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 Dumbledore: ce nom, ce fardeau.

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Megan O'neill
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MessageSujet: Dumbledore: ce nom, ce fardeau.   Dumbledore: ce nom, ce fardeau. EmptyLun 21 Déc 2015 - 0:37

Dumbledore: Ce nom, ce fardeau.


Note de l'auteur: Il s'agit d'une fanfiction que j'ai commencé il y a des années de ça. Je pense que ça peut être intéressant de vous la partager, notamment parce que bon... ça vous donne un aperçu de mon cerveau xD J'espère que vous apprécierez la lecture.

court résumé:

"Les grands noms qui ont jadis marqués l'histoire sont un fardeau pour ceux qui les portent dans le présent."

Ses mots raisonnaient dans sa tête. Il les comprenait que trop bien. Lui aussi devait subir le poids d'un nom bien trop lourd pour ses épaules. Un nom qu'il abhorrait, tant il lui rappelait ce qu'il avait perdu, ce qu'il avait sacrifié.

Dumbledore: C'est son nom, son fardeau.


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MessageSujet: Re: Dumbledore: ce nom, ce fardeau.   Dumbledore: ce nom, ce fardeau. EmptyLun 21 Déc 2015 - 1:02

Prologue

Le vieux directeur regardait son espion tout en se plongeant dans d'intenses réflexions. La nouvelle que venait de lui annoncer Severus Rogue était loin d'être réjouissante. C'était même tout le contraire. Voldemort prévoyait de faire évader des serviteurs d'Azkaban. Un plan quasiment impossible sur le papier, mais il ne se leurrait pas. Il ne s'agissait pas d'une idée d'un sorcier quelconque, mais de Voldemort. Un éclair de clairvoyance traversa ses yeux bleus, qui scintillèrent d'une lueur vive derrière ses lunettes en demi-lunes. Il était définitivement hors de question de laisser son ennemi gagner du terrain sans qu'il ne fasse rien pour le freiner. Et pour une fois, il avait la possibilité de lui mettre des batons dans les roues.

-Vous avez une idée derrière la tête ? Se risqua à demander Severus.

-Oh Oui ! Répondit Dumbledore avec un demi-sourire.

Severus attendit que son mentor ne lui en dise plus, mais ce dernier n'ajouta rien d'autre. Maintenant, le professeur de défense contre les forces du mal était inquiet. Les plans du vieux directeur étaient bien souvent tordus et cela ne l'enchantait guère, surtout s'il était concerné. Il quitta le bureau d'Albus, regagnant ainsi ses appartements d'un pas furieux.

1 semaine plus tard.

Albus et Alastor quittèrent le ministère, encadrant un homme d'une trentaine d'année, amaigri, mal rasé, les cheveux longs et irréguliers. Il semble avoir les cheveux châtains, mais c'est difficile à dire, ils sont sales, très sales. Ses yeux rappellent vaguement celui de quelqu'un, bleu intense, toutefois aucune lueur n'y brille et ses vêtements... que pouvait-on dire à part qu'on ne pouvait pas qualifier ça de vêtements ? C'était un simple habit gris et noir, déchiré par endroit, sale et affligeant. Ses poignets libres affichaient des marques rouges, très visible. Il était tenu fermement par Maugrey par le bras, tandis que l'autre main de l'auror pointait la baguette magique sur le jeune homme à la mine bien fatiguée.

Alors qu'il marchait en direction du grand hall, le regard bleu de Dumbedore était figé sur l'homme qui marchait devant lui, tenu en joug par Alastor. Ce qui était surprenant,  c'était le regard qu'il lui portait : un regard froid, effrayant. Un regard de haine qui ne lui ressemblait pas. Mais c'était bien ça qu'il y avait dans le regard du vieux directeur de Poudlard, de la haine.

Ils transplanèrent tous les trois dans un petit parc au nord-ouest de Londres. Ce dernier était vide de vie par ce jour de décembre. Le froid du nord claquait, gelant presque l'homme à l'unique pyjama rayé de taulard déchiré à de nombreux endroits du torse, des bras et des tibias. Il était glacé, mais aucun des deux hommes qui l'encadraient ne semblaient s'en soucier.

-Avance ! Et pas de geste brusque sinon je t'envoie brouter les pissenlits par leurs racines ! Grognait Alastor en menaça l'homme.

Pour toute réponse, le prisonnier bailla à s'en décrocher la mâchoire, ce qui mit Alastor en colère.  L'auror lui donna un coup de poing dans la tempe, faisant faciler l'homme. L'arcade sourcilière de ce dernier se mit à saigner, et il baissa aussitôt la tête en signe de soumission, ce qui ne manqua pas d'étonner l'auror et le directeur de Poudlard. Ils se dirigèrent sans un bruit vers les maisons d'un quartier bien tranquille et Dumbledore lui montra une inscription sur un parchemin. L'homme le lut et quelques secondes après, le quartier général de l'Ordre du Phenix apparut sous leurs yeux. Ils s'empressèrent aussitôt de rentrer dans le 12 Square Grimmaurd pour ne pas risquer de se faire remarquer. Une fois à l'intérieur, ils allèrent à la cuisine ou ils furent accueillis par un grand silence. Seul Maugrey le brisa en octroyant une nouvelle menace au prisonnier.

-Et je te préviens, le moindre geste douteux de ta part et je t'exploses ta cervelle de mangemort ! Compris !

L'avertissement était donné alors que le pseudo-mangemort restait silencieux, le regard baisser vers le sol. Ce fut finalement Molly qui fut la première à intervenir, protestant contre la présence du prisonnier.

-Albus, vous n'allez quand même pas laisser ce mangemort en liberté ici avec les enfants autour ?! S'offusqua la matriarche Weasley.

-Ne vous inquiétez pas Molly, j'ai bien pris en compte votre demande, et c'est pourquoi il sera enfermé à l'écart de tout le monde, et sur serment inviolable. D'ailleurs, nous allons immédiatement procédé au serment.

Molly semblait se détendre un peu, soulagée par les mesures de sécurités prises pour protéger les membres de l'ordre, mais surtout ses enfants.

-Je peux prendre un abonnement je crois bien... marmonna l'homme avec une ironie douteuse.

Albus arqua un sourcil, sans comprendre mais ne tenta même pas de faire un effort pour cela. Quelques secondes plus tard, Albus finit par lâcher l'identité de la personne qui sera lié au mangemort. Ce n'était nul autre qu'Hermione Granger, ce qui surpris et choqua tout le monde. Albus du faire face aux nombreuses protestations notamment de Molly, Harry, Ron, Remus et Sirius. Seuls les jumeaux trouvèrent cette situation amusante, la qualifiant même d'ironie du sort.

-Pourquoi Hermione ? C'est trop dangereux pour elle ! protesta le loup-garou.

-Pourquoi ne pas la lier à Voldemort tant qu'à faire ! Vous devriez consulter professeur ! ajouta Sirius.

-On n'est pas d'accord ! lança Ron sur l'oeil approbateur d'Harry.

-Mais Miss Granger l'est... coupa Albus.

Tout les regards se tournèrent finalement vers Hermione, assise à côté de Ginny, toute deux silencieuses jusqu'à maintenant. L'adolescente semblait vraiment agacée par la situation et surtout fatiguée par leurs réflexions. Lorsque Dumbledore le lui avait demandé elle avait effectivement cru qu'il perdait la tête, mais après lui avoir expliquer toute l'histoire, Hermione avait accepté de son plein gré d'être lié à lui. Alors voir ses amis se mêler ainsi de sa décision l'agacée vraiment.

-Hermione, tu es... commença Ron.

-D'accord ? acheva Harry stupéfait.

-Non ! Tu es inconsciente ! lâcha Sirius de mauvaise foi.

-Je te demande pardon ? cracha Hermione froidement.

-C'est un mangemort ! lui rappela Sirius en montrant leur prisonnier du doigt.

-Inconsciente ? Tu viens de dire que j'étais inconsciente ?! C'est l’hôpital qui se fout de la charité là ! lança Hermione énervée en se levant du banc ou elle était précédemment assise.

Ron et Harry s'écartèrent alors qu'Hermione venait d'avancer vers eux, Elle vint se poster devant Sirius, les mains sur les hanches, le regard lançant des éclairs. Étonnement, Sirius ne fit plus aucun commentaire, se contentant de ravaler sa salive, inquiet pour la suite.

-Qui est l'irresponsable qui n'en a fait qu'à sa tête lorsqu'Harry, Ron et moi étions en quatrième année ? Qui est l'idiot qui est revenu traîner près de Poudlard en sachant que le ministère étaient à l'école ? Si tu t'étais fait prendre, Harry et moi aurions finis fugitifs ! Alors regarde-toi avant de parler ! Tu n'es vraiment qu'un... crétin , lui rappela-t-elle sans se démonter.

Sirius avait pâli à chacune des syllabes prononcées par la jeune femme devant lui. Malgré son jeune âge, Hermione pouvait être très impressionnante, surtout lorsqu'on la cherchait un peu trop, comme ce fut le cas  quelques minutes plus tôt. Le fait de se prendre en pleine figure ses erreurs passées fit culpabiliser Sirius qui détourna le regard vers ses pieds.

-Bien ! répliqua Hermione ;

Elle se tourna alors vers Albus qui avait suivi l'échange comme tout le monde, sans oser intervenir.

-Et si nous procédions au rituel avant que je ne change d'avis ? suggéra la gryffondor.

Le prisonnier qui avait observé la scène n'était pas vraiment du même avis. Il n'avait aucune envie de se retrouver lié à cette furie. Toutefois, il n'eut pas son mot à dire  et les deux sorciers se mirent en place pour pouvoir commencer le processus. Sous les consignes de Dumbledore, Hermione posa la paume de sa main sur l'avant-bras du prisonnier alors que celui-ci fit la même chose de son côté, non sans une certaine appréhension pour la suite.

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MessageSujet: Re: Dumbledore: ce nom, ce fardeau.   Dumbledore: ce nom, ce fardeau. EmptyLun 21 Déc 2015 - 12:03

Chapitre 1 : Père et fils

-Bien, répète après moi, ordonna Dumbledore au prisonnier.

Une fois de plus le ton avec lequel Albus s'était adressé au prisonnier était surprenant. Dur, froid, intransigeant. Peu de personnes pouvaient se targuer d'avoir déjà vu le professeur Dumbledore se comporter ainsi avec quelqu'un et cela ne manqua pas de surprendre les membres de l'ordre et les adolescents.

-Moi, Jim Hypérion Bryan Dumbledore jure de...

En léger décalé l'homme prononça les mêmes phrases que le directeur de Poudlard sous les regards ahuris des témoins de la scène. Aucun ne semblait bien sur d'avoir entendu la même chose. Seul, Remus et Sirius n'était qu'à moitié surpris. Ce fut Ron qui ne manqua pas de poser la question sur un ton stupéfait.

-Dumbledore ? répéta-t-il bêtement en regardant le prisonnier.

Ce dernier porta son regard azuré su le rouquin avant de répliquer.

-Et bien ? Le paternel ne vous a pas mis au courant que son fiston était un vilain garçon? Demanda le prénommé Jim.

-Tais-toi ! En ce qui me concerne, cela fait bien longtemps que mon fils est mort, lança le vieux directeur sur un ton polaire avant de se diriger vers la cheminée.

-Dis plutôt que je n'ai jamais existé pour toi, répliqua l'homme aussi froidement.

Albus s'arrêta quelques secondes devant l'âtre de la cheminée, surpris par ses paroles. Toutefois, il ne répliqua rien et disparu dans les flammes, grâce à la poudre de cheminette, laissant pantois les occupants de la pièce. Ce fut finalement Ron qui demanda aux jumeaux.

-C'est quoi l'ironie du sort ?

Fred secoua vivement la tête et George essuya sa bave qui venait de couler au coin de ses lèvres après la révélation qu'ils venaient d'entendre. Ils se reprirent bien vite pour répondre à leur petit frère.

-Être un mangemort, commença Fred.

-Et être lié à une né-moldue... Termina George en se mettant à rire.

Contrairement à ce que tous aurait pensé, le fils de Dumbledore n'eut aucune réaction violente. Il se contenta de lever les yeux au plafond, exaspéré. Jim fut aussitôt après, conduit par Alastor jusqu'au deuxième étage du manoir Black. Alors se montrait plutôt violent d'ailleurs, et il le fit rentré sans ménagement dans sa nouvelle cellule. Il s'agissait d'une sorte de... placard. Ce dernier avait été vidé et un  matela avait été installé à même le sol, accollé contre le mur d'en face. Des couvertures et même un oreiller s'y trouver. L'endroit était très étroit, si bien qu'il n'y avait quasiment pas d'espace entre le matelas et les deux murs. Il y avait une petite lampe juste a côté du matelas, et rien d'autre. La pièce ne disposait même pas d'une petite fenêtre.

-Rentre là-dedans ! J'espère que ta nouvelle cellule te conviens, car tu vas y passer beaucoup de temps ! En ce qui me concerne, j'avais opté pour ne rien y mettre... Pense a remercier Mrs Weasley pour sa générosité ! Enfin quand tu sortiras... Si tu as besoin d'aller aux toilettes, retiens-toi, tu ne sortiras que trois fois par jour pour y accédé, ainsi qu'à la salle de bain !

Alastor lui résuma ses nouvelles conditions de vie. Rien de bien joyeux en fait. Il avait quitté une cellule pour une autre. Après lui avoir annoncé la couleur de son séjour dans la demeure ancestrales des Black, Jim fut enfermé. Ce n'est que vers 18h30, soit quatre heures plus tard, qu'Alastor vint le chercher pour l'amener à la salle de bain ou il fut contraint de se laver sous escorte de Maugrey qui c'était d'ailleurs disputé avec Molly à ce sujet.  Une fois sa douche prise, Maugrey lui balança des vêtements au visage, nouvelle source de dispute avec la matriarche Weasley. Maugrey avait pourtant bien essayé de faire comprendre à Molly que le chiffon qui servait d'habit au prisonnier était amplement suffisant, contrairement à l'avis de Molly. Face à la furie, Alastor avait capitulé.

Lorsque sa toilette fut faites et que le mangemort fut revêtu de ses nouveaux vêtements, un jogging bleu nuit ample et un T-Shirt blanc avec une veste de jogging, il fut reconduit dans sa cellule. Quelques instants plus tard, une nouvelle dispute éclata dans le couloir, devant la chambre improvisé de Jim.

-Vous n'êtes pas sérieux Alastor !? S'indigna aussitôt Molly.

-Oh que si ! Il ne mérite même pas le tiers du quart de la moitié de la nourriture que vous voulez lui donner ! Il est hors de question qu'en plus, il mange à notre table ! rugit Alastor.

-Albus ! Dites quelques chose !
s'exclama la femme au foyer.

-Alastor à raison Molly,
dit simplement le vieux directeur.

Molly se tut, comprenant qu'elle avait cette fois, perdue la partie. Dans la cellule plongée dans l'obscurité total, le regard de Jim s'assombrit alors que l'homme avait tout entendu. Au final, quelques minutes plus tard, encore une nouvelle dispute se passa devant la porte, fatiguant un peu le prisonnier.

-Laissez-moi passer immédiatement Alastor ! gronda la mère des rouquins.

-C'est trop dangereux Molly ! lui rappela l'auror d'une voix ferme.

-Alastor ! Si vous ne me laissez pas entrer dans cette pièce, je jure par Morgane que je ne répondrais plus de rien ! répliqua-t-elle acerbe.

Après réflexion, Alastor jugea judicieux de laisser passer la mère au foyer, et s'écarta de son chemin. La porte s'ouvrit alors, laissant la lumière prendre le pas sur l'obscurité de la pièce, faisant par la même occasion, grimacer Jim. Ce dernier s'assit, recroquevillé dans un coin, appréhendant amplement la suite. Quel ne fut pas sa surprise lorsqu'il découvrit la rouquine avec un plateau-repas copieusement garni. Elle le déposa sur le matelas et en profita pour allumer la lampe de chevet alors qu'Alastor était à la porte, veillant à la sécurité de Molly.
L'homme resta stupéfait face à la nourriture sur le plateau, se rappelant que ses derniers années, sa nourriture avaient guère était copieuse ou appréciable. Il posa son regard bleu sur Molly s'attendant à une entourloupe. Cette dernière, surprise qu'il ne vienne pas manger et reste prostré dans son coin lui demanda :

-Vous n'aimez pas ce plat?

-Que voulez-vous en échange ? demanda-t-il en guise de réponse, méfiant.

-Rien, seulement que vous mangiez, lui répondit Molly confuse.

Elle s'assit alors sur le matelas, près de lui, sous le regard stupéfait du prisonnier et réprobateur d'Alastor. Jim s'approcha avec prudence, et attrapa le plateau qu'il attira à lui. Il se mit à manger son premier vrai repas depuis... des années sous le regard presque bienveillant de Molly.

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