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 [Flashback] Wake me up | Skyler

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Poussey Mahao
Poussey Mahao
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MessageSujet: [Flashback] Wake me up | Skyler   [Flashback] Wake me up | Skyler EmptySam 5 Déc 2015 - 20:16


2 Juillet 1996


L'année scolaire terminée et c'est à contre-cœur que je rentrais dans la banlieue londonienne attendue par ma mère dans la Gare de Londres, où à chaque fois, elle me parlait de sa rencontre avec mon père. « Juste ici ! » Je ne lui parlais pas, je ne la regardais même pas, je voulais éviter que les autres élèves me voient avec elle et ne se doutent instantanément que j'étais fille d'une moldue. « C'est une nourrice, rien de grave. » … J'avais tellement honte d'elle. Elle le savait, tout comme elle avait honte de moi. On ne se touchait pas, on ne savait pas se dire des mots d'amour... On se détestait. Peut-être aurait-elle préféré que je n'existe pas. Ou alors que je pleure chaque fois la perte de mon père. Que je sois pleine de vie et non cette statue de glace. Mais que veut-elle que je fasse ? Je ne suis pas idiote, j'ai pas besoin de sourire pour avoir ce que je veux... Je ne suis pas hypocrite, je n'aime pas l'amour.
J'aimerais être de ces enfants qui ne jurent que par leur parents, qui les aiment, aime les sentiments positifs, naïfs au point d'oublier comme c'est dur de souffrir. Idiots, impotents, sans ambition... Je ne veux rien avoir à faire avec ce genre de personne. J'aime la puissance, l'ambition, la haine... Ces sentiments qui te rendent aigri, fort... Sans sentiment, indolore.

On arrive à la maison, ça sent le chat. Je ne me sens pas chez moi, j'ai l'impression d'entrer chez une inconnue. L'odeur ne me parle pas, si ce n'est de mauvais souvenirs que je préfère oublier. La maison est vieille, la déco très fille... trop de rose, trop de porcelaine. Son boulot d'écrivain n'ayant pas réussi à décoller, elle s'était retrouvée vendeuse dans une boutique de porcelaine dans le centre de Londres. Aucune ambition. Elle ne me parle pas, et je fais de même, c'est mieux ainsi, nos rapports sont meilleurs quand on s'ignore. Je monte dans ma chambre pour préparer mon sac de voyage car demain je pars loin d'elle... Une journée dans l'année me suffit avec elle. Malgré mes quatorze ans, elle me laisse partir deux mois en globe-trotteuse avec un garçon dont elle ignore tout. Comme quoi ma vie lui est insignifiante. Je prends pas mal de t-shirt, de short. Je prends des baskets dans lesquels je suis à l'aise, des tongs, des sandales... Des vestes, kway, sous-vêtements... Une robe, maillot de bain... C'est terne tout est noir, blanc, gris... Mais qu'importe.
Je lis dans le lit que ma mère me prête dans cette chambre sans vie. Je n'ai rien à moi, si ce n'est deux, trois  livres et mes vêtements. Rien ne m'appartient, rien ne m'attache à cet endroit. Rien ne me donne l'envie de rester, en tout cas.
C'est ainsi tout l'après-midi, je l'entends sortir, rentrer... Vaquer à ses occupations, oubliant que je suis là, sans monter me voir. Je descends une fois pour prendre à boire quand elle n'est pas là. Elle va au jardin quand je descends prendre un cookie avec un verre de lait. Cette journée pourrait très bien ne pas exister que ce serait pareil.

Elle m'appelle pour le dîner, si doucement que si j'avais été occupée, je ne l'aurais pas entendue. C'est peut-être ce qu'elle voulait. Je descends quand même, on mange pizza. Encore. Toujours. Que d'originalité, quelle festivité. Je la regarde, elle me fuit du regard. Elle allume la télé. Et je la suis, chacune dans un coin du canapé à bouffer le gras sur une pâte mal cuite. Je mange parce que j'en ai besoin pour demain, mais ce n'est pas vraiment le repas de mes rêves.

« Tu pars à quelle heure demain ?
- 8 heures, maman.
- Tu as besoin que je t'emmène ?
- Je prendrai le bus.
- Bien. Tu as assez d'argent ?
- Normalement, mais si t'en as à me donner, je ne serai pas contre.
- Je t'en donnerai, tu compteras ça comme étant ton anniversaire.
- C'est ça. »

Et oui. Ma mère, c'est mon porte-feuille, si au moins elle pouvait me faire partir avec l'argent, elle se ruinerait volontiers. Je finis ma pizza et je lui souhaite vaguement bonne nuit, elle me fait un « hum » avant de se concentrer à nouveau sur son émission moldue à la con. Je la déteste.
J'envoie mon hibou à Skyler en lui sommant de ne pas oublier. C'était notre second voyage ensemble et cette année, je voulais oublier le monde entier. Je voulais être une jeune fille qui n'avait pas d'attache, ces globe-trotteurs qui n'ont pas besoin de rendre de compte. Ces hippies qui croquent la vie à pleine dent.
Je m'endors avec difficulté. Le sommeil agité par l'impatience. Je dois me réveiller presque toutes les heures.
Je me lève à sept heure, et évidemment ma mère n'est pas levée pour m'aider ou me saluer. Elle ronfle encore.
Je me lave rapidement, me coiffe, me maquille, m'habille d'un short noir avec un débardeur blanc, je mets un peu de fantaisie, un collier sautoir en or avec un bracelet assorti, je mets des ballerines noires et je descends dans le hall de « ma » maison. Je souris en coin, le regard mauvais. L'arrêt de bus est  à dix minutes d'ici. J'ouvre la porte discrètement, je la passe. Je respire l'air encore frais qui va vite prendre des couleurs et se réchauffer pour faire place à l'été.
Je claque la porte. Je sonne trois fois pour la réveiller et je suis fière de moi. C'est puéril, mais je sais qu'elle a sauté dans son lit... Peut-être meurt-elle d'une crise cardiaque ?

Je fuis jusqu'à l'arrêt du bus. Je monte dans celui-ci, puis je m'en vais à la Gare de Londres.
J'en descends avant de m'engouffrer dans la Gare. Je me poste à notre lieu de rendez-vous avec dix minutes d'avance. J'enlève le sac de voyage de mes épaules pour le laisser retomber lourdement à mes pieds et je regarde les trains arriver, s'en aller... Mon voyage commence maintenant.
Skyler
... On va tout oublier. Il n'y aura plus que toi et moi dans un monde où personne ne nous rejette où tout le monde nous ignorent. On vivra comme on le mérite, sans responsabilité, à l'arrache... On mangera ce que l'on veut, on dormira quand on veut, on boira, on fumera, on se baignera, on marchera, on rigolera... Personne ne nous en empêchera. Personne.
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MessageSujet: Re: [Flashback] Wake me up | Skyler   [Flashback] Wake me up | Skyler EmptyVen 11 Déc 2015 - 3:03


"ça sent bon les vacances"
Aly & me

Le fil de son existence n’avait jamais été aussi mince. Comme s’il s’était effilé avec les années et qu’il n’allait pas tarder à se rompre. Pour son propre salut. Les ténèbres étaient trop pesantes. Tel était le fardeau de ceux qui portent le poids mort d’un chagrin d’amour. Pourquoi tant de haine ? Pourquoi les événements avaient-ils pris cette tournure ? Tout semblait rouler comme sur des roulettes jusqu’à présent. Mais non, il a fallu qu’elle s’en mêle. Cette foutue grande sœur. Il ne pouvait plus la voir en peinture. Ou alors il voulait la salir avec un pinceau enduit de rouge, d’un rouge ensanglanté bien vif rappelant le génocide de ses sentiments, ou bien de noir, d’un noir plus sombre que l’ébène, plus intense que le vide intersidérale. Profondeur d’un malheur éprouvé par un cœur meurtri. Ce n’était plus sur des pavés de guimauve qu’il allait se promener dorénavant. Mais sur des charbons ardents. Car comme la douleur d’une flamme est le souvenir d’un bonheur perdu.

Recroquevillé sur la cuvette baissée des toilettes, Skyler marmonnait des mots incompréhensibles avec sa tête coincée entre ses genoux. C’était plus des cris étouffés qu’autre chose. Et il repliait fermement ses jambes contre lui avec ses bras, comme s’il voulait enfermer son propre corps dans un étau sadomasochiste. Oui, parce que lorsque l’on souffre, on a ce réflexe de se faire encore plus mal sans raisons particulières. On en a juste envie, c’est plus fort que nous. Mais au lieu de se scarifier les poignets comme tout le monde, il préférait tordre son corps et s’étouffer.

Puis, la rage qui montait en lui poussa violemment son poing contre le mur adjacent. Suivi d’un « hey ! » venant de la personne en train de faire ses besoins à sa droite. Le Poufsouffle s’excusa, il ne voulait pas vraiment faire ça. Il ne voulait plus rien faire à vrai dire. Vivre ne lui servait plus à rien. Il avait perdu l’amour de sa vie…

Mara et elle, c’était fini. Officiellement, il l’avait trompé avec Megan au cours d’une soirée. Officieusement… la raison demeurait secrète. Skyler était poings et mains liés, il ne pouvait rien faire d’autre que de s’éloigner d’elle en la regardant pleurer, tandis que chacune de ses larmes devenaient des couteaux venant se planter dans son cœur. Leur séparation était irrévocable et il fallait vivre avec. Le quotidien était tel un gouffre grandissant d’où montaient les échos de ses cris de douleurs. Ressentir une telle peine, c’était déjà insupportable, mais être obligé de l’infliger à celle qui lui était le plus cher… c’était inhumain. Et pourtant, c’était ce qu’avait fait Skyler…

Et puis, un jour, alors qu’il allait céder à ses pulsions suicidaires, une fille, Alycia, une bonne amie, vint lui parler. Ce n’était pas très courant, elle était assez sensible aux regards des autres et comme chacun sait, une Serpentard n’a aucune excuse pour venir parler à un Poufsouffle ! Pourtant, elle l’avait fait. Le prenant tout de même à part, elle lui rappela leur projet de vacances. Oui, c’était ainsi entre eux, ils s’étaient découvert un sacré point commun : l’envie folle de faire le tour du monde ! Et cet été, ils allaient partir en France, chez une de ses connaissances. Skyler avait complètement oublié ce petit détail… Est-ce qu’il allait toujours pouvoir placer ces deux mois de voyage dans son planning macabre ? Oui, très certainement. Il y avait un peu de place entre son mois de mélancolie et son semestre de dépression.

En y réfléchissant un peu plus posément, ce voyage était une aubaine. Changer d’air, c’était exactement ce qu’il lui fallait ! Et même s’il n’avait envie de rien, et surtout pas de bouger, le fait qu’il y aille avec Alycia, ça créait tout de même en lui une douce chaleur qui pouvait raviver la flamme de sa motivation. Avec les jours qui défilaient, et la fin d’année qui se rapprochait, Skyler se rendit compte qu’il s’accrochait à ces vacances comme un mendiant se collerait aux basques d’un bourge. Il avait besoin d’espoir. Maintenant il attendait une vie plus passionnante qu’un quotidien morose passer à broyer du noir. Et à réviser pour ses exams… Le fait d’apercevoir le sourire complice d’Alycia à chaque fois qu’il la croisait, c’était comme un rayon de soleil qui perçait la pénombre de sa dépression.

Quand enfin tous les élèves rentrèrent chez eux, et que le petit Thanatos restait seul à Poudlard parce qu’il n’avait plus de maison ni de parents, il put apprécier ce silence qui régnait dans le château. C’était plus apaisant qu’autre chose. Il avait eu peur que ce vide renforce son sentiment de solitude. Mais vu que les vacances avaient déjà commencé, il était de bonne humeur.

Le lendemain, il était prêt. Ses bagages étaient peu encombrants, à vrai dire, il ne prenait pas grand-chose, juste de quoi se changer et le nécessaire pour son hygiène. Bien sur, Roublard l’accompagnait et sa baguette magique aussi. Une fois sorti du Poudlard Express, Skyler s’engagea dans le passage secret qui le mènerait à la gare Moldue. Une fois cela fait, il s’empressa de rejoindre le lieu du rendez vous où Alycia l’attendait surement déjà. En effet, elle était là, toute belle, et croiser son regard lui fit naitre un sourire. C’était le premier depuis une éternité. Tout cela sentait bon les vacances et ça lui faisait du bien.

▬ Salut Aly !!! Désolé si je suis en retard… Ah non, pile à l’heure ! Ca va ? On va se positionner sur le quai en attendant que le train arrive ?

Sourire avait été son seul salut, il était encore mal à l’aise face aux marques d’affection envers les filles. Cela lui rappelait trop sa vie de couple… Mais d’un autre coté, cela lui manquait aussi, et il n’avait qu’une envie c’était de prendre la main de son amie pour l’emmener vers l’horizon et plus loin encore.

▬ Bon, on a le train qui nous amène à Edimbourg, ensuite l’avion qui volera jusqu’à Toulouse, puis un train pour aller dans le Lot et enfin, un bus qui devra trouver mon petit village pour nous y emmener… On a de quoi faire !! Tu as apporter de quoi jouer ou je vais devoir trouver des sujets de conversation qui durent des heures ? Haha.

Le ton était léger, il se sentait déjà mieux. Alycia était encore plus jolie que d’habitude. Son cœur semblait revivre. C’était l’euphorie de la liberté. Et ça allait durer deux mois !!! Il avait bien l’intention d’en profiter à fond !



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Poussey Mahao
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MessageSujet: Re: [Flashback] Wake me up | Skyler   [Flashback] Wake me up | Skyler EmptyVen 11 Déc 2015 - 16:00

J'ai fini par fixer l'horloge de la Gare avec impatience. Il n'était pas en retard, mais il n'était pas plus en avance. Il arrive à point nommer en réalité. Je baisse doucement mes yeux sur son visage qui reflète l'impatience et pourtant son regard reste éteint. J'ai du mal à jauger son état d'esprit mais son ton est jovial ce qui me rappelle que je peux retirer ce masque affreux et laid que je forge au fil des années depuis que je suis à Serpentard. Je ne suis plus une sorcière aujourd'hui même si ma baguette est cachée au fond de mon sac, je suis une globetrotteuse qui oublie le monde. Je souris en le voyant si pressé, il parle vite. Trop vite.
Je lui colle un baiser sur la joue pour qu'il se taise un peu et me laisse le temps de réfléchir et surtout de répondre à ses nombreuses questions qui n'ont de cesse de flotter dans l'air. Je sais que nous allons beaucoup parler et j'en avais besoin. Mais ne brusquons pas non plus les choses, j'aime être tranquille. Je n'aime pas trop le changement.

Je regarde la petite télévisions où sont affichés les départs. Notre train est sur le quai A. Il serait peut-être tant que j'ouvre la bouche pour qu'il entende ma voix, mais je me rends compte que je n'ai pas parlé depuis que je suis réveillée. Je n'ai pas parlé depuis la veille, c'est grave. Je n'avais pas besoin de parler pour me faire comprendre. Je souris et je remets mon sac en bandoulière prête à quitter ce pays qui me rappelle un peu trop qui nous sommes. Je suis sûre que si je parle, je vais avoir la voix enrouée, alors je continue mon mutisme et je lui prends doucement la main pour l'emmener avec moi jusque sur le quai A. Je me racle la gorge tout en marchant et j'entame même une série de note en prononçant la lettre "A" sur plusieurs notes.

« On y est. C'est la voiture dix-huit, place cent soixante-quinze et cent soixante-seize. Je te préviens, je veux la fenêtre. »

Je suis encore un peu coincée, j'avoue. Mon ton est cérémonieux, peut-être un peu trop sec et dur. Je me détendrai une fois que nous serons assis. Je suppose que les vieilles habitudes ne se perdent pas d'un coup de baguette magique, ce serait bien pourtant. Je devrais lire quelques bouquins de sortilèges avancés pour en apprendre davantage... Je dois laisser les cours, l'apprentissage et tout ce qui va avec de côté pour le moment.
J'emporte mon ami jusqu'au bon wagon. Je suis totalement euphorique, ça ne se voit pas mais pourtant je serre les doigts de Skyler dans les miens avec une force que je ne me reconnais pas. Je pourrais en trembler si je ne me retenais pas. Mais je ne suis pas assez déridée pour sauter dans tous les sens. Je suis certaine que ça m'irait bien pourtant, de sourire.
Quand on arrive, je lâche Skyler pour monter dans le wagon. Je repère en un coup d’œil nos places et je balance mon sac de voyage au dessus de nos places et je m'affale sur le siège près de la fenêtre en regardant d'autres personnes arrivées pour faire de même. Je finis par regarder Skyler avant de reprendre sa main dans la mienne.

« J'ai hâte que l'on parte et que j'oublie que je suis londonienne. Et tu me feras la conversation, Sky. J'ai pas pris de quoi m'occuper durant le trajet. Comment te sens-tu ? »

Mon regard se pose sur ces pupilles qui rendent l'âme. Je ne sais pas d'où sort cette tristesse, j'ai entendu dire qu'il n'était plus avec sa petite-amie, mais j'avoue ne pas m'être occupée de cela, je n'étais même pas vraiment là quand il souffrait. Je l'avais abandonnée, et une pointe de culpabilité me pique le cœur. Si je n'étais aussi têtue à ne pas vouloir que l'on nous voit ensemble, j'aurais pu être là. Mais je m'étais tenue à distance, ne faisant que sourire brièvement en le croisant. Je pense que dorénavant, je lui écrirai davantage. Ça me permettra de savoir comment il va. Surtout que je n'aurais plus l'occasion de le croiser maintenant...
La vie à l'école sera plus difficile maintenant qu'il allait vivre loin de moi. Plus sombre. Plus ténébreuse, loin de ses rires. Loin de mon ami.

« Tu sais que je serai toujours là, même dans l'ombre, hein. »

Comme pour ponctuer ma phrase, le train anime son moteur, le sifflet sonne le glas. Et le voyage commence, enfin.
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MessageSujet: Re: [Flashback] Wake me up | Skyler   [Flashback] Wake me up | Skyler Empty

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