Hope S. Westminbrook - A familiar taste of poison

Une jeune femme semblant dépourvue de mélanine et dont l'aplomb se marie à son regard désarmant, caractérisé par deux iris couleur pervenche souvent rehaussé d'un trait de crayon noir, pour imposer sa présence, où qu'elle se trouve. Elles illuminent un visage plutôt ovale, aux mâchoires assez marquée, anguleuses, aux joues plate qui peuvent présenter un léger creux selon l'expression qu'elle utilise, ainsi qu'une bouche plutôt pulpeuse le plus souvent peinte de rouge. Le tout est entouré par une chevelure tantôt noire de jais, tantôt blond très clair, qu'elle coiffe parfois en arrière; Il est néanmoins aisé, pour les moins lent d'esprit, de deviner de par la couleur de ses sourcils, qui bien qu'épais restent en harmonie avec son visage, qu'elle fait honneur au clan Westminbrook et arbore naturellement une crinière noire.

Physiquement, elle se démarque des autres adolescente de son âge par sa taille et sa morphologie, la jeune femme côtoyant le mètre soixante treize et arborant une poitrine bien formée pour une demoiselle de quinze ans. Ni trop menue, ni en surpoids, elle se trouve entre les deux et présente d'agréable courbes, harmonieuses et parfaitement dessinée. On ne peut apparenter Hope aux mannequins au ventre extra plat des magasines, ça non; cependant, elle n'a absolument rien à leurs envier. C'est une femme vivante à l'allure sportive, musclée et vive, qui tient certainement cela de ses ancêtres Scandinaves.

« Ignore ce que je suis et procure-moi quelque déguisement qui conviendrait au dessein que je forme. »

Hope, derrière sa courtoisie et son comportement discipliné dû à sa condition, s'avère être une jeune femme pleine de vie, profondément curieuse et emplie d'une passion qu'elle a été forcée de dompter, une personne de son rang se devait de savoir se tenir, il ne pouvait en être autrement. Mais loin de lui causer du tort, cette obligation lui permit de développer son potentiel d'apprentissage, faisant d'elle une jeune fille ordonnée, patiente, mais avant tout studieuse. Sa passion pour la lecture et les sciences n'a pas de limite.

Isolée la plupart du temps et parée d'un masque inexpressif à la limite du froid, elle n'en reste pas moins quelqu'un de sociable, et malgré son air flegmatique doublé d'un port aristocratique, s'avère être quelqu'un de très sportif qui affectionne particulièrement le Quidditch, la compétition est pour elle une drogue, et elle ne se prive pas d'en prendre une dose chaque jour.

Mais toutes ces qualités ne sont que voile, elles régulent une partie bien plus sombre de la jeune femme, une partie que l'on apprend pas en la côtoyant: On l'encaisse. Son intolérance n'est plus à prouver, tout comme sa rancune cinglante. Elle ne donne qu'une seule chance et est exigeante avec autrui, autant qu'elle l'est avec elle même. Gare à celui qui fait un faux pas avec elle. Son ambition n'a d'égal que la fourberie qu'elle emploie pour parvenir à ses fin, n'hésitant pas une seule seconde à mentir et à manipuler, sa détermination sans faille la poussera bien au delà des frontières de la scélératesse.

Peut-être se protège-t-elle derrière une attitude vicieuse pour contrer quelque chose ? Rien n'est sûr. En revanche, ce que ces proches peuvent affirmer, c'est que la sang pur est une anxieuse de nature, un rien la fait cogiter et établir des plans d'attaques destinés à sa propre défense.

Hope S. est la fille cadette de Ranulf Alexander Westminbrook, descendant d'une vieille et riche famille de sang pur, ayant tous été à Serpentard. Sa mère, Jessica Karen Hahn, est une ancienne serdaigle dont les aïeux ont aussi été des membres de la maison au serpent. Son frère aîné, Rowan Philip Westminbrook, est un ancien serpentard étudiant actuellement en première année à Haveirson.

Lors de sa quatrième année de vie (1986), sa mère a quitté le foyer après la mise au monde d’un enfant mort-né. Trop petite pour comprendre mais déjà trop sensible à son monde, elle a été particulièrement affectée par cet abandon. Toute son attention s’est portée sur sa grand-mère et les deux hommes de sa vie.

Malgré cet événement, la jeune fille a passé une enfance studieuse et choyée, auprès d'une grand-mère avisée, d’un frère cultivé et d'un père très concerné par la réussite de ses enfants. Ces trois personnes ont toujours été le centre de sa vie.

En juin 1991, Jessica se pose en France pour y exercer en tant que guérisseuse. Ayant enfin une situation stable, elle se propose d’accueillir Rowan et Hope pendant les vacances scolaires. Face à la méfiance exacerbée de Ranulf, les deux enfants ne passent que quelques semaines avec leur mère, tous les étés. Ils voyagent à travers toute l’Europe.

Leur génitrice étant une « mordue » de moldus malgré son statut de Sang-Pur, il se retrouvent à côtoyer ces derniers pendant leurs périples. Toutefois, honteux de ce fait, le frère et la sœur n’en parlèrent jamais. D’autant qu’ils ont été élevés dans un milieu favorisant les théories de la pureté du sang, qu’ils soutiennent eux-mêmes ostensiblement. Difficile alors, pour leurs camarades, d’imaginer quel terrible secret hante leurs nuits...

Hope intégra ensuite Poudlard, et tout se passa plus ou moins bien, aussi bien que peut se passer une adolescence normale, avec des illusions brisées, des rires et beaucoup d'études. Tout est donc plutôt calme, jusqu'à sa troisième année, le soir de Noël. Ce qui devait être une journée placée sous le signe de la joie, puisque les fiançailles entre son frère et Daphné Greengrass, une amie de la famille, avaient été annoncées. Dans la soirée, une fête qui n'avait rien à voir fût organisée à Poudlard, l'ambiance était au beau fixe et la jeune femme s'autorisa même une petite folie en se débridant quelque peu. Elle était accompagnée d'une amie de longue date, Astoria Greengrass, lorsque l'incident se produisit... Cet évènement la marqua profondément, et elle évite le sujet le plus possible.

Quelques mois plus tard, un nouveau massacre se produisit, les moldus s'insurgèrent et donnèrent à la communauté sorcière des raisons de s'inquiéter, et de faire valoir leurs idéaux raciste vantant la suprématie des sangs purs. Hope se retrouva prit le cul entre deux chaises, si l'on ose dire. Mais les valeurs de la famille Westminbrook primaient. En apparence seulement. La jeune femme continue néanmoins de cracher l'opinion de son père sur qui veut -et ne veut pas, aussi, l'entendre.