Le deal à ne pas rater :
Sortie PlayStation 5 Pro : où précommander la console PS5 Pro ?
Voir le deal

 

 Bois, Poings & Hache de Guerre

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Tell me who you are...
Bois, Poings & Hache de Guerre Empty
MessageSujet: Bois, Poings & Hache de Guerre   Bois, Poings & Hache de Guerre EmptyJeu 17 Déc 2015 - 17:51


Lundi 17 février, fin d'après-midi

Dès qu’il était sorti de cours, Quinlan s’était dirigé vers l’extérieur. D’habitude, quand il voulait se défouler, il dansait ou il nageait, mais il sentait que ça ne suffirait pas cette fois. Une sensation étouffante, oppressante vint le chercher alors que le cours touchait à sa fin, alors qu’il remisait dans un placard mental son rôle de professeur ou même de guérisseur. Il redevenait Quinlan Connall Fitzsimmons, l’homme qui n’avait presque rien pu faire alors qu’autour de lui, le monde s’effondrait. Les images de l’attaque d’Avalon le poursuivaient, lui qui s’était cru assez fort pour supporter ce genre de choses. Il avait été urgentiste pendant des années, mais au moins les murs de Sainte Mangouste ne s’étaient pas effondrés et n’avaient pas explosé autour de lui. Il avait beau être de ceux qui se battaient, en première ligne s’il le fallait, il avait été atteint bien plus qu’il ne voulait l’admettre. S’il voulait être utile, réellement utile, s’il voulait que la discussion qu’il avait eu avec son frère un peu plus tôt dans le mois ait du sens, il fallait qu’il s’endurcisse. Encore.

En attendant, Quinlan était simplement… au plus bas. Il avait besoin d’air, d’espace. D’être seul, alors que paradoxalement, il souffrait de se sentir s’éloigner de plus en plus. Comme si personne n’arrivait plus à savoir ce qu’il se passait dans sa tête, pas même son propre frère. Il était trop occupé avec Lanalia, sûrement. Quinlan n’allait pas lui pourrir son groove avec ses problèmes. Pareil pour Clemens. L’étudiant avait déjà fort à faire avec un Comte qui cherchait à le cramer à la moindre occasion et un meilleur ami qui était tombé dans le piège de la drogue seulement pour en sortir par la grande porte, en défonçant tout sur son passage, y compris lui-même. Il avait voulu parler avec Skyler, mais le destin s’en était mêlé et ses préoccupations lui semblaient désespérément futiles. Tout lui semblait vain. Comment espérait-il faire la différence s’il restait planqué dans un château gallois, à donner des cours à l’utilité vacillante ?

Non, il devait se bouger le cul, se bouger de là, faire quelque chose, n’importe quoi. L’Ordre avait bien été présent à Avalon, mais trop tard, juste le temps pour Megan de se prendre une balle. Bien joué les gars, continuez comme ça. Quelque chose ne tournait pas rond, et Quinlan se rendait fou en cherchant à mettre le doigt dessus. Marchant rageusement, il ne se rendit pas compte que ses pas l’avaient mené jusque dans les bois, où il n’avait jamais mis les pieds. Les arbres dénudés étaient un écho étrange à son état d’esprit déplorable, le chœur sinistre d’un requiem. Il devenait fou. Il redevenait fou même. Son esprit hurlait, sa peau lui démangeait. Ça n’allait pas et il avait besoin d’un point sur lequel se focaliser.

Se tournant vers un arbre, il le frappa d’un poing rageur. L’impact fit vibrer son bras, mais aucune douleur n’atteignit son cerveau. Putain ! Même ça il n’y avait pas droit ! Même ça ! Il frappa encore, et encore, sentant sa peau s’éclater sur l’écorce qui s’enfonçait plus profondément à chaque coup. Il grognait de rage, persuadé d’être seul et se foutant de ne pas l’être de toute façon. Peu importe s’il éclaboussait son étrange et luxueuse robe de sorcier avec son sang, il voulait qu’on la lui rende.

Rendez-la moi ! Rendez-la moi !

— Rendez-la !!!

Mais rien à faire. Il n’avait toujours pas mal.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Bois, Poings & Hache de Guerre Empty
MessageSujet: Re: Bois, Poings & Hache de Guerre   Bois, Poings & Hache de Guerre EmptyDim 20 Déc 2015 - 0:02

La silhouette du jeune homme glissait entre les arbres a une allure modérée, mais régulière. La nature autour, emmitouflée dans une brume glacée, s'abandonnait lentement aux couleurs de la nuit, figeant l'ensemble dans une apparente quiétude. Chad ne pouvait s’arrêter de marcher. Le visage impassible, slalomant entre les troncs et les buissons, il progressait machinalement, comme a son habitude. Si son corps faisait en effet acte de présence, son esprit, lui, n'avait plus aucune  conscience de l'environnement qui l'entourait. Le doute et l’incompréhension depuis l'attaque d'Avalon avaient pris toute la place disponible, si bien qu'il ne pouvait plus penser en paix. Il n'avait rien pu faire d'autre de sa journée que de se perdre, parcourir des dizaines et des dizaines de kilomètres dans le froid piquant de Février, s'étant fait violence pour accorder a Isolde une heure de son temps avant de se replonger dans sa solitude fugitive. La détresse qu'il avait trouvé chez elle lui avait rendus la chose encore plus difficile, appuyant sur des sentiments qu'il ne savait pas gérer. Il s’était employé depuis le départ du foyer familial a bannir toute attache, a segmenter, clôturer chacune de ses relations en quelque chose d'amovible, de dispensable, mais les événements de la veille formaient une cruelle preuve de son échec. Isolde, Jareth. Il devait se rendre a l’évidence : ces deux la comptaient. Et cette idée, aussi réconfortante qu'elle aurai du paraitre lui donnait la nausée, rependait dans son corps une torpeur qui sciait ses jambes, pétrifiait son corps alors que la seule façon de contenir cette angoisse avait toujours été son impulsivité a l'errance. A la fuite.

Une grande goulée d'air frais pénétra par sa bouche et descendit le long de son torse alors que ses jambes interrompirent leur ballet mécanique. Il ne pouvait rien sentir d'autre que le chemin de glace qui s'étirait jusque dans ses poumons. Il clignât des yeux plusieurs fois, comme si, tout ce temps, ceux ci s’étaient retrouvés retournés dans leurs orbites, occupés a la contemplation vide de l’intérieur de son crane.

Il avait vu ces gens souffrir, mourir sous les rayonnages de la bibliothèque et il ne pouvait concevoir que tout ceci soit le fruit d'un déferlement de haine sans raison,
autre que celle de la terrifiante folie qui guidait le bras d'être aussi répugnant. Il l'avait vu dans leurs yeux, notamment lorsque l'un d'eux avait attenté a la vie d'Isolde. Ces derniers mots vinrent se heurter les uns aux autres dans un éclat insupportable et il ne pu s’empêcher d'envisager la morbide réalité qui se serai déroulée si elle n'avait pas eu son réflexe salvateur. Si quelqu'un s'en était pris a Jareth. Il s'appuya contre le tronc d'un arbre, portant une main a son front. Ses doigts rencontrèrent sa peau glacée. Il ne s'en etait pas rendus compte mais il était transit. La nature s’était endormie a la faveur de la nuit naissante, seuls quelques bruissement s’élevaient encore, témoignage diurnes de la vie qui habitait ce bois. Si ses pas l'y avaient mené ce n’était pas un hasard : il s'agissait d'un des endroits qu'il affectionnait le plus autour d'Haveirson. Le paysage gallois lui inspirait une sérénité robuste, a l'image des arbres noueux qui y poussaient. Lorsqu'au homme armé n'osait la troubler, tout du moins. Il se remit en marche en soupirant, il avait encore quelques heures devant lui. Le Sinistros dévala une pente douce, chassant son trouble et appréciant pour une fois sa promenade autrement que pour le cheminement intellectuel qu'elle représentait. Il aurai voulus emmagasiner le silence qui régnait, l’écouter a en devenir sourd, en prévision de tous les cris, la brutalité et les déchirements qu'il sentait arriver, auquel il serai inéluctablement mêlé.

C'est alors qu'il remarqua une silhouette a une cinquantaine de mètres de lui. Enfin, pour être precis, il l'avait entendus avant de la voir. En effet, elle s'affairait sur le tronc d'un conifère ce qui provoquait un bruit répugnant lorsque la chair et le bois se rencontraient brutalement. Ce spectacle d'une rare violence laissa Chad immobile. Il vrilla ses yeux sur ce qu'il avait reconnus être un homme et il lui apparut que celui ci ne lui était pas inconnus. Le souvenir était frais dans sa mémoire et il reconnut l'adulte qui avait exhorté Isolde a le suivre lors de l'attaque. Rassuré, il esquissa un pas en avant, un mélange d’incompréhension et de perplexité flottant dans son esprit. Il choisit cependant d'intervenir, autant pour préserver le malheureux arbres que celui qui était en train de s'y abimer les poings.

- Eh ! Qu'est ce que vous faite ? L'apostrophe s’était voulue neutre mais la voix du jeune homme s’était brisée sur la fin, sa gorge étant encore noué par ce qu'il pensait être le froid. Il avait dans le même temps posé ses yeux sur le visage de l'homme, une ride d’inquiétude barrant son front. Il l'avait entendus hurler mais ne comprenait pas. Quelque chose n'allait pas. Il s'approcha lentement, radoucit devant la détresse dont témoignait ses gestes.

- Ca va ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Bois, Poings & Hache de Guerre Empty
MessageSujet: Re: Bois, Poings & Hache de Guerre   Bois, Poings & Hache de Guerre EmptyDim 20 Déc 2015 - 16:06

Merde, il était persuadé d’être seul. Pourtant, alors qu’il s’acharnait sur ce pauvre tronc d’arbre, sa voix s’élevant presque contre son gré, il fut interrompu par un étudiant qui venait vers lui. Il mit du temps à s’arrêter de frapper, mais y parvint quand même, essayant de reprendre une attitude plus… calme. Les bras le long de son corps, il se força à délier ses doigts. Cet étudiant qui était venu le voir n’était pas hostile, et il n’y avait pas de raison pour que Quinlan le soit également. Ce dernier poussa un soupir dans une tentative vaine de se calmer. Vaine, car ses mains tremblaient toujours comme des feuilles.

Les mots lui échappaient. Il savait bien qu’il devait dire quelque chose, rassurer ce mec qu’il ne connaissait pas et qui l’avait surpris dans un moment plutôt gênant et… Tiens. Non, ce visage lui disait quelque chose… Quinn plissa les yeux mais ne dit rien. Il détourna le regard et s’assit directement sur le sol. Tant pis pour la neige, la bouge et tant pis pour sa robe de sorcier. Une part de son esprit savait qu’il allait regretter son geste une fois rentré dans ses appartements, mais là, il ne tenait juste plus sur ses jambes.

— Non, ça va pas.

Il fallait bien se rendre à l’évidence : il ne pouvait pas répondre à l’affirmative alors qu’il était en train de réduire ses poings en bouillie contre un arbre qui n’avait rien demandé. D’un air dépité, Quinn posa son regard sur ses doigts meurtris, sur la chaire explosée de ses articulations… Mais aucune douleur. Rien. Ses mains auraient pu être intactes qu’il n’en aurait rien su. Quand est-ce que cette maudite magie allait-elle prendre fin ? Quand est-ce qu’il serait de nouveau à même de décoder pleinement tous les signaux que lui envoyait son corps ? Quand est-ce qu’il reprendrait le contrôle ?

On y revenait toujours. Il laissa retomber ses mains, et leva le regard vers l’étudiant. Il devait être beau à voir le prof, assis dans la neige penaud, après avoir passé ses nerfs comme un ado en pleine crise. C’était vraiment du n’importe quoi.

— Excuse-moi, j’ai dû te faire peur.

C’est vrai que croiser un mec comme ça avait de quoi intimider, et beaucoup de gens seraient passés au large. Mais pas lui. Laissant ses yeux parcourir le visage de l’étudiant, Quinlan osa enfin poser la question qui lui brûlait les lèvres.

— Je t’ai déjà vu quelque part, non ?

Il n’arrivait pas à se souvenir où. Haveirson, très probablement, puisqu’il y étudiait et que Quinn en étant l’infirmier en chef. Et pourtant, ce dernier avait beau fouiller sa mémoire : rien. C’était vraiment très étrange.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Bois, Poings & Hache de Guerre Empty
MessageSujet: Re: Bois, Poings & Hache de Guerre   Bois, Poings & Hache de Guerre EmptyLun 21 Déc 2015 - 5:02

Chad observa l'homme s'assoir lourdement sur le sol et il eut un instant peur que cela soit le fruit d'un malaise. Il s'approcha encore, laissant cependant deux mètres entre eux, détaillant l’inconnu qui, après leur échange de regard, lâcha finalement la réponse a sa question. Celle-ci brisa l'air duveteux de la nuit, et même si sa véracité ne faisait aucun doute ni pour l'un ni pour l'autre, il se cachait derrière ces paroles un poids que le jeune Sinistros ne sut comment interpréter.

Non, ça va pas.

Evidemment. Les mots avaient roulé jusqu'à lui comme des rochers et il se prit à espérer que la souffrance qu'ils charriaient avec eux ne fut qu'une invention de son propre esprit tourmenté. Qui était-il ? Que vivait-il qui puisse le pousser à venir déverser toute sa rancoeur sur le tronc d'un pauvre arbre ? Il détourna un instant les yeux pour les poser sur ladite plante, ne pouvant plus soutenir le regard de l'homme. L'écorce avait subit de lourds dégâts, le tronc était entamé, éclaté par endroit. Il frissonna. Ferma un instant les paupières puis les réouvrit sur son interlocuteur. Celui-ci avait détourné son attention sur ses poings meurtris. Chad y vrilla ses pupilles. Les phalanges a vif, la chair creusée a laquelle se mêlait des bouts de bois. Une nausée lui monta au nez. La placidité dont le blessé faisait preuve le laissait perplexe. L'inquiétait. Il ne savait que trop bien comment la souffrance se manifestait, déformait les traits, rognait les visages. Rien de tout cela n'était perceptible sur sa figure. Celle ci, restée imperturbable, se tourna vers lui.

- Excuse-moi, j’ai dû te faire peur.

- Non je ...

Que répondre à cela ? Il n'avait pas peur, non. La seule chose qui pouvait encore l'effrayer avait lentement pris forme dans son esprit et son spectre se rappelait maintenant a sa mémoire dès qu'il avait le malheur de perdre le fil de ses pensées. Cette matérialisation avait cependant eu pour effet de le rendre plus sûr de lui, plus fort. Plus distant et plus froid aussi.

- Tu ne m'as pas fait peur. Le tutoiement lui était venu naturellement. Ils ne se connaissaient pas mais les traits de l'homme ne lui semblaient pas assez creusés pour n'appeler exclusivement que le vouvoiement. Il passa une main dans ses cheveux déjà désordonnés.
- Je suis.. Dérouté, inquiet, perplexe. Mais pas apeuré, non. Que se passe-t-il pour que tu ... Enfin. Qu'est ce que cet arbre a il bien pu te faire pour que tu lui infliges cette correction ?

Il lâcha un petit rire qui se voulait sincère mais qui lui sembla sonner complètement faux. Ses mains se joignirent et il se tordit nerveusement les doigts. Pourquoi diable avait il abordé cet homme ? Pourquoi les choses lui semblaient elles si étranges depuis Avalon ? Avait-il fait un pas de coté vers une autre dimension où tout était plus déroutant, angoissant, astreignant ? Avait-il troqué son self-control pour une sensibilité hasardeuse ?
Il soupira intérieurement et guetta la réaction de son vis-à-vis. Celui-ci était visiblement en train de le détailler de la tête au pied ce qui ne contribua en rien à le mettre plus à l'aise. Il finit cependant par rompre le silence qui était tombé entre eux :

- Je t’ai déjà vu quelque part, non ?

Il lui répondit machinalement, essayant d'occulter le reste de ce qu'avait impliqué cette rencontre :
- Oui, c'était hier, au Parkers. J'ai déboulé comme un fou parce que j'étais inquiet pour Isolde et Jareth. Excuse-moi, je ne me suis pas présenté. Chad Obrien, étudiant en première année à Sinistros.
Il s'approcha et lui tendit lentement la main, autant pour l'aider a se relever que pour le saluer, mais avorta son geste a mi-course lorsque la vision de la peau déchiquetée revint danser devant ses yeux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Bois, Poings & Hache de Guerre Empty
MessageSujet: Re: Bois, Poings & Hache de Guerre   Bois, Poings & Hache de Guerre EmptyMar 22 Déc 2015 - 10:32

Un pouffement de rire sans joie lui échappa lorsque l’étudiant lui répondit que non, il n’était pas apeuré. N’importe qui aurait fui en voyant un mec aussi rageur défoncer le tronc d’un arbre, mais lui il était venu… Quinlan releva la tête vers cet inconnu étrangement familier, à la fois perplexe et reconnaissant. L’incompréhension dominait, alors que chacun se demandait pour l’autre avait une telle réaction. Pourquoi cet arbre ? Quinn haussa les épaules.

— Pourquoi pas ? Je… J’avais besoin de passer mes nerfs sur quelque chose.

Il avait envie d’ajouter que c’était plutôt lui qui avait besoin d’une bonne correction, mais s’il ne ressentait pas la douleur, alors rien ne suffirait. Absolument rien. Quinlan était dans cet état mental étrange, nébuleux, où seule la sensation piquante et lancinante de la douleur pouvait le ramener à la réalité. Mais il ne ressentait rien. Il restait engourdi, incapable de se sentir vivant. C’était peut-être stupide, mais il avait toujours fonctionné ainsi, et de se voir privé de douleur le rendait fou. Ça allait si tout allait bien, mais avec ce qu’il s’était passé ce week-end, Quinn aurait bien eu besoin d’une tarte mentale. Un pincement sur le bras, juste pour se convaincre qu’il était encore réel. Qu’il existait. Que ses souvenirs n’étaient pas juste un rêve.

Non, ça ne servait à rien de rester là-dessus. Pour l’instant, il ne pouvait rien faire, si ce n’est accepter son malheureux sort. Une question bien plus pressante lui occupait l’esprit, de toute façon. Qui était ce jeune homme au visage décidément familier ? Quinlan n’était pas physionomiste et ne retenait pas les noms : c’était un miracle quand il arrivait à remettre quelqu’un du premier coup. Un miracle, ou un coup de foudre. Au choix. Bref.

La réponse de l’étudiant plongea Quinlan dans une perplexité encore plus profonde. Avalon… Ah, il connaissait Isolde ? Jareth… Ce nom ne disait pas grand-chose à Quinn, malheureusement. Un peu perdu, le guérisseur s’apprêtait à accepter la main à moitié tendue de Chad, avant de se souvenir lui aussi de l’état lamentable de ses doigts.

— Ah, pardon.

Quinn se releva péniblement, se remettant debout pour se présenter un peu plus formellement. Il sortit sa baguette, d’un sortilège informulé, répara ses mains avant d’en tendre une à Chad.

— Enchanté, du moins, autant que faire se peut compte tenu des circonstances. Je suis le guérisseur d’Haveirson, professeur Quinlan Fitzsimmons.

Il esquissa un sourire sans joie, détournant le regard vers le ciel. C’était terriblement gênant comme situation. Il était l’infirmier, mais franchement, c’était plutôt lui qui avait besoin de soins. Le couplet sur les cordonniers mal chaussés lui revint en tête : le jeune homme en face de lui devait le trouver bien pitoyable.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Tell me who you are...
Bois, Poings & Hache de Guerre Empty
MessageSujet: Re: Bois, Poings & Hache de Guerre   Bois, Poings & Hache de Guerre Empty

Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

MMHP :: Boîte à Souvenirs-
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser