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 Si je fais ça, ce n'est pas pour toi. | Libre

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Poussey Mahao
Poussey Mahao
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MessageSujet: Si je fais ça, ce n'est pas pour toi. | Libre   Si je fais ça, ce n'est pas pour toi. | Libre EmptySam 9 Jan 2016 - 23:16

16 Mars 1997

Spoiler:

Ce n'est pas par faiblesse que j'ai accepté d'aider Steven Grant. Mais parce qu'il est le jumeau de celle que je considère plus que quiconque. Mais ne pensez pas que je fais cela uniquement dans ce but, mais parce qu'il faut bien que je rende service de temps en temps, n'est-ce pas ?

La veille, Steven Grant et moi-même trainions dans la salle commune. La discussion allait bon train entre les camarades de la maison verte et argente, et comme à mon habitude, je lisais tranquillement dans mon fauteuil. Mais Steven était venu m'importuner en me faisant rebondir dans le fauteuil. Je maudissais le créateur de ce fauteuil extra large mais si confortable. J'avais fermé les yeux pour me promettre de ne pas me mettre en colère, je me l'étais promis depuis la discussion avec Zabini. Alors j'ai soupiré, et fermé mon livre en le regardant de mes yeux plissés. Il s'est moqué de mon addiction à l'école et au savoir, chose que je n'ai pas relevé. J'ai souris, méchamment mais j'ai souri quand même. Puis il m'a dit qu'il avait un devoir à faire pour l'Histoire de la Magie qui parlait néanmoins de Pré-au-Lard et de ses mystères. Je soupçonnais un traquenard, je ne fais pas confiance à ceux qui viennent réclamer mon aide. Mais il m'a suffit de poser les yeux sur Charlie pour accepter sans réfléchir. Il était parti tout guilleret, et c'est avec une moue méprisante que je m'étais remise à lire en me maudissant d'aimer autant cette fille alors que nos divergences d'opinion étaient claires.

Aujourd'hui, je suis vêtue d'un pantalon noir slim, avec un pull en laine bordeaux et mes boots de la même couleur, affublé d'une cape noir et de l'écharpe de notre maison, Serpentard. Je descends dans la salle commune quasi vide, et je prends mon livre de l'Histoire de la Magie dans mon sac que je place en bandoulière.
J'espère qu'il aura au moins la bonté de m'offrir un chocolat chaud après m'avoir faite sortir dans le froid de Mars.
Je lui ai donné rendez-vous devant la Cabane Hurlante pour que nous n'ayons pas à nous préoccuper de l'autre jusque là.
Le dimanche. Me lever un dimanche pour faire un cours particulier à mon aîné. Voilà bien une situation des plus étranges.

Je monte dans la carriole tiré par les sombrals que peu d'entre nous voyait. Ils nous conduisent à Pré-au-Lard, en silence. Le vent caressait mon visage pâle. Plusieurs élèves étaient affublés de gros manteau pour braver le froid. Et c'était souvent les mêmes visages que je croisais dans ces carrioles. Beaucoup n'osait plus sortir à cause des mangemorts. Aucun goût du risque...
Je n'attends que ça de rencontrer des mangemorts !
Je descends et me dirige vers la cabane hurlante. Je suis décidément abonnée à la douloureuse cabane. On n'était pas sans savoir que j'aimais me recueillir ici, je m'y sentais plus en sécurité que n'importe où ailleurs.
N'était-ce pas se faire violence que de trouver un endroit moins morne ? Je suis McWood, ce type de paysage me convient parfaitement malgré la neige qui fondait doucement sous le changement de température. Le printemps allait bientôt poindre son nez, et c'est avec appréhension que je l'accueillerai. L'automne, l'hiver sont des saisons qui rendent les gens aigris, silencieux... calmes. Le printemps et l'été faisaient l'effet tout l'inverse.

Je m'installe sur un rocher en enlevant mon sac que je pose sur le sol. Je m'approche doucement de la clôture et m'enfonce un peu sur l'allée y menant. Bien loin, cette cabane tout de même. La seule ouverture connue était celle du passage secret près du saule cogneur. J'y étais moi-même allée, rencontrer le fantôme de cette cabane hurlante qui n'était personne d'autre qu'un étudiant d'Haveirson à la dérive. Mais je garde ce secret pour moi, continuant d'alimenter les rumeurs qui allaient bon train.
Pascoe, je me demande s'il va bien, je me pose la question chaque fois que je pense à la cabane. Je devrais peut-être penser à retourner le voir.
J'entends des pas et je vois Steven arriver, et je rebrousse chemin pour retourner au dehors de la clôture.

« Tu en as mis du temps, je suis là depuis un moment. On ne fait pas attendre une dame, tu devrais le savoir. »

Un reproche. Pas de salutation. Je retourne prendre mon sac.

« Prêt ? »


Dernière édition par Alycia Mcwood le Sam 16 Jan 2016 - 13:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Si je fais ça, ce n'est pas pour toi. | Libre   Si je fais ça, ce n'est pas pour toi. | Libre EmptySam 9 Jan 2016 - 23:47

La veille, on m’avait donné un de ses devoirs que je n’avais pas envie de faire. A vrai dire, ce n’était pas depuis la veille, mais, ce n’était rien. On me l’avait donné depuis environ deux semaines ? Oui, sûrement deux semaines, mais je ne voyais pas dire à cette Alycia, que je devais le rendre pour dans deux jours, et que... Oh non, sa voix stridente résonnait déjà dans ma tête «  Tu t’y es pris que maintenant ?! Non mais c’est pas possible, et après ça demande de l’aide hein ! ». En effet, ma sœur n’arrêtait pas de me parler de cette Alycia. Puis, elle était dans la même maison que nous, alors… Il fallait bien qu’on se serre les coudes entre personnes de la même maison, non ? Ce n’était pas comme ça que ça se passait ? Et bien, à mes yeux si.

Alors, comme je le disais, je suis allé lui demander de l’aide un peu avant le dîner. Les élèves qui portaient fièrement leurs couleurs verts et argent hurlaient, chahutaient, se tapaient quelques fois même dessus, s’embrassaient pour certains en pensant qu’on ne les voyait pas sortir tout d’eux du même placard. Je m’étais faufilé un chemin entre eux tous, et j’m’étais jeté complètement sur le canapé où elle se trouvait. Vous savez comment ce canapé est moelleux ? Confortable après une journée de cours bien trop emmerdante, à entendre brailler cette… Bon, elle avait soupiré, bien sûr. Mais, je savais qu’elle ne refuserait pas. Elle adorait ma sœur. Des fois, je me demandais ce qui se passait entre elles, peut-être qu’ils étaient plus qu’amis. Enfin, chacun son problème, quoi que… Non, ça ne me regardait pas. Comme dans mes plans, elle accepta. Quand je partis vers le couloir qui mènerait au St Graal ; le dîner, j’entendis cette voix perçante frapper contre les parois froids où j’avançais en ondoyant mon corps joyeusement. «  Demain, tu as intérêt à être là, tôt. ». Tôt, mais oui, mais oui. J’imitais une grimace d’enfant, répétant à plusieurs reprises cette fois, essayant d’imiter cette McWood.

Bon, le lendemain matin, bien sûr, je ne me levais pas tôt. Tout le monde me connaissait pour ça. J’étais toujours en retard, ou presque, mais la plupart du temps, je l’étais et là en l’occurrence, je n’aimais pas franchement ce que je voulais faire, alors… C’était une sorte d’acte manqué. Vous savez ? Quand on ne veut pas faire quelque chose, et que notre corps, inconsciemment, ne le fait pas non plus. Donc, j’avais une excuse. Douteuse, et contestable. Mais une excuse quand même. Je m’habillais en vitesse, rien de très fantasque. Un pantalon noir. Un pull noir. Voilà. Oui, ce n’était pas très… Extravagant, fantaisiste, ou je-ne-sais-quoi, mais au moins, je n’avais pas de problèmes avec l’accord des couleurs, ou ce genre de truc, vous voyez ? Puis, merde. De toute manière, je n’allais pas à un rendez-vous, je devais faire un devoir avec la Hermione de Serpentard, oui c’est comme ça que je l’appelais. Et ce n’était pas franchement un compliment, ce n’est pas que je participais à cette gue-guerre des maisons – enfin si un peu – mais, Hermione Granger était agaçante, quand vous l’avez à côté de vous en cours, et qu’elle n’est pas capable de tenir en place quand elle a une réponse à une question. D’ailleurs, elle a toujours toutes les réponses, ça aussi c’est vachement énervant. C’est un livre sur pattes. Une encyclopédie.

J’avais enfilé un gros manteau assigné «  Serpentard », je n’en avais pas d’autre, alors on faisait avec les moyens du bord. Lorsque je vis la première carriole partir, Mrs McWood à l’intérieur bien sûr, un long soupire traversa mes lèvres fines et abîmées par ce froid qui glacerait un détraqueur. Ah… Mais quelle bonne journée qui commençait me diriez-vous ! Je dues attendre la deuxième carriole, qui par chance arriva rapidement. Presque vide. Quelques dernières années qu’on comptait sur les doigts de la main, tous emmitouflés dans leur manteau. C’est vrai que le vent était glacial ce matin. Je n’eue pas vraiment de problème à me réveiller à vrai dire. Et, contrairement à Alycia, je les voyais moi les sombrals. C’était des sortes de chevaux, amaigris et frêle, au regard brillant. Et à l’allure sinistre. Leurs ailes, n’avaient rien de très rassurantes. Elles étaient noires, fétiches, nues, sans aucune plume. Et, on pouvait voir traverser leurs veinures à travers. Bien que ces bêtes puissent faire peur aux autres, elles me rassuraient. J’aimais bien les voir. J’aimais bien qu’elles conduisent cette diligence. Bon dieu, ce que je pouvais paraître Lovegood des fois.

Quand, j’arrivais enfin, je vis une personne au fin fond de ce qu’on pourrait appeler un pré. Elle se trouvait là, l’air dans le vague. Bon dieu ce qu’elle me foutait la frousse cette fille. Oh oui, j’aurais préféré me retrouver auprès de sombrals qu’auprès d’elle, mais j’avais un devoir à faire. Et cette fois-ci, je ne me retrouverai en aucun cas avec une note pitoyable, sous le regard accusateur de mon professeur. Non, non et non. Un reproche. Déjà ? Je levais les yeux au ciel, et ne préférait rien dire, c’est vrai, c’était un peu de ma faute. Mais bon dieu, un bonjour ça n’avait jamais égorgé personne. Je lui souriais, méchamment presque sarcastiquement.

«  Bonjour à toi aussi, très chère. Comment vas-tu ? Oh pas la peine de me demander, ça va très bien. J’ai passé une agréable nuit, et une agréable matinée. Merci de te soucier de ma petite personne. »

Je laissais la jeune femme prendre les commandes à vrai dire ? Je ne savais pas où on allait, ou même ce qu’on faisait. Bon dieu, que j’avais l’air d’un touriste, ici. Mon grand regard noir dans le vague, à essayer de coordonner mes mouvements avec ma secouriste. Je tenais mes cahiers sous mon bras, comme ça.

«  Oui, très chère, je suis prêt. »
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Poussey Mahao
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MessageSujet: Re: Si je fais ça, ce n'est pas pour toi. | Libre   Si je fais ça, ce n'est pas pour toi. | Libre EmptyLun 11 Jan 2016 - 12:01

Je plisse légèrement les yeux lors de son monologue, il ressemble à un parfait cinglé sorti tout droit de la prison d'Azkaban pour avoir persécuté sorciers et moldus. Il parle tout seul, feignant que je lui pose des questions de coutume, il sait pourtant qui je suis pour ne pas se préoccuper de ne pas me voir polie envers lui. Je soupire, perplexe et exaspérée par cette journée qui s'annonce longue.
Je me demande s'il le fait exprès ou si c'est inscrit dans sa génétique, bien que Charlie soit toute aussi extravagante, c'est d'une autre teneur et elle a la chance d'avoir des cheveux clairs et un style bien à elle. Steven... Steven c'est un peu le côté obscur de Charlie. Railleur, moqueur, bavard... Zabini me reprochait de parler beaucoup mais en comparaison à Steven, j'étais une petite joueuse. Alors pourquoi m'attribuait-on ce genre d'adjectif quand le maître de celui-ci était quelqu'un d'autre ?

Je lève un sourcil surpris quand je vois qu'il tient ses livres dans les mains et non dans un sac. Son sens pratique serait à revoir, il sait pertinemment que l'on va marcher aujourd'hui. Rien de mieux que d'apprendre en observant de ses yeux vivants les dires des morts. Un sourire sarcastique dessine mes lèvres et je lui prends les cahiers, parchemins et autres objets de ses mains pour les fourrer mais rangés, dans mon sac en bandoulière. Je le retire ensuite et lui balance dans les bras.

« Au moins tu serviras à quelque chose. Il y a mon livre dedans, ne l'abîme pas avec ta maladresse gauche. »

Plus légère, je sautille jusque derrière la clôture et hume le parfum des champs non entretenus qui bordent la cabane déconfite. Je profite d'un instant, le temps que Steven se décide à mettre le sac en bandoulière et surtout d'accepter le fait de porter comme un brave homme les manuscrits de ... moi. J'ai un peu poussé pour titiller son orgueil. Il m'embête, je l'embête. Un point c'est tout.
Pascoe, il devait être à l'école. Il ne passe tout de même pas tout son temps dans cette cabane. Bien que nous soyons dimanche, il ne va pas prendre la peine de passer son dimanche ici... Je taperai doucement sur le bois pour voir si je l'entends même si j'en doute fort.
Je me retourne rapidement vers Steven et lui somme de venir en fronçant les sourcils.

« Et bien, dépêche-toi. T'attends quoi ? Qu'un troll vienne te manger ? »

Bien que cela ne me dérangerait pas, je rentrerais sagement à Poudlard, déplorant sa perte, feignant la peine et pourrais même verser une larme sous le bouleversement. M'attirant toutes les faveurs de sa jumelle. Mais cela n'arrivera pas, hein ? Aucun troll n'allait apparaître comme par magie pour subvenir à ses désirs secrets.
J'avance le long du chemin qui court vers la cabane. Nous en aurions pour une dizaine de minutes, pas plus pour atterrir devant la cabane hurlante.
Et c'est en silence, que j'espérais durable que j'avance jusqu'à la cabane, avec ou sans Steven qui suit. Mes boots s'enfoncent dans la neige molle et fraiche, alors que mon haleine chaude faisaient de la fumée blanche régulièrement.
Devant la cabane, je m'arrête brutalement devant les planches en bois, et je frappe trois fois en murmurant que c'est Mcwood. mais pas de réponse.
Je me tourne vers Steven et montre la Cabane en reculant pour mieux l'observer.

« Alors, comme tu le sais, voici la fascinante Cabane Hurlante. Te connaissant téméraire, je me suis dit que de t'emmener à son pied ne te ferait pas peur. » Je souris avec malice avant de reprendre. « Note bien. On ignore la date de sa fabrication, mais elle est considérée depuis des années comme la maison la plus hantée de Grande-Bretagne. C'est grâce à elle que Pré-au-Lard, petit village sorcier près de Poudlard, connait un essor touristique important. » Je fais silence. « Hé, tu m'écoutes ? » Je fronce les sourcils et lui donne un coup de poing dans l'épaule. « Je te rappelle que tu m'as demandé mon aide que je te donne gracieusement, contente toi d’acquiescer si je t'ennuie, mais ne compte pas sur moi pour rédiger tes notes. » Je souffle mon exaspération en secouant la tête avant de reprendre doucement en observant les boiseries de la cabane. « Elle est connue pour ses cris douloureux qui se font entendre les soirs de pleine lune. Nous y avons découvert le Professeur Lupin, et nous devons cette révélation à Saint Potter. » Une moue méprisante se dessine sur mon visage. « La cabane n'en reste pas moins bruyante certaines nuits et même quelques rares fois, le jour. Elle est l'élément principal des mystères de Pré-au-Lard. » Je laisse planer un silence, puis continue à marcher, cette fois vers une grande colline. « Allez, je vais te montrer un super endroit pour avoir une vue d'ensemble sur le village, on y voit même le château au loin, c'est magnifique. Allez, bouge tes fesses. »

Et je le pousse pour prendre appui et me donner une pulsion pour avancer sur une pente vertigineuse qui nous demandera surement de faire un peu d'escalade.
Je souris bizarrement, non pas contente d'être ici. En fait, c'est agréable d'être madame je sais tout, de partager son savoir et d'en plus visiter les recoins intéressants de ce village pittoresque.
Je glisse sur la neige. Mon pied dérage et je tombe violemment sur le sol gelée. Ma pommette me fait mal et mon genoux gauche également... Mais je n'arrive pas à me relever tant je me sens honteuse. Alors je reste figée le visage dans la neige et la main crispée sur une branche... Je suis ridicule.  
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MessageSujet: Re: Si je fais ça, ce n'est pas pour toi. | Libre   Si je fais ça, ce n'est pas pour toi. | Libre Empty

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