plongé, avez-vous une position politique ou une opinion que vous pourriez nous partager pour clôturer cet interview ?
Je m’abstiendrai de répondre à cette question pour la simple raison qu’en tant que directeur, je préfère exercer une certaine neutralité afin de préserver l’esprit d’ouverture et les valeurs humanistes qui permettront aux jeunes de forger leur identité et de développer leur esprit critique au sein de l’Académie. Je souhaite simplement et sincèrement que tous, moldus comme sorciers, puissent trouver la paix.


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MessageSujet: Re: Intrigue à Haveirson   Intrigue à Haveirson EmptyJeu 30 Juin 2016 - 21:14

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Les mystères d'Haveirson
26 juin 1997
Les étudiants sont bouleversés par la bataille de Poudlard ayant eu lieu la veille. L'année se termine non seulement sur cet attentat tragique et intolérable, mais également sur une terrible nouvelle qui commence à courir les lieux : Quinlan Fitzsimmons, professeur de médicomagie à Haveirson, a été retrouvé mort dans ses appartements. La nouvelle tombe comme un couperet. Suicide. Désemparés, inconsolables ou complètement sonnés, les étudiants n'ont qu'une seule et même envie : rejoindre leurs proches, leurs famille, serrer dans leurs bras ceux qu'ils aiment et partager leur douleur pour la rendre plus tolérable. Ils font leurs valises pour quitter l'Académie jusqu'en septembre.

Mais les choses ne se déroulent pas comme prévu.

Les aurevoirs dans le hall sont tristes et silencieux. Aucune effusion n'a sa place au lendemain de si tragiques événements. Seuls les sanglots étouffés, les accolades de soutien et les maigres sourires prennent place près de la porte. Quand le premier étudiant pousse la grande porte de bois massif pour quitter l'école, rien ne se passe.

La porte ne bouge pas d'un millimètre.

Plusieurs étudiants essaient de pousser. En vain. Les professeurs se mettent de la partie, le personnel également, et plusieurs formules magiques sont tentées pour ouvrir enfin la porte. Rien à faire.

Dans les heures qui suivent, les étudiants constatent peu à peu l'horreur de leur situation. Aucune porte ne s'ouvre. Aucune fenêtre non plus. Le château est scellé. Aucun moyen de sortir, ni dans le parc, ni sur le toit. Rien à faire.

Parallèlement à leur panique qui grandit d'heure en heure, une nuée de hiboux et de chouettes quitte la volière à destination de leurs proches et de leurs familles. À leurs pattes, de mystérieuses missives :

Chers parents, proches et amis de [insérez le nom de l'étudiant],

L'Académie Haveirson a choisi, pour des raisons administratives et de sécurité, d'allonger le semestre pour quelques semaines. Les récents événements survenus dans le Monde Magique n'ont pas permis aux étudiant de valider leur année et pour cette raison, je me vois dans l'obligation de remettre à plus tard la fin de celle-ci. Veuillez être assurés de ma bonne volonté et de mes bons sentiments,

Monsieur le Comte, directeur d'Haveirson
28 juin 1997
Deux jours plus tard, tous les étudiants ont été rassemblés dans la salle de réception pour une annonce. Anxieux, déboussolés, certains espèrent obtenir de bonnes nouvelles alors que les autres, sceptiques, s'attendent au pire. À la table d'honneur, trois personnes. Le Comte, celui qu'ils connaissent, celui qui les a invités à un banquet au printemps pour se présenter. Deirdre Lancaster, une jeune étudiante aux cheveux bruns bouclés qui a fait la connaissance de quelques étudiants au cours des derniers mois. Et un autre que personne ne semble connaitre, un jeune homme qu'ils ont tous déjà vus mais à qui ils n'ont jamais vraiment parlé.

Le Comte se lève et s'adresse à l'assemblée. Ses traits sont soucieux, son regard est inquiet.

Très chers étudiants,

L'heure est grave. Nous sommes contraints de nous adresser à vous avec honnêteté et sincérité, ce que nous n'avons pas fait de puis l'ouverture de l'Académie. Nous en serions peut-être désolés si cela n'avait pas été notre obligation, notre mission.


Il marque une pause, le temps que ses acolytes, Miss Lancaster et l'étudiant inconnu, se lèvent à leur tour pour boire le contenu d'une fiole. Les exclamations de surprise et d'indignation, d'incompréhension et de stupeur se répandent dans la salle alors que le polynectar cesse de faire effet et rend aux deux personnes leur apparence normale ; celle de deux hommes d'une cinquantaine d'années, l'un aux cheveux bruns et à la barbe mal rasée, et l'autre complètement chauve, le crâne orné d'un tatouage abstrait.

C'est ce dernier, celui qui auparavant endossait l'apparence de la jeune Deirdre Lancaster, qui s'adresse maintenant à l'assemblée d'une voix étrangement aigue et à l'accent étrange.

Je voudrais d'abord inviter mes collègues à se révéler.

Il attend, patient, alors qu'au moins une quinzaine d'étudiants dans la salle de réception décapsulent une fiole pour en avaler le contenu, et se changent eux-mêmes en hommes ou femmes âgés entre 40 et 60 ans, un air grave sur le visage, le regard soucieux. Les réactions ne se font pas attendre dans l'assemblée, spécialement de la part de ceux qui, depuis maintenant un an, partageaient leur chambre avec un étudiant qui s'est révélé un sorcier sous couverture. L'indignation, la surprise et le bouleversement sont à leur comble, mais l'homme au crâne tatoué impose le silence avec sa voix forte, amplifiée par un sonorus.

Je serai concis. Mes collègues et moi sommes des employés du département des mystères. Nous sommes ce que certains nomment couramment des Langue-de-plombs. Le gouvernement a réquisitionné le château d'Haveirson après la mort discrète du très secret dernier Comte il y a quelques années. Mon collègue ici présent n'est donc pas réellement le Comte d'Haveirson. Je suis conscient que vous devez vous poser beaucoup de questions, mais si nous vous avons réunis ici ce soir, c'est parce que l'heure est grave. Nous ne comprenons pas les raisons pour lesquelles le château est désormais scellé. Nous n'arrivons pas à briser la magie qui nous empêche de sortir, ni à communiquer de quelque façon que ce soit avec l'extérieur. Nous avons tout essayé. Et nous avons besoin de votre aide. Votre aide pour comprendre ce qui se passe ici.

Indications Hors RP
Voici enfin un peu de viande sur l'os de l'intrigue Haveirsonnienne ! Vos personnages ont découvert que se cachaient parmi eux depuis le tout début de leurs études des langue-de-plombs sous couverture, ayant pris l'apparences de jeunes hommes et femmes par le biais du polynectar. Ils sont également au courant que le Comte est mort depuis des années et que depuis septembre, c'est le Ministère qui gouverne l'Académie et qui fait tourner le village d'Avalon. Ils ont enfin appris que le château était bel et bien scellé et que personne ne pouvait en sortir, jusqu'à indication contraire.

Pour l'été, donc, les étudiants d'Haveirson qui se trouvaient à l'école le 26 juin y sont confinés. Néanmoins, quiconque veut aller les rejoindre à l'école peut le faire ; tout le monde peut entrer dans l'école, des élèves de Poudlard aux familles des étudiants, mais personne ne peut en sortir. N'oubliez pas qu'à l'extérieur des murs de l'école, personne ne sait ce qui se passe.

Pendant l'été, les langue-de-plombs recueilleront tous les témoignages des étudiants ayant vécu des phénomènes étranges cette année. Les initiatives des membres qui voudront, dans leurs rps, s'intéresser à l'intrigue, sont encouragées !


Code:
<table class="fiche"><tr><td class="fiche-illu">[img]http://67.media.tumblr.com/228d5e1d9d51c916885a0b57a9679e0c/tumblr_o7obm6z5GQ1qetk8mo2_540.gif[/img]</td></tr><tr><td class="fiche-titre" valign="top" colspan="1">Les mystères d'Haveirson</td></tr><tr><td style="padding-top: 5px;"><span class="fiche-soustitre">26 juin 1997</span>
<span class="fiche-champ">Les étudiants sont bouleversés par la bataille de Poudlard ayant eu lieu la veille. L'année se termine non seulement sur cet attentat tragique et intolérable, mais également sur une terrible nouvelle qui commence à courir les lieux : Quinlan Fitzsimmons, professeur de médicomagie à Haveirson, a été retrouvé mort dans ses appartements. La nouvelle tombe comme un couperet. Suicide. Désemparés, inconsolables ou complètement sonnés, les étudiants n'ont qu'une seule et même envie : rejoindre leurs proches, leurs famille, serrer dans leurs bras ceux qu'ils aiment et partager leur douleur pour la rendre plus tolérable. Ils font leurs valises pour quitter l'Académie jusqu'en septembre.

Mais les choses ne se déroulent pas comme prévu.

Les aurevoirs dans le hall sont tristes et silencieux. Aucune effusion n'a sa place au lendemain de si tragiques événements. Seuls les sanglots étouffés, les accolades de soutien et les maigres sourires prennent place près de la porte. Quand le premier étudiant pousse la grande porte de bois massif pour quitter l'école, rien ne se passe.

La porte ne bouge pas d'un millimètre.

Plusieurs étudiants essaient de pousser. En vain. Les professeurs se mettent de la partie, le personnel également, et plusieurs formules magiques sont tentées pour ouvrir enfin la porte. Rien à faire.

Dans les heures qui suivent, les étudiants constatent peu à peu l'horreur de leur situation. Aucune porte ne s'ouvre. Aucune fenêtre non plus. Le château est [b]scellé[/b]. Aucun moyen de sortir, ni dans le parc, ni sur le toit. Rien à faire.

Parallèlement à leur panique qui grandit d'heure en heure, une nuée de hiboux et de chouettes quitte la volière à destination de leurs proches et de leurs familles. À leurs pattes, de mystérieuses missives :

[center]Chers parents, proches et amis de [insérez le nom de l'étudiant],

L'Académie Haveirson a choisi, pour des raisons administratives et de sécurité, d'allonger le semestre pour quelques semaines. Les récents événements survenus dans le Monde Magique n'ont pas permis aux étudiant de valider leur année et pour cette raison, je me vois dans l'obligation de remettre à plus tard la fin de celle-ci. Veuillez être assurés de ma bonne volonté et de mes bons sentiments,

Monsieur le Comte, directeur d'Haveirson [/center]
</span><tr><td style="padding-top: 5px;"><span class="fiche-soustitre">28 juin 1997</span>
<span class="fiche-champ">Deux jours plus tard, tous les étudiants ont été rassemblés dans la salle de réception pour une annonce. Anxieux, déboussolés, certains espèrent obtenir de bonnes nouvelles alors que les autres, sceptiques, s'attendent au pire. À la table d'honneur, trois personnes. Le Comte, celui qu'ils connaissent, celui qui les a invités à un banquet au printemps pour se présenter. Deirdre Lancaster, une jeune étudiante aux cheveux bruns bouclés qui a fait la connaissance de quelques étudiants au cours des derniers mois. Et un autre que personne ne semble connaitre, un jeune homme qu'ils ont tous déjà vus mais à qui ils n'ont jamais vraiment parlé.

Le Comte se lève et s'adresse à l'assemblée. Ses traits sont soucieux, son regard est inquiet.

[i]Très chers étudiants,

L'heure est grave. Nous sommes contraints de nous adresser à vous avec honnêteté et sincérité, ce que nous n'avons pas fait de puis l'ouverture de l'Académie. Nous en serions peut-être désolés si cela n'avait pas été notre obligation, notre mission.[/i]

Il marque une pause, le temps que ses acolytes, Miss Lancaster et l'étudiant inconnu, se lèvent à leur tour pour boire le contenu d'une fiole. Les exclamations de surprise et d'indignation, d'incompréhension et de stupeur se répandent dans la salle alors que le polynectar cesse de faire effet et rend aux deux personnes leur apparence normale ; celle de deux hommes d'une cinquantaine d'années, l'un aux cheveux bruns et à la barbe mal rasée, et l'autre complètement chauve, le crâne orné d'un tatouage abstrait.

C'est ce dernier, celui qui auparavant endossait l'apparence de la jeune Deirdre Lancaster, qui s'adresse maintenant à l'assemblée d'une voix étrangement aigue et à l'accent étrange.

[i]Je voudrais d'abord inviter mes collègues à se révéler.[/i]

Il attend, patient, alors qu'au moins une quinzaine d'étudiants dans la salle de réception décapsulent une fiole pour en avaler le contenu, et se changent eux-mêmes en hommes ou femmes âgés entre 40 et 60 ans, un air grave sur le visage, le regard soucieux. Les réactions ne se font pas attendre dans l'assemblée, spécialement de la part de ceux qui, depuis maintenant un an, partageaient leur chambre avec un étudiant qui s'est révélé un sorcier sous couverture. L'indignation, la surprise et le bouleversement sont à leur comble, mais l'homme au crâne tatoué impose le silence avec sa voix forte, amplifiée par un sonorus.

[i]Je serai concis. Mes collègues et moi sommes des employés du département des mystères. Nous sommes ce que certains nomment couramment des Langue-de-plombs. Le gouvernement a réquisitionné le château d'Haveirson après la mort discrète du très secret dernier Comte il y a quelques années. Mon collègue ici présent n'est donc pas réellement le Comte d'Haveirson. Je suis conscient que vous devez vous poser beaucoup de questions, mais si nous vous avons réunis ici ce soir, c'est parce que l'heure est grave. Nous ne comprenons pas les raisons pour lesquelles le château est désormais scellé. Nous n'arrivons pas à briser la magie qui nous empêche de sortir, ni à communiquer de quelque façon que ce soit avec l'extérieur. Nous avons tout essayé. Et nous avons besoin de votre aide. Votre aide pour comprendre ce qui se passe ici.[/i]</span>
<span class="fiche-soustitre">Indications Hors RP</span>
<span class="fiche-champ">Voici enfin un peu de viande sur l'os de l'intrigue Haveirsonnienne ! Vos personnages ont découvert que se cachaient parmi eux depuis le tout début de leurs études des langue-de-plombs sous couverture, ayant pris l'apparences de jeunes hommes et femmes par le biais du polynectar. Ils sont également au courant que le Comte est mort depuis des années et que depuis septembre, c'est le Ministère qui gouverne l'Académie et qui fait tourner le village d'Avalon. Ils ont enfin appris que le château était bel et bien scellé et que personne ne pouvait en sortir, jusqu'à indication contraire.

Pour l'été, donc, les étudiants d'Haveirson qui se trouvaient à l'école le 26 juin y sont confinés. Néanmoins, quiconque veut aller les rejoindre à l'école peut le faire ; tout le monde peut entrer dans l'école, des élèves de Poudlard aux familles des étudiants, mais personne ne peut en sortir. N'oubliez pas qu'à l'extérieur des murs de l'école, personne ne sait ce qui se passe.

Pendant l'été, les langue-de-plombs recueilleront tous les témoignages des étudiants ayant vécu des phénomènes étranges cette année. Les initiatives des membres qui voudront, dans leurs rps, s'intéresser à l'intrigue, sont encouragées !</span>
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