Aeron Campbell [Fini^^)

1m84, blond aux yeux tantôt aussi bleu que le ciel tantôt d'un bleu aussi profond que l'océan suivant son humeur, Aeron n'est pas de ceux qui passent facilement inaperçu, ses origines vélanes n'aidant pas vraiment...
Ses cheveux, il les porte mi-long, et continuellement décoiffé, comme s'il venait de sortir de son lit. Il a d'ailleurs l'habitude de passer sa main dedans pour se donner un air confiant peut-être?  
Sportif, il n'est pourtant pas un tas de muscles dénué de cervelle, au contraire, il est plutôt svelte et élancé. Ses traits, eux, sont plutôt fins et marqué et ses lèvres aborde souvent un léger sourire en coin

D'un naturel peu bavard, il ne fera jamais un monologue de 10min sur les propriétés de la branchiflore et ira droit à l'essentiel, sans s’embarrasser de bavardages inutiles, si'l veut dire quelque chose, il le dira comme il le pense le plus souvent. Néanmoins il ne parlera jamais beaucoup de lui.
De nature calme, il n'est pas celui qui mettra le bazar en classe mais s'il n'est pas d'accord avec un professeur, il le lui dira, sur le moment ou après.
Instinctif, il suivra toujours son instinct en premier lieu même s'il doit enfreindre le règlement pour cela, ce qui l'ennuiera le plus, ce n'est pas un faux sentiment de culpabilité, mais de s'être fait prendre.
Un autre trait dominant chez lui, c'est sa loyauté. Devenir son ami, un vrai, n'est pas une chose aisée car il est facilement méfiant, mais si vous y arrivez, vous gagnerez un ami en or, si vous enfreignez le règlement, il vous couvrira quitte à se faire punir à votre place. Ce n'est pas quelque chose qui le dérange, au contraire.
Il est aussi artiste dans l'âme, un peu romantique aussi, il joue de la guitare et écrit parfois. Exprimant par les notes ce que ses mots ne peuvent transmettre.

Aeron, sang-mêlé, est né il y a 17 ans durant une sombre nuit d’hiver si froide que même le temps sembla se geler ce jour-là, le froid ralentissant tout… Les trains qui, en raison de la glace présente sur les voies ainsi que de la neige, roulaient au ralenti, les retards ne se comptaient plus en minutes mais en heures entières.
Les voitures klaxonnaient ici et là, tentant par ce bruit d’effrayer leurs sœurs pour se glisser dans leur garages chaud et à l’abri du froid, à certains endroits où même la circulation s’était gelée, des personnes osaient sortir de leurs voitures pour se réunir autour de quelques barils en feu apporté par des voisins, des routiers où même un sdf bienveillant, mais même ça ne réchauffait qu’à peine les pauvres âmes sur la route de la chaleur.
L’eau s’était, elle aussi, figée dans sa danse aquatique, gelée emprisonnant de nombreuses vies sous son manteau de glace, des poissons la frôlant en diverses endroit comme pour vérifier qu’elle était solide, qu’elle tiendrait jusqu’au prochain dégel.
La vie sous-marine ne fut pas la seule prisonnière de la rivière, le long de celle-ci quelques bateaux, certains servant de maison, se retrouvèrent bloquer, immobiliser au même titre que l’eau par ce froid mordant et ravageur.
Néanmoins en un seul endroit, l’immobilisme et le gel se marièrent pour former un cadre magique, comme venu d’un autre monde, un monde de glace et de silence, aussi figé que magnifique. L’eau présente dans l’air s’était gelée sur les brins d’herbe, rendant celle-ci blanche et brillante, craquante même sous les pattes d’un jeune husky en balade, aussi silencieux que son environnement, comme si lui aussi comprenait la beauté du cadre.
Les arbres, eux-aussi, étaient recouverts de givre sur leur tronc, leurs branches, elles, elles étaient ornées par des gouttes de pluies qui avaient gelées dessus, reflétant la lumière des réverbères et de la lune.
Mais dans un endroit, un seul, l’immobilité et le givre ne régnaient pas, au contraire.
Dans un hopital perdu en Angleterre, un homme impatient faisait les cents pas dans un couloirs, angoissé et les nerfs à vifs. Cela a beau être la 4ème fois que cela lui arrivait, il ne déstressait pas. Il faut dire que les médecins n’étaient pas optimiste : le froid rendait plus difficile le maintient de la température à une chaleur suffisante pour la survie d’un nourrisson, le médecin sensé s’occuper de l’accouchement ne put venir sa voiture étant bloquée par le gel et sa femme, sa douce et belle Jade, avait fait une mauvaise chute ce qui poussa les médecins à provoquer la naissance avec un mois d’avance pour vérifier la santé du petit et de la mère et leur prodiguer de meilleurs soins.
Tout ça le rendirent instable. Heureusement, seule Anastasia, sa seule fille, l’accompagnait, ses garçons étaient trop turbulent et en ce moment, il avait besoin de calme.
Soudain espoir, un infirmier sorti, ensuite l’appréhension s’installa, et finalement un affolement presque hystérique. Son fils, son Aeron, était né, mais sans respirer. Mort-né selon les dires de l’homme. Ce pauvre être était mort avant même avoir pu vivre. Le père s’effondra, sa fille lui fit un câlin, ne comprenant pas ce qu’il se passait.
La porte s’ouvrit quand l’infirmier entra, l’échange n’avait durer que quelques instants et l’activité s’était intensifiée pour tenter de faire battre ce petit cœur qui n’avait jamais eu la chance d’apporter la vie.
Les médecins commençaient à perdre espoir, plusieurs minutes s’étaient déroulées et les chances de vie de cet enfant s’amenuisaient, on donna alors l’enfant à sa mère, qu’elle puisse le voir et serrer dans ses bras son Aeron qui n’avait jamais vécu. Mais un miracle se produisit : au moment où la peau de la mère toucha celle de son fils, celui-ci pleura et son cœur se mit à battre pour la première fois, le bébé était sauvé, il vivrait.
Certains crièrent au miracle, mais Jade sut qu’il n’en était rien, mais elle sut aussi une chose, la vieille magie est plus puissante que ce que l’on croit…
A partir de cette nuit, les températures ne descendirent plus aussi bas, beaucoup clamerait à la coincidence mais pour le jeune père, tout au fond de lui, là où la glace ne sera jamais la bienvenue, Aeron en était responsable ainsi que la magie de sa douce femme.

7 ans plus tard
Le jeune Aeron avait bien grandit depuis cet incident, encore tout jeune il était d'une timidité presque maladive, restant souvent dans son coin et étant mal à l'aise dans la foule, mais ce n'est pas pour cela que nous nous attardons sur cet épisode de sa vie, mais à 7 ans 4 mois et 14jours exactement, Aeron usa, pour la première fois de sa vie, de Magie.

Il jouait sur sa guitare pour enfant au pied d'un arbre quand il vit sa petite sœur par la fenêtre, malgré lui, il sourit: il adorait la petite, déjà parce qu'elle était sa sœur mais malgré son jeune âge elle avait indubitablement des origines vélanes et fascinait déjà, elle en usait pour avoir ce qu'elle voulait parfois.

Soudain, son sourire s’effaça, la petite s'était trop rapprochée de la fenêtre et avait glissé de sa fenêtre du première étage. Les secondes semblait durer des heures pour le blondinet figé qui voyait sa sœur tomber, il voulut faire comme faisait son père avec les affaires dont il avait besoin : il les faisait voler jusqu'à l'endroit de son choix.
Ce n'était pas la première fois qu'il essayait mais cette fois-ci, avec la bonne motivation, il réussit. Sa soeur stoppa sa chute et fut reposée délicatement sur le bord de la fenêtre, elle éclata de rire et applaudit, heureuse.

Voici comment il découvrit qu'il était lui aussi Sorcier, en sauvant sa sœur d'une chute,

4 ans plus tard

11ans, enfin. Il eût sa première baguette. Contrairement à la plupart, il alla chez un autre qu'Ollivander. Il alla chez le fabricant de la baguette de son père: Gregorovitch. Son père insista pour que cela lui car il fut très satisfait de sa baguette et il voulait une source sûre pour la première baguette d'Aeron.
Gregorovitch fit passer plusieurs baguettes dans ses mains avant de lui proposer Sa baguette, une en bois blanc, chêne blanc lui dit le fabricant, avec un coeur de crin de sombral,
Avant même de faire le geste, il sut d'instinct qu'ils s'appartenait sa baguette et lui, sa meilleure alliée d'après son père et il le crut. Sans surprise donc la baguette l'avait bel et bien choisit à son plus grand bonheur.
Ensuite son père le laissa choisir un animal tandis qu'il allait chercher les livres de la liste.
Il se balada entre les rayons, hésitant, Le chat là-bas le tentait mais ce crapaud n'avait pas meilleur caractère? Ou cette chouette plus d'allure?
Mais un hululement attira son attention, un hibou petit-duc gris attira son attention, son « chant » était étrangement beau et le blond tendit la main pour le caresser,,, l'animal le pinça, et l'enfant sourit, et acheta l'hibou, aimant son caractère. Une boule de plumes grises qui ne se laissait pas faire par n'importe qui, il y a de quoi être charmé non ?
Ensuite, le passage chez le tailleur, et enfin retour à la maison et retour à l'impatiente attente pré-Poudlard.
Sans oublier l'éternelle question :  « Dans quelle maison j'irais ? » Mais à cela seul l'avenir pourrait lui répondre...