“Le retour fait aimer l'adieu.” [Libre]

17/03/2015

Le 5 mars 1997,

Ma blessure était en bonne voie de guérison et je ne pouvais plus longtemps rester chez Isha à cause de moi, il avait manqué son travail plusieurs fois.
Grâce à cette rencontre, ma rage contre les moldus avait diminué. Il m'avait permis de ne pas tous les considérer comme des monstres ignorants et brutaux.

Je lui avais fait mes adieux en lui promettant de revenir le voir. Il m'avait donné un traitement à prendre, de drôles de petites capsules à prendre matin et soir. Il appelait ça des médicaments pour lutter contre les infections.

J'appréhendais de revenir à l'Académie alors je décidais de rentrer à une heure du matin et de ne pas aller directement à ma confrérie. Je n'allais pas encore une fois braver le règlement. Je savais de quoi le comte était capable. J'avais eu le temps de réfléchir à ses intentions et un point du règlement m'intriguait. La chaumière était le seul lieu où les étudiants pouvaient faire la fête à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.

Je portais ma cape d'invisibilité. J'avais transplané à Avalon et j'avais parcouru le chemin menant à l'Académie sans que personne ne puisse me voir. Arrivée devant la chaumière, je l'observais et aucune lumière ne l'illuminait. J'ouvris la porte et la refermait dès que je fus entrée. Je retirais ma cape et je déposais mon sac à dos au sol. Je pris le temps de ranger mon vêtement magique au cas où un étudiant vienne me déranger.

Je commençais à regarder derrière les tableaux accrochés au mur au cas où je réussisse à débusquer un passage secret qui pourrait me mener chez le fondateur de cette école, peut-être même un portail si il était originaire d'un autre monde, qui sait ?

J'étais concentrée et je n'entendis pas la porte s'ouvrir...

22/11/2015

La soirée s'était éternisée, les heures égarées s'étaient égrenées tel des pierres trop lourdes pour passer dans le sablier, une à une, pesantes, interminables. Février avait défilé si rapidement.. et dans la tête du jeune Abraxan il résonnait comme une entière vie écoulée. Elle avait surtout commencé. Grâce à Elle, sa belle aux cheveux roux.
Bien sûr il n'y avait pas eu que ça, il y avait le drame d'Avalon et l'allocution du premier ministre, il y avait son rapprochement avec Megan et Jessica, les déboires d'Anton et les peines de coeur d'Alycia. Pour toutes ces raisons, il aurait voulu avoir une bouteille de whisky à boire pour lui tout seul, pour éteindre ses peurs, étouffer ses cris, noyer ses peines.

Isia était la seule lueur dans ce désordre que semblait être le quotidien de milliers de sorciers en ce début d'année. Il l'aimait, il en était sûr maintenant et ses sentiments lui faisaient autant peur qu'il contribuaient à renforcer son apaisement. Doux paradoxe de l'amour.

Azphel quitta l'académie à pas de loup, se faufilant au dehors dans la nuit paisible de ce début mars, mise en valeur par une lune blanchâtre scintillante. L'air frais lui ferait peut-être du bien, lui apporterait la détente qui lui manquait pour trouver le sommeil. Il devinait que l'heure avait largement du dépasser minuit, mais il ne sentait pas la moindre once de sommeil poindre en lui, au contraire, ses pensées tournaient et le harcelaient sans relâche. Les nuits de plus de trois ou quatre heures étaient devenues aussi rares que les sorciers ignorant le retour de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom.

Il s'était dirigé vers la Chaumière, sans franchement savoir pourquoi puisqu'il n'y mettait d'ordinaire jamais les pieds. Elle était réputée pour accueillir quelques longues soirées, mais en pleine semaine il ne fut pas surpris d'y entrevoir toutes les lumières éteintes. Il s'approcha de la porte sans trop savoir ce qu'il avait l'intention d'y faire à part venir y semer quelques pensées infatigables. À sa surprise la poignée n'opposa aucuen résistance et il l'ouvrit, sa baguette en main, flanquée d'un Lumos éblouissant.

Il fut surpris de voir à l'intérieur la silhouette sombre d'une personne qui cherchait ou cachait quelque chose derrière un cadre. Il la reconnut lorsqu'elle se retourna, c'était Amaranthe, membre de sa confrérie. Ça faisait un bail qu'elle avait disparu, qu'est-ce qu'elle foutait là.
- Ama' ? dit-il en pointant sa baguette vers elle. Qu'est-ce que tu fais là.

17/03/2015

Et au moment où je soulevais délicatement le cadre représentant une sorcière tenant une fiole de potion, une forte lumière envahit la pièce. Je sursautais et un geste maladroit fit tomber la peinture et son cadre en bois ancien se brisa sous le choc. Je m'exclamais à la fois apeurée et agacée devant ce désastre involontaire pour une fois :

- Faites que Circé et Morgane me protègent de son courroux....

Mierda !!!! Je venais à peine de revenir et j'encourrais déjà la vengeance cruelle du comte. Je fis volte-face et je me trouvais face à une silhouette masculine. Je levais mon bras droit pour me protéger de cette lumière aveuglante. Je ne ne reconnaissais pas sa voix.

Par contre, lui m'appelait par mon diminutif comme si nous avions élevé les dragons ensemble. Ami ou ennemi ? Je n'aurais su le dire sans voir son visage. Je lui intimais peu aimable tandis que ma main gauche attrapait ma baguette qui était dans la poche arrière de mon jean. :

- Baissez-votre baguette ! Je ne vois pas en quoi ça vous regarde... Qui êtes-vous ?

Il ne pouvait pas se mêler de ses mandragores, celui-là. Je ne faisais rien de mal, ce lieu était ouvert toute la nuit pour les étudiants. A croire qu'il voulait les étudier et comprendre les rapports amoureux ? Je n'étais pas entrain de voler un objet appartenant au fondateur de l'académie. J'étais juste entrain de chercher des réponses à mes questions. Il ne pouvait pas le deviner à moins d'avoir le pouvoir de lire dans mes pensées. Par sécurité, je me mis à visualiser mentalement la Panacée du Nord.

Je voulais juste m'occuper l'esprit pour ne plus penser à Ben. Il fallait que je trouve un sortilège ou une potion pour oublier cette souffrance qui me faisait craquer au moment où je m'y attendais le moins. Je ne voulais pas le faire disparaître "lui" mais juste cette douleur qui m'empêchait de vivre et me permettait simplement de survivre. Je souhaitais juste me rappeler de nos souvenirs heureux et sourire quand je songeais à lui. Je le faisais pour lui, il ne voudrait pas que je pleure en pensant à lui, seulement que je sente la force de notre amour et qu'il m'entoure d'une douce chaleur.

Je tournais la tête légèrement et mon regard se posa sur mon sac à dos. D'un petit geste de ma baguette, je l'attirais à moi. Il contenait tous mes trésors et il était hors de question qu'il mette la main dessus et le fouille.

22/11/2015

Sous la surprise, la jeune femme avait lâché son cadre qui s'était brisé sur le sol avec fracas. Suite à ça, Ama avait déblatéré quelques mots quand, sans trop comprendre ce qu'elle avait dit. La rousse paraissait être en train de faire un coup en douce, ou quelque chose de.. spécial? Ça faisait combien de semaines qu'il ne l'avait plus vue ? On devait dépasser le mois, encore qu'il avait remarqué son absence longtemps après les autres. Ils avaient beau être au sein de la même confrérie, Amaranthe était plus une personne de la vie de tous les jours qu'une réelle amitié dans la vie d'Azphel. Et avec tout le bordel qui l'empêchait de dormir, la jeune femme ne fréquentait pas souvent ses pensées, contrairement à une autre rousse de la confrérie.

- Baissez-votre baguette ! Je ne vois pas en quoi ça vous regarde... Qui êtes-vous ?

La réplique s'était faite acerbe et dénuée de toute amitié. Il ne la connaissait pas vraiment et même si c'était le cas, la jeune femme lui avait toujours parue froide, aussi ça ne l'étonna pas. Il s'exécuta, détournant sa baguette sur le sol, donnant l'occasion de baigner le visage d'Azphel par une lumière divine, directement projetée du sol.

- Azphel ? dit-il timidement. On partage les mêmes cours, métiers de la plume... Tu me remets ? On se connait pas personnellement mais... je te connais de vue. Ça fait un bail que je t'avais pas vu, je me demandais ce qui t'étais arrivé.

Il aurait pu tomber sur deux étudiants en train de faire des choses pas très catholiques que ça ne l'aurait pas surpris, mais voir Amaranthe ici avait quelque chose d'étrange, même si l'on omettait le tableau qu'elle avait fait tomber. Les pensées harassantes d'Azphel eurent le mérite de se dissiper au profit de la surprise. Il ne savait pas trop s'il avait envie de lui parler ou non, d'ailleurs ; à sa voix, la jeune femme lui laissait l'impression qu'il la dérangeait plus qu'autre chose.

- T'en fais pas pour le tableau. Je dirais rien, lâcha-t-il en mettant sa main gauche dans sa poche. Je passais juste dans le coin pour me changer les idées, alors t'inquiète, j'ai vu personne ce soir.

Il lui adressa un sourire amical sans se forcer. Il ne voulait pas particulièrement qu'elle explique ce qu'elle faisait là à cette heure pas possible, ni même qu'elle lui parle puisqu'il semblait évident que sa présence l'agaçait déjà. La seule chose qu'il souhaitait réellement c'était rentré vidé dans sa chambre et oublier tout ce qui le faisait déjà bien assez chier la journée.
Pourtant, alors qu'il partait dans un couloir, il s'arrêta, dévisagea la sorcière qui avait récupéré son sac comme si elle croyait avoir à faire à un voleur, et regarda un moment le cadre au sol, se rappelant de ce qu'elle faisait quand elle était entrée.

- C'est peut-être pas mes affaires mais.. tu cherches un truc ?

Merde pourquoi j'ai demandé. Sa curiosité naturelle le rattrapait et puis, ce serait peut-être une bonne occasion de cerner un peu plus cette fille qu'il connaissait peu. Après tout, ils avaient choisi le même cursus, c'était qu'ils avaient surement des points communs.

17/03/2015

Par Morgane, ce maudit cadre allait me causer des problèmes. Est-ce que ce jeune homme était un des espions du comte ? A qui faire confiance dans cette Académie ? Il obtempéra et je le reconnus. Nous suivions le même cursus et il faisait parti de ma confrérie. Je n'avais jamais discuté avec lui. Lorsque nous nous croisions, je l'avais juste salué polie. Et pourtant, ses interventions dans les cours étaient pertinentes.

Je répondis d'une voix neutre :

- Pardonnez-moi, je n'avais pas reconnu votre voix. Effectivement, nous suivons les mêmes cours, j'avais oublié.

Je ne répondis pas à sa demande. Pourquoi devrais-je lui raconter ma vie ? J'étais même étonnée qu'il ait remarqué mon absence. Mais peut-être m'avait-il croisé en compagnie de Bentley ? Mon aimé était un ancien serpentard alors peut-être qu'ils se connaissaient ?

Je lui demandais par correction :

- Peut-être aviez-vous rendez-vous avec l'une de vos amies ?

Je n'avais pas la force de voir un couple heureux qui aurait envie de se rejoindre dans ce lieu pour badiner. Il me certifia qu'il ne dirait rien pour la peinture massacrée et j'esquissais un pâle sourire avant de rétorquer d'une voix faible :

- Il est déjà au courant mais je vais essayer de rattraper ma bévue...

Et peut-être que j'échapperais ainsi à sa vengeance. Azphel semblait ignorer la cruauté du fondateur de cette académie. Peut-être n'avait-il jamais bravé le règlement ? Il était imprudent de lui en parler et même si je choisissais de le prévenir, il me prendrait certainement pour une folle paranoïaque.

Il choisit de rejoindre la sortie sans insister. Je comprenais sa décision, je m'étais montrée soupçonneuse à son égard et peu aimable. Et mon sort pouvait lui faire croire que je le considérais comme un potentiel voleur.

Je n'aurais pas du le lancer de la main gauche, ma blessure à l'épaule m'élançait et je n'avais pas pris mon remède. Une grimace de douleur se dessina sur mon visage au moment où il s'arrêta pour m'observer. Son regard glissa sur le cadre brisé quand je m'accroupis pour chercher le médicament dans mon sac à dos.

Je répondis d'une voix faussement légère et amusée :

- Un passage secret, je suis sure qu'il y en a un dans cette chaumière...

Je pris la gélule et je la portais à mes lèvres avant de prendre une petite bouteille d'eau et d'en boire une gorgée. Je me relevais et j'étais incapable de lancer un sortilège de la main droite. Je lui demandais d'une voix amicale :

- Pourriez-vous le réparer pour que je puisse le raccrocher ?

22/11/2015

Amaranthe s'excusa de ne pas l'avoir reconnu, mais il ne lui en voulait pas puisque l'on ne pouvait dire que les deux Abraxans se connaissaient réellement. Ils partageaient les mêmes cours et la même confrérie, mais n'avaient jamais échangé plus que des regards ou des salutations.
Elle crut ensuite qu'il avait rendez-vous avec une amie et la remarque déclencha un hoquet de surprise. Non, à vrai dire il n'y avait même pas pensé, mais la rousse devant lui amenait maintenant une autre rousse dans ses pensées. C'est vrai que la chaumière était connue pour ses fêtes et surement avait-elle vu passer plusieurs couples d'étudiants amourachés.

- Non. Non, je venais voir personne en particulier. En fait, je suis passé parce qu'il n'y avait pas de lumière et j'ai du mal à dormir, simplement. Je voulais faire un tour pour me vider la tête, c'est tout.

Ama semblait prête à le croire, et un peu moins sur la défensive que lorsqu'il était arrivé. La rousse fouilla dans son sac à dos pour y prendre une bouteille d'eau et un médicament qu'elle avala. Il préféra ne pas poser de questions sur ce que c'était. Elle parla de l'existence d'un passage secret, qui selon elle, se trouverait à la Chaumière. Si c'était vrai Azphel n'en avait jamais entendu parler.
Il se rapprocha de la rousse lorsqu'elle lui demanda s'il pouvait réparer le cadre. Elle paraissait souffrir de son bras et la pilule avalée devait être un anti douleur ou quelque chose dans le genre.

- Pas de soucis, je m'en occupe, dit-il en se baissant pour ramasser les morceaux.

D'un geste fluide il exécuta un Réparo pour recoller les morceaux et le cadre se rassembla autour de la peinture. Dans la pénombre de la Chaumière, on y voyait que du feu et il ne semblait pas rester de traces apparentes de la chute du cadre. Le sorcier le ramassa et s'occupa de le remettre en place, jugeant qu'Ama aurait trop de difficulté à le faire.

- J'avoue que je connais pas trop cette Chaumière. Un passage secret tu dis ? Vers où mènerait-il ? Si tu veux qu'on le cherche ensemble, j'ai besoin d'occuper mes nuits alors je peux t'aider.

Ama avait quelque chose de sympathique qui se dégageait d'elle. Il n'aurait su dire quoi mais il avait le pressentiment qu'il n'avait rien à craindre et qu'il pouvait avoir confiance, même si son comportement était suspect. Ça faisait des semaines qu'il ne l'avait plus vue, et la trouver ici, au beau milieu de la nuit, à décrocher un cadre dans une baraque sans lumière, c'était vraiment étrange. Mais elle ne semblait pas agressive pour autant, un peu sur la réserve, mais il l'aurait été tout autant.

Et puis elle était des Abraxans elle aussi, et partageait l'amour de l'écriture, alors ça ne servait rien d'en avoir peur. Les deux jeunes sorciers devaient se ressembler un peu après tout.

17/03/2015

J'observais mon condisciple et j'étais étonnée qu'il évoque ses problèmes de sommeil surtout qu'une simple potion pouvait y remédier, non ?
Sa surprise était amusante vu qu'il avait un physique plutôt avantageux. Il n'y aurait rien eu d'étonnant à ce qu'il ait un rendez-vous galant à cette heure.
J'ajoutais simplement :

- Ce lieu est parfait pour passer une nuit tranquille quand il est libre, bien entendu... Je ne voulais pas réveiller ma colocataire et braver le couvre-feu imposé par le comte.

Il était galant et j'appréciais qu'il ne me fasse aucune remarque sur ma faiblesse physique. J'espérais simplement quand m'aidant, il ne s'attirait pas les foudres du fondateur. Je le regardais accrocher cette peinture avec appréhension.

Je connaissais ce petit nid douillet grâce à Ben et non, je ne voulais pas repenser à cette dernière nuit. Je passais ma main droite sur mon front qui était brûlant. Je respirais longuement. Si j'avais le choix douloureux d'y retourner, c'était à cause du règlement. Je me demandais pourquoi elle était ouverte toute la nuit et j'imaginais ce mystérieux directeur observer celles et ceux qui y venaient pensant vivre leur relation à l'abris du regard des autres.

- Merci Azphel. Vous ne trouvez pas étrange que les étudiants puissent y venir toute la nuit alors qu'un couvre-feu est imposé dans l'Académie ? Que pensez-vous du comte ?

Je fis une légère pause avant de m'approcher d'un autre tableau, il était gigantesque et représentait une sirène grandeur nature.

- J'ai l'intuition qu'une porte est dissimulée et qu'elle permet de se rendre chez lui. Je me montre certainement optimiste ou naïve mais j'avais besoin de farfouiller pour éliminer cette hypothèse. Si vous n'avez pas peur de perdre votre temps, j'accepte votre aide avec plaisir.

J'observais les traits du visage de l'être de l'eau et je me demandais si il ne fallait pas lancer un sortilège en rapport avec l'élément eau pour obtenir une réaction. Un peu comme dans la salle mortuaire que j'avais découverte avec Flutis.

- Croyez-vous qu'il faut mieux le faire léviter ou utiliser un sort plus audacieux ?

22/11/2015

Azphel bloqua un moment quand Ama' parla du comte et du couvre feu. Il n'était pas très au fait de la situation ni réellement au courant de tout ce qui se passait à l'académie. Certains élèves avaient eu des problèmes bizarre à en croire les rumeurs, et les imputaient au comte ou à quelque chose y étant lié.
Elle avait ensuite renchéri avec la certitude qu'elle avait qu'un passage secret se trouvait à la Chaumière et mènerait directement aux appartements privés du comte. Azphel préféra ignorer cette remarque, sachant qu'il n'avait aucun avis. Il s'embarquait dans une soirée à l'improviste et était parti pour faire des choses étranges à son tour.. Tant pis.

- Le comte ? Ama s'était plantée devant un tableau représentant une sirène et le regardait comme si elle lisait un bouquin. J'en pense pas grand chose. Haveirson est une bonne école, on y est bien. Je n'ai pas eu de... il hésita un instant.. de problèmes avec lui ou au château. Optimiste, oui tu l'es surement. Tu te vois vraiment débarquer chez le comte en passant par la Chaumière ?
Il médita un instant sa propre question.
- Oui, pourquoi pas après tout ! J'ai du temps à perdre, alors entre ça et rester à ruminer mes pensées, partons à la chasse au passage secret.

- Croyez-vous qu'il faut mieux le faire léviter ou utiliser un sort plus audacieux ?
- Tu pourrais commencer par me tutoyer si ça te dérange pas ? Il avait dit ça comme ça. Normalement, pas pour vexer.

Azphel se plaça à son tour devant le tableau représentant la sirène. Il ne voyait pas franchement ou Ama voulait en venir. Enfin si, justement il devinait dans quelle direction elle souhaitait l'emmener, mais il doutait de ce qu'ils pourraient y trouver une fois arrivés. Mais bon, après tout il avait proposé son aide, alors il pouvait apporter de sa réflexion, si stupide soit-elle.

- Tu me parles bien par rapport au tableau, là ? Demanda-t-il pour être sûr, en pointant son index dessus. Personnellement, quitte à partir sur des idées farfelues, je lancerais un Incendio, mais ça ne tient qu'à moi. Dis-moi je suis curieux. Il t'est arrivé quelque chose à l'académie, par rapport au comte, pour tu te mettes à le chercher à ce point ?