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 9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre]

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MessageSujet: 9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre]   9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre] EmptyMar 12 Jan 2016 - 17:33



L'impatience d'un printemps fabuleux
Dimanche 9 Mars 1997 à 07h30, dans le parc de Poudlard


Est-il normal pour un Poufsouffle de s’inquiéter pour ses examens trois mois avant le début de ceux-ci ? Car personnellement, j’étais angoissée à l’idée d’avoir à les passer. Mes premiers examens, en tant que sorcière ! J’avais ce mélange d’impatience et d’appréhension, montrer ce que je pouvais valoir malgré mon statut de « née moldue » ou « sang-de-bourbe » comme dirait certains de ces Serptentards pernicieux. Je ferai de mon mieux pour réussir et pour cela, je préférais m’y mettre dès maintenant pour être certaine de réussir comme n’importe quelle sorcière.

Levée relativement tôt pour un dimanche, j’étais descendue en salle commune pour manger un petit déjeuner copieux ou tout du moins, à mes yeux. Un œuf au plat, une tranche de bacon, une tranche de pain et bien évidemment, un bon jus de fruit. Aujourd’hui, j’avais choisi orange/carotte, tout d’abord parce que j’adorai cela, mais aussi parce qu’il me fallait faire le plein d’énergie pour attaquer cette journée de révisions. A côté de moi sur la troisième grande table, des livres, des livres et encore des livres ! Aucun Poufsouffle ne semblait être suffisamment motivé que pour se lever avant les premiers rayons du soleil.

Lorsque j’eu terminé de manger, je m’essuyais la bouche et pris la pile de livre entre mes bras et m’avança prudemment jusqu’à l’aile Est, puis direction le parc. Le vent était encore frais et l’herbe humide, mais j’étais convaincue que j’avais raison de vouloir m’investir aussi tôt. Je m’installais bientôt contre un arbre entre la volière et le terrain de Quidditch, deux lieux que j’affectionnais particulièrement, et ouvrait sans attendre le premier livre : Histoire de la Magie.

Cela en surprendra plus d’un, mais j’aime énormément ce livre. Bathilda Tourdesac a su résumer à merveille les faits historiques touchant les sorciers et ce qui est amusant, c’est de voir le lien entre ce que nous avons appris en Histoire et ce livre. Depuis si longtemps, nous sommes liés par plusieurs faits et pourtant, ce n’est que maintenant que les moldus découvrent notre existence et s’en méfie. Ce qui est dommage, c’est que nous ayons tous reçus la même étiquette disant « personne dangereuse ». Nous ne sommes pourtant pas plus dangereux qu’un homme ordinaire avec entre les mains le contrôle d’une bombe atomique.

Deux heures passèrent sous les premiers rayons de soleil durant lesquelles j’ai appris des choses comme l’autre version de la chasse aux sorcières ou le code international du secret magique. Je me demande tout ce que cela implique. Allons-nous revivre une période aussi sombre que l’époque de Salem maintenant que ce code a été rompu par les mages noirs ? Je suis encore trop jeune pour tout comprendre et même si je m’efforce de lire la gazette des sorciers, j’ai du mal à assimiler toutes les informations et de les remettre dans l’ordre.

D’un claquement vif, je refermais le livre et le posais à ma droite pour prendre un autre livre à ma gauche. Dans le parc, quelques élèves se promenaient à présent, certains posés dans l’herbe, d’autres se dirigeant juste vers le terrain de Quidditch pour s’entrainer ou simplement jouer. Astronomie. Botanique. Défense contre les forces du mal. Trois cours purement théoriques sur lesquels je passais un peu plus de trois heures au total. Le soleil arrivait déjà à son zénith lorsque je reposais le quatrième livre à ma droite. Il me restait Métamorphose, sortilège, Potions et vol sur balai. C’était mes quatre cours préférés. J’adorais expérimenter de mes propres mains, utiliser ma baguette, devenue comme le prolongement de mon corps.

D’ailleurs, je la sortis de sous ma robe pour la contempler un instant. Je la trouvais toujours aussi magnifique avec son délicat bois de pommier, légèrement ondulé, le manche finement travaillé en en torsades de plus en plus fines.

- Avis.

Une nuée d’oiseaux bleus sortis de ma baguette pour s’envoler autour de l’arbre avant de se poser dans les branches. La tête levée au ciel, je les contemplais, sourire aux lèvres, avant d’en faire apparaître de nouveaux. Je savais qu’ils étaient éphémères, mais je les trouvais tellement beaux.







Dernière édition par Luaine MacFarlane le Mer 13 Jan 2016 - 22:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre]   9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre] EmptyMer 13 Jan 2016 - 18:53

HJ: a écrit:
( Je peux m'incruster? si tu attends quelqu'un, je supprimerai mon post :) )

Les beaux jours pointaient timidement le bout de leur nez et la neige devenait bien fade jour après jour. J'étais un peu triste, moi qui adorais m'amuser dans la poudreuse fraîchement tombée. L'hiver avait été moins rigoureux que les autres années et ça m'attristais un peu. Je ne faisais que très peu de grasses matinées, ce matin, alors que le dortoir était encore endormi, j'étais déjà debout et habillée, prête pour les péripéties de la journée.

Le petit déjeuner, un dimanche à 7h30 avait été bien silencieux. Cela ne me dérangeais pas plus que ça, j'en avais profité pour parler avec Nick quasi-sans-tête, le fantôme de ma maison. Il est de très bonne compagnie et j'aime écouter ses histoires, même si je ne comprends pas toujours tout à ce qu'il me raconte. Il paraît que je le surprend à manger autant. J'en étais pourtant qu'à ma huitième tartine de confiture au Kiwi, sans compter mes œufs brouillés et les trois tranches de bacon que j'avais avalé. J'étais finalement repue, et c'est fière de moi et de mon nouveau surnom que Nick m'avait gracieusement attribué : Estomac-sur-pattes, que je quittais la grande salle pour partir en expédition dans les alentours du château.

J'adore m'aventurer dans des endroits originaux ou interdits, c'est marrant et c'est une grande aventure. La dernière fois, j'ai découvert un grand enclos avec des animaux qui ressemblaient à des chevaux, mais qui avait des ailes et des plumes et il avait un drôle de visage aussi, comme un bec d'aigle. Je ne sais pas ce que c'était, mais j'ai trop envie de retourner les voir et de les caresser. Je dois d'abord retourné dans ma salle commune, j'ai oublié de prendre mon blouson et il fait toujours très froid dehors.

Je suis finalement resté deux heures dans la salle commune, les filles du dortoir voulaient parler du journal. Comme si j'avais que ça à faire de lire un journal, c'est mon pépé qui lit le journal, moi j'suis trop jeune pour ça. J'ai donc du les écouter parler du nouveau chef de la police magique qui dirige maintenant tout le truc magique, enfin j'ai pas tout compris, et je suis sur qu'en fait, elles-mêmes ne savent pas ce qu'elles racontent. Bref, je veux pas me fâcher avec elle, alors je me suis contenté d’acquiescer de temps à autres à leurs avis.

J'ai enfin pu m'éclipser lorsqu'elles ont eu leurs ventres qui criaient famine. Dehors la température n'est pas très élevé, mais au soleil, c'est très agréable et en plus, il n'y a pas de vent, et c'est plutôt rare pour le coin. J'en profite et me met à courir, je passe devant un arbre en courant et me jette au sol alors qu'une nuée d'oiseau bleu vient de jaillir sur ma droite. J'ai été prise par surprise, et je me suis couverte la tête au passage. La nuée passée, je me redresse et regarde sur le côté. Luaine est là sa baguette à la main. Elle vient de m'attaquer ? Je la regarde surprise. Nous avons le même âge, mais nous sommes dans deux maisons différentes. Nous avons quelques cours en commun, mais nous n'avons pas eu l'occasion de nous parler vraiment. Jusqu'à ce que Gareth, Dorian et Shamee me parle, j'étais plutôt une solitaire, une sorte de pestiférée. On m'appelle souvent « sang-de-bourbe », mais uniquement quand les professeurs ne sont pas dans le coin, il paraît que ça veut dire « né-moldu », mais ce serait insultant. Je comprends pas trop pourquoi, mais bon. Peut-être qu'elle ne m'aime pas non plus à cause de ça et qu'elle a voulu m'attaquer. Je lui lance un regard de défi parce que je suis pas du genre à me laisser faire, mais je suis déçu. Pourtant Luaine avait l'air gentille jusqu'à présent, à moins que ce ne soit un accident ? Je vais lui demander tiens...

-Pourquoi tu m'as lancé un sort ?

Ma voix a un ton attristé alors que je la regarde en attendant une réponse de sa part. J'ai bien ma baguette avec moi, mais je commence à peine à réussir à lancer des sorts, j'suis un cas désespéré selon le professeur Rogue car je m'intéresse pas vraiment à mes études, donc je ne pense pas faire le poids contre quelqu'un comme Luaine qui sait manier sa baguette, alors j'espère ne pas en arriver à devoir me battre.
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MessageSujet: Re: 9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre]   9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre] EmptyMer 13 Jan 2016 - 22:26



L'impatience d'un printemps fabuleux
Dimanche 9 Mars 1997 à 11h30, dans le parc de Poudlard


Je ne sais si c’était parce que je ne leur avais pas prêté suffisamment d’attention lors de leur apparition, mais les oiseaux du second sort s’envolèrent avec énergie droit devant, sans même m’accorder un regard. Quelque peu attristée, je reportais donc mon intérêt sur les premiers oiseaux bleus, accrochés dans les branches de l’arbre. Ils commençaient déjà à faiblir, d’ailleurs, un premier se volatilisa dans un petit nuage de fumée, en laissant derrière lui une unique plume bleue. Cette plume, légère, se laissa glisser dans la brise jusqu’à atterrir dans ma paume tendue. Un nouveau nuage de fumée, plus petit fit disparaître cette plume magique d’entre mes doigts. Je ne savais si j’étais ravie de voir ce spectacle extraordinaire ou m’attrister de sa sordidité.

- Pourquoi tu m’as lancé un sort ?

Je m’apprêtais à jeter une nouvelle fois ce sort lorsqu’une voix fraiche, bien qu’un peu dure, me fit lever les yeux. Une jeune fille de mon âge se tenait debout devant moi. L’écharpe rouge et or des griffondor autour du cou, la jeune blondinette mêlait tristesse et défis dans son regard. Je reconnaissais Gwendoline, une amie de Gareth avec qui j’avais eu rarement l’occasion de réellement parlé. Parfois, nous avions cours ensemble, mais j’avais toujours été du genre plutôt solitaire en classe, pour m’assurer d’être au maximum de mon attention.

- Mes oiseaux t’ont attaquée ? Je suis vraiment désolée Gwendoline.

Je réagissais par la surprise, parce que je ne m’attendais pas à ce que ces petites créatures éphémères puissent agir de cette façon. Je me redressais et lui montrait les oiseaux dans l’arbre.

- Je m’amusais à lancer ce sort. Je ne pensais pas que ces petits oiseaux bleus étaient capable de faire du mal à qui que ce soit. Regarde comme ils sont beaux.

Un nouveau nuage de fumée bleue et l’un des oiseaux s’évanouissent. Je portais à nouveau mon attention sur la jeune fille après avoir déposé le livre que je portais dans la main gauche sur la pile des livres non étudiés. Je n’étais pas convaincue qu’il serait correct de lui dire de s’en aller pour pouvoir continuer à étudier. Un sourire aux lèvres, je contemplais la jeune fille, sa jolie frimousse, ses cheveux broussailleux et… oui, pas de doute possible, c’était une tenue de moldu. Je savais que les sorciers ne portaient pas de tels habits ou tout du moins, pas avec autant d’harmonie.

- Tu es née moldue toi aussi ?

Je me rendis rapidement compte que ma question n’était pas vraiment attendue en pareille circonstance. Je venais de lui jeter un sort par inadvertance et je venais lui parler de quelque chose qui était presque tabou dans cette école. Nous n’étions pas spécialement nombreux à ne jamais avoir entendu parler de cette école avant la réception de notre lettre et certains élèves avaient la fâcheuse tendance à penser que nous étions une sous-classe, tout juste bons à devenir concierge, comme Rusard.





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MessageSujet: Re: 9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre]   9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre] EmptyMer 13 Jan 2016 - 23:46

Dans les grands yeux bleus expressif de Luaine, je pouvais y lire la surprise et la sincérité dans sa remarque. Je la dévisageais un moment, un peu jalouse de remarquer qu'elle était très jolie. C'était une vrai fille en fait, pas comme moi qui était plutôt... garçon manqué. Elle avait de très beaux cheveux et un visage doux. Et puis, elle était vraiment douce. En fait, ça me donnait un peu le cafard. Je peux même pas lui en vouloir, car elle ne semble sincère, alors je me contente de lui répondre.

-Oui, enfin... non, ils m'ont foncé dessus pour prendre leur envol, ils ne m'ont pas fait de mal... je crois...

Je regarde dans la même direction qu'elle, ce qu'elle veut me montrer. Les oiseaux bleus sont très beaux, et je m'émerveilles devant eux, jusqu'à ce que l'un d'eux s'évapore, puis un deuxième... Mes yeux s'agrandissent de stupeur alors que je réalise qu'ils disparaissent, comme s'ils n'avaient simplement jamais existé. C'était l'art de la magie et ce qu'elle offrait, mais c'était bien triste de voir une beauté comme celles que ses oiseaux dégageaient, disparaître simplement.

-C'est dommage, ils sont tellement magnifiques...

Elle en avait pourtant vu, de nombreux animaux sauvages. L'enfant avait beaucoup voyagé et avait vécu notamment en Russie et au Pérou. Si la Russie avait marqué Gwen par son côté Orthodoxe, l'enfant s'était amplement épanouie dans la jungle péruvienne, c'était d'ailleurs là qu'elle avait pu voir des animaux rares qu'on ne trouvait nul part ailleurs.

Luaine me posa alors une question qui ne me surpris pas tant que ça en fait. La question du sang était tellement redondante que ça me fatiguais. Je n'avais pas honte d'être né-moldue, et comme ma maman me l'avait dit, on en était même pas sur, car mon père biologique avait été qu'une passade dans la vie de ma mère. C'était dur à croire et le regard des enfants quand je disais que mon père avait été qu'une histoire d'été dans la vie de ma mère était horrifiant. J'avais subi de nombreuses moqueries par le passé, du coup je préférais dire que mon beau-père était simplement mon père, et tant pis si ça ne plaisait pas, moi ça me convenait parfaitement. Et puis, le « toi aussi » était encourageant, cela me rappelait que Luaine était comme moi ici, elle découvrait le monde magique.

-Oui, moi aussi. Tes parents sont content pour toi ?

Ma mère elle avait pas franchement sauté de joie, mais comme elle le lui avait dit, cela expliquait bien des choses. Mon beau-père était un peu plus réservé depuis qu'on avait appris mon appartenance au monde sorcier, mais il m'avait accompagné au chemin de Traverse ainsi qu'à la gare pour prendre le train, il avait fini par s'y faire.

-Tu veux venir avec moi ? Si on prends le sentier à travers la forêt, il y a une grande prairie. C'est un enclos avec des sortes de chevaux avec des ailes, ils sont trop beaux.

Je n'étais pas une pro de ce monde. Toutes les créatures magiques étaient pour moi, une formidable découverte, et je ne m'en lassais pas. Je souris à Luaine espérant qu'elle accepterait de m'accompagner, même si le mot « forêt » pouvait en rebuter plus d'un par l'aspect interdit qu'elle dégageait.
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MessageSujet: Re: 9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre]   9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre] EmptyJeu 14 Jan 2016 - 22:39



L'impatience d'un printemps fabuleux
Dimanche 9 Mars 1997 à 11h40, dans le parc de Poudlard


Je pensais sincèrement que ma curiosité mal placée ne serait pas tolérée par la jeune Gryffondor, mais à ma plus grande surprise, elle me répondit avec le sourire. Quel plaisir de pouvoir échanger avec une personne issue du même monde que soi-même.

- Oui, moi aussi. Tes parents sont contents pour toi ?
- Pas vraiment. Ils avaient un peu peur de ce qui pouvait m’arriver.

Je crois que tout parent aimant sincèrement ses enfants se doit d’être inquiet en pareille circonstance. Apprendre que sa fille unique était une sorcière alors que dehors, la guerre était sur le point de se déclarer entre moldus et mages noirs, cela devait véritablement être traumatisant. Ses parents également avaient eu du mal à accepter sa présence dans cette école, mais par amour pour leur fille adorée, ils avaient fait le choix de la laisser apprendre la magie, parce que c’était ce qu’elle était. C’était dans ses gènes. Et dans les miens également.

- Tu veux venir avec moi ? Si on prends le sentier à travers la forêt, il y a une grande prairie. C'est un enclos avec des sortes de chevaux avec des ailes, ils sont trop beaux.

Je restais abasourdie par sa demande, la bouche entre-ouverte et les yeux exorbités, je n’en revenais pas qu’elle me propose de l’accompagner dans une telle mésaventure. Silencieuse, je détournais le regard en direction des livres posés au sol. Que devais-je faire ? Trouver une excuse et rentrer, prévenir un professeur de son imprudence ou la suivre pour veiller à sa sécurité. Je savais que Gwendoline, pour l’avoir vu faire à plusieurs reprises, n’était pas spécialement douée avec sa baguette. Dès lors, j’étais étonnée d’apprendre qu’elle était déjà allée dans la forêt interdite, seule, avec son manque d’expérience. Je ne me sentais d’ailleurs pas plus prête qu’elle pour m’y rendre d’ailleurs.

- Tu es sûre de vouloir aller là-bas ? On risque de se faire prendre, et puis, c’est relativement dangereux… On pourrait mourir, ou pire, faire perdre des points à notre maison !

Pendant que je lui exprimais mes craintes, je ramassais mes livres de classe qui comblaient mes bras, cachant presque mon visage à ma nouvelle amie. La baguette toujours dans la main, je n’avais pas vraiment fière allure. J’étais un peu gênée de me montrer aussi couarde face à elle. Je comprenais soudain pourquoi Gareth semblait plus ami avec elle qu’avec moi. Je n’étais pas courageuse, ni aventureuse. C’est sans aucun doute la raison pour laquelle je n’étais pas une Gryffondor, non pas que je n’étais pas heureuse d’être parmi les Poufsouffle ! Il fallait que je me décide. La suivre, fuir, la dénoncer ?

- D’accord ! Je veux bien venir ! Tu me laisses juste le temps d’aller déposer mes livres à la salle commune des Poufsouffle ? Je te reviens tout de suite !

J’étais déjà en chemin lorsque je lui écriais ces derniers mots. Sans attendre, je m’encourais vers l’aile Ouest de Poudlard, et faisait le chemin inverse de ce matin. Je retournais vers le hall d’entrée pour descendre au sous-sol et longer le couloir donnant jusqu’aux cuisines. J’allais un peu plus loin, m’arrêtait devant les tonneaux et tapait sur le deuxième tonneau du bas de la rangée du milieu. Ce n’était pas évident de taper le bon rythme avec toutes ces affaires entre les bras, mais le tonneau s’ouvrit et je pus monter jusqu’à la salle commune. Sans un mot, je ressortis aussitôt et couru plus rapidement, la baguette toujours à la main, à la fois angoissée et impatiente à l’idée de faire quelque chose de dangereux avec une Gryffondor. Je revins au niveau de l’arbre, un large sourire sur mon visage rougit par le froid.

- Voilà ! Je suis prête. Tu me guides ? Attention cependant à ne pas nous faire prendre…

Un peu inquiète, je regardais à droite et à gauche pour m’assurer que personne ne m’avait suivie et que nous ne risquions pas d’être espionnées par l’une ou l’autre élève ou professeur.





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MessageSujet: Re: 9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre]   9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre] EmptyVen 15 Jan 2016 - 1:53

J'étais contente qu'elle me parle de sa famille. Je n'avais pas vraiment eu l'occasion de pouvoir abordé le sujet avec mes camarades, j'étais la seule né-moldue de mon dortoir et ce sujet semblait ne pas être un sujet important pour ses camarades. Moi mes parents étaient un peu dépassés par tout ça. Je crois que c'est surtout parce qu'ils ne connaissaient rien à la magie et à ce monde plein de merveilles et de danger. Je tente souvent de les rassurer dans mes lettres, mais maman stresse beaucoup et mon beau-père a eu aussi beaucoup de mal à accepter mon départ pour une école de magie. Je pense que si y avait pas eu tout ce bazar durant les vacances, ils auraient étés un peu moins inquiets.

-Je comprends, c'est pareil... Papa à même voulu accepté une mutation pour pas que j'aille à Poudlard... Mais maman a dit non, qu'il fallait accepté la réalité.

Je l'appelle papa, même s'il n'est pas mon vrai père, mais il m'a élevé, alors c'est tout comme. Je sais qu'il a voulu m'adopter, mais c'est pas possible sans l'accord de mon père biologique, et comme on sait pas qui c'est...
Je souris à Luaine alors qu'elle me contes ses craintes. Mourir dans la forêt, quelle drôle d'idée ! J'éclate de rire et puis je me dis qu'elle doit revoir l'ordre de ses priorités.

-Mais non ça craint rien, et y a même des centaures ! Ils sont un peu caractériel, mais trop choupis...

J'ai adoré ma rencontre avec ses créatures magiques et nobles. Gareth aussi d'ailleurs. Grandir dans la jungle péruvienne m'octroie une certaine débrouillardise dont je suis plutôt fière, même si manier une baguette semble aussi difficile que les douze travaux d'Heraclés réunis. Luaine semble beaucoup plus réservé et réfractaire à l'idée de désobéir au règlement et ça m'amuse. Grand-père m'a toujours dit que les règlements existaient pour être enfreints, sinon ou était le vrai plaisir ? Je suis d'accord avec lui, et l'adrénaline qu'on ressent dans ses moments là est indéchiffrable.

Luaine semble plutôt gauche, elle pourtant si calme et habile avec une baguette magique. Elle rassemble ses affaires à la hâte, comme si le diable était là. Elle s'éloigne et finit par se retourner alors que je perds espoir de l'entraîner avec moi. Elle m'annonce qu'elle veut se joindre à moi mais que je dois l'attendre. Une fois qu'elle est parti, je me mets à sautiller sur place, contente. Je vais enfin partir vers des nouvelles aventures en compagnie cette fois-ci, d'une camarade !

Je l'attends quelques minutes, avec un regard ravie. J'suis sur mon petit nuage, comme toujours et ma bonne humeur et presque contagieuse. Finalement elle finit par revenir. Une fois à ma hauteur, je ne peux m'empêcher de sourire béatement de bonheur d'avoir enfin une camarade de jeu. Son dernier avertissement me fait m'esclaffer de rire.

-mais non ne t'inquiète pas ! Tu vas voir, tu vas pas être déçu ! On pourra essayé d'aller les caresser mêmes ! C'est par là !

Elle désigna un sentier derrière la petite cabane du garde chasse, qui mener à travers la forêt interdite. Gaiement, Gwen se mit à trottiner, Luaine la suivant.

-J'suis sur que tu n'as jamais vu des chevaux comme ça !

Fit-elle remarqué d'humeur joviale.
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MessageSujet: Re: 9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre]   9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre] EmptyVen 15 Jan 2016 - 18:46



L'impatience d'un printemps fabuleux
Dimanche 9 Mars 1997 à 12h05, dans le parc de Poudlard


La jeune fille aux allures un peu garçonne avait un large sourire aux lèvres. Heureuse, impatiente, intenable, ses émotions en étaient presque contagieuses. A mon tour, je souriais, presque euphorique à l’idée de rencontrée une nouvelles créature que je n’avais encore jamais vue, si ce n’était, peut-être, dans mon livre de « Vie et habitat des créatures fantastiques » de Norbert Dragonneau. La jeune Gwendoline se met à rire face à mes paroles. Quelque peu décontenancée, je l’observais. Ça n’avait pourtant rien de drôle ?

- mais non ne t'inquiète pas ! Tu vas voir, tu vas pas être déçu ! On pourra essayé d'aller les caresser mêmes ! C'est par là !

Était-elle tout simplement ignorante, ou bien aimait-elle le goût du risque ? Comment pouvait-elle m’affirmer que nous ne risquions rien alors que nous nous rendions dans la forêt interdite. De plus, elle m’avait parlé de centaures et cela ne m’assurait rien qui vaille. Il n’y avait pas créature plus haineuse envers les sorciers, je l’avais vu quelque part. En silence, malgré tout, je la suivis, baguette brandie, prête à stupefixer ou désarmer quelqu’un.

Nous descendîmes plus loin dans le parc, allant vers l’Est en direction de la cabane du Gardien des lieux et des Clés à Poudlard. Rubeus Hagrid m’avait toujours fait un peu peur. Un peu bourru, beaucoup trop grand et caché derrière son épaisse barbe broussailleuse, il ne m’inspirait pas confiance. Je savais pourtant que c’était un homme bon en qui le Directeur Dumbledore avait toujours eu confiance, pourtant, moi, je n’y arrivais pas. Quand il me disait bonjour, j’avais plutôt tendance à fuir. Et pourtant, j’estimais être quelqu’un de polie, comme avaient pu me l’enseigner mes parents.

- J'suis sur que tu n'as jamais vu des chevaux comme ça !

Quelques mètres devant moi, Gwendoline sautillait de joie, complètement insouciante et euphorique. Malgré moi, je souriais à sa réflexion, incapable de résister au charme de ses petites manies. Elle était à la fois énervante et attendrissante. J’adorais passer ce moment avec elle, même si cela risquait fort de me coûter une retenue…

- Tu crois ? Est-ce vraiment prudent de vouloir les caresser ?

Je continuais de la suivre, accélérant le pas une fois la cabane du Professeur Hagrid dépassée. Je la rattrapais bientôt avant de me mettre à rire face à son attitude. J’effectuais une pirouette avant de lui passer devant, un large sourire sur les lèvres. Je faisais dos à la forêt afin de pouvoir lui faire face et échanger avec elle un regard complice.

- C’est la première fois que je m’éloigne autant du château.

Je me retournais à nouveau pour me retrouver face à l’ombre de la forêt interdite. Le cœur battant, je m’arrêtais net, juste devant mon amie. Un pas de plus et je franchissais cette barrière invisible de l’interdit. Quelle angoisse ! Peu rassurée, je déglutissais avant de fixer Gwendoline. La baguette brandie d’une main tremblante, je m’apprêtais à franchir avec elle ces lieux dont je n’avais lu que des choses horribles. Courageusement, je lui tendis la main gauche.

- On ne se lâche pas, d’accord ?





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MessageSujet: Re: 9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre]   9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre] EmptyVen 15 Jan 2016 - 21:32

J’étais simplement heureuse. La tournure des évènements pour moi s’améliorer au fil du temps. Pestiférée pendant mes premiers mois pour mes origines moldues et pour mon niveau lamentable en cours, je n’avais pas réussi à m’intégrer de suite. C’est vrai que je n’étais pas du genre à lire des livres et encore moins à faire mes devoirs de façon minutieuse. En fait, je n’avais même pas ouvert de livre de sorcellerie avant mon arrivée à Poudlard et je ne n’avais pas cherché à en savoir plus, pensant que ce tout le monde serait dans mon cas. Je me trompais lourdement et j’en avais payé les conséquences. Aujourd’hui encore, je devais probablement être la dernière de la classe. Mes devoirs étaient bâclés au possible parce que je préférais de loin m’amuser que travailler, mon niveau en cours était une catastrophe et j’avais réussi que récemment à jeter un simple sort de lévitation alors que la majorité de mes camarades y arriver depuis deux mois déjà. Bref, je suis un boulet.

Je regardais Luaine, toujours avec mon sourire joyeux et amical alors que des mèches s’échappaient de ma queue de cheval fait à la hâte. Mes cheveux étaient coupé en carré, légèrement dégradé, bien au-dessus des épaules, par conséquent, trop court pour les maintenir tous ensemble. Je vois bien que Luaine est hésitante, peu sûre d’elle, comme si elle avait peur de quelque chose. Je savais que le discours du professeur Dumbledore au banquet de début d’année avait dissuadé de nombreux élèves de s’aventurer dans la forêt car selon ses propres paroles, nous encourrions « un grand danger » en y pénétrant. Cela m’avais franchement fait rire d’ailleurs, et depuis que je m’y étais aventurer, entraînant avec moi mon ami Gareth,j’étais conforté dans ma pensée. Il n’y avait rien de plus dangereux que dans une autre forêt et l’avertissement était surtout pour ne pas avoir à partir à la recherche de quelques élèves aventuriers au cas où ils se perdraient. Heureusement, je savais m’orienter avec facilité dans une forêt… bien plus que dans un château d’ailleurs. Cette pensée me fit rire ! Alors que Luaine parle de prudence. Caressait des animaux comporte toujours des risques, mais…

-Bien sûr que non ce n’est pas prudent, mais si tu restes dans cette optique, alors tu ne fais plus rien et tu ne profites pas des merveilles qu’on a autour de nous… c’est pas non plus prudent de descendre un escalier car tu peux trébucher et te casser la jambe, pourtant tu le fais non ? Tu ne vas pas cesser de vivre parce qu’on t’a dit de penser et respirer « prudence ».

J’ai de la chance d’avoir un super-papy qui m’a toujours encouragé dans toutes mes aventures. Vivre dangereusement comme il me dit souvent, c’est pas forcément une mauvaise idée, au moins je profite à fond, et j’ai même de la peine pour Luaine. Je parie qu’elle vient de la ville.

-Tu viens de la ville, non ?

Ou peut-être de la campagne, mais elle ne doit pas particulièrement connaître des vastes forêts. Bref, j’espère qu’à mon contact elle va se détendre et se lâcher un peu… J’ai bon espoir, Gareth lui il a fini par arrêter de s’interroger sur ce qui est interdit et dangereux, enfin du moins quand je suis avec lui.

-Si tu continues à t’inquiéter, tu vas avoir des cheveux blancs !

J’éclate de rire à ma phrase et je me mets à l’imaginais avec effectivement des cheveux blancs, comme le vieux ! Euh, le directeur. Tiens si je l’imagine aussi avec une barbe ? Mon fou rire redouble alors qu’on avance côte à côte. On finit par passer devant la cabane de Hagrid. Le géant n’est pas là, probablement à l’intérieur car il y a de la fumée qui sort de la petite cheminée. Il est gentil, je l’aime bien, mais je n’ai pas trop l’occasion de le voir, surtout dernièrement. La dernière fois que je l’ai vu, il avait tous pleins de cicatrices de partout et ça m’a un peu fait peur quand même. Je pensais pas qu’il était capable de se battre, mais à mon avis, il ne s’est pas fait ça tout seul, et puis il s’absente souvent je trouve et il a un chien noir qui est presque plus grand que moi, mais c’est un vrai froussard. La première fois que je l’ai vu, j’ai couru vers lui, et il s’est enfuit pour rentrer dans la maison de m’sieur Hagrid… Il s’est caché sous le canapé, un vrai peureux !

Juste avant d’arriver à la lisière, Luaine se met à rire et me dépasse. Je suis si contente de partager ma trouvaille, surtout avec elle. Mais elle se fige soudainement devant le sentier. Alors que je commence à être déçue, pensant qu’elle a changé d’avis, elle lui révèle que c’est la première fois qu’elle s’éloigne autant du château. Je souris doucement en me hissant à sa hauteur. Elle en a loupé des aventures la pauvre. Elle me tend la main et je ne peux que sourire, malgré ma surprise.

-D’accord.

J’attrape sa main tout en lui donnant mon consentement. Elle a juste besoin d’être rassurer et moi je suis heureuse car j’ai l’impression qu’on est de vraies amies… Qui sait, peut-être qu’on pourra le devenir vraiment.

-Ne t’inquiète pas, pour ta première aventure, je resterai avec toi ! je ne te lâcherai pas d’une semelle !

Je lui souris avec gaieté et je fais une légère pression en resserrant ma main dans la sienne, comme pour lui transmettre le courage que j’ai à revendre, pour le lui partager. Et nous franchissons ensemble les premiers mètres, elle tenant sa baguette de sa main libre et moi regardant gaiement droit devant moi. Je la regarde et puis j’éclate de rire et me mets à sautiller gaiement l’entraînant avec moi. Nous sautillons ensemble pendant plusieurs mètres, l’enclos n’est pas particulièrement loin, mais suffisamment pour ne pas être vu des élèves. Il faut donc prendre le petit sentier qui passe dans les bois. Je sais qu’il doit être à quoi ? Deux-cent mètres ? Et puis les arbres ne sont pas si imposants jusqu’à là-bas, ça la rassurera peut-être.
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MessageSujet: Re: 9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre]   9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre] EmptyDim 17 Jan 2016 - 15:13



L'impatience d'un printemps fabuleux
Dimanche 9 Mars 1997 à 12h10, dans la forêt entourant Poudlard


- D’accord.

Sa main se glissa dans la mienne, douce et chaude, réconfortante et rassurante. Je me sentais bien en sa présence et ce malgré son manque d’expérience dans le domaine de la magie. Je me sentais prête à affronter la forêt, ses monstres, l’interdiction qui tourne tout autour d’elle.

- Ne t’inquiète pas, pour ta première aventure, je resterai avec toi ! je ne te lâcherai pas d’une semelle !

Un large sourire fendit mon visage en deux tellement j’étais heureuse de l’entendre le dire. Je la contemple avant de l’entendre me demander, comme une évidence face à mon comportement craintif.

- Tu viens de la ville, non ?
- Oui. Je suis plus habituée au parquet des salles de danse qu’au sol mou des forêts sombres…

Nous avançâmes dans la forêt, d’un pas décidé pour elle, beaucoup moins pour moi. Je regardais absolument dans tous les côtés, cherchant un intrus, un possible danger imminent, pendant qu’elle regardait droit devant elle, déterminée, convaincue que rien jamais ne pourrait nous arriver. J’admirais son courage qui mettait en avant ma couardise. Pourtant, Gwendoline avait raison, si je continuais à m’inquiéter de la sorte, j’allais finir par attraper des cheveux blancs !

Me ressaisissant, je la laissais m’entrainer dans sa démarche chaloupée, sautillant à ses côtés, la main malgré tout toujours bien accrochée à ma baguette. Je ne sais jusqu’où elle compte m’entrainer, mais j’essaie de ne pas y penser, profitant de ce moment à ses côtés, tentant d’oublier ma raison et mes craintes probablement non fondées.

Nous restions sur le chantier, prudentes malgré tout, tandis que la clarté du parc s’évanouissait derrière nous, nous laissant seule avec l’obscurité presque nocturne de ces bois. Plus nous nous avancions, moins je me sentais à l’aise. Les arbres avaient poussés de façon étrange, ondulant sordidement vers le ciel. Je n’arrivais plus à sautiller avec plaisir. Je sautillais toujours, mais l’esprit tourmenté, à l’affut du moindre bruit étranger.

Au bout de deux ou trois cent mètres, nous arrivâmes dans une clairière découverte, lumineuse. Gwendoline s’arrêta, indiquant que nous étions arrivés. Elle semblait émerveillée, mais personnellement, je restais immobile, dans l’incompréhension. Mise à part quelques fleurs, je ne voyais rien dans cette prairie.

- Tu es sûre que c’est ici, Gwen ?

Toujours main dans la main, je restais à ses côtés, la baguette à la main et l’oreille à l’affut.





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MessageSujet: Re: 9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre]   9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre] EmptyLun 18 Jan 2016 - 10:25

Je ne peux pas m'empêcher de grimacer lorsque Luaine m'annonce qu'elle connaît mieux les parquets des salles de danse que les sols disgracieux des forêts. Je la plains sincèrement la pauvre et je ne peux pas m'empêcher de le lui dire à ma façon. Papa dit que j'ai une désin-truc quand je parle comme ça. J'connais pas le mot entier, j'arrive pas à le retenir.

-Ma pauvre, tu as loupé le meilleur alors ! Heureusement, il est pas trop tard pour découvrir les merveilles que nous offre une forêt, c'est le meilleur terrain de jeu qui existe !

J'avais toujours eu de l'imagination à revendre et ce n'était pas parce que je grandissais que ça aller changer quoique ce soit. Le trajet était plutôt silencieux, et je sentais le stress de Luaine. La pauvre n'a pas l'air bien rassurée et j'ai l'impression qu'elle va hurler et faire demi-tour en courant. Je ne vois pas pourquoi elle stresse comme ça, bon j'ai mes camarades plus âgés qui m'ont dit que j'étais inconsciente surtout face au danger, mais ils chipotent tous pour rien, y a pas de danger !

On arrive enfin à la clairière, passant ainsi la zone de la forêt. L'enclos semble vide, mais je souris à Luaine.

-Oui bien sur, vient, par là...

Je me mets à longer la clôture sur la droite, faisant attention aux racines des arbres qui viennent se perdre jusqu'au bord des barrières. Je tiens bien la main de Luaine pour la rassurer, mais je dois quand même passer devant car il n'y a pas beaucoup d'espace entre les arbres et a clôture. En avançant, on s'enfonce dans la forêt tout en longeant les barrières. J'espère que Luaine n'aura pas peur, finalement, à travers les arbres, on en aperçois un. Je continue a avancer encore et là, c'est le troupeau, à deux pas de la barrière.

Des plumes magnifiques, un corps de cheval, des ailes comme un pégase et un bec d'aigle. C'est l'animal le plus bizarre que j'ai vu, mais en même temps, ils sont tellement magnifiques. Il y en a avec des plumages gris, d'autres blanc, d'autre bleu-Gris, d'autres marrons et d'autres noirs. Je m'extasie devant eux.

- Ils sont là! Regarde, ils sont pas trop beaux ! Tu sais ce que c'est ?


Je demande en me collant à la barrière, extatique.
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MessageSujet: Re: 9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre]   9 mars 1997 : L'impatience d'un printemps fabuleux [libre] EmptyMar 16 Fév 2016 - 13:26



L'impatience d'un printemps fabuleux
Dimanche 9 Mars 1997 à 12h30, dans la forêt entourant Poudlard


Gwendoline m’affirma que c’était bien ici qu’elle avait découvert des créatures fabuleuses qui valaient grandement la peine de prendre le risque de se faire prendre. Silencieuse, elle me guida sur la droite, longeant la clairière entre les arbres tortueux et la barrière gondolée. Elle me tient toujours la main, mais me passe devant, le manque d’espace nous contraignant à nous séparer un instant. Je continue de regarder à droite et à gauche, armée de mon alliée la plus précieuse. Entre deux arbres, je découvre la créature promise, enfin, son ombre pour être plus exacte.

Nous nous avançons encore et enfin, je peux découvrir le graal qu’elle m’avait promis. Les six créatures sont présentes, non ! sept pour être exact ! Ils sont vraiment magnifiques, elle avait raison sur ce point. Ils ressemblaient à d’énormes chevaux couverts de plumes soyeuses et de couleur variables. Leur tête s’achevait sur un énorme bec d’oiseaux et d’immenses ailes reposaient sur leurs flans. Blanc, gris, noir, marron ou bleu-gris, ils étaient tous reconnaissables, les rendant encore plus attachant.

- Ils sont là! Regarde, ils sont pas trop beaux ! Tu sais ce que c'est ?
- Je n’en suis pas certaine, mais il me semble avoir lu quelque chose sur eux. Je ne les imaginais pas aussi grands !

Je fais un pas en avant pour mieux les contempler, l’un d’eux lève les yeux en ma direction, méfiant. Il est immobile, mais je sens comme une tension entre nous. Me rappelant les quelques pages que j’ai eu l’occasion de lire sur eux, je range ma baguette dans la poche de ma cape.

- Ce sont des hyppogriffes. Ils ne sont pas mauvais à condition de montrer que nous sommes respectueux et sans danger.

A la suite de mes mots, je m’incline, sans le quitter des yeux. L’hyppogriffe, au plumage d’un blanc immaculé, continue de nous observer de ses grands yeux marron avant de s’incliner à son tour.

- Je crois qu’il vaut mieux rester où nous sommes, Gwen… Ils sont trop nombreux.







[HRP : TOUTES MES EXCUSES !!!! J'espère que tu me pardonnes pour ce mois sans nouvelles !]
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