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 Sur les traces du Comte

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MessageSujet: Sur les traces du Comte    Sur les traces du Comte  EmptyMar 19 Jan 2016 - 3:12






Les mystères d'Haveirson


Il se matérialise à quelques pas de la table sur laquelle il prendra son repas. Il a à peine le temps de faire quelques pas pour tirer la chaise et poser son assiette sur la surface plane en bois qu'un crac, suivi d'un autre, le fait se retourner. Il ouvre de grands yeux étonnés lorsque trois étudiants, dont un est celui qui l'a invectivé un peu plus tôt, posent les yeux sur lui. Il se maudit intérieurement de n'avoir pas été plus prudent. Bien entendu, un sortilège de traçage est relativement facile à exécuter pour qui s'y est déjà entraîné, et il aurait dû se douter que leur curiosité les pousserait à poser un tel geste. Il aurait dû double transplaner, comme on lui a appris à le faire de façon systématique. Mais il a été stupide, il a cru que personne ne serait assez vif, que tout le monde serait de toute façon trop loin de son lieu de transplanage pour avoir le temps de le suivre. Il a mal pensé. Il sait qu'on va le lui reprocher. Il se maudit d'autant plus.

Adoptant néanmoins un air impassible, il fixe les étudiants sans rien dire. Un bref coup d'oeil à l'horloge au mur fait battre son coeur trois fois plus vite. Merde, merde merde. Il aimerait pouvoir empêcher ce qui est sur le point de se produire, mais il n'a aucun moyen de le faire.

Trois coups retentissent à la porte.

Il soupire profondément. Il est dans la merde. Mais il ne veut pas que les étudiants s'en rendent compte. Ils ne doivent pas s'en rendre compte. Il se retourne vers eux.

- Un moment ! crie-t-il à l'attention qui se trouve derrière la porte. Puis, s'adressant à eux, il adopte un ton ferme couvant une froide colère. Puis-je savoir quel culot vous a mené à faire preuve d'une telle impolitesse? Repartez immédiatement d'où vous venez.

La menace est à peine dissimulée sous ses mots. À la porte, on frappe encore. Il ne bronche pas un seul instant. Il doit réparer son erreur le plus vite possible.
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MessageSujet: Re: Sur les traces du Comte    Sur les traces du Comte  EmptyMar 19 Jan 2016 - 11:58

Boum boum boum. Le cœur de Chauncey battait sur un rythme irrégulier : victime d'une poussée d'adrénaline, il avait pris la décision de poursuivre le Comte sans même y réfléchir. Un crac avait retentit dans la salle et il se retrouvait perdu entre l'être et le non-être. Son sortilège de traçage le guidait naturellement vers une destination inconnue. Le corps du phénix se désarticulait dans tous les sens. Ce transplanage restait le plus inconfortable depuis l'obtention de son permis. Probablement était-ce dû aux précédents événements ou encore de ce qui était en jeu ? La trace s'arrêtait un peu plus loin. Il finit par arriver au bout de la piste.  De nouveau, il y  eut un bruit sourd qui se fit entendre.

Boum boum boum. Chauncey arrivait dans une pièce, en face d'une table où était posé le plat de l'homme qu'il avait suivi. Celui-ci avait sur son visage des traits aussi durs que la pierre, comme si le fait d'avoir été suivi ne lui faisait ni chaud, ni froid. Derrière le Phénix, un crac signala l'arrivée des renforts. D'un simple coup d’œil par-dessus son épaule, il distingua Siobhan et Ghrystal. Leur présence était rassurante, il comprenait qu'il n'avait pas à affronter seul un homme qui de toute évidence avait beaucoup plus d'expérience que lui. Alors, un petit sourire narquois se dessina sur son visage. Cette situation pourrait s'avérer être bénéfique aux apprentis. Malgré l'air dur qu'il gardait, le Comte semblait être à court de mots. Dans le silence qui régnait, l'Adelmar soutenait le regard du châtelain. Il leva le regard en direction de l'horloge qui était accroché, et pendant une seconde, le gentilhomme perçut quelque chose dans son regard qui se rapprochait un tant soit peu à de la peur.

Boum boum boum. Le silence fut brisé. Chauncey faillit croire que les pulsations de son cœur avaient retentis dans toute la pièce. Mais non, ces trois coups venaient bel et bien de la porte. « Tiens donc, il attendait de la compagnie. » L'homme qui se tenait en face de lui demanda à la personne à l'extérieure de patienter un moment. Puis, menaçant, il s'adressa à eux. Il perdait ses moyens. Et l'idée d'un Comte devancé apportait une certaine satisfaction à l'ancien Serdaigle. Il se faisait insistant, exigeant que les élèves s'en aillent immédiatement. Mais malheureusement pour lui, ce n'était pas comme cela qu'il allait obtenir quoi que ce soir. L'Adelmar se permit alors de lui dire avec un large sourire en explorant un peu la pièce et en observant les divers objets s'y trouvant :

« De l'impolitesse monsieur ? Non non non... A vrai dire, je trouvais cela un peu triste que vous ayez à dîner seul. Mes amis et moi-même avions donc eut pour idée de vous accompagner dans votre repas. » Il regarda dans leur direction, gardant ce même sourire afin de les inciter dans ce jeu. « Mais visiblement, nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée. » Boum boum boum. « Peut-être devriez-vous faire entrer votre invité, nous sommes impatients de faire sa connaissance. »

Impatient n'était pas le mot adéquat. En fait, l'identité de la personne qui s'impatientait suscitait de l'anxiété chez le Phénix, mais aussi de l'excitation. En faisant le tour, celui-ci trouva une bouteille de cristal contenant du Whisky Pur-feu. Voulant montrer au propriétaire des lieux que, tout comme lui, il pouvait être un parfait dramaking Chauncey demanda à l'homme : « Puis-je ? » Mais sans même attendre sa réponse, il se servit. Enfin, il s'installa contre un meuble avant de sentir le contenu du verre qu'il tenait en main. C'était une réaction particulièrement osée, mais en feignant l'arrogance il ne permettait pas au Comte de voir que la peur s'était installé dans une partie de son être. Comme une partie de poker où sa vie servait de mise, Chauncey comme un bon joueur, se mettait à bluffer.


Dernière édition par Chauncey E. Adelmar le Mar 19 Jan 2016 - 18:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sur les traces du Comte    Sur les traces du Comte  EmptyMar 19 Jan 2016 - 16:11

La valkyrie avait fait une erreur. Comment avait-t-elle pu être aussi bête !? Aussi forts qu'ils puissent être à eux trois concernant la magie défensive et offensive, ils n'auraient rien pu faire contre un individu aussi expérimenté et imprévisible. C'était perdu d'avance. Pourquoi avait-t-elle fait ça ?! Les trois mousquetaire apparurent subitement dans une pièce. Merde. Elle aurait préféré être éjectée à des lieux d'ici, quitte à se démettre quelque chose et à souffrir d'une hémorragie interne. Aucuns n'étaient préparés à ce qui allait suivre, ils n'avaient aucun plan, et elle doutait que leurs intellects armés de leurs baguettes suffisent à ne serait-ce que se protéger du courroux vindicatif de leurs hôte. Il n'était pas connu pour sa gentillesse, quoiqu'il ai montré ce soir au banquet. La blonde balaya la salle d'un rapide coup d’œil et il vint fixer son attention sur leur mécène. Elle ne sentait pas son cœur battre, l'adrénaline jouant son rôle. Elle savait la contrôler un temps soit peu, la rediriger vers son cerveau pour l'irriguer d'un concentré de vivacité pur. Son poing se serra finalement, et elle ressentit toute les pulsassions. Ça cognait comme ça cognait rarement... Non, elle ne perdra pas pied, se faisant violence pour garder les idées claires.

Siobhan n'avait rien à carrer de l'arrangement de la pièce et des indices qu'elle aurait pu y trouver, toute son attention était portée sur lui, sur ce type qui risquait sous peu de les renvoyer chez eux dans des sacs mortuaires, ou pire, leurs offrir un séjour prolongé à Sainte-Mangouste, dans l'aile psychiatrique. Mais c'était Siobhan Kvelgen, l'intrépide, la peur n'avait pas sa place et si l'issue était inévitable autant la jouer fine et tenter de calmer le jeu. L'homme était aussi impassible qu'elle pouvait l'être dans les moments où elle était maîtresse de son corps, mais elle se doutait bien que ce ne pouvait être le cas. Combien l'avaient déjà suivi dans son intimité ? Peu. Ou aucun. Puis ce fut trois coups distincts qui attirèrent l'attention du Comte et le sien. Il attendait quelqu'un... ?! La blonde inspira, voyant naître en elle un sursaut de courage et d'adrénaline indomptée qui, cette fois, faisait tambouriner son cœur au fond de sa poitrine. Il somma la personne d'attendre un instant et vint finalement leurs accorder une chance de s'en sortir indemne. Ca alors; elle ne s'y attendait pas ! Pourquoi, à cet instant précis, faisait-t-il preuve de clémence ? Qui pouvait bien être cet inconnu pour qu'il ne puisse rien leur faire en sa proximité ?

« De l'impolitesse monsieur ? Non non non... A vrai dire, je trouvais cela un peu triste que vous ayez à dîner seul. Mes amis et moi-même avions donc eut pour idée de vous accompagner dans votre repas. » fit l'Aldemar en leurs glissant un regard, « Mais visiblement, apparemment nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée. Peut-être devriez-vous faire entre votre invité, nous sommes impatients de faire sa connaissance. » oh non... Il avait osé. La valkyrie ne put retenir son camarade de faire sa connerie et elle serra les dents en ramenant son regard sur leur hôte. Merde merde merde... Toujours pas mort ? Immédiatement, avant que cela ne dégénère d'avantage, elle agrippa un peu plus fort le bras de Ghrystal pour bien lui faire comprendre qu'il ne fallait PAS jouer aux cons; pas ici; pas maintenant. Elle s'avança alors d'un pas aérien vers le Comte et prit la parole, espérant calmer le jeu avec son joli minois...

« Nous ne pensions pas à mal. Je puis vous assurer que nous pensions sincèrement que vous seriez seul ce soir, et votre départ soudain ne nous a pas laissés de marbre, moi la première. Comme l'a dit Monsieur Aldemar avec un peu de maladresse, nous souhaitions vous tenir compagnie, pensant que vous en auriez peut-être besoin, ou envie. » l'Irlandaise s'avança encore d'un pas et tendit la main au Comte pour le saluer correctement, se doutant évidemment qu'il allait en faire fit et alimenter sa colère afin de les faire décamper d'ici presto. « De plus, il me semble que notre premier rendez-vous ai été un brin... raté. Je pensais donc légitimement -et un peu naïvement, que vous ne seriez pas contre un autre dîner bien que, j'en convienne, il ne soit pas réellement en tête à tête. » elle se fendit d'un doux sourire masquant au mieux la peur à son estomac alors qu'elle tentait de garder l'attention de son vis-à-vis afin qu'il ne puisse remarquer l'impolitesse de Chauncey... ce n'était pas gagner. Se servir lui-même un whisky sûrement hors de prix n'était pas la meilleure idée qu'il ait eue.

Sans lui laisser le temps de parler, mais sans être impolie ou lui couper la parole, elle continua; tout n'était qu'une question de timing. L'homme à la porte allait s'impatienter, et ils mettaient lentement le Comte dans une position inconfortable. La blonde se déplaça, de la manière la plus innocente qui soit, un peu sur le côté pour que, progressivement, les trois apprentis Auror zélés puisse l'entourer; ainsi, il ne pourrait les avoir tous les trois simultanément dans sa ligne de mire et ils auraient peut-être une micro chance de s'en sortir. « Oh... Mes excuses... Je monopolise la conversation, je vous prie de me pardonner, tout comme je vous prie d'excuser mon impolitesse, je n'ai réellement pu me présenter, fit-t-elle en sachant pertinemment qu'il s'en contrebalançait, mais l'horloge tournait, et il n'allait pas tarder à la couper violemment, Siobhan Kvelgen. »

Glissant un rapide regard à Ghrystal, elle l'incita, de ses iris algide et piquante, à ne pas faire de bêtise. Elle commençait à connaître le bougre, et elle était consciente qu'une SEULE petite erreur leurs coûterait cher. Son regard se fit insistant, elle ne plaisantait pas. L'Abraxan avait d'ailleurs pu goûter une fois à une expression du même acabit, quoique moins intense, lorsque ils rentraient tous deux de leurs affrontement nocturne. Elle espérait pouvoir le réduire au silence et lui faire comprendre qu'elle ne riait vraiment pas et que sa demande, pour ne pas dire sa sommation, d'être calme n'était pas négociable. Elle ne prétendait pas lui être supérieure, ni être la chef de brigade de leur petite équipe de canards boiteux, mais dans l'immédiat elle agissait comme tel, pour leur propre survie
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MessageSujet: Re: Sur les traces du Comte    Sur les traces du Comte  EmptyJeu 21 Jan 2016 - 8:29


Les mystères d'Haveirson: Sur les traces du Comte
8 mars 1997
ft. Siobhan Kvelgen, Chauncey E. Adelmar et le Comte

La fermeté avec laquelle le Comte lui avait ordonné de se taire lui paraissait légitime et, surtout, crédible. Était-ce le véritable maître des lieux ? Oui; maintenant, il savait. Mais de là à dire qu'il était satisfait de sa réponse, non. Ce ne pouvait même pas être qualifié de "réponse". Le dégénéré pensait que les étudiants lui devaient tout car il leur fournissait un château pour étudier. Appréciable, oui, ce l'était. Mais ça ne lui permettait pas d'agir n'importe comment à leur égard, de faire régner l'ordre par la terreur puis de demander un respect inconditionnel. Ghrystal voulait des réponses et il ne lui baiserait pas les pieds pour les avoir. Il exigeait des réponses. Agir comme il l'avait fait était indéniablement stupide mais suscitait néanmoins une réaction, d'ailleurs assez violente pour jeter à terre un masque de bienséance porté beaucoup trop longtemps par le directeur. Risque et initiative. C'était un futur auror, il devait bien en faire preuve. Jamais on ne se rappellerait de lui s'il devenait maître de l'inaction. Puis, son humeur s'effondra encore plus lorsque le Comte le contourne puis l'ignore complètement. Tout se figea autour de lui et ses lèvres tremblaient de rage. Il entendit un crac, puis un autre. Il dégaina sa baguette et jeta un regard vers l'hypothétique position de l'hôte de la soirée. Il n'y était plus. Soudainement, il sentit une main se refermer sur son bras. Crac.

Il se matérialisa dans une pièce qu'il ne reconnaissait pas. Aussitôt il jetait des regards vifs autour de lui. Chauncey. Siobhan lui tenait toujours le bras et — le Comte ? Il comprit. Le maître des lieux avait transplané et ses deux collègues avaient eu la brillante idée de lancer un sortilège de traçage à sa suite. Intelligent. Ghrystal retint difficilement un sourire. Il était toujours fâché. Autant qu'avant le transplanage. Mais maintenant, il croyait finalement prendre l'avantage. Aurait-il ses réponses ? Oh, il comptait bien se servir ! Trois coups retentirent au moment où il allait s'approprier la parole. Il s'arrêta dans son mouvement et jeta un regard à ses compagnons, puis au Comte. Mais que foutaient-ils là ? L'appréhension se mêlait au melting pot de ses émotions. Nerveux mais toujours fâché, il attendait à ce que ses compagnons fasse quelque chose. Mais le Comte prit la parole en premier et leur ordonna de partir. Extrêmement prévisible. Il roula des yeux et sourit. Arrogant et irrespectueux; c'était le costume de Ghrystal ce soir-là. Puis, avant même qu'il ait la chance d'intervenir, Chauncey répondait déjà.

Les imbécilités que son compagnon débitaient arrachèrent une grimace à l'Abraxan. Puis, ce fut le comble lorsqu'il se servit un verre de whisky. Il pointa aussitôt sa baguette sur la bouteille d'alcool que tenait le Phénix. "T'as d'autres débilités à dire, Dickens ? Tu bois pas ça. Touches pas à ça. En fait, touches à rien, c'est mieux pour toi." Il sentit une pression sur son bras qui l'empêcha de continuer dans sa tirade. Il jeta un bref coup d'œil à Siobhan. Okay. Je ferme ma gueule. Il espérait expressément que Charles Dickens mettrait de côté ses airs de faux gentleman vomitif, qu'il enfermerait au placard ses idées saugrenues, ses tentatives pitoyables de considérer le Comte avec supériorité; ils n'avaient qu'un avantage, rien de plus. Rien qui ne leur permettait de réduire à néant leur capacité à survivre cette scène. Heureusement que la seule personne sensée de leur petit groupe venait de prendre la parole. Elle tentait désespérément de relever le niveau. Ils patinaient, c'était vrai. Mais elle ? Oui non. Elle patine aussi, en fait. Analyser la situation ne le calmait pas du tout. Puis, lorsqu'elle se présenta, elle lui jeta un coup d'œil.

L'expression de la jeune femme lui fit quelque chose. Il ne savait pas quoi exactement; il ne savait jamais avec Siobhan. Elle lui demandait de faire attention. De ne pas jouer au con. Oui, il l'avait comprit, comme la soirée où il l'avait récupérée dans la neige, exténuée et blessée. Il ne savait pas d'où il tirait cette petit connexion, ce détail insignifiant dans leur relation. Lui qui ne savait que faire avec les autres, qui ne savait les comprendre, les écouter parler. Il se retrouvait à lire le regard d'une fille qu'il ne connaissait pas vraiment. Alors, aussi troublé que le soir de leur premier duel, il se tut un instant, un peu troublé. Sa voix était toujours prise d'une certaine frustration. Il se retenait d'exploser une seconde fois et ça se voyait, autant dans sa gestuelle que dans ses intonations.

— Si c'était pas le moment de répondre à mes questions quand on était en public, pourquoi pas maintenant, monsieur ? Après on peut vous foutre la paix. Je crois que vous vous attendiez bien à ce qu'il y ait des réactions à vos actions, surtout quand il y a des futurs aurors dans l'école. Ce serait stupide de penser le contraire non ? Puis ce serait bien que votre invité apprenne la patience. Vous lui avez crié d'attendre, il peut arrêter de cogner. Pourquoi est-ce que vous ne brisez pas ses chaises et ses tables à lui aussi ? J'ai peur pour les miennes, d'ailleurs..."

Il s'avança et se plaça un peu en retrait derrière Kvelgen. Il appuya doucement sa baguette dans son dos et informula Protego. Jamais ne seraient-ils assez préventifs.  
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MessageSujet: Re: Sur les traces du Comte    Sur les traces du Comte  EmptyJeu 21 Jan 2016 - 15:55






Les mystères d'Haveirson


La seconde fois que les coups retentissent à la porte, il ne répond pas. Il sait qui se trouve l'autre côté et il sait aussi qu'il a le loisir de ne pas répondre. Ils vont finir par entrer, mais ça ne changera pas grand chose. De toute façon, les mots de l'étudiant à la bannière orangée le distraient de ses inquiétudes et de son sentiment d'urgence. Quel culot, dans une si piètre et petite enveloppe! Il n'en revient pas de ce qu'il entend. S'il n'était pas aussi préoccupé par la nécessité de réparer sa bévue, il aurait probablement éclaté de rire. Son visage demeure néanmoins impassible alors que l'étudiant se dirige vers la carafe de whisky et s'en serre un verre. Excédé, l'homme l'ignore et se désintéresse de son attitude ridicule pour reporter son regard sur la blonde qui tente d'adoucir les choses et de le flatter dans le sens du poil. Le croient-ils assez stupide pour croire à leur motif ? S'il avait voulu de la compagnie pour manger, il serait resté au banquet. Ou alors il aurait transplané ici, il aurait reçu sa visite et serait retourné ensuite auprès des étudiants pour finir la soirée. Les dires de la Phénix le laissent perplexe, notamment lorsqu'elle aborde l'idée du rendez-vous. L'un veut se croire supérieur, l'autre cherche à le séduire... que va faire le troisième? Celui qui a déjà rabroué son compagnon après que ce dernier se soit approprié le Pur-Feu ?

Les reproches sous-entendus reprennent sous un interrogatoire à peine dissimulé. Décidément, il n'a pas de temps à perdre avec ces enfantillages. Lorsque l'étudiant ose mépriser à mots à peine couverts ceux qui l'attendent derrière la porte, se croyant supérieur, l'homme durcit son regard, le plongeant dans les pupilles dilatées de l'Abraxan. N'ont-ils donc aucun respect pour l'autorité? N'ont-ils donc aucun instinct de préservation? Sont-ils inconscients, beaucoup trop arrogants, ont-ils trop d'égo ou ne sont-ils tout simplement qu'incroyablement stupides? Il n'y a qu'une seule manière de le savoir. Malheureusement, il est désormais impossible d'utiliser cette option. Cela le renfrogne imperceptiblement.

C'est dommage, car il aurait bien aimé pouvoir les y envoyer. Mais il devra se contenter de s'en débarrasser. Le problème, c'est le charme du bouclier que le Violet vient de lancer. La magie flotte dans l'air et vient créer une barrière entre l'homme et la blonde, qui se transforme alors en bouclier humain à l'usage de l'Abraxan, ce qui réduit ses possibilités quant à la manière de procéder. Ou réduit du moins l'efficacité de ses intentions. De toute façon, il sait déjà comment il va réagir, mais il n'a pas le temps de passer à l'action avant que la porte s'ouvre sur les invités. Tant mieux. Ça ira plus vite.

Deux étudiants. La vingtaine. Apparence ordinaire. Cheveux bruns. Dans une foule, rien n'attirerait votre regard sur eux. Ils sont désespérément normaux. L'homme les regarde, ils le regardent en retour. Il sait déjà ce qu'ils pensent de lui. Il pense la même chose. Il a été con. Trop confiant.

Bref, tout cela a assez duré. Ses acolytes vont l'aider et il sait déjà ce qu'ils vont faire, ce que lui s'apprête aussi à faire. C'est la procédure, après tout.

Leurs baguettes sont tendues avant même que les étudiants aient le temps d'esquisser le moindre geste, d'assimiler le moindre mouvement. Deux sortilèges d'amnésie sont lancés et les deux garçons les reçoivent de plein fouet. Le troisième sortilège, d'une puissance impressionnante, est altéré par le bouclier dont l'Abraxan a affublé la fille, qui n'était heureusement pas particulièrement solide en raison de sa nature informulée. Il espère que, comme ses compères, les souvenirs qu'elle a mémorisés à partir de leur transplanage se seront tout simplement volatilisés, mais il n'en est pas tout à fait certain. Au mieux, elle aura tout oublié aussi, au pire, elle aura l'impression d'avoir rêvé à quelque chose de très bizarre. De toute façon, il n'a plus le temps d'agir, sinon d'autres souvenirs se créeront.

Un sortilège de terrassement ouvre le sol sous leurs pieds et les trois étudiants se retrouvent dans le vide, soumis à la gravitation qui les entraîne inexorablement vers le sol du niveau inférieur, plusieurs mètres plus bas. Encore heureux que ses appartements se situent au-dessus de la piscine. Avec l'oubliettes, ils croiront seulement avoir foiré leur transplanage.
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MessageSujet: Re: Sur les traces du Comte    Sur les traces du Comte  EmptySam 23 Jan 2016 - 3:35

« Si c'était pas le moment de répondre à mes questions quand on était en public, pourquoi pas maintenant, monsieur ? Après on peut vous foutre la paix. Je crois que vous vous attendiez bien à ce qu'il y ait des réactions à vos actions, surtout quand il y a des futurs aurors dans l'école. Ce serait stupide de penser le contraire non ? Puis ce serait bien que votre invité apprenne la patience. Vous lui avez crié d'attendre, il peut arrêter de cogner. Pourquoi est-ce que vous ne brisez pas ses chaises et ses tables à lui aussi ? J'ai peur pour les miennes, d'ailleurs..." » la jeune femme se décomposa intérieurement. Des trois, Ghrystal était sans doute celui qui avait été le plus expéditif et celui qui avait le mieux mis ses émotions au service de la cause, et les canards boiteux allaient peut-être se rattraper grâce à lui. Elle n'en revenait pas d'avoir été aussi cruche, ça ne lui ressemblait pas, et c'est ce qui la frustra d'avantage que la réponse de Ghrys. Cette dernière l'avait en fait plus troublée que frustrée; il avait résumé tout ce qu'elle pensait avec une impétuosité contrôlée qu'elle admirait, et sa conclusion força son échine à subir un long frisson. Pour une fois, l'Irlandaise restait sans voix. Sans le montrer explicitement, Ghrystal l'avait défendue et semblait, quelque part, et à sa manière, vouloir la protéger. Elle le ressentait comme cela du moins.

Échappant aux doigts glacés de sa torpeur de justesse, elle croisa le dureté du Comte et fronça les sourcils. Les mots ont touchés visiblement; mais avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit et s'empare discrètement de sa baguette par précaution, la porte s'ouvrit et ce fut une avalanche de sortilèges. Le blonde était stupéfaite de la rapidité à laquelle leurs Némésis discount avaient réagit. Tout s'accéléra, sa tête se mit à tourner et elle vacilla, elle eu l'impression de faire une chute relativement haute avant de s'écraser contre le bitume aqueux et glacé. Splash. Elle se rendit compte immédiatement qu'elle n'avait pas rêvé... Ou peut-être que si... Tout était confus. Elle se souvenait du bal, d'un rêve, ou d'une prémonition qu'elle avait fait la nuit dernière et... L'eau... L'EAU ! Elle bloqua sa respiration du mieux qu'elle pouvait, par réflexe de survie, et s'agita pour remonter à la surface, en totale panique. Siobhan voulait hurler, transplaner loin d'ci, mais elle ne pouvait pas. Son coeur s'emballait trop rapidement; trop fort. Sa percée fulgurante à l'extérieur de l'insidieux liquide fut suivi d'une grande inspiration et de bulles, résultants aussi bien de sa perte d'oxygène involontaire que de l'air qu'elle avait mêlé à l'eau après l'avoir heurtée.

« Sortez-moi de là, sortez-moi de là ! » hurla-t-elle aussi fort que ses poumons en feu le lui permettaient, tout en s'agitant pour essayez vainement d'atteindre son rivage de sûreté par ses propre moyens et pour ne pas se noyer. Par chance, quelque main l'aida à se sortir de cette merde sans nom et elle s'accrocha à son espoir comme elle s'accrocherait à une bouée de sauvetage; parce que c'est ce c'était. Une bouée de sauvetage. Tous regagnèrent alors le bord de ce qui lui apparaissait maintenant comme une piscine, et la blonde se détacha de son sauveur pour s'éloigner le plus possible de l'eau et reprendre sa respiration. Elle haletait, son cœur malmenait sa poitrine et l'adrénaline qui courait dans ses artères aurait suffit au Comte pour qu'il porte ses couilles et réponde verbalement à Ghrystal. L'Irlandaise se plaqua alors contre un mur et se tint le cou et le front de ses mains tremblantes, fermant les yeux, à la fois pour reprendre contenance et pour ne pas croiser, par honte, le regard certainement subjugué, perdu et pleins de jugements de ses deux camarades de galère. Sans rien dire, sans rien répondre, elle s'efforça de se calmer avec une volonté certaine... Une volonté d'acier.
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MessageSujet: Re: Sur les traces du Comte    Sur les traces du Comte  EmptyMar 26 Jan 2016 - 22:49

Le stresse, la peur, l'angoisse. Chauncey dissimulait tout cela dans une assurance surjouée. Il avait osé parler avec le Comte comme s'il s'agissait d'une personne dont les capacités lui étaient sans importance, et n'avait pas une seule fois mesuré l'ampleur de ses mots, de ses gestes. Son imprudence n'avait que d'égale son inconscience. Assis contre un des meubles du propriétaires du château, il s'attendait à ce que celui-ci le réponde et entre à son tour dans un jeu dramatique. Peut-être le Comte avait pour intention de lui faire regretter sa farce, il allait probablement être furibond. Mais Chawn ne pensait pas réellement qu'une telle possibilité puisse être possible : de toute évidence, cette chose ou cette personne s'impatientant derrière la porte, mettait fort mal à l'aise le châtelain. Divers scénarios passaient dans la tête du phénix mais pas une seule fois la possibilité que Ghrystal, son partenaire, lui fasse perdre toute crédibilité, ne lui avait l'effleuré l'esprit.

Ordre sur ordre, insulte sur insulte, l'Abraxan cherchait à imposer son caractère de mâle Alpha. Vexé et d'autant plus désorienté, Chauncey aurait très bien pu penser à l'insulter à son tour, après tout il n'aurait eu aucun mal à le faire. Cependant, il gardait la naïve conviction que la seule force qui restait au groupe c'était leur unité, même si l'émotif en manque d'affirmation qui lui servait de coéquipier n'avait tout simplement pas compris cela. C'était comme s'il le prenait pour un incompétent. Certes, l'Adelmar manquait d'expérience et avait été imprudent sur ce coup, mais ça n'était en rien une raison de tenter de le rabaisser face à celui qui dans l'immédiat et jusqu'à preuve du contraire, se trouvait être leur ennemi. Boire le whisky … Comme s'il aurait été stupide pour le faire. Malgré son insouciance, le phénix savait qu'en s'adressant ainsi au Comte, il le mettrait bien évidemment mal à l'aise tout en gagnant du temps, ce qui aurait sans le moindre doute contribuer à le désorienter davantage – du moins, c'est ce que lui croyait. Inspirant une bonne bouffée d'air, et avalant sa colère pour la recracher au visage du Prendergast plus tard, il s'appliquait davantage sur ce qu'expliquait la demoiselle Kvelgen.

Elle, était plutôt avisée. Cela se voyait, elle avait une certaine maîtrise d'elle même et s'en sortait toujours d'une façon ou d'une autre avec un plan de secours. Pour la situation qui s'imposait à eux, elle avait prise la décision de jouer de ses atouts. Elle s'exprimait avec aisance, et quand bien même elle ne parvenait à faire avancer les choses, elle au moins parvenait à faire comprendre avec tact, l'erreur commise par l'aristocrate. Il la remerciait silencieusement tandis que l'autre se remettait à parler. Il est surprenant de constater qu'une simple remarque déplacée suffisait à faire changer à tout un chacun son opinion sur une personne. Alors, tandis que le blond continuait de déverser un nombre abusifs  de mots pour finalement dire très peu de choses, l'Adelmar levait les yeux au ciel avant de faire face à la porte. Lord ! Pourquoi aucun de ses deux collègues ne se retrouvaient intéressés par ce que gardait la porte ? Le phénix aurait particulièrement apprécié que celle-ci dispose d'un judas qui lui aurait permis de continuer dans ses indiscrétions. Mais rien n'y faisait. Lorsqu'il y eut un court silence, celui-ci se tourna à nouveau vers les trois autres individus présents, finalement curieux de ce qu'allait enfin dire le Comte.

Rien.
La porte s'ouvre.
Deux étudiants entrent.
Un regard dans la direction du Comte.
Trois baguettes se lèvent.
Un verre de whisky se brise.
Un transplanage raté.
La chute.

D'une manière ou d'une autre ils se retrouvaient dans l'eau. Chauncey semblait pourtant convaincu de maîtriser le sortilège de traçage, mais de toute évidence le Comte ne se laissait pas avoir par un tour aussi simple. Quelques instants, ils se retrouvèrent confus dans l'eau. Mais lorsque Siobhan se mit à hurler afin d'avoir une quelconque aide, le phénix, qui pourtant ne se trouvait pas dans son élément de prédilection, nagea rapidement vers elle. De toute évidence, son partenaire faisait de même. Pour une raison qui lui était parfaitement inconnue, l'Adelmar ressentait le besoin d'être meilleur que lui. Le simple fait de le voir dans la même piscine que lui l'exaspérait. Pourtant il n'avait pas la moindre idée d'où cela pouvait venir. D'aussi loin qu'il s'en souvienne, Ghrys n'est rien d'autre un jeune garçon sympathique aux talents prometteurs. Mais, tout son être lui criait qu'il s'agissait un prétentieux qui avait besoin d'être remarqué constamment.  C'est pour cette simple raison qu'il le submergea, simulant cela comme étant un moyen de remonter à la surface. A dire vrai, à ce moment là Chauncey aurait très bien pu le noyer et le laisser dans cette eau limpide... sauf qu'elle ne l'était plus. Autour de lui, la piscine commençait à se teinter de rouge. C'est en enlevant sa main de l'eau, qu'il découvrit une entaille faisant la largeur de la paume. Troublé, il sortit de l'eau après s'être assuré que le Prendergrast ait sauvé sa copine. Hors de l'eau et inquiet, il appela ses amis afin de les prendre à témoin.

« Hm... dîtes moi, on est bien d'accord que ça n'a rien à voir avec une désartibulation, n'est-ce pas ? » dit-il en montrant sa main.
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MessageSujet: Re: Sur les traces du Comte    Sur les traces du Comte  EmptyLun 1 Fév 2016 - 9:45


Les mystères d'Haveirson: Sur les traces du Comte
8 mars 1997
ft. Siobhan Kvelgen, Chauncey E. Adelmar et le Comte

Le décalage entre son air confiant et l'envie de se volatiliser grandissait en même temps que son appréhension de la réponse du Comte. Bientôt, il se retrouvait à moitié derrière sa collègue avec un masque de confiance qui s'effritait peu à peu. On commençait à y voir son malaise, une tache dans son expression faciale qui venait tordre la neutralité qu'il souhaitait conserver. Sa seule issue si le masque tombait était une seconde explosion. Bien sûr, il savait. Sa propre prévisibilité le dérangeait. Il tournait en rond, il n'avançait pas, ses alliés non plus, il détestait ça, il n'abandonnerait pas, non. Il combattait son impatience et essayait si fort de garder un air dur et un dos droit. Le Comte, sa réponse, l'appréhension. Quand allait-il finalement ouvrir sa bouche ? Accepterait-il son sort, celui d'être coincé par les trois apprentis aurors ? Quand se mettrait-il à genoux devant eux ?

La porte s'ouvrit soudainement et dévoila deux élèves, prêts à rejoindre le bal. Il sursauta, des baguettes s'étaient dressées et déjà leurs feux d'artifices éclipsaient la sobriété de la pièce. Ghrystal leva sa baguette, prêt à se défendre mais trop lent; il reçu l'Oubliettes en plein torse et perdit l'équilibre. Sous le choc, son arme s'envola et cogna contre un des murs de la pièce. Puis, ce fut le noir.

L'eau. Il l'avala, s'étouffa, se tortilla mais remonta rapidement à la surface, confus. Quelques toussotements espacés le fit cracher un peu et il posa ses yeux larmoyants sur ses alentours. La piscine. Il avait transplané dans la piscine ? Incroyable. Siobhan devait être près, dans ce cas, puis qu'elle l'avait amené avec - « Sortez-moi de là, sortez-moi de là ! » Tiens. Voilà Siobhan. Elle hurlait et ne semblait pas du tout à l'aise. Peut-être que l'ordre donnait cette impression de malaise. Qui sait ? Il se retourna vers l'origine de sa voix et se dirigea aussitôt vers elle. Ne savait-elle pas nager ? Sa panique l'inquiétait, mais il avait tout de même un peu l'envie de se moquer. Il était extrêmement confus. Il s'élança malgré tout vers son amie (l'heureuse pouvait-elle réellement se compter parmi ses amis ? Il ne savait pas. Qu'est-ce qu'elle en pensait, elle ?). Puis, à quelques mètres seulement d'elle, il sentit quelque chose le pousser un peu plus sous l'eau. Il ouvrit un oeil et sentit aussitôt le chlore lui brûler la rétine. Chauncey ?! Chauncey ! Il s'apprêtait à le frapper, à dégainer sa baguette... pile au moment où il le laissa aller. Ghrystal remonta alors à la surface, murmurant un "imbécile" qui se perdit dans l'eau et devint quelques bulles. Il attrapa finalement Siobhan par la taille et l'attira vers le bord de la piscine, qu'elle put monter par elle-même. Il la suivit.

Debout sur le bord de la piscine, il dévisagea Siobhan puis Chauncey qui était monté un peu plus loin. Il était choqué par l'impuissance de Kvelgen dans l'eau mais il ne savait pas ce qui le dérangeait chez Adelmar. Il y avait quelque chose. Soudainement, il le considérait comme un idiot. Un moins que rien. Alors que quelques minutes auparavant, il était parfaitement indifférent face à lui. " Hm... dîtes moi, on est bien d'accord que ça n'a rien à voir avec une désartibulation, n'est-ce pas ?"  Et là, il vit le bout de verre dans la main de son compagnon. Et le sang. Ghrystral fronça les sourcils et s'approcha de lui, jetant un coup d'oeil par dessus son épaule pour parler à la Phénix. "Tu respires toujours ? Son visage revint vers le sang-pur. "Et oui, c'est pas normal. Puis... désolé, mais t'as l'odeur d'un ivrogne. Ça aussi, c'est pas normal. Tu sens pas l'ivrogne normalement. Tu sens pas le champagne. Je comprends que Siobhan et moi se soient retrouvés tout les deux ici, mais toi ? Il n'y a que peu de chances que l'on se retrouvent tous au même endroit en manquant nos transplanages. Le Comte a dû brouiller les pistes. Il a peut-être double-transplané pour éviter d'être suivi, justement. En tout cas, j'ai pas compris du tout et maintenant on a l'air con. Et j'ai toujours pas mes foutues réponses. J'vais aller écrire de la merde sur son panneau. Ou le foutre en feu, peut-être.

... Mais... pour l'instant, on retourne au banquet ?"


Il attendit la réponse de ses amis, puis transplana en direction du banquet. Il était mouillé de la tête aux pieds, mais il s'en foutait.
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