Dorothy Doyle ς I will recreate the wolrd

La moindre des choses que l'on peut dire sur Dorothy, c'est qu'elle semble totalement délicate. Chaque partie de son anatomie semble si petite, si fragile que l'on pourrait la casser si facilement dans ses mains. Cela est sans doute du à sa taille et à son absence quasi total de gras. Comme elle est mince et qu'elle ne fait qu'un mètre cinquante, elle n'est pas très imposante. Quand à ses courbes, ses hanches sont magnifiquement arrondis. Chose décevante par contre, sa poitrine n'est pas ce que l'on remarque en premier chez elle. Elle est arrondie, certes, mais plutôt petite. Son corps est plutôt conçu pour la vitesse, l'agilité et la souplesse. Les traits de son visage sont doux et très fins comme le reste de sa personne. Son nez est particulièrement rond et retroussée d'une façon assez mignonne. Ses lèvres n'ont rien de spéciales. Ce sont des lèvres tout à faire normal, pas spécialement bombées, ni minces. Quand à ses yeux, ils sont assez expressifs. On les voit briller lorsqu'elle est en concentration intense, fouillant dans ses pensées pour créer quelque chose de nouveau, ou se ternir lors des moments calmes. Ses iris sont bleus électriques. Cependant, ils ont la capacité de changer de couleur par moment. Lorsqu'elle est fatiguée, ils prennent une couleur grise alors qu'en temps normal, ils sont éclatant. Dorothy n'a pas une grande passion pour le changement capillaire. Elle garde toujours ses cheveux de jais aussi raide que possible, parfois en bataille.

Dorothy est une jeune femme plutôt particulière. Elle n'est pas du genre très sociale. Ce n'est pas qu'elle n'aime pas les gens, au contraire, mais elle ne sait pas trop comment s'y prendre avec eux. De plus, elle s'éloigne volontairement, en quelque sorte, des autres. Elle n'écoute personne, elle ne s'attache à personne pour se faciliter la vie. Elle a peur de souffrir, repousse ceux qui s'intéresse à elle. Par contre, lorsque quelqu'un arrive à s'approcher d'elle suffisamment, elle devient la meilleure des amies, toujours à l'écoute et très agréable Outre cela, elle est une jeune femme très inventive. Elle adore créer toutes sortes de choses. Elle n'aime pas suivre des instructions. Elle est plutôt du genre à y aller avec son cœur. Elle est une inventrice en herbe et a bien l'intention de devenir une fabricante de baguettes magiques et de créer les baguettes les plus inusités qui soient. À l'école, elle s'arrange comme elle peut pour créer des choses, mais ce n'est pas toujours évident. Sinon, Dorothy possède un petit côté arrogant. Elle a une bonne réparti, mais elle est plutôt détachée, assez je-m'en-foutisme. Elle n'a pas peur des mots et dit généralement ce qu'elle pense. Elle a tout de même un bon sens de l'humour.

La moindre des choses que l'on peut dire sur la vie de Dorothy, c'était qu'elle n'avait pas très bien commencée. Née d'un père sorcier et d'une mère moldue, les trois premières années de sa vie n'avaient rien de stables. La famille Doyle, qui vivait au départ en Écosse, changeait de maison pratiquement à chaque semaine. Celui-dont-on-ne-pronoçait-pas-le-nom et ses adeptes étaient très puissants dans ce temps-là et s'en prenait à tout ce qui avait un rapport avec les moldus. Ainsi, un petit bébé naissant, à moitié moldu était sans doute en danger. Par chance, alors que Dorothy venait à peine d'avoir trois ans, le seigneur des ténèbres tomba face à un petit garçon, mettant fin à l'exil de la famille. Les Doyle retournèrent en Écosse où ils tentèrent de retrouver une vie normale. Pour la petite fille qui n'avait jamais vécu sans foyer fixe, le changement était brutal.

Personne ne pouvait dire si c'était ce si grand changement qui modifia le comportement de la petite fille. Cette dernière si gai d'habitude se calma en grandissant. Elle démontrait un sens créatif impressionnant, faisant toujours des pâtés de sables ou jouant avec des jouets « lego » que sa mère lui avait acheté dans un magasin de jouet moldu. Ces jouets étaient d'ailleurs ses préférés au point où, alors qu'elle avait sept ans, sa mère les lui confisqua après qu'elle avait fait une bêtise. Comme par magie, la boîte que sa mère emportait plus loin explosa, libérant tous les bloques de couleurs. Magnifique. Dorothy était bel et bien une sorcière. Plusieurs autres manifestations eurent lieu durant son enfance, mais rien de bien grave. Sa mère sursauta toujours alors que son père ne parvenait pas à la disputer, trop heureux qu'elle soit comme lui.

Puis vint sa lettre de Poudlard. Dorothy était plutôt heureuse de la nouvelle. Elle était contente de quitter la maison pour autre chose. Sa première année se passa tranquillement. Elle apprenait bien. Il arrivait qu'on se moquait d'elle parce qu'elle avait emporté ses « lego » avec elle et qu'elle y jouait parfois dans la salle commune, mais les choses se déroulaient tout de même bien. La deuxième année fût pareil, si ce n'était l'arrivé à l'école du fameux Harry Potter. Comme tous les élèves, Dorothy s'en intéressa. Elle le regardait parfois de loin, se demandant quel puissance il avait. Pourtant, il semblait tout à fait normal. Sa troisième année fût bien moins agréable. Les enfants nés moldus se faisaient attaquer. Comme bien des élèves, Dorothy avait peur. Elle ne savait pas de qui elle devait avoir peur. Harry Potter pouvait-il vraiment être ce fameux héritier? Elle ne l'accusa pas, mais ne s'en approcha pas pour autant. Au cas où. Pour contrôler cette peur, elle se concentra sur ses créations, cette année-là et se renferma sur elle-même. Ses notes chutèrent, mais elle se reprit l'année suivante. Sa quatrième année fût tranquille aussi. Elle n'avait pas du tout appréciés les détraqueurs, mais elle n'en avait pas particulièrement peur. C'était comme si, en réalité, elle n'en avait pas grand chose à faire. Lorsque Sirius Black pénétra dans le château, elle ne céda pas à la panique, ni ne se montra courageuse.

Et puis vint sa cinquième année. Cette année-là était différente des autres. L'école de Poudlard recevait le Tournoi des Trois Sorciers. Ce tournoi, étrangement, l'intéressa grandement. Sans doute qu'elle se serait porté volontaire si elle avait eut l'âge. C'était ridicule, pourtant. Elle n'aurait aucune chance, mais elle avait rêvassé, mais elle suivit le tournoi toute l'année avec intéret. Cependant, ce qui changea le plus Dorothy cette année-là était une élève de 17 ans de Dumstrang. Une élève avec qui la jeune femme eut une relation amoureuse. C'était la première fois qu'elle tombait amoureuse et elle fût surprise de l'intensité de ses émotions. Sauf que cela ne dura pas. À la fin de l'année scolaire, en plus du drame de la mort de Cédric, son amoureuse retourna dans son pays sans plus jamais donner de nouvelles. Pas une seule lettre. Dorothy eut le cœur brisé que seul ses inventions parvint à réparer.

Pendant toute sa sixième année, Dorothy se renferma sur elle-même, son attitude déjà désinvolte devenant de pire en pire. Elle se remettait peu à peu de la douleur. Elle n'avait pas eut d'aussi bonnes notes qu'elle l'aurait voulu pour ses BUSE. Elle voulait se reprendre et étudier un peu plus, mais elle n'y arrivait pas. Elle préférait créer.

L'été entre sa sixième et septième année fût loin d'être agréable. Vivant dans une ville moldus, l'annonce de l’existence des sorciers ne passa pas inaperçue. Au début, les Doyle se contentaient de rester tranquilles et ne pas en faire de cas, mais les voisins commençaient à se méfier de tout le monde, dont eux. Et puis leur secret fût découvert, par une simple visite d'un autre sorcier à la maison qui n'avait pas été assez discret. Ainsi, Dorothy se faisait pointé du doigts dès qu'elle sortait de la maison et les gens devenaient de plus en plus hostiles envers elle. Elle n'hésitas pas longtemps avant de retourner à Poudlard le plus rapidement possible. L'angoisse était si présente dans l'école que cela était difficilement soutenable. Plus le temps passait, plus les drames arrivaient, moins on voyait de sourire à l'école. Dorothy n'en fût vraiment touché que lorsqu'elle vit Lux, sa chouette effraie, revenir vers elle, un matin, avec la lettre qu'elle avait voulu envoyé à ses parents. Elle le renvoya et il revint tout de même. Plus aucune nouvelle de ses parents. Étaient-ils morts? S'étaient-ils enfuis?