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 Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara

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Megan O'neill
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MessageSujet: Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara   Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara EmptyVen 11 Déc 2015 - 19:16


Les dortoirs sont des chambres de deux personnes (donc 2 lits, deux armoires, etc) , avec une salle de bain. Les chambres peuvent-être mixtes, voici à quoi ressemble les chambres Abraxan.

CHAMBRE D'ISIA O'HARA et AZPHEL LAMAR

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Azphel Lamar
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MessageSujet: Re: Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara   Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara EmptyMer 16 Déc 2015 - 22:30

Satyr :
Spoiler:

Mardi 18 février 1997.

Azphel avait terminé ses cours de la matinée avec un certain soulagement. Ou plutôt une envie certaine. La veille au soir, on lui avait signifié qu'il venait d'être assigné à une nouvelle chambre dans le dortoir des Abraxans. En effet, il occupait depuis son arrivée une chambre simple, mais avait rempli une demande pour rejoindre une chambre double, éventuellement mixte. On lui avait dit que ça prendrait peut-être du temps, qu'il y avait plus de demandes que de places et l'idée était tranquillement sortie de sa tête jusqu'à la veille. Il s'était donc couché très tard, mettant un peu d'ordre dans ses affaires pour opérer son déménagement dans les plus brefs délais, bien qu'il n'avait que deux couloirs à traverser.

Satyr avait bien compris que quelque chose se tramait, sans deviner quoi. Heureusement, le jeune mâle était plutôt calme et n'avait pas pris peur en observant son maître entasser ses affaires au pied de son lit. En vérité, les regards qu'il lui avait lancés étaient remplis d'indifférence.
À treize heures moins le quart, Azphel avait déjà fini de manger et regagné sa chambre. Il avait rangé le plus gros de ses affaires dans sa valise, qui se trouvait curieusement être beaucoup plus petite qu'à son arrivée, et pris le tas de vêtements restant dans ses bras, lovant Satyr par dessus.

Le Norvégien aimait à jouer les équilibristes et se montrait plutôt calme, pas farouche pour deux sous. Azphel avait mémorisé le numéro de la chambre et s'y rendit tout sourire, pressé de faire la connaissance avec son nouveau coloc'. Si c'était une coloc', ce serait encore mieux. Il savait Anton avec une pin-up et plutôt comblé alors il s'était dit, pourquoi pas moi? Bien qu'il y avait le risque de tomber sur une emmerdeuse... Un mec lui assurerait de grosses soirées et des bonnes parties de rigolade, c'est du moins ce qu'il imaginait.
Il relâcha la prise de sa valise pour pouvoir ouvrir la porte et la poussa du pied pour entrer. Il entrevu une autre valise dans le fond de la pièce, ce qui lui appris son coloc' était déjà là. Tant mieux la phase des présentations serait faite comme ça.

Il referma la porte avec son pied quand la silhouette d'Isia apparut, rapidement suivie par Estrée. Satyr sauta en un bon agile et parti directement à la rencontre du sacré de Birmanie, renversant au passage la pile de vêtements qu'Azphel tenait dans ses mains, ou c'était peut-être lui qui les avait laissé tomber. Le sorcier resta un moment immobile, sentant ses jambes incapables d'avancer, sa bouche s'entrouvrant sans que rien n'en sorte. Isia ? Ils allaient donc être ensemble. Ils n'avaient pas reparlé de leur nuit depuis deux jours, et maintenant ils se retrouvaient là, à partager une chambre à Haveirson.

Le cœur du sorcier s'était mis à battre dangereusement, à un rythme trop élevé pour avoir des mouvements sensés. Il n'avait pas arrêté de penser à elle, mais curieusement, il n'avait jamais imaginé partager une chambre avec elle. Enfin si... mais pas comme ça. Sa bouche s'ouvrit. Aller encore un effort, tu peux le faire :

- Salut, dit-il d'une voix peu assurée.

Il laissa ses affaires qui étaient tombées par terre et approcha sa valise du lit le plus proche, prenant conscience seconde après seconde de ce qu'il l'attendait. Isia, tu es là ? Les souvenirs de la Saint-Valentin ressurgirent subitement, plus agressifs que dans ses nuits troublées ; son parfum, la profondeur de ses yeux bleus, sa peau qui s'enflammait de rougeurs lorsqu'il la touchait.. Boum, boum. Son cœur tambourinait, menaçait une rupture qu'il ne pouvait contrôler. il s'en voulu, cela devait se voir sur son visage, son malaise. Il avait envie de crier sa joie de la voir, de savoir qu'il la verrait tous la jour, mais son cœur lui susurrait des choses bien plus fortes, il lui murmurait les souvenirs de leurs baisers et se rêvait à imaginer plus.

Il releva enfin les yeux du lit pour poser son regard vers elle. Il avait retrouvé un sourire de circonstance, un peu amusé, bien que son embarras devait savoir. Et si elle n'avait pas souhaité plus qu'un début ?

- Je suis content que ce soit toi Isia. Je suis sûr que tout se passera bien.
Ta gueule. C'était ridicule comme phrase, nul. C'était à la fois un rêve et quelque chose de troublant, qui le paralysait. Il n'avait jamais ressenti auparavant, tant de malaise devant une sorcière. Pourquoi ça me fait ça ? J'ai.. des sentiments je crois...
Il avait envie de la prendre dans ses bras, pour lui souhaiter la bienvenue et à la fois il s'en sentait incapable. Peur de la gêner ou d'être gêné. Les deux probablement. Il se sentait pris à la gorge par des sentiments contraire, une attraction irrépressible, similaire à ce qu'il avait ressenti deux soirs plus tôt, et un détachement. Mais de quoi ? De peur qu'elle ne compte déjà trop, ou que ce soit bientôt le cas ?
Au sol, Satyr et Estrée se jaugeaient, mais ne semblaient pas manifester d'animosité, au contraire une certaine curiosité se détachait dans leur manière d'inspecter l'autre. Azphel envia leur simplicité.
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Isia N. O'Hara
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MessageSujet: Re: Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara   Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara EmptyJeu 17 Déc 2015 - 21:45


Isia n’avait pas perdu de temps. A peine avait-elle eu l’autorisation de rejoindre sa véritable chambre qu'elle avait transporté ses valises dans cette dernière et avait commencé à tout ranger. Ses vêtements s’étaient envolés avec grâce pour garnir son armoire tandis que ses objets d’écolière remplissaient son bureau. Il ne restait que sa valise, dans le fond de la pièce, qui attendait sagement d’être renvoyée en terres Écossaises. Ses affaires bien en place, elle avait délaissé l’agréable atmosphère de la nouveauté pour retrouver la tour céleste et sa chouette. Celle-ci lui avait délivré une missive bien désagréable. Le choc avait été rude, à la lecture. Le sujet était pourtant trop important pour être ressassé en public, aussi elle décida de la relire plus tard, dans son nid. Elle la laissa cependant sur son bureau pour revêtir une tenue de sport afin de transformer la haine qu’elle avait en quelque chose de positif. Elle revenait ainsi tout juste d’une douche, vêtue d’un short noir et d’un débardeur de la même couleur quand Azphel pénétra dans ce qui se trouvait être.. leur chambre.

Elle n’avait même pas levé la tête quand la porte s’était ouverte, bien trop concentrée sur sa lettre et sur ce que cela sous-entendait. De plus, loin d’elle l’idée que la chambre puisse être mixte. Elle avait juste coché les possibilités, sans imaginer que cela puisse en être une. Enfin, dans quelle université la mixité pouvait être un choix ? Autoriser cela pouvait amener à de si nombreuses dérives.. et sans le patronage d’adultes, qui plus était. C’était purement impossible. Alors, quand ce fut une voix masculine qui résonna, Isia sursauta et releva vivement deux yeux ronds comme des soucoupes vers le sorcier. La surprise fut balayée par une autre, plus forte encore, pendant que son coeur ratait plusieurs battements. Quant à Estrée, elle jaugea son nouveau compagnon de haut sur son piédestal qui était en réalité un lit en ne ratant aucune avancée de son congénère. Finalement, elle fit un bond et s’avança vers le mâle.

La stupéfaction toujours présente, elle se rendit néanmoins compte de sa lecture, de son habillement et.. de tout le contexte en une seule seconde. Son visage s’enflamma. « Azphel ? » balbutia la sorcière en cachant sa lettre sous ses draps. « Je.. Mh.. C’est.. Inattendu. » bredouilla-t-elle en glissant quelques mèches rousses, encore humides, derrière ses oreilles. « Pardonne ma tenue, je.. Je ferais plus attention. » Mais de quoi ? Pourquoi disait-elle ça ? Parce qu’elle sentait le malaise. Cela devait forcément venir de son habillement, trop dévêtue. Il était vrai que son short était court, que son débardeur collait à son corps tout en dévoilant sa poitrine..

Tout se passera bien. Vraiment ? Alors qu’elle ne rêvait qu’à ses lèvres, qu’à ses mains, qu’à sa chaleur au moment où son père venait de lui rappeler son Serment. Non, cela n’allait pas bien se passer. Inimaginable. Et puis.. quoi ? En plus de le voir en cours, elle allait savoir quand il découchait. Pire.. Ramènerait-il des filles ici ? Lui demanderait-il d’aller dans une autre chambre pendant qu’il.. Elle frissonna. Isia quitta son lit pour mettre sur elle un kimono de soie aux couleurs sombres qu’elle se dépêcha de nouer à la taille. Son coeur battait trop vite, ses gestes n’étaient plus maîtrisés et elle se sentait au bord de l’évanouissement. Cela commençait d’ailleurs à tourner dangereusement si bien qu’elle prit appui sur ce qu’elle trouva, une commode, et fronça les sourcils.

« Mh.. Comment vas-tu ? » C’était minable, totalement, mais son cerveau malmené ne pouvait pas produire mieux. Tout grésillait, la-haut.

 
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MessageSujet: Re: Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara   Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara EmptyVen 18 Déc 2015 - 11:21

À leur attitude, il aurait été difficile de croire que les deux sorciers avaient été proches quatre jours plus tôt, au point de s'embrasser longuement, de se coller l'un à l'autre à partager une soirée. Les conditions de leur rapprochements avaient été claires, mais eux étaient restés muets dans leurs intentions définitives ; du moins Azphel avait mis un moment avant de lui montrer qu'il tenait à elle, ce qui ne l'avait pas empêché de renouveler le contact fougueux de leurs lèvres peu  avant que l'aube ne les séparent. La nuit suivante avait été courte et agitée, surement autant pour elle que pour lui, et s'ils s'étaient vu dans les couloirs d'Haveirson, ça n'avait été que pour échanger des sourires timides et des regards se dérobant...

Il n'avait pas osé faire le deuxième pas, par peur de n'être resté dans la tête de la sorcière qu'une passade nocturne, un peu d'amour, convenu pour la libérée de ses chaînes. Car oui, elle lui avait avoué qu'il était le premier à s'emparer d'elle et le mot n'était pas exagéré, puisque leur premier baiser avait presque été volé. Mais voilà, depuis, il y avait un sentiment d'autre chose. Il sentait qu'il lui plaisait, il l'avait d'ailleurs ressenti tout au long de la soirée de la Saint-Valentin, mais il y avait une distance qui s'était affichée entre eux, invisible, indépendante de sa volonté et du seul fait de ses frasques passées qu'Isia avait su utiliser pour le mettre en garde.

Et maintenant, ils se retrouvaient là, tous les deux, séparés de quelques mètres, à prendre conscience qu'ils allaient passer les prochains mois, peut-être les prochaines années, à partager la même chambre... Azphel avait gardé la bouche entrouverte un peu bêtement, dans l'expectative. Isia sortait visiblement d'une bonne douche, ses cheveux étaient mouillés et ondulaient quelque peu et elle ne portait qu'un débardeur noir décolleté et collé à sa peau d'albâtre et un short court... Le feu monta à ses joues alors qu'elle en prenait conscience, lui prenait conscience qu'elle était sexy... désirable, autant que superbe.

Pourquoi tant de gêne de la part de la Serdaigle ? Elle était si magnifique.. Ses longues jambes blanche lui donnait l'envie de les caresser, sa poitrine mise en avant par la décontraction ne faisait qu'accentuer l'attraction qu'elle avait sur lui... La chaleur montante qu'elle insufflait dans son corps...
Pourquoi te gêner d'être si belle et séduisante ? Alors qu'il en avait envie au point d'expirer des souffles rompus... envie de glisser ses doigts sur elle, de faire frissonner a peau sous ses mains, sous ses lèvres.. sous... Il se mordit la lèvre un instant.
À mesure que l'embarras se dessinait sur les joues de la sorcière, son malaise à lui se dissipait au profit de l'envie, entérinée par le feu qui montait en lui. Elle était là, c'était réel. Qu'importait les barrières existantes encore, le temps que mettrait la gêne à fuir leur chambre, Isia partagerait avec lui bien plus qu'un ciel étoilé ou un lever de soleil, quelque soit l'évolution de leur situation.

Elle avait dissimulé une lettre sous ses draps, qu'Azphel imagina un instant comme sulfureuse, très personnelle, quelque chose qui visiblement ne le concernait pas. Mais la beauté de porcelaine d'Isia fit qu'il n'en tint pas compte, que ce secret pouvait rester sien ; la voir ainsi, quelque peu dévêtue, délivrant à ses yeux émeraudes l'ampleur exquise de ses charmes, il n'avait plus qu'une envie, reprendre un peu de ses baisers, goûter ses lèvres inlassablement.
Isia s'excusa de sa tenue, s'empourpra encore. Oui, c'était léger, mais cela la mettait en valeur, faisait d'elle une femme, féminine, désirable à un point... Elle mit la main sur un kimono de soie et prit appui sur une commode.
« Mh.. Comment vas-tu ? »

Leur malaise était absurde et Azphel se rapprocha d'Isia, le cœur battant à tout rompre, ses membres pris par surprise de quelques tremblements qu'il faisait semblant d'ignorer. Il rejoignit la sorcière d'un pas aérien, il n'y avait, de toute façon, pas à faire comme s'il ne s'était rien passé entre eux ou comme si elle ne lui plaisait pas. À moins que ce soit ce qu'elle souhaite.
Ses yeux vert derrière ses mèches de cheveux rebelles se fixaient au bleu des prunelles d'Isia. Il l'aborda physiquement, oubliant le poids de la gêne qui emplissait la chambre et posa une main appuyée dans le dos de la sorcière avant de l'embrasser longuement sur la joue, en bordure de lèvres.

- Je vais très bien et toi ? Murmura-t-il en s'éloignant de quelques centimètre seulement, restant planté devant elle, cherchant ce que ses yeux bleu souhaitaient lui dire, épiant un geste fugitif de ses lèvres pulpeuses qui manifesteraient l'envie ou le désir d'être embrassée.
Il avait envie lui, de l'étreindre fortement, de l'embrasser follement, de faire comme si rien autour d'eux n'avait d'importance, surtout pas les quatre jours qui s'étaient écoulés. Satyr et Estrée n'avait pas vraiment d'importance, leur entente n'était que secondaire. Les yeux d'Azphel se divertissaient à contempler l'étendu du visage de la belle, ses cheveux humides qui lui donnait un côté un peu sauvage, ses yeux intenses, la chaleur sur son visage, ses lèvres...encore... Il se lécha les siennes inconsciemment, prenant pour réalité tout ce à quoi exposait la mixité de la chambre. Il n'y avait à première vue qu'une salle de bains qu'il partagerait et combien de soirées à se côtoyer, de fois où ils se retrouveraient, comme celle-ci, un peu dénudé l'un devant l'autre... Peut-être plus ?

Le malaise devait s'estomper tant la pensée était réelle, tant elle créait de désirs naissant... qui ne seraient peut-être pas assouvis, mais qui apportaient eux aussi leur lot de chaleur dans le corps du sorcier. J'ai chaud, j'ai extrêmement chaud. C'est vrai, il était bouillant et il ne savait pas si c'était la prise de conscience de la savoir si proche indéfiniment ou le simple fait de la trouver au naturel, si sexy et désarmée, qui lui procurait ces désirs...
La Serdaigle avait hanté ses nuits, il aurait voulu être capable de le lui dire mais les mots ne dépassaient pas le stade de la simple pensée. La savoir dans la même chambre que lui, dans le lit d'à côté, ou nue.. dans la salle de bains... risquait de créer en lui des émotions d'une intensité nouvelle, des émotions difficilement contrôlables.

Isia maltraiterait son âme, sans le savoir, possiblement sans le voir. Il souffrirait de sa présence autant que son cœur s'en égayerait. Mais là, sur le moment, leur visage à quelques centimètres l'un de l'autre, il ne ressentait que du plaisir et de l'envie. Ce qu'elle pensait, ce qu'elle souhaitait, s'il n'en faisait parti, n'était que de moindre importance.
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Isia N. O'Hara
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MessageSujet: Re: Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara   Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara EmptySam 19 Déc 2015 - 1:40


Pourquoi avançait-il ? Pourquoi était-il si proche ? Au baiser innocemment provocateur, elle entrouvrit les lèvres dans un soupir en fermant les yeux. Elle vivait cela comme une torture aussi agréable que mortifère. Une de ses mains quitta la commode pour s’accrocher au sorcier. Elle lui étreignit le bras, caressa son dos, pressa ses doigts contre son corps. Les secondes s'allongeaient, semblaient éternelles.. Elle voulait qu'elles se prolongent et qu'ils restent ainsi, sans que les autres n'interfèrent.

A cet instant, il était son ancre et sa tempête. Elle le garda ainsi presque contre elle pour ne pas qu’il l’observe et décèle sa confusion. Elle craignait également de s’effondrer ou de se laisser aller contre lui pour libérer le flot de ses émotions en larmes. Mais une Dame ne faisait pas ça. Une Dame se contrôlait et n’entrainait pas les autres dans son sillage. La frustration gonfla jusqu’à atteindre son apogée et explosa dans un coup de poignard quand elle quitta son contact pour se reculer, son corps butant contre la commode.

Elle vibrait d’émotions contraires quand il s’écarta ensuite. L’embrasser. Le serrer dans ses bras. Tout lui dévoiler. Se confier mais aussi.. elle baissa les yeux. « Azphel. Cesse de jouer avec moi. C’était une nuit.. une simple nuit. » C’était faux. Totalement faux mais, au moins, le mensonge semblait sortir plus aisément que la vérité. « Tu m’as montré un monde que je ne connaissais pas.. cependant il ne peut pas se passer autre chose entre nous. » Elle déglutit. En définitive, la tromperie était trop grosse et restait coincée dans sa gorge. Elle se souvint des mots utilisés par son père.. Ils seraient son prétexte.

« Je ne souhaite pas être une proie de plus, ce n’est pas digne de mon rang. Une Sang Pur ne peut décemment pas côtoyer de cette façon un Sang Mêlé. » Pouvait-il être dupe de son discours, après ce qu’elle lui avait dit le soir de la Saint-Valentin ? Peut-être. Afin d’asseoir son discours, son visage devint impassible et son regard se durcit. Ses perles étaient redevenues de glace, sans l’ombre d’un sentiment, comme elle l’avait si bien appris. « Ce fut agréable. Merci pour ce moment. » Son ton de voix n’avait pas faibli mais elle se haïssait déjà pour s’être fait complice d’une philosophie qu’elle détestait mais elle ne voyait pas d’autres solutions.

Les seules choses qui pouvaient la trahir, c’était le tremblement de sa main et son coeur qui battait comme jamais. Que de discrets détails qu’Azphel ne surprendrait sûrement pas. Elle contourna le meuble et reprit sa place d’antan sur son lit. Que devait-elle faire à présent ? Sans doute feindre la normalité. « Nous devrions établir une sorte de règlement. Je pose la première règle, tu établis la deuxième ? » Sans attendre de réponse, elle reprit. « Règle n°1» Ce regard, oublié. « Interdiction de ramener les aventures ou.. » Sa chaleur, sa peau, perdues. «.. partenaires ici pour y passer la nuit. » Lui, dans les bras d'une autre. Ses lèvres, sur celles d'une autre. Son regard était éteint. Que disait-on ? On reconnaissait le bonheur au bruit qu’il faisait en claquant la porte ? Quelque chose dans ce gout là. Elle y était complètement. Maintenant qu’elle avait sonné le glas de ce qu’ils auraient pu être, sans savoir quoi exactement, elle se rendait compte qu’elle tenait plus que de raison à cet homme. Il serait sûrement le seul sans même le savoir.

 
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MessageSujet: Re: Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara   Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara EmptySam 19 Déc 2015 - 19:30

L'étreinte entre Isia et Azphel avait été courte mais intense. Il avait senti entre ses bras le plaisir de le revoir et la chaleur qui s'était manifestée durant leur soirée du 14 février, comme si quelque chose les reliaient, une attirance impossible à défaire, inexplicable.
Mais comment expliquer alors les quatre jours sans mots, juste des sourires, des regards. Pourquoi leur désir finissait par se camoufler en murmure inaudible dès lors qu'ils n'étaient pas l'un en face de l'autre. Sentant son parfum, le délicat arôme de sa peau d'albâtre qu'il devinait sucrée, il avait envie de plonger les yeux fermés sur cette chair, la faire sienne, l'embrasser jusqu'à son saoul, lui faire l'amour pour lui montrer, à elle, les plaisir qu'elle ignorait, pour lui faire voir, à Celle, les plaisirs qu'elle lui inspirait..

Ils s'étaient écartés, mutuellement visiblement. L'instant de perfection fragile avait cédé, encore. Et la perfection se brisa, le désir se tût, effroyablement. Mais ce n'est pas l'éloignement qui provoqua cela cette fois, non, c'était la voix d'Isia elle-même.

« Azphel. Cesse de jouer avec moi. C’était une nuit.. une simple nuit.  Tu m’as montré un monde que je ne connaissais pas.. cependant il ne peut pas se passer autre chose entre nous. »

Azphel ouvrit la bouche à demi, puis la referma, comprenant tout de suite qu'il était incapable de répondre à la sorcière, parce qu'il n'avait pas été préparé à entendre ces mots. Cela faisait trop mal. Comment pouvait elle être si proche, si faible à leurs contacts, et se montrer si froide. Il avait l'impression qu'avant de se détacher d'elle, elle avait plongé ses deux mains en lui et pris son cœur. Elle venait de le déposer sur une table imaginaire entre eux, et avec un poignard bien réel, fait de mots tranchants, elle l'avait transpercé en regardant Azphel droit dans les yeux.

La belle s'était parée de gêne, sa gorge s'était élevée en barrage, bruyante, mal déglutie.. mais comment pouvait-il répondre à cela ? Comment pouvait-il se risquer à lui voler un autre baiser, une étreinte, alors qu'en dix mots, si difficilement prononçables pour elle peut-être, elle avait détruit tout ce qui lui avait donné des ailes ces derniers jours. Il avait finit par penser qu'elle pourrait, qu'elle serait Celle, qui le ferait changer. Elle le lui avait demandé, et elle venait de le lui reprendre, comme un espoir qu'on pouvait se permettre d'ôter à une personne pour l'anéantir.

« Je ne souhaite pas être une proie de plus, ce n’est pas digne de mon rang. Une Sang Pur ne peut décemment pas côtoyer de cette façon un Sang Mêlé.  Ce fut agréable. Merci pour ce moment. »

Alors qu'elle prononçait ces mots il releva la main, frôlant son visage de ses doigts, comme pour le caresser, mais il n'y parvint pas. Comment pouvait elle dire cela ? Les lèvres d'Azphel s'entrouvrirent, tremblèrent et se refermèrent. Il avait pensé qu'elle avait fait le plus dur en lui disant que rien d'autre ne se passerait, mais elle en venait au sang... Azphel lui tourna le dos. Pas elle. Elle, qui lui avait dit après s'être embrassés que le sang n'avait aucune importance, venait presque de lui balancer à la figure tout ce pour quoi elle avait craché sur son père. Pourtant Isia se tenait devant lui, rigide, tremblante, comme si elle ne croyait pas elle même ses mots ou qu'ils sortaient contre sa volonté... Azphel regarda autour de lui, cherchant quelque chose à briser. Mais il n'y avait rien dans cette putain de pièce. Que les affaires de deux sorciers condamnées à faire chambre commune. Il cherchait... un vase, un verre, un truc à balancer de toutes ses forces à travers la pièce pour un quart de seconde de jubilation à l'entendre se briser de mille éclats.

Il marcha dans la chambre rapidement, alla ramasser ses affaires restées au sol pour se calmer. Non, en fait, il ne se clamait pas, il ne comprenait pas. Pourquoi avait-il pu penser qu'elle serait quelqu'un de bien pour lui ? Si elle était sérieuse, elle lui avait offert un matelas d'espoir pour le briser ensuite. Il ne valait donc vraiment pas mieux, c'était ça ? Juste un homme à femmes et aucune rédemption possible ?
Azphel s'immobilisa dans la pièce, sa respiration était si rapide qu'on pouvait voir son thorax se soulever et l'entendre souffler bruyamment. Il avait suffit de cinq minutes pour qu'il passe de la joie d'avoir un - une - colocataire, à l'amertume engendrée par les propos d'Isia.

Du dégoût. De la haine. De l'amour. Je ne sais plus ce que je ressens.

Se mordant la lèvre, il fit chemin inverse, le regard calme et immobile, il vint se coller au lit où trônait la belle Isia, statue de glace aux mille facettes, peut-être deux mille.
« Nous devrions établir une sorte de règlement. Je pose la première règle, tu établis la deuxième ? »
Il ferma sa gueule, attendant la suite des coups, il n'était plus à ça près.
« Règle n°1... Interdiction de ramener les aventures ou.(...). partenaires ici pour y passer la nuit. »
Azphel ne put réprimer un souffle dédaigneux. C'était une putain de blague. Il devait y avoir une caméra planquée, ce n'était pas possible, comme dans les émissions moldues débiles. Il se mordit la lèvre et acquiesça silencieusement, faisant un "oui" de la tête, presque imperceptible. Sa main glissait sur la couverture d'Isia, elle était à moins d'un mètre. S'il l'avait voulu, il aurait pu monter sur le lit et l'embrasser, sur le moment, il était certain qu'elle aurait cédée. Mais il y avait ce trop plein, toutes ces méchancetés qui venait de sortir pour lui faire comprendre qu'Azphel Lamar n'était qu'un prétentieux séducteur, quelqu'un qui ne méritait visiblement pas le corps ni le cœur d'une sang pur.
Les yeux d'Azphel devaient être rougis, il le savait parce qu'il les sentait humides. Sa gorge lui faisait mal. Elle contenait des phrases très lourdes. Des méchantes. Des sentimentales. Il ne savait plus lesquelles dire.

- Je suppose... dit-il une voix qu'il devina être celle d'un autre, tant elle était désincarnée, que tu as exprimé tout ce que tu penses de moi ?

Il la regardait, la belle allongée, ses yeux bleus trahissant des émotions multiples, indéchiffrables. Il croyait y lire un supposé pouvoir qu'il aurait sur elle, qu'elle tenterait de dissimuler en vain ; il croyait y lire qu'il lui plaisait... Pourtant... Dans ce bleu froid, il y avait les propos qu'elle venait d'avoir auxquels elle semblait essayer de s'accrocher. Azphel serra la mâchoire si fort qu'elle devait le voir. Sa première impression au bal était-elle la bonne ? Isia n'était elle autre chose qu'une femme insaisissable ? Nul doute que si Anton le voyait là, il se serait demandé ce qui lui arrivait. Putain de sentiments de merde.

- T'en fais pas pour les femmes, dit-il, le regard embué qu'il laissa traîner sur Estrée, parce que supporter le regard d'Isia lui était trop difficile. J'aurais la courtoisie d'aller baiser ailleurs. Il rigola cyniquement, regarda en l'air avant d'oser affronter à nouveau ce regard où il se savait capable de se perdre. Je sais pas ce qui me dégoûte le plus, là maintenant. Que t'aies seulement pu me penser capable de le faire, ou capable de le faire à toi.

Il se rendit compte à quel point la rage s'était exprimée dans sa voix, il n'avait pu l'en empêcher. Pourtant elle était là, à quelques centimètres... offerte à lui.. comme il le désirait. Elle n'avait qu'à faire un geste, même un demi..
Mais il avait les yeux trop humides, le cœur trop serré, l'estomac trop noué. Il n'avait plus foi sur le moment, ni en elle, ni en lui. Il récoltait la tempête, ce qu'il méritait.

- T'en fais pas, tu peux établir les règles que tu veux je risque pas de les enfreindre. Je sais pas qui tu crois que je suis, mais c'est pas la personne que t'as en face de toi.
Préférant ne pas céder à ses émotions, il  joua le jeu qu'elle lui imposait  :
- Règle deux, dit-il d'une voix chevrotante. Vu qu'il n'y a qu'une salle de bains, dans la mesure du possible on essaie de  se prévenir plusieurs minutes à l'avance si on doit l'utiliser.

Les doigts d'Azphel continuaient de caresser le dessus de lit où se trouvait Isia. Geste inconscient. Surement ce même inconscient entrevoyait-il la folle hypothèse qu'elle puisse lui prendre la main.
le sorcier ne relevait qu'occasionnellement les yeux vers elle. Il savait son regard peiné et larmoyant, il n'aimait pas les positions de faiblesse. Il se sentait déraciné, dévasté de ce qu'Isia avait créé en lui : des sentiments.
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MessageSujet: Re: Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara   Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara EmptyDim 20 Déc 2015 - 0:05


Il avait levé la main. Elle pensa un instant qu’il aurait pu la gifler. Elle le méritait sans doute. Fais le, cria sa conscience. Donne-moi une raison de te détester. Mais il n’en fit rien. Sa réaction eut cependant plus d’impact.. si les mots étaient une arme, leur absence pouvait en être une autre. Ce fut pantelante qu’elle avait rejoint son lit.

Elle avait ensuite suivi tous ses gestes avec une certaine appréhension. La violence latente du moment faisait monter l’adrénaline dans ses veines. Elle craignait à tout moment qu’il dérape, qu’il use de sa baguette sur elle, qu’il.. mais il n’était pas son père. Même affublé des habits de la fureur, il était différent. Elle avait alors proposé d’établir un règlement et il revint à la charge, vers elle. Ne pouvait-il pas la laisser ? Lui offrir l’indifférence ? Partir.. A rester, il la torturait. De nouveau proche, son corps s’était raidi. Elle devait résister et cela s’avérait plus difficile qu’elle l’avait envisagé, quelques secondes plus tôt.

Elle détourna la tête quand il se mordit les lèvres. Arrête. Elle vit alors sa main se faufiler sous la couverture.. et tout en elle se glaça. Et si il trouvait la lettre ? Finalement, serait-ce réellement une mauvaise chose ? Elle n’en était plus très sûre. Il pourrait alors comprendre. Comprendre qu’elle n’en valait pas la peine et qu’il serait plus libre en l’oubliant. C’était sa croix à porter. Alors qu’elle avait anticipé la fuite et l’oubli, il lui offrait des sentiments. De purs sentiments. Voyait-elle clairement ? Pouvait-il lui donner ses larmes ? Il était sa faiblesse, depuis toujours. Ce fut son attirance lointaine, secrète, qui lui fit réfléchir sur les moldus.. sur ce culte du sang, bien avant que son histoire n’y soit associée. Il était tellement de choses qu’elle ne pouvait rester insensible aux douleurs qu’elle lui causait. Elle se demanda alors pourquoi elle avait agi ainsi.. Elle avait peur, terriblement peur de ce qu’ils pouvaient être. De ce que cela pouvait avoir comme conséquence.

Sa première interrogation ne put être apaisée par ses réponses, celles-ci restèrent muettes. Bien sûr qu’elle n’avait pas exprimé tout ce qu’elle pensait de lui. Dans le cas contraire, elle aurait exposé son coeur. Son.. amour. Parce qu’elle l’aimait. Elle savait également que des sentiments aussi forts ne pouvaient apporter que le malheur : s’il ne changeait pas, si elle ne changeait pas, si les autres ne changeaient pas. Isia releva la tête et ancra un regard troublé sur le sorcier alors que sa mâchoire se serrait.

Il parla et ce fut autant de flèches en plein coeur. Son masque se craquela tandis qu’elle souhaitait être ailleurs. « Tu es libre. Pourquoi ne l’aurais-tu pas fait ? » Par décence, par politesse, déjà. Elle n’avait pas voulu l’insulter, seulement se protéger elle. Egoïstement, sans prendre en considération qu’elle était allée trop loin. Dans le soucis de se faire pardonner, sa main quitta ses draps pour rejoindre l’avant-bras du sorcier. Malgré ses tremblements - qu’elle n’arrivait pas à contrôler - elle n’avorta pas son geste.

« Excuse-moi, Azphel, je.. ne voulais pas.. » T’offenser ? Elle avait bien trop à se faire pardonner, maintenant.. Ses mensonges du début, son outrance de la suite.. Elle quitta sa peau quand il énonça la seconde règle. « J’en prends bonne note. » La salle de bains.. « Cela serait sans doute plus simple que nous demandions à changer de chambre. Je ne pense pas être capable de.. » Résister. Elle retrouva l’ambiguité, l’ambivalence de ses choix. « Je.. » Elle avait l’impression d’être tiraillée de toutes parts, de sombrer, de s’élever pour finalement être écrasée. Elle étouffait également. Ses pensées tourbillonnèrent jusqu’à.. jusqu’au vide. « Azphel. Je suis tenue, par un Serment Inviolable, de me lier à un autre. » Qu’elle lui révèle ce fait n’était pas sans conséquence. Il avait brisé sa carapace, son intimité, l’apparence de calme et d’impassibilité qu’elle avait si longtemps construit. Pour arriver à cela, il n’avait eu besoin que de quelques jours. Il ne se rendait sans doute pas compte du pouvoir qu’il avait sur elle, de son pouvoir de destruction. Parce qu’il pouvait l’anéantir. Elle se sentait faible, si faible, comme déconnectée. Si elle n’avait plus son armure, que lui restait-il ? Rien. Quatre jours, seulement. Elle s’en voulait terriblement d’être incapable de tenir ses engagements, de ce qu’elle avait tracé comme immuable. Il la rendait plus changeante encore que ce qu’elle n’était déjà.

Elle choisit de fuir ses prunelles rougies - ce qui l’avait fait craquer - pour se pencher vers sa commode afin d’en extirper une plume et un parchemin. Sa main n’était pas sûre quand elle commença à tracer quelques mots sur le papier à l’attention du Comte.

Très attentionné bienfaiteur,

Je me vois dans l’obligation de vous soumettre une requête. Pourriez-vous, s’il vous plait, m’attribuer une autre chambre.

Pouvait-on lire de ses lignes malhabiles. « Je ne pensais pas ce que j’ai dit plus tôt. » jugea-t-elle bon de préciser, sans oser affronter ses émeraudes. « N’aies pas honte de tes origines. »

En effet, dans mon empressement à rejoindre votre magnifique château, j'ai fait l'erreur de..

La plume mordit le parchemin en créant une tâche d'encre qui ne faisait que grossir. Il fallait recommencer. Tout était gâché. Ruiné.
 
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MessageSujet: Re: Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara   Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara EmptyDim 20 Déc 2015 - 18:23

Tout autant que sur le visage d'Azphel, quelque peu déconfit, les émotions étaient passées sur celui d'Isia en marquant ses traits, en insinuant dans ce regard qui s'était fait glacial une nuance de tendresse et une part de vérité : des sentiments qui gémissaient en elle et qu'elle ne pouvait retenir. Comme il l'avait espéré, à l'instar d'un secret que l'on ne murmure sous peine de recevoir un châtiment, la main tremblante d'Isia était venue se poser sur son bras, comme une délivrance. Il avait relevé son regard pour le plonger dans le sien, acceptant de lui dévoiler la violence qu'elle-même créait en lui, souhaitant lire dans l'azur de ces perles bleues les secrets qu'elle lui taisait.

« Excuse-moi, Azphel, je.. ne voulais pas.. »

Ces mots, contrairement aux agressions qu'il avait subi, étaient empreint d'une sincérité désarmante. Il le sentait au peu d'assurance qui florissait dans la voix d'Isia et la lueur troublée qui avait baigné son regard, en éclipsant la froideur rapidement. Il retrouvait celle qui le tourmentait, cette sorcière de porcelaine aux cheveux de feu dont il s'était épris, celle dont il souhaitait... tout ce que la décence interdisait de nommer.

« Cela serait sans doute plus simple que nous demandions à changer de chambre. Je ne pense pas être capable de.. »
Le regard d'Azphel passa de la douleur au désarroi complet. Pourquoi ?  Ils étaient si bien tous les deux dès lors qu'ils étaient ensemble, pourquoi fuir ? Pas capable de quoi... La fuite pour mettre un terme définitif aux souffrances? Il ouvrit la bouche, mais cette fois encore, l'inattendu l'avait pris de court et il ne répondit rien, se contentant de dévisager la belle, très belle, allongée, en proie à ses tourments. Ces mots trahissaient-ils des sentiments de plus grande ampleur ?

« Azphel. Je suis tenue, par un Serment Inviolable, de me lier à un autre. »

Ce fut comme si le sol se dérobait sous ses pied, sans qu'il ne puisse s'accrocher à quoi que ce soit pour se sauver. Le regard d'Azphel se figea, ses yeux le piquèrent de nouveau lourdement et ses paupières papillonnèrent d'incompréhension. Il chercha dans ce regard désarmant une part de mensonge, mais il n'y vit qu'un piteux mélange de détresse et de sincérité. Une boule se forma dans la gorge d'Azphel. Tout s'expliquait... Pourquoi ? Pourquoi elle ? La première pour qui... Isia, Ma Isia, non... Instantanément, la main d'Azphel se noua à la sienne, par peur de la perdre, parce qu'il n'avait pas envie de la lâcher, pas l'envie d'accepter qu'ils ne pourraient rien advenir d'eux. Il aurait accepté qu'elle le rejette, qu'elle le haïsse pour ce qu'il était. Mais pas un serment inviolable... Quel genre de famille débile faisait encore ça ? Etait-ce la raison pour laquelle la belle nourrissait une haine profonde envers son père ?

Le visage d'Azphel était ravagé par la tristesse. Ses sourcils étaient rabattus et ses yeux exprimaient une peine infinie à l'attention d'Isia. Il passa son autre main dans ses cheveux, les plaquant sur sa tête, comme s'il cherchait à comprendre quelque chose hors de sa portée. Il aurait tellement voulu que tout cela soit faux. Mais il savait, à la voir, que ces mots étaient l'amère expression de la vérité. Cela expliquait tout ce qu'elle lui avait dit, cela... anéantissait le mot espoir.

- Un serment, parvint -il à dire d'une voix peinée, la gorge sèche.
Il sentit quelque chose de chaud couler le long de sa joue, quelque chose d'étrange, d'inhabituel chez lui. Il essuya cette larme silencieuse qui traduisait un effondrement intérieur complet. Azphel avait cédé à ses sentiments. Il aurait été incapable de se relever du lit d'Isia, si ce n'est pour s'écrouler sur ses jambes flageolantes. Un sang-pur, c'est ça, dit-il comme une évidence. Il poussa un souffle puissant, presque un rire ironique. Il lâcha la main d'Isia pour plonger son visage entre ses doigts, alors qu'elle s'emparait de quelque chose dans sa commode.
Une demie heure plus tôt, la journée s'annonçait excitante et elle l'avait été au delà de ses espérances en découvrant Isia dans la chambre... Maintenant.. Tout lui faisait mal à un point qu'il ne se croyait pas capable de s'en relever. Il déglutit plusieurs fois, sans oser regarder Isia, essayant de contrôler la douleur qui montait à ses yeux et qui le trahissait dans une position nouvelle, affaibli par l'ampleur de ses sentiments pour elle.

Isia avait récupéré une plume et un bout de parchemin. Le bruit qu'elle faisait en grattant la feuille d'encre déchirait la peine du sorcier. Il y a tant de choses que je veux te dire. Tant de choses que je veux que tu comprennes, tout ce que tu représentes pour moi...

« Je ne pensais pas ce que j’ai dit plus tôt. N’aies pas honte de tes origines. »

Il releva le regard vers elle, rempli de douleur, d'amour, de détresse. Il formula un "Je sais" silencieux avec les lèvres. Ce n'est qu'alors qu'il posa ses yeux anéantis sur le parchemin et y lut la volonté d'Isia, ce que la révélation qu'elle venait de lui faire entraînait avec elle dans le chaos complet de leur histoire. De ses yeux embués de larmes, Azphel lut ses mots vainement écrits avec harmonie, dans des courbures défaillantes, jusqu'en bas, là où sa plume s'était faite trop lourde et tâchait le parchemin, là où elle avait achevé de s'immobiliser, trop peinée.

Il lui prit le morceau de parchemin, non sans caresser sa main de ses doigts, une brise passagère pour calmer les tremblements de la belle, pour voler ce contact qui lui faisait tant de bien. Il le relut à nouveau, ces mots douloureux, saignants, une demande de séparation. Il se leva, sans rien dire, et regagna le lit proche de la porte, qu'il s'était attribué par défaut. Il prit sa baguette avant de revenir vers Isia, s'arrêtant au milieu de la pièce. Là, il enflamma le morceau de parchemin d'une étincelle et le laissa tomber sur le sol, dans une flamme évanescente. Estrée et Satyr cessèrent leur observation de l'autre et le Norvégien s'approcha de la feuille qui se consumait, puis sauta de ses quatre pattes sur le bout de papier qui terminait en cendres. Surpris de le voir se décomposer, il bondit sur le lit où Isia était allongée, se posant près d'elle, gardant son petit regard félin sur le parchemin qui s'était détruit de lui-même, selon lui.

Azphel les rejoignit, la peine toujours vivante sur les traits de son visage. Il gratifia son compagnon à quatre pattes d'une caresse derrière les oreilles alors qu'il s'asseyait lui aussi sur le lit, à côté de sa beauté de porcelaine. Estrée, peut-être par jalousie, sauta de l'autre côté du lit pour quémander des caresses à sa maîtresse. Avec une voix atténuée, Azphel dit à Isia :

- Je veux pas que tu partes. Je refuse que tu partes. Leurs regards se retrouvaient de nouveau, s'expliquant leurs sentiments et leur peine. Ce que je ressens pour toi, commença-t-il d'une voix où pointait une légère touche d'assurance, est vraiment très fort. Sa voix était allée decrescendo, il ne s'était pas préparé à avouer ce qu'il ressentait. Je l'explique pas, tu es juste... très différente de toutes les autres, en bien, en très bien même. Et qu'on partage ou non la même chambre, ça changera rien à ça. Tu veux partir, vraiment ? Alors vas y, mais quand on se croisera la douleur sera toujours là, quand on sera côte à côte j'aurais toujours envie de t'embrasser... les yeux émeraude d'Azphel se suspendirent un moment sur les lèvres pulpeuses de la rousse... et plus encore que ça...

Le sorcier souffla lourdement, avant de reprendre :

- Si tu penses que nous éloigner d'une pièce t'aidera à oublier ce que tu ressens, alors vas y, mais pour moi ça changera rien. Écris une deuxième lettre, je la brûlerai encore. Prends-en une et une autre, si tu es à côté de moi (il se rapprocha d'elle, de son cou et sentit une seconde le parfum imprimé sur son corps fraîchement douché) je les détruirais. Si ce serment t'impose un sorcier, est-ce qu'il t'impose de ne pas m'aimer ? Est-ce qu'il nous interdit toutes formes de contact ?

Cédant à tout, les émotions, les tremblements, les envies, les sentiments, il se pencha sur elle et l'embrassa, laissant ses yeux évacuer leur peine. Il se laissa entraîner par tout ce que son cœur lui dictait, par tout le désir d'elle qu'il avait.
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MessageSujet: Re: Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara   Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara EmptyLun 21 Déc 2015 - 19:04


Il lui avait bel et bien offert ses larmes. Ainsi, elle n’était plus seule dans son tourment, il avait été emporté, lui aussi. Il devina parfaitement la nature de celui qu’elle devait épouser. Un Sang Pur, bien évidemment. La réalité avait plus de poids quand elle était portée par sa voix. Bien plus  féroce. Si il lui avait enlevé son armure, celle du sorcier venait également de céder, dévoilant un jeune homme sensible avec lequel elle ne pouvait jouer. Peut-être était-elle la première, peut-être détenait-elle le même pouvoir sur lui que lui avait sur elle.. si c’était le cas, elle savait au fond d’elle-même qu’une seule erreur de sa part provoquerait de néfastes conséquences. L’une des plus criantes serait qu’il se renferme et enterre ses sentiments. C’était ce qu’elle s’apprêtait d'ailleurs à faire avant qu’elle ne lui révèle son secret.

Azphel récupéra le parchemin et elle imagina qu’il l’envoyait directement se planter sur la panneau des doléances, à la suite des autres, comme une demande ordinaire. Au lieu de cela, il fit partir en fumée sa résolution de prendre la fuite. Ses sourcils se haussèrent de surprise avant de se froncer d’incompréhension. Qu’allait-il advenir d’eux ? Satyr lui donna un bout de réponse en s’approchant d’elle à la recherche de caresses qu’elle lui offrit bien volontiers. Parfaitement jalouse de cette démonstration d’affection à un autre qu’elle, Estrée vint se blottir contre sa maitresse. Ce comportement lui tira un très léger sourire mais elle se sentait vide. Le sorcier connaissait la vérité alors elle n’avait plus besoin de jouer, de feindre l’impassibilité, de moduler ses sensations. Lui ne cachait rien et surtout pas sa peine qui devenait de plus en plus visible ce qui n’allégeait en rien celle de l’Écossaise.

La douleur ne s’effacera pas.. sauf si elle lui faisait gouter aux joies du sortilège Oubliette. Mais elle douta d’en avoir le droit. Amputer ainsi un être de ses souvenirs avait quelque chose d’interdit, ce fut pourquoi elle ne traduisit pas sa pensée en mots. Il parlait et elle ne lui lançait que de rares regards, comme si elle avait cessé de combattre. Comme si il plaidait sa cause devant des juges sourds ou sous Impero. Ce qu’il disait agissait tel un baume mais la blessure était trop profonde et il ne suffisait plus. Elle releva néanmoins la tête à son dernier souffle. et plus encore que ça... Son corps répondit à l’appel par une brusque montée de chaleur qui fit voler en éclat ses sombres pensées. Qu’entendit-il par là ? Les rouages de son imagination en marche, elle eut l’audace de se représenter certaines scènes ce qui colora immédiatement ses pomettes d’un rouge ardent. Elle se mordit les lèvres et détourna le regard. Calme-toi ma fille et cesse de te pervertir de ces pensées impures, lui souffla sa conscience. Azphel agissait sur elle à l’égal d’un Philtre d’amour puissant. Le moindre geste, le moindre rapprochement affermissait son empire sur la demoiselle. Elle avait l’impression d’être saoule et se reconnaissait pas.



 
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MessageSujet: Re: Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara   Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara EmptyMar 22 Déc 2015 - 17:05

Quand il l'avait embrassée il ne s'était plus soucié des conséquences, n'avait pas pensé qu'elle pourrait fermement le repousser, mettre un terme à tout cela. Ça n'avait plus eu d'importance, il avait seulement succombé à son envie de l'embrasser follement, comme un dernier recours, une dernière requête. Elle aurait pu jeter ses sentiments en pâture suite à cela. Mais les craintes et les doutes s'envolèrent alors que la belle, éprise comme quatre nuits plus tôt, enflamma leur baiser avec de la vigueur, de la passion et de l'amour.

Quand Isia Rompit leur contact pour se déplacer et monter sensuellement sur lui, il comprit que leurs doutes prenaient fin et ne subsisteraient jamais dans cette chambre, qu'on ne pouvait contraindre des sentiments à se taire lorsqu'ils se faisaient trop forts. Le sorcier glissa ses mains sur les cuisses d'Isia refermées contre lui, s'aventurant sous ce kimono de soie qu'il devinait déjà bien lourd à porter. Leur regard trahissait leur envie et leur désir, et l'impossibilité de s'arrêter. Les yeux d'Azphel s'asséchaient et son corps devenait bouillonnant alors qu'il découvrait Isia pour la première fois, la femme qui s'affirmait, celle qui se montrait prête à répondre aux pensées bouillantes qui brûlaient en elle.

Lorsqu'elle se pencha à son oreille, toute vision d'amitié s'envola définitivement pour ne laisser qu'un désir charnel total. « Ne pas t’aimer m’est impossible, Azphel. » Les lèvres d'Isia, chaudes, s'étouffèrent sur sa joue. « L’illusion du contraire sera une entreprise ardue. »  Les mots de la Serdaigle, doucereux, lui donnait chaud en même temps qu'ils augmentaient son désir. Il sentait son cœur battre de plus en plus vite dans sa poitrine alors que les lèvres de la sorcière se perdaient dans son cou. Il ferma les yeux en savourant ce délice, se promettant de faire l'amour à cette femme comme à aucune autre. « Je redoute la concrétisation du Serment. Je penserais à tes lèvres quand ce seront les siennes et à ton corps quand.. » Elle lui mordilla ses lèvres et il lui rendit la pareille, laissant ses émeraudes envahir ses grands yeux bleu. « Si tu peux le supporter alors j’en ferais de même. »
Juchée sur lui, leurs yeux se témoignant de l'affection et de l'envie, elle semblait attendre une réponse, alors que lui-même se sentait déjà incapable de lui dire non, de ne pas la vouloir, de ne pas sentir leur corps reliés... Ils étaient plus proches que jamais, plus proche de s'électriser l'un contre l'autre, de laisser le Feu s'emparer d'eux, de se perdre dans la folie sexuelle mue par le désir ardent qui se lisait dans leur regard. Azphel se redressa sur ses coudes et alla chercher les lèvres de la belle, laissant ses yeux plantés dans les siens, les pupilles dilatées. Son coeur battait à tout rompre.

- Je supporterai cette douleur pour toi... Si je dois l'endurer pour que notre amour existe, alors je vivrai avec.
Il se redressa pour s'asseoir sur le lit, calant ses mains sur les hanches d'Isia, leur visage se frôlant, la belle assise sur lui. Il retourna chercher sa bouche, égrenant dessus des baisers appuyés fugitifs.
- Mais avant cela... Ses lèvres glissèrent sur la joue de la sorcière. Laisse moi.... Il lui mordilla l'oreille un long moment, s'affolant en morsures et contacts appuyés sur sa peau.
Laisse moi te faire découvrir le plaisir... Ses lèvres se perdirent passionnément, le long du cou de la Serdaigle, s'enivrant de sa peau parfumée, de la chaleur qui émanait de tout son corps. Avec un peu de mal il se recula d'elle, cédant à ses pensées folles et perverses, pour plonger un regard épris dans celui de la belle, lui montrer qu'il répondrait à tout d'elle.

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MessageSujet: Re: Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara   Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara EmptyMar 22 Déc 2015 - 21:49




Acceptait-il cela uniquement à cause du moment ? C’était ce qu’elle se demandait alors qu’elle le sentait emporté par une force autre qui annihilait toute raison. Elle le voyait dans ses yeux, brûlants d’un sentiment encore inconnu. Elle ne le savait pas mais ses yeux avaient le même reflet incandescent. Peut-être en serait-elle choquée, elle, l’innocente, la vertueuse, de découvrir la fièvre s’imprégner sur ses traits.

Elle hésita, perdue entre l’envie d’éclaircir les choses, de lui faire comprendre ce qui allait se passer et d’être sûre qu’il avait bien tout anticipé avant de se lancer mais ses mains ancrées sur ses hanches, sa bouche sur sa peau et ses mots chassèrent ses appréhensions. Elle se mordit les lèvres et emprisonna un soupir qui se fit guttural.



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MessageSujet: Re: Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara   Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara EmptyJeu 24 Déc 2015 - 12:07



* * *

Le reste de l'après-midi n'avait plus d'importance. Ils auraient des cours en retard et à se justifier de leur absence. Ce n'était pas grave, il assumerait.
Sous les draps du lit d'Isia, tous les deux encore nus, il l'enserrait dans ses bras, la tête de sa belle posée sur son torse, leur corps moites encore collés l'un à l'autre. Le coeur du sorcier se calmait peu-à-peu, se reposant de longues minutes d'émotions intenses, d'un désir harassant assouvi. Il déposa un long baiser sur le front de la sorcière :
- Comment tu te sens?
Il noua leur deux mains en entrelaçant leurs doigts. Il savait que les semaines suivantes leur apporteraient autant de doutes que de plaisir, c'était ainsi. Mais leur ébat avait dissipé bien des craintes. Il n'arrivait pas à penser en négatif, il ne voyait en Isia que des bonnes choses. Sa voix lui chuchota quelques pensées éprises :
- Tu m'es déjà trop importante..  Tu as changé tellement de choses en moi en quelques jours. Tu es différente, je veux que tu sois Celle... Il se plongea dans ses yeux, le regard aimant et sincère, troublé de se sentir si vulnérable devant une femme. Je ne m'imagine pas loin de toi. Partager cette chambre me semble ridicule désormais, je préfère partager ce lit, tant que le Destin ne nous barre pas la route.
Il l'embrassa de nouveau, renouant le contact entre leurs lèvres, pour un baiser aussi long qu'affectueux.
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Âge : 19 ans
Année : 1ère année
Cursus : Auror
Situation financière :
  • ★★★★★


Fiche de duelliste
Seuils de réussite: 34 - 44 - 54
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MessageSujet: Re: Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara   Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara EmptyDim 27 Déc 2015 - 15:10


Mon coeur. Le mot avait eu l’effet d’une bombe. Tout son corps s’était raidi avant qu’une agréable sensation de bien-être ne vienne s’immiscer dans chaque recoin de son être. Elle se sentait apaisée et entière d'avoir trouvé sa moitié, cette partie de l'androgyne qu'on lui avait enlevé. Elle lui appartenait, elle était son coeur. La signification était claire, du moins, pour elle. Une personne n’avait qu’un seul coeur et c’était sans aucun doute le plus précieux organe. Celui qui impulsait la vie de sesbattements. Pensait-il cela ? Lovée contre lui, sa main glissa sur son torse pour venir remettre en place quelqu’unes de ses mèches, caresser sa peau dans des gestes aussi amoureux que possessifs. Maintenant, elle avait l’impression d’être puissante et que rien ne pourrait l’abattre. Elle tuerait pour.. elle imprima ses lèvres l’une contre l’autre et ferma les yeux alors qu’une douleur se propageait dans sa cage thoracique. C’était comme si son coeur s’était comprimé après un pincement incisif.

Aux mots chuchotés, elle se serra un peu plus contre lui tout en cherchant son regard. Le pincement était plus intense mais elle le gardait pour elle, sans lui montrer sa faiblesse organique. Elle voulait, de toute son âme, être Celle et le lui avait dit dès le début. Mais à présent, elle doutait de pouvoir l’être réellement, dans toute l’ampleur que cela représentait. Cela ne l’empêcha pas de prolonger le baiser, avec douceur, tandis qu’elle revenait se placer sur lui.

« Je vais très bien. Et toi ? C’était une agréable folie. Je ne pensais pas que.. Enfin. Azphel, est-ce toujours comme cela ? » L’Écossaise était curieuse de savoir si cela se passait toujours ainsi, quand deux êtres étaient ensemble. La passion prenait-elle toujours le pas sur la raison ? Sans anticipation, sans maitrise, se laissant emporter par le désir en oubliant tout le reste. Pour elle, c’était unique. « C’était si.. Irrépressible. Et tu.. » Elle avait rougi en repensant à ce qu’il lui avait fait. Isia souriait, ses gestes étaient imprécis, doux, volatiles, cajolant son visage, ses cheveux, son torse, sans être jamais rassasiés.

Elle l’embrassa. « Je.. Je ne sais pas comment amener le sujet d’une autre façon alors.. je te le présente tel quel. » Elle le dévorait du regard, à la recherche du moindre signe d’un déplaisir avec toutefois une légère note d’amertume en arrière fond. « Nous ne pourrons pas nous.. afficher aux yeux des autres. Tout ceci doit rester secret jusqu’à ce que je trouve une solution.. Je suis désolée de te faire subir cela et j’aimerais que cela soit différent. » L’Ancienne Serdaigle n’avait pas prévu que leur histoire prenne cette tournure et ne savait absolument pas comment conjuguer son Serment et lui. Les pensées fourmillaient, lui envoyaient des images de situations, de problèmes qu’elle n’arrivait pas à résoudre seule. « Vas-tu courtiser d’autres femmes ? Que vas-tu dire à tes amis ? Tu ne peux pas leur parler de nous, les autres ne doivent pas savoir. Et.. Je.. Je dois rencontrer mon.. mh.. partenaire ce 21 février. Après cela, il y aura probablement une annonce officielle pour nos fiançailles. Je vais devoir être proche de lui. Comment.. ? » vas-tu réagir ? Voulut-elle lui demander, sans en avoir l’audace. Elle savait que le plus simple serait de le laisser partir mais ne s’en sentait pas capable. Il fallait pourtant lui proposer cette solution. Il voulait qu’elle soit Celle sans savoir si c’était réellement possible.

Elle ne voyait que le chaos en imaginant l’avenir et s’en voulait d’avoir cédé à ses pulsions. L’instant avait été magique mais les conséquences le seraient beaucoup moins. « Azphel. Tu es.. tu représentes beaucoup pour moi. C’est pour cette raison que je serais prête à .. » Mais elle ne savait pas ce qu’elle pourrait endurer. Tout était exacerbé avec lui. Le moindre sentiment prenait des proportions gargantuesques. La jalousie, le désir, l’amour.. son âme exploserait à chaque fois. « Ce que j’essaie de te dire, maladroitement, c’est que.. » Incapable. Elle était incapable de formuler des phrases compréhensibles et encore moins quand elle était si proche de lui. Il déréglait ses fonctions premières. Son tableau de bord de répondait plus et elle conduisait à l’aveugle. « .. Si c’est trop difficile à gérer, cette invisibilité, je te laisserais partir. Je ne peux décemment pas t’imposer tout cela. »

C’était une question de temps. Dans un voir deux ans, elle serait mariée, son Serment tomberait et.. elle pourrait être libre. Son père n’avait pas précisé qu’elle devait rester avec celui qu’il avait choisi, juste qu’elle devait se lier à lui. Elle doutait néanmoins qu’Azphel puisse attendre tout ce temps dans l’ombre. Qui pourrait ?


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MessageSujet: Re: Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara   Chambre d'Azphel Lamar et Isia O'Hara EmptyDim 27 Déc 2015 - 23:05

L'après-midi défilait en toute insouciance, embrassant de ses heures perdues les deux amants qui avaient cédé à l'appel de la tentation née sept années auparavant, à l'appel de leurs sentiments refoulés depuis longtemps, l'appel du désir dans lequel ils s'étaient plongés, insouciants, révoltés, fougueux, pour en ressortir certains que leur histoire, certainement peu commune, était un début d'Histoire, d'un amour inébranlable érigé sur des sentiments forts et puissants.

Les mains d'Isia déblayaient le visage de son sorcier conquis. Leurs prunelles se retrouvaient et échangeaient des secrets, des murmures de plaisirs assouvis, de promesses de reconquêtes passionnées. Il croyait lire dans ce bleu azuré le même mot qu'il ressentait dans son coeur, celui qui impliquait des responsabilités. Il avait une connotation bien différente de l'époque de Poudlard. Maintenant il avait un sens. Isia le lui donnait. Cette réalité lui réchauffait le coeur, aimer et se savoir aimé avait toujours eu un pouvoir fou ; pour beaucoup cette sensation n'était que légende, mais lorsque deux personnes en arrivent à s'aimer vraiment, cela insuffle une force inaltérable en eux.

C'est ce qu'Azphel ressentait en ce moment, leur corps encore superposés, leurs yeux se dévorant d'amour, leurs mains refusant d'abolir les caresses affectueuses.
« Je vais très bien. Et toi ? C’était une agréable folie. Je ne pensais pas que.. Enfin. Azphel, est-ce toujours comme cela ?  C’était si.. Irrépressible. Et tu.. »
Il lui sourit alors que son visage s'était encore empourpré.
- Qu'est-ce que tu es belle quand tu rougis, rigola-t-il en s'emparant d'une mèche de cheveux roux de la sorcière pour la replacer derrière son oreille. La plupart du temps oui... c'est comme ça. Le plaisir prend le dessus. Je pense qu'il doit bien y avoir des couples dans le monde qui se font chier mais... c'est mieux ainsi non... s'offrir tout ce plaisir... ce laisser envahir pour lui. J'appelle ça l'apothéose de l'amour.

Il souriait et répondait au défilement volage de ses mains par la caresse lente de ses doigts le long du dos de la sorcière. Ils échangèrent un nouveau baiser qui avait un goût d'accomplissement. Au baiser succédèrent les doutes de la sorcière.
Il put deviner dans ses yeux l'inquiétude et la peur alors qu'elle énonçait la froide vérité qui devrait s'immiscer entre les deux ans amants : être un secret aux yeux des autres. Oui, il savait ce que ça impliquait et la souffrance qu'il en ressentirait. Il avait pourtant réussi à mettre cet aspect là derrière lui, et il ressortait maintenant douloureusement des lèvres d'Isia, pour le frapper de plein fouet.
Elle avait raison de le lui rappeler, le serment inviolable ne s'inclinerait pas parce qu'ils couchaient ensemble, il ne s'inclinerait pas parce qu'ils s'aimaient.

Il avait des réponses à apporter à ses inquiétudes, pour les apaiser. Oui il y était préparé, à la souffrance. Non pas que ce serait facile, mais il devinait la taille de l'entreprise qui l'attendait. Mais Isia était repartie et son discours s'étendait. Ce n'était pas tant l'immense montagne qui faisait office d'obstacle entre eux qui l'inquiétait, que de les voir se détourner l'un de l'autre.
Azphel se lécha les lèvres, prêt à répondre, mais son cerveau ne suivait pas. Il ne se voyait pas coucher avec une autre femme. Pourquoi ? Et, non, tout simplement non. En parler aux autres ? Son serment, l'autre type.

-Isia, dit il patiemment. Je sais. C'était un mot doux, juste susurré, pour essayer de calmer les pensées et le coeur de sa belle. Il prit une profonde inspiration, replaça d'autres cheveux de la sorcière avant de déballer son avis : Mes amis n'en sauront rien. Je ne pourrais pas cacher mon attirance, ils la verront dans mes yeux, je dirais simplement que tu me plais... Tu places l'homme qu'on t'impose et d'autres hypothétiques femmes entre nous... (il souffla bruyamment) Lui, sera une réalité, mais je ne m'imagine pas avec une autre que toi. Ne me demande pas si je pense à d'autres alors que je ne souhaite que ton plaisir, sous toutes les formes. Il attira sa tête contre la sienne, posa sa bouche contre son oreille pour chuchoter : Alors que je me vois te faire l'amour. Que j'en ai envie et que la vision de ton corps hantera mes rêves, nuit après nuit. Il n'y a pas d'autres femmes dans mes pensées, il y a toi et mes sentiments qui sont réels. Et oui il y a tout le reste... Il déglutit fortement sans cacher sa gêne. Il y a l'autre, il y a la distance que l'on devra mettre.

Mais je ne veux pas plus de distance que celle que ce serment impose entre nous. Je ne m'imagine pas me séparer de toi, ne serait-ce que pour quelques mois, qui sait.. plus ? Peut-être, mais je prends ce risque aujourd'hui, je ne l'imagine pas autrement... Ce plaisir qu'on vient de partager, ce n'était pas un instant volé, ça signifiait quelque chose pour moi... je l'ai fait par sentiments pour toi.

Quelques secondes flottèrent, silencieuses, spectatrices de sentiments à coeur ouvert qui s'exposaient, de deux être qui semblaient épris l'un de l'autre, mais qui avaient peur d'être déchu de leur Royaume par la réalité magique et sa brutalité. Sa vétusté, aurait dit Azphel.

« Azphel. Tu es.. tu représentes beaucoup pour moi. C’est pour cette raison que je serais prête à .. Ce que j’essaie de te dire, maladroitement, c’est que.... Si c’est trop difficile à gérer, cette invisibilité, je te laisserais partir. Je ne peux décemment pas t’imposer tout cela. »

Des derniers mots qui se fracassèrent comme des pierres. Les sentiments en Azphel s'offraient un joli contraste, paradant de félicité un moment, se brisant de peur l'autre. Isia l'aimait, elle le lui déclarait merveilleusement bien, mais elle était effrayée, autant que lui. Il savait, dorénavant, que s'il lui montrait l'étendue de cette peur, elle s'éloignerait. Pour son bien, pour qu'il profite. Mais il ne souhaitait pas être loin d'elle. Son étreinte autour de ses bras se resserra,  et ses lèvres prononcèrent un autre murmure, la peur joliment masquée dans une intonation qu'il voulait amoureuse.

- Si ça devient trop difficile à gérer, je partirai. D'ici là... aucune autre femme n'arpentera mes pensées comme toi.

Il aurait voulu dire plus. Il aurait du. Mais sa gorge s'était nouée et son regard émeraude s'était désespérément perdu à la contemplation du plafond. Sa peau sous ses doigts, son odeur, ses cheveux, ses caresses... Non, il ne pourrait pas s'en séparer. Il en souffrirait, c'était certain, dans son dos s'il le fallait, mais il ne la laisserait pas partir... Des mots s'échappèrent finalement de ses lèvres. Son coeur n'avait pu les retenir :

- Tu es la première que je n'ai pas envie de laisser partir. Ne me demande pas d'essayer de le faire.. Il y a des choses que des serments magiques ne peuvent changer..

Il savait cela faux. Fondamentalement vrai, ce serment ne briserait pas leur sentiments. Mais il avait un pouvoir plus terrible, celui de les éloigner l'un de l'autre, et de finir par les perdre dans de profonds tourments.
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