C'est "Expecto Patronum" nom d'un Kerry Bog !! [Libre]

15/07/2015

Spoiler:

On était un dimanche de mars, le 16 et Ona avait trouvé une salle vide au cinquième étage donc le mobilier n'était même plus là non plus. Elle se dit que c'était enfin la salle idéale pour s'entraîner au sortillège qu'elle voulait apprendre. Ona avait fait le tour de l'étage et vu beaucoup de salles vides mais avec encore leurs bureaus et elle avit jugé inutile d'y entrer pour s'y installer. Elle ne savait pas encore lancer se sort si puissant et dur à exécuter. La serdaigle préférait ne pas casser de meubles appartenant à l'école. Elle n'avait jamais encore été collé par Rusard et n'avait pas envie que cela commence aujourd'hui.

Elle sortit sa baguette de frêne de ma poche gauche de sa robe et s'avança au milieu de la pièce vide. Elle se demandait vraiement pourquoi elle voulait apprendre ce sort et se rappella l'année dernière où Ombrage avait été aux commandes de l'école. Ona n'avait pas pu faire partie de l'Armée de Dumbledore n'étant qu'une troisième année et pas encore assez expérimentée et courageuse. Maintenant, elle prenait plus de risques sans pour autant enfreindre le règlement de l'école.

"Bon allons-y." se dit-elle en espérant que cela lui donne du courage.

Elle leva sa baguette de bois et prononça "Ecpextot Patronus !!" bien fort mais rien ne se passa quand elle agita sa baguette de bois. Ona passa quelques minutes à ne rien comprendre. Pourquoi n'y arrivait-elle pas alors qu'elle essayait bien de lancer Expecto Patronum ? Elle essayait mais pas bien car elle se rendit compte au bout de la quatrième fois qu'elle ne prononçait pas ce sort comme il fallait. Elle se dit que c'était le comble pour quelqu'un étant à serdaigle de ne pas arriver à retenir la formule exacte.

"Bon je dois arriver à dire la formule exacte."

Elle respira un bon coup, se remémora les paroles exactes vues dans un livre à la bibliothèque et lança :

"Expecto Patronum !!"

Elle accompagna ses paroles d'un doux geste de la main mais tout en tenant bien droite sa baguette. Ona vit alors une lumière bleuté sortir faiblement de l'extrémité de sa baguette mais cela dura même pas dix secondes. Et puis la serdaile fut extrêment déçue de ne pas reconnaître de forme animale dans cette lumière. Cette lumière qui d'ailleur ressemblait plus au brouillard qu'on trouvait en Grande-Bretagne par mauvais temps.

"Je vais encore devoir m'exercer, je crois..."

Elle relança un Expecto Patronum mais c'était toujours de la fumée bleue claire qui en sortait en ayant l'apparence d'une boule difforme. On aurait plutôt dit que le sort avait produit une cacahuète dessinée par un enfant de quatres ans plutôt qu'un animal pouvant repousser des détraqueurs.

Ona s'assit par terre, seule dans la pièce vide et se dit pour elle-même :

"De toute façon, j'ai encore jamais vu de détraqueurs à Poudlard. J'vois pas pourquoi je m'acharne avec ce sort. J'l'utiliserais jamais..."

La quatrième année était vraiment déçue de ne pas arriver à faire au moins un animal même moche et pas puissant du tout plutôt que cette boule lumineuse informe. La jeune fille en était là de ses réfléxions qu'elle n'entendit même pas une personne entrer dans la pièce vide du cinquième étage.

Depuis toujours, s’il y avait bien une journée dans la semaine qu’Aladabella détestait autant que le lundi, c’était le dimanche. Il faisait toujours gris, ces jour-là. Toujours trop froid ou trop chaud. Trop heureux ou trop tristes. Jamais de juste milieu. Mais surtout, c’était la dernière journée avant de reprendre les cours et il fallait dire que l’adolescente était plus qu’épuisée.

Pourtant, ce dimanche-là, pour une raison qui échappait à la jeune fille, c’était une belle journée. Pas potable, ni passable. C’était véritablement une superbe journée. Avec les temps qui couraient, ces moments de prospérités étaient de plus en plus rares; Celui-Dont-On-Ne-Devait-Pas-Prononcer-Le-Nom était quelque part en liberté, prêt à surgir, l’année scolaire s’achevait, les angoisses d’Aldabella grandissaient… mais ce jour-là, rien de comptait. Jamais cette année, elle n’avait été autant en paix avec elle-même.

Pour la première fois depuis de nombreuses semaines, elle avait dormi la nuit entière. Son insomnie quotidienne avait semblé prendre congé pour une soirée, au grand bonheur de la Gryffondor. Alors, en ce dimanche matin, elle se promenait dans les couloirs sans penser à un quelconque mauvais rêve qu’elle avait pu avoir. Pour la première fois depuis de nombreuses semaines, elle avait été épargnée de ses cauchemars continuels. Pour la première fois depuis des semaines, elle appréciait ce foutu dimanche.

Il était rare qu’elle ne soit pas avec Flora durant les jours de congé mais, étrangement, cette solitude ne déplut pas à la rouge et or. Elle était une jeune fille indépendante et avait besoin de ces instants avec elle-même. Son insigne de préfète brillant sur sa poitrine, elle se baladait au cinquième étage, saluant au passage tous les tableaux qu’elle pouvait croiser.

Soudain, une lueur d’un bleu argenté titilla son oeil le temps de quelques secondes. Lorsqu’elle se retourna pour trouver la source de cette lumière, il n’y avait déjà plus rien. Aldabella blâma sa fatigue qui la rendait probablement folle mais, lorsque le même phénomène se produit à nouveau, la blonde se rendit compte qu’il venait plutôt d’une classe au bout du couloir. Curieuse de nature, elle se dirigea vers la source de cette distraction, la tête haute et le pas décidé.

Arrivée devant la salle, la préfète fut surprise par la vue qu’offrait la pièce; il n’y avait absolument rien dans cette classe excepté une jeune Serdaigle assise toute seule au sol. Un volumineux manuel était ouvert près d’elle et, il ne fallut pas bien longtemps à l’adolescente pour comprendre que cette élève tentait de jeter le sortilège du patronus.

—C’est difficile, n’est-ce pas ? lança t-elle appuyée contre le cadre de porte, les bras croisés sur sa poitrine. J’ai appris cet enchantement que l’an dernier et encore, ce n’est sûrement pas grâce aux professeurs. Je ne suis même pas certaine qu’ils l’apprennent aux septième année.

Elle alla se positionner à côté de la jeune inconnue et se pencha légèrement pour jeter un coup d’oeil au livre. Elle en lut quelques lignes et afficha une moue perplexe.

—Mmhh… fit-elle, songeuse. Ces instructions sont très… théoriques. Enfin, c’est normal. C’est un bouquin. Mais le sortilège de patronus est franchement personnel à chacun.

Aldabella tourna la tête vers la jeune sorcière et lui adressa un sourire chaleureux, presque fraternel.

—Si vraiment tu es motivée, je peux essayer de t’aider. Pour ça, tu dois me faire une petite démonstration, par contre. Qu’en dis-tu ?

Elle lui tendit la main pour l’aider à se relever et, d’un petit mouvement de pied, referma le livre ouvert et l’envoya doucement à l’autre bout de la pièce.

—Nous n’en aurons pas besoin, se justifia t-elle en haussant les épaules, le regard espiègle.

15/07/2015

La jeune Ona releva la tête surprise d'entendre une voix féminine dans la pièce. Une voix autre que la sienne. C'était la préfète de gryffondor qui la regardait et Ona se demandait si c'était parce qu'elle avait fait quelque chose de mal. Elle n'était pourtant qu'en train d'eesayer de faire un patronus, son patronus dont elle ignorait toujours la forme qu'il devait avoir.

"Oui c'est carrément impossible que j'y arrive déjà. J'viens juste de me mettre à apprendre ce sort."

Alors comme cela même une septième année avait eu du mal à l'apprendre. Aldabella poussa doucement le livre du pied et proposa son aide. Au point où en était Ona de son énervment, toute aide était la bienvenue surtout de quelqu'un de plus âgé et expériementé.

"Merci. Je veux bien. Oui je fais te faire voir la ridicule boule imonde que j'arrive à lancer."

Ona se leva et le bras droit en avant, tenant sa baguette fermement mais pas dans une main crispée, elle dit :

"Wingardium Leviosa..."

Elle baissa immédiatement sa baguette et rougit devant son aînée.

"Excuse-moi. Je me suis trompée de sort."

Voilà donc Ona prête à relancer son patronus et dit alors :

"Expecto Patronum !!"

Sa voix était claire et son geste assuré. Autant qu'une quatrième année savait le faire. Ona vit alors une fumée bleue translucide sortir de sa baguette, former une boule comme lors de son dernier essai. Elle était fier d'elle bien qu'elle ait encore des progrès à faire avant de savoir le lancer correctement. Ona se promis de s'entraîner de plus de en plus. Elle voulait arriver à lutter contre les détraqueurs. La serdaigle se souvenait encore de la terreur qui s'était emparée de l'école lors de la première année où la sang-mêlée était entrée dans le château magique.

"Je dois encore m'entraîner mais j'espère arriver à sortir quelque chose un jour prochain. J'ai peur de ce qui arrivera dans l'avanir quand cette gueurre tocuhera l'école. J'veux me battre pour ma survie."

Ona regarda Aldabella et lui dit alors :

"Je n'ai pas pu être dans l'Armée de Dumbledore l'année dernière pour m'entraîner. Tu voudras bien m'apprendre à y arriver un jour..."

Ona ne savait pas quand elle serait enfin capable de lancer son patronus ni quelle forme celui-ci aurait mais elle était certaine d'une chose au fond d'elle. C'était qu'elle en aurait besoin bientôt pour elle ou sa famille. Mais allait-elle savoir comment l'utiliser. Elle n'était qu'une jeune fille de bientôt quinze ans. Elle n'était pas Harry Potter le spécialiste du Patronus d'après les bruits de couloirs du château.

Effectivement. C’était improbable, même impossible qu’une élève de quatrième année puisse réussir à former un parfait patronus après seulement quelques essais. Lorsqu’Aldabella elle-même avait appris ce sortilège, l’année précédente, elle y avait passé des mois d'entraînements intensifs. Ce n’était cependant pas avec l’Armée de Dumbledore qu’elle avait acquis ce sort; elle n’en avait jamais fait parti. Ce n’est pas l’envie qui lui avait manqué, bien au contraire ! Dès qu’elle en avait eu vent, elle avait désiré la rejoindre et se battre aux côtés de ses camarades. Le problème ? Ombrage en avait entendu parlé avant elle. Depuis lors, elle n’avait jamais eu le courage de s’affilier au groupe.

De son côté, cependant, la rouge et or avait continué ses leçons nocturnes avec son frère aîné, Ghrystal, qui était encore en septième année. Plusieurs soirs par semaine pendant de nombreuses heures, elle s’était entraînée comme une déchaînée pour réussir à lancer son patronus. Il lui avait fallu de nombreux mois avant d'arriver à lancer son premier sortilège réussi et il fallait dire que son frère avait été plus que fier. Jamais elle n’oublierait ce moment. Jamais.

Ona arriva à émettre une boule de lumière bleutée qui, il fallait le dire, n’était pas aussi pathétique qu’elle pouvait le croire. Il y avait un départ à tout et la quatrième année avait déjà de bonnes bases. Lorsqu’elle partagea à Aldabella son souhait de pouvoir se défendre par elle-même, cette dernière l’écouta avec la plus grande attention. Elle trouvait admirable qu’une jeune fille de quatorze ans puisse être assez mature pour comprendre que ce qu’il advenait de sa vie ne dépendait que d’elle.

—Tu sais, dit-elle doucement, ta motivation est remarquable mais ce n’est pas suffisant pour réussir un patronus. Sans un souvenir assez fort, tu n’y parviendra jamais, même si tu es la plus puissante des sorcières. Alors, si ce n’est pas trop personnel, dis moi… à quoi penses-tu lorsque tu jettes ton sort ?

La Serdaigle se tourna vers la blonde et lui avoua qu’elle aussi aurait souhaité s’unir à l’Armée.

—Tu y arriveras, avec ou sans l’aide de ces étudiants. Ce qu’ils font est remarquable et moi aussi, j’aurais bien aimé les rejoindre. Mais ce n’est pas impossible de réussir sans eux non plus. Alors oui, bien sûr que je vais t’aider. Et tu sais, au fond, que ce soit Harry Potter ou moi qui te l’enseigne, l’important reste que tu y arrives un jour, n’est-ce pas ?

Elle adressa un clin d’oeil à la jeune fille. Cette histoire d'entraîner cette élève lui plaisait beaucoup, énormément, même. Généralement, Aldabella était celle qui se faisait aider. Alors, cette fois-ci, c’était à son tour de se rendre utile.

—C’est une forme de magie très complexe à réussir, l’avertit alors la sixième année. Par contre, après plusieurs séances, peut-être réussiras-tu à faire un truc… du genre.

Avec confiance, elle sortit sa baguette et elle alla chercher ce souvenir précieux qui reposait dans un coin de son coeur. Le simple fait d’y penser semblait la réchauffer, l’envelopper, exactement comme le jour où elle l’avait vécu.

—Expecto Patronum ! iformula t-elle, le sourire aux lèvres.

Aussitôt, une fumée argentée émana de sa baguette et, rapidement, ce brouillard abstrait prit forme en un magnifique hibou; un grand-duc ascalaphe, plus précisément. Alors qu’il volait à travers la pièce, sa créatrice inclina la tête vers sa nouvelle apprentie.

—Il n’est pas le plus puissant, mais je continue de m’entraîner. Au fait, je ne me suis pas présentée. Je suis Aldabella Prendergast, ajourd’hui préfète et demain, aurore.

Lorsque la finale de sa phrase lui vint aux lèvres, son patronus commença à se dissiper peu à peu, jusqu’à ce qu’il disparut complètement. Exactement comme son sourire.

15/07/2015

Aldabella avait raison. Il fallait que Ona pense très fort à un souvenir agréable. Elle réfléchit et dit alors :

"Je pense au jour où j'ai tenu ma baguette pour la première fois entre mes mains. C'est ce jour-là que j'ai compris que je serais une sorcière pour toute ma vie. J'ai jamais eu autant d'émotions agréables depuis."

Elle savait au fond d'elle-même qu'elle avait ressentit des émtions aussi fortes depuis lors mais ce n'étaient que des choses négatives. Ona regarda sa camarade sortir sa baguette. Aldabella allait faire la démonstration de son patronus.

"Waouh !!" fut tout ce que la quatrième année réussit à dire une fois que le patronus fut sorti de la baguette de la gryffondor.

Ona espérait y arriver un jour aussi. Elle se demandait même si avec de l'entraînement, elle serait quand même capable de sortir autre chose que cette petite boule lumineuse qui ne ressemblait à rien et encore moins à un animal identifiable. La serdaigle ne savait même pas si son sort marcherait bien ou pas tant qu'elle ne saurait pas la forme que devait prendre son patronus.

"Oui je suppose qu'il faut s'entraîner encore et encore pour y arriver. Mais comment faire ? On ne peut pas le tester sur un ennemi... Surtout que je ne veux pas encore affronter d'ennemi parce que je ne suis pas assez douée dans le cours de Rogue. Je me débrouille pas mal mais face à Tu Sais Qui, je suis sûr de perdre dès le premier sort lancé..."

Elle ajouta :

"Merci. Oui je savais qui tu es. Tu es préfète et donc je me rappellais déjà de ton nom. Heureusement que c'était toi parce que je ne connais pas les noms de tous les gryffondor par contre sauf s'ils sont préfets..."

Ona tenant sa baguette dans sa main droite, jugea qu'il était temps de reprendre l'entraînement. Elle se concentra sur son souvenir et lança le sort.

"Oh ! Encore !!"

Ona était contente d'elle et en même temps un peu déçue. La boule lumineuse bleutée sortie de sa baguette de frène était toujours aussi informe bien qu'elle lui sembla un tout petit peu plus grosse qu'avant. La serdaigle se dit qu'elle avait quand même de quoi réussir ce sort. Quelque chose sortait de sa baguette.

Alors il semblait que le problème ne venait pas du souvenir. Selon la quatrième année, c’était le plus heureux qu’elle n’avait jamais vécu. Tenir sa baguette pour la première fois était, effectivement, un sentiment merveilleux, magique, même. Aldabella n’avait pas cet évènement en tête lorsqu’elle formait son patronus mais comprenait parfaitement ce que voulait dire la Serdaigle. C’était un moment mémorable dans la vie de chaque sorciers et jamais elle n’oublierait le jour où elle avait acheté sa propre baguette.

Lorsque son patronus eut entièrement disparut, la blonde rapporta son attention à la jeune étudiante qui se trouvait à ses côtés. Elle semblait assez inquiète à propos de l’avenir. Comme tout le monde, en fait. Ses motivations à apprendre le sort étaient justifiées, ce qui confirma les hypothèses de la Prendergast.

— Il n’y a pas de secrets, répondit Aldabella. J’ai appris avec mon frère au bout de plusieurs mois. On se retrouvait souvent dans la Salle sur Demande ou dans la Forêt Interdite après le couvre-feu. Je sais que ce n’est pas le modèle à donner en temps que préfète mais c’était, disons, une tradition. Je ne faisais que des boules lumineuses comme toi, au début. Mais Ghrystal m’a entraîné souvent, en diversifiant ses attaques. Et au bout de plusieurs longues sessions… j’y suis parvenue.

Ghrystal. Elle lui devait tellement, à son aîné. Il avait fait d’elle qui elle était aujourd’hui, et jamais elle ne lui en serait assez reconnaissante. Si vraiment, un jour, elle devenait une grande sorcière comme il attendait d’elle, ce serait entièrement grâce à lui. Même si, durant certains de leurs entraînements nocturnes, ils avaient été bien obligés de se lancer quelques sorts quelque peu violents, ils savaient tous les deux que c’était pour la bonne cause. Ces sortilèges offensifs et défensifs lui serviraient le jour où elle serait aurore et alors, elle pourrait enfin se pardonner d’avoir, bien qu’accidentellement, blessé son frère à maintes reprises.

— Et toi, quel est ton nom ? Je suis flattée que tu connaisses le mien, mais c’est plutôt difficile pour moi de retenir ceux de tous les élèves de l’école…

Aldabella adressa un sourire à la Serdaigle, avant que cette dernière ne retente le sortilège. À nouveau, le résultat ne fut rien d’autre qu’une sphère bleutée et la Gryffondor croisa les bras sur sa poitrine.

— Je crois que le problème majeur, c’est ta technique, expliqua t-elle, songeuse. Tes mouvements me semblent secs, tendus… Relaxes-toi. Ton souvenir peut être le plus heureux de la Terre, si ton esprit est concentré sur tes mouvements, tu n’y arriveras jamais. Et ne te décourages pas ; comme je t’ai dit, c’est impossible de former un patronus parfait en une seule journée de pratique. Réessaie.

Attentive à la nouvelle tentative de la bleu et bronze, Aldabella tenta d’ignorer ce plaisir naissant qu’elle éprouvait à expliquer ce sortilège à la jeune élève, ce sentiment de se savoir utile auprès de quelqu’un d’autre, cette impression de bien-être en sachant que, peut-être, elle allait faire une différence, même minime, dans la vie de cette personne. Car si vraiment elle pouvait aider quelqu’un à s’améliorer, comme son frère l’avait fait avec elle, alors elle serait plus que comblée.