Une si gentille demande.

19/12/2015

La journée était propice et après avoir eu un temps humide et froid. Le soleil transperçait quelques nuages pour réchauffer la terre de ses beaux rayons. C'était agréable de pouvoir laisser ces vitamines D se réapproprier les peaux blanches des étudiants.
Ce fut avec bonne humeur que Novenka attaquait cette journée de cours, après les évènements récents, la Guerre qui sévissait, elle prenait soin de rester le plus loin possible de toutes ces embardés. Prendre position était hors de question mais autant de violence était d'autant plus affligeant. C'était ce qu'elle répondait quand on lui posait la question.

Mia n'était pas là aujourd'hui, du moins, elle suivait des cours différents des siens, mais ce fut grâce à sa meilleure amie que Novenka avait pris le courage d'aller voir le professeur Fitzsimmons pour lui demander de devenir une élève spécialiste en Botanique.
Pourquoi la Botanique pour une future fabricante de baguette magique, n'est-ce pas ? Il fallait qu'elle connaisse à la perfection tout sur le sujet pour être encore plus forte que ne pouvait l'être son mentor Gregorovitch dont elle n'avait toujours aucune nouvelle. Les créatures magiques, les plantes, les bois, la façon d'en prendre soin... Cela était plus qu'important pour Novenka que tout le reste de ses études. Bien qu'elle appréciait apprendre les potions et d'autres matières. A Poudlard, c'était ironiquement les défenses contre les forces du mal qui lui plaisait le plus.

Elle grimpa jusqu'à l'aile ouest d'Haveirson, une fois que la cloche sonnait ses gongs de liberté. Elle gravit les marches deux par deux jusqu'à arriver devant le bureau du professeur Fitzsimmons. Elle inspira, s'habilla de son sourire le plus sincère. Et après une longue inspiration, elle frappa doucement à la porte du professeur. N'attendant pas l'autorisation de l'ouvrir, elle posa la main sur la poignée et l'abaissa pour pousser la porte.

« Bonjour, Professeur Fitzsimmons. Je suis navrée de vous déranger après les cours. »

Elle entra dans la salle et referma doucement la porte derrière elle. Laissant tomber son sac à ses pieds, elle resta debout un tout petit instant souriant au professeur en cherchant son regard. Elle avait entendu grand nombre de bonnes choses au sujet du professeur, elle n'avait pas peur, mais son stresse se situait en réalité sur la demande qu'elle avait à faire.

« Je m'appelle Novenka Cieslak, je suis en première année comme tout le monde, et je suis le cursus de fabricants de baguettes magiques pour exceller comme mon mentor Gregorovitch. » Elle se pinça doucement la lèvre en se rendant compte de son débit de parole. « Pour faire simple, j'aimerais intégrer vos classes d'élèves spécialistes. »

Sujet: Re: Une si gentille demande. Dim 10 Jan 2016 - 15:02

Une si gentille demande
Ft.
Novenka Cieslak
Our Story.
Alors que Neal travaille tranquillement à son bureau, une élève -qu'il ne connaît pas- vient lui demander l'autorisation d'assister à ses cours de spécialité.

And...
Le 3 mars 1997.
Les débuts de semaine sont rarement tendres, et je suis rarement au meilleur de ma forme dans ces moments là. Cela étant, il fait beau aujourd'hui, alors mon humeur est elle aussi au beau fixe, malgré la tonne de paperasse qui m'attend sur mon bureau. La plupart n'a pas de lien direct avec mon travail à Haveirson, mais concerne mes recherches alors... Je m'y mets, un peu de mauvaise grâce, mais si je ne le fais pas maintenant, je ne serai pas concentré pendant le cours de demain -et je préfère éviter cette situation. Je travaille ainsi toute la journée, le lundi n'étant de toute façon pas très chargé.

Je commence à répondre à la lettre d'un apprenti de Tilden, pour l'encourager à ne pas baisser les bras à cause de la rudesse de son mentor. Si l'homme sait être adorable et pédagogue en public, je sais qu'il n'est pas forcément facile à vivre quand on cherche à apprendre auprès de lui... Mais au milieu de la missive, un grattement à la porte m'interrompt. Je relève le nez, abaissant mes lunettes sur mon nez pour mieux voir mon invité surprise. Enfin, plus précisément, mon invitée.
Bonjour, Miss Cieslak. Vous ne me dérangez pas, ne vous en faites pas. Et, je vous en prie, asseyez-vous. Vous voulez du thé ? C'est un thé vert, parfumé de rose, datte verte, fruits rouges et fleur d'oranger.

Je me lève pour faire bouillir l'eau et me préparer une tasse. Je préfère avoir les idées claires pour traiter ce genre de demandes. Oh, je ne croule pas nécessairement sous le nombre de spécialistes, mais j'ai jusque là insisté pour qu'eux seuls assistent à mes cours plus avancés. Néanmoins, je suis assez intrigué par cette demande pour ne pas lui opposer un refus catégorique d'entrée de jeu.
Alors comme ça, vous voulez devenir fabricante de baguettes ? C'est une carrière que j'ai hésité à embrasser à la fin de mes propres études, vous savez.

Je lui adresse un sourire amusé, et bien que comprenant tout à fait les raisons qui pourraient motiver sa demande, je préfère les entendre de sa bouche.
Je suis tout à fait conscient du fait que les arbres à partir desquels sont construits les baguettes relèvent de mon domaine de compétence, mais ce sont des sujets que vous pourriez me demander d'aborder en cours standard. Alors, pourquoi vouloir assister aux cours de spécialité, hm ?

© Yvianna

19/12/2015

Avec toutes les rumeurs et les gentillesses qui circulaient sur le professeur Neal Fitzsimmons, Novenka se sentit tout à coup à l'aise avec l'idée qu'elles soient fondées. Pour une fois. Non friande des ragots en tout genre. Elle s'attarda rapidement sur la décoration épurée du professeur avant de s'assoir comme si gentiment proposé. Le calme qui régnait dans cette pièce était à la fois très enivrante mais aussi assez oppressante. D'ordinaire à avoir la bougeotte, la belle yougoslave préférait passer son temps à la bibliothèque où régnait un minimum de son... Des brouhaha, des chuchotements, des ricanements même, le bruit des pages qui se tournent ou des plumes grattant le parchemin. Le son qu'elle appréciait le plus mais qui la déconcentrait était quand la plume rencontrait le bord de l'encrier en verre, cela tintait sournoisement et elle levait systématiquement la tête.

En s'asseyant, Novenka porta son sac devant elle et elle sourit à son professeur. Bien qu'elle n'était pas là pour passer un oral ou un entretien quelconque, la nervosité s'installait à mesure que le temps s'échappait de son sablier. Elle finit par poser son sac sur le sol et avec le rouge aux joues, elle finit par acquiescer.

« Ça semble délicieux, j'en prendrai volontiers. Je n'avais encore jamais goutté de datte verte, est-ce un parfum prononcé ? »

Mais sans doute la question fut posé trop doucement de sa voix peu assurée, de la peur d'échouer. Elle finit par crisper ses doigts sur ses cuisses quand le professeur attira son attention sur ses propres objectifs quand il devait être jeune, bien que loin d'elle l'idée de l'imaginer vieux, mais il restait son aîné, n'est-ce pas ? Bien sûr qu'il l'était. Qu'importe, il n'était pas utile de s'embourber dans ce genre de pensées inutiles, mais il était agréable de s'échapper un tantinet de la réalité.
La question qui suivit sa révélation déclencha un petit bouton intérieur qui remit immédiatement les idées de Novenka en ordre. Elle n'était pas là pour s'apitoyer mais bien pour se battre, expliquer les raisons de sa motivation subite et le pourquoi devenir aussi ingénue que douée de ses mains.

« Tout d'abord, je vous donne raison sur le fait que les arbres pourraient être aborder en cours. Cependant, j'ai dans l'idée folle d'introduire dans certaines baguettes des ingrédients issus même du monde magique des plantes. J'ai besoin de connaître toutes les propriétés de chaque espèce, de mes les approprier, m'y noyer pour en tirer un certain avantage lors d'une fabrication. »

Elle reprit doucement son souffle, essayant de parler moins vite. L'excitation ayant pris le dessus sur toutes les autres émotions dont elle était pourvu en cet instant. Mais l'étincelle dans ces yeux ne se taisaient pas et brillaient à nouveau lors de sa nouvelle pensée.

« Gregorovitch m'a toujours demandée d'être inventive, et souvent de me pencher sur l'avide besoin d'en apprendre plus sur la botanique. Je n'ai fait ce rapprochement qu'il y a quelque jours. Je veux lui faire honneur et rénover le monde de la Fabrication des baguettes magiques. Je me ferais mon nom ici ou ailleurs, mais pas sans vos cours et vos spécialités, Professeur. »

Avec un sourire chaleureux et bien heureux, Novenka soupira doucement en gardant les yeux pétillants plongés dans ceux de son professeur.
L'honnêteté était sa meilleure alliée, elle l'avait toujours su. Et même si il le lui refusait, elle ne pourrait regretter d'avoir tout donné.

Sujet: Re: Une si gentille demande. Jeu 21 Jan 2016 - 8:37

Une si gentille demande
Ft.
Novenka Cieslak
Our Story.
Alors que Neal travaille tranquillement à son bureau, une élève -qu'il ne connaît pas- vient lui demander l'autorisation d'assister à ses cours de spécialité.

And...
Le 3 mars 1997.
La demoiselle semble nerveuse, et même si je ne croyais pas être en mesure d'impressionner qui que ce soit dans cette académie, je reconnais que la situation m'amuse. Elle pose son sac devant elle, comme si elle voulait se cacher derrière lui. Puis elle l'abandonne au sol, rosissante. Je ne peux pas empêcher mon sourire amusé de s'élargir.

Sa curiosité concernant la composition de mon thé me fait sincèrement plaisir, et je ne peux pas m'empêcher de lui expliquer mon choix par le menu. Après tout, si elle est intimidée, peut-être qu'une conversation plus légère l'aidera à se détendre.
Comme vous vous en doutez peut-être, une datte verte est une datte qui n'est pas encore arrivée à maturité. C'est un moment de leur... vie, pour ainsi dire, où elles ne sont pas encore trop sucrées, ce qui fait qu'elles s'accordent bien avec le reste. En plus, comme je prépare mes thés moi-même... Bref.

J'achève ma phrase d'un geste de main évasif. Il faut vraiment que je me surveille quand je commence à parler de moi, sinon je vais finir par en dire plus que je ne le voudrais. Et puis après tout, c'est elle qui est venue me voir pour poser son argumentaire, et non l'inverse. Je l'écoute donc, me calant plus confortablement dans mon fauteuil, sirotant mon thé.

Ce qu'elle évoque a le mérite de me surprendre. Mon attention décuplée, je me penche vers elle, reposant la tasse sur le bureau, et le menton contre mon poing. Elle semble plus confiante en elle, maintenant que nous abordons la raison de sa présence. Avant, j'étais intrigué par sa demande, et maintenant, je suis tout à fait captivé. Bien sûr, intégrer les plantes dans les baguettes se fait déjà, notamment avec l'utilisation de la tige de dictame comme coeur.

Mais je pressens que le concept qu'elle a en tête est tout à fait différent de simplement mettre à contribution les propriétés magique d'une plante comme la dictame en la faisant rentrer bien sagement dans un écrin de bois.
Et avez-vous déjà eu l'occasion d'expérimenter un peu tout cela, miss Cieslak ?

Son excitation est contagieuse -et de toute façon, je suis toujours partant pour découvrir de nouvelles choses, de nouvelles façons de procéder. En attendant sa réponse, je fais tourner les neurones à plein régime pour essayer de trouver une plante qui me permettrait de tester sa créativité et sa capacité à rebondir face à un nouveau défi.

Honnêtement, je crois que même si elle ne passe pas ce test avec l'aisance que j'espère, j'accéderai à sa requête. Elle a complètement piqué ma curiosité (tout en passant un coup de lustre sur mon ego, ne nous mentons pas) et quelqu'en soit le résultat, je veux voir ce qu'elle est capable de produire. En outre, si son attachement à son mentor est aussi crucial que son discours le laisse entendre, je suis convaincu qu'elle ne posera aucun problème durant mes cours. Je suis même plus inquiet de l'opinion des autres élèves sur la question... mais je les connais tous, et j'apprécie chacun d'eux.

Alors j'attends simplement une réponse, ou même une idée d'expérimentation qui aurait pu traverser l'esprit de la demoiselle avant qu'elle ne vienne me voir, curieux de pouvoir jauger pleinement ses capacités.

© Yvianna

19/12/2015

Novenka écouta avec attention la composition du thé et surtout, le pourquoi choisir la datte verte. Ayant une culture slave, la datte n'est pas un ingrédient très rependu. La figue ou les myrtilles y sont plus présentes. Mais le sucre n'est pas non plus une spécialité scandinave alors c'est avec un certain plaisir que Novenka s'octroya le plaisir de ne pas se forcer à boire quelque chose de trop sucré pour son palais slave. Bien que les gourmandises anglaises étaient toutes particulières, le trop plein de sucre écœurait facilement les langues et les ventres.
Elle sourit avec beaucoup de chaleur quand le professeur commenta son thé, la passion qui s'en résultait était tout aussi fascinante que le goût de l'amer thé. Le goût est délicieux et cela lui rappelle les thés de sa mère faits avec du thé du Népal. C'était un délice, et les habitudes sont tenaces.

Elle regarda avec stupéfaction Fitzsimmons qui s'intéressait tout à coup au trouvaille de la douce et innocente yougoslave. Un nouvelle éclat naquit au sein de ses iris. Elle avait fait plusieurs tests, tragiques par moment, mettant même le feu à la maison, détruisant les baguettes construites, la rigueur n'était pas encore encrée dans ses douces mains de jeune fille, un peu tête en l'air et trop pressée.
Aujourd'hui, la tendance était tout inversée. Evidemment, Novenka était toujours un peu tête en l'air et rêveuse, mais elle avait une persévérance à toute épreuve. Et elle avait ce petit côté assidue qui la rendait fort unique.
Elle esquissa un léger sourire qui pinçait ses lèvres pour éviter de ne rire, les souvenirs de ces erreurs étaient assez amusants bien que sur le coup, Gregorovitch la sanctionnait à nettoyer les latrines.

« Et bien, pour tout vous avouer, Professeur. J'ai effectivement fait une expérience catastrophique. »

Elle se mit à rire malgré elle, et malgré ce rire chaleureux et plein de souvenirs nostalgiques, elle se reprit doucement malgré quelques soubresauts dans la voix.

« En réalité, j'ai demandé à Gregorovitch de faire un test très étrange. Je suis fascinée par le Filet du Diable. C'est une plante de caractère, obscure aux pouvoirs puissants. Je me suis laissée entendre dire que dans une baguette, celle-ci se trouverait être l'une des plus difficiles à dompter mais aussi une des plus puissantes. » Elle s'arrête pour poser ses yeux sur le professeur et avec un sérieux presque comique, elle continua d'une voix de bande-annonce cinématographique. « Or, cette puissance était au delà des limites du bois que j'ai utilisé. En effet, le bois s'est fissuré mais le sort que j'avais incanté, un sort qui était si simple... A fait brûler la maison. » Elle se mit à rire, un rire cristallin qui vous donnait envie de sourire, elle s'essuya les larmes naissantes. « Je ne vous raconte pas la tête de mon mentor, j'ai cru qu'il allait me tuer, j'ai été de corvées de nettoyage pendant un mois et interdiction de toucher à quoi que ce soit. « Apprends, petite et ne touche plus ! » . »

Elle posa une main sur son cœur et s'arrêta doucement de rire en sirotant le thé qu'elle finit bien trop rapidement. Elle soupira pour évacuer ce souvenir qui devenait tout à coup douloureux et elle reposa la tasse sur la soucoupe.

« J'ai besoin d'apprendre à maîtriser ces pouvoirs. Je suis persuadée de pouvoir faire des baguettes de qualité. Il serait fier, et je m'efforcerai d'être une élève brillante, pour que vous puissiez l'être vous aussi. »

Sujet: Re: Une si gentille demande. Sam 12 Mar 2016 - 11:29

Une si gentille demande
Ft.
Novenka Cieslak
Our Story.
Alors que Neal travaille tranquillement à son bureau, une élève -qu'il ne connaît pas- vient lui demander l'autorisation d'assister à ses cours de spécialité.

And...
Le 3 mars 1997.
-Désolée du retard et de la réponse très courte T_T
Je ris franchement avec elle au récit de son expérience au résultat pour le moins contestable. Il y a quelque chose d'admirable dans le fait que cet incident ne l'ait pas poussé vers l'abandon, mais au contraire vers la persévérance dans la poursuite de son objectif. En la regardant, je me dis que je vois peut-être en elle un moi plus jeune, une personne que j'aurais pu devenir si je m'étais intéressé plus sérieusement à la fabrication de baguettes qu'à la recherche de plantes.

Une nouvelle gorgée de thé. Je ne me donne plus la peine de dissimuler ni mon intérêt, ni mon amusement.
La première information que je pourrai vous donner dans le cadre de votre poursuite d'études, c'est que vous devriez vous intéresser aux runes de plus près. C'est un art intimement mêlé à la fabrication de la plupart des objets magiques. C'est une option que vous avez suivie à Poudlard, j'espère.

Même si sa réponse est positive, je sais qu'elle aura besoin de prendre des cours supplémentaires -de préférence auprès d'un fabricant, mais vu la façon dont ils protègent leurs secrets de fabrication...
Je n'ai jamais vu de baguette contenant de filet du diable au cours de mes voyages, cela dit. Mais si vous croyez que je peux vous être d'une aide quelconque, alors ce sera avec plaisir que je vous accueillerai dans mes cours, y compris ceux de spécialité. Enfin, tant que vous ne mettez pas le feu à la serre bien sûr !

J'adoucis la pique d'un large sourire, avant de finir mon thé d'une traite.
En tous cas, je pense que l'un de mes prochains cours portera plus spécifiquement sur les raisons de votre venue. J'espère que vous ne serez pas déçue.

Je me lève afin de la raccompagner ; je pense que nous aurons l'occasion de reparler plus en détail de tout cela après les cours ou du moins, lorsqu'elle aura bien pris ses marques, et que j'aurai mieux cerné ses besoins. De toute façon, j'ai encore pas mal de travail à terminer, et ce cours sur la fabrication de baguettes à improviser, autant m'y mettre le plus tôt possible. Je lui laisse le temps de regrouper ses affaires et lui tiens la porte, lui serrant la main lorsqu'elle passe à ma hauteur.
C'était un plaisir de discuter avec vous, miss Cieslak. Bienvenue dans mon groupe.

Bien joué Neal, c'est probablement la catchphrase la plus pourrie qui ait jamais été prononcée entre ces murs.

© Yvianna