[MMHP MAFIA I] La Place des Grands-Hommes

MMHP MAFIA I : JOUR 6

L'homme au costume se réveilla en sursaut, au petit matin. Il venait d’être secoué par un tremblement et un bâillement tonitruants, signalant le réveil de Jean-François, ayant quitté la salle de bains.
Il sortit donc également de sa prison temporaire... pour tomber nez à nez avec sa camarade brune aux yeux bleus, visiblement furieuse. « Qu’est-ce que tu fabriques ?! » fit-elle, faisant sursauter son ami. « Ils ont dit quoi ?! J’espère que tu vas pas griller notre couverture, parce que je pourrais t’étriper là maintenant tout de suite ! » L’homme au costume se passa une main sur le visage, et posa ses mains sur les épaules de la femme pour la calmer. « Rien. Je n’avais rien à faire cette nuit... en fait, je ne fais rien depuis le début, » fit-il d’une voix monotone. Son amie sembla se calmer un peu. « Bon. Mais ne joue pas les idiots, ou c’en est fini de nous ! »
Elle tourna alors les talons et disparut dans un couloir comme une fusée.


La professeur de divination, ayant passé la nuit au grenier à réfléchir à sa découverte, décida finalement de faire quelque chose. Quitte à risquer sa peau, au moins, elle n’aurait pas été inutile.
Au petit matin, elle courut dans la salle de bal, dans laquelle elle déboula dans un vacarme assourdissant, réveillant tout le monde. « Je... j’ai vu... » commença-t-elle, essoufflée. La brune et son compagnon venaient tout juste de rejoindre la pièce également. Elle posa une main sur le dos de la jeune femme. « Tout va bien ? Tu as vu quelque chose... ? » fit-elle d’une voix rassurante.
Puis des voix s’élevèrent dans le couloir derrière eux. La rousse, accompagnée de Jean-François, poussait l’homme aux yeux fatigués vers la salle de bal d’un air agacé. Elle le poussa dans la pièce, au milieu des invités, lui jetant des regards intrigués. « C’est quoi ton problème ?! » lança la rousse à l’homme. Puis elle se tourna vers tout le monde. « Je l’ai surpris en train de détruire les armures du couloir de manière... virulente, » expliqua-t-elle aux autres.
La professeur de divination posa une main sur sa bouche, l’air effaré. « C’est lui ! C’est lui que j’ai vu ! Il est dangereux ! » s’exclama-t-elle.
Il y eut un silence, pesant, rythmé par la respiration bruyante et les reniflements de Jean-François. Et puis l’accusé se mit à rire. Un rire maniaque et effrayant. « ...comme c’est drôle. Vous n’êtes qu’une bande de naïfs. D’hypocrites. Et qui sème le vent récolte la tempête... » commença-t-il, « vous ne vous y attendiez pas, n’est-ce pas ? Que ce pauvre William soit derrière tout ça ? William Sharen, ce boulet un peu pataud et pas très doué ? Parce que je sais ce que vous disiez dans mon dos, oui, » continua-t-il. Inutile de s’étaler, il était fait comme un rat.
Sortant un couteau, l’arme du crime horrible perpétré sur le professeur Larkin, il l’orienta vers son abdomen. « Ma mort sera vengée. Nous sommes là. Nous sommes parmi vous, et vous allez le regretter. »
Et d’un coup, d’un geste dramatique, il planta le couteau dans son propre estomac, et s’effondra à terre.

Résultats du Jour 6:

MMHP MAFIA I : NUIT 6

A la nuit tombée, l'homme aux cheveux emmêlés quitta sa chambre afin de retrouver une personne en particulier. Il avait dit à sa compagne qu'il souhaitait offrir sa protection nocturne à une sorcière qu'il pensait essentielle à leur survie, et elle n'avait rien trouvé à redire.
Il croisa le chemin de cette petite brune aux yeux bleus quelques couloirs plus loin. Elle semblait être sur la trace de quelqu'un, se cachant derrière une colonne. « Excusez-moi... » fit-il, avant de sortir la cape de la poche de sa veste. Lorsqu'elle se retourna, il lui attacha autour du cou. « Je sais que tu fais de ton mieux pour nous protéger tous. J'espère que ça te sera utile cette nuit, » ajouta l'homme. La jeune femme acquiesça avec un sourire confus mais agréablement surpris. « Merci... »
Puis il tourna les talons et disparut. Il irait chercher quelque chose à manger à la cuisine avant de rejoindre sa compagne.

La petite brune était agréablement surprise, mais cela ne lui rendrait sa tâche que plus facile. Elle n'avait qu'à éviter de faire du bruit, et il lui serait facile de jeter un sort à sa cible nocturne.
Elle avait décidé de surveiller ce grand type âgé au visage marqué qui ne disait trop rien, cette nuit. Il se tenait en écart depuis le début, et était trop silencieux à son goût. Elle le trouva déambulant près de la bibliothèque, et il lui suffit de simplement une demi-secondes pour jeter un Confundo rapide à sa cible.
L'homme fut heurté de plein fouet par les étincelles, s'arrêta. Il parut s'interroger et ne plus savoir ce qu'il faisait ici, et tourna les talons subitement pour disparaître vers les escaliers.


L'homme à la cape ne savait plus trop ce qu'il faisait près de la bibliothèque, mais il tenait dans ses mains un petit couteau argenté avec lequel il jouait. Il voulait sans doute faire quelque chose, mais avait oublié quoi.
Il décida finalement de descendre d'un étage pour se mettre en quête d'une occupation. Il croisa alors la route d'un type vêtu d'un imperméable, allant visiblement vers les toilettes. Parfait pour s'occuper.
Sortant son couteau, il se glissa derrière l'homme pour le saisir d'une poigne musclée par le cou, lui masquant la bouche. Avec un sourire doucereux et extatique à la fois, la lame s'enfonça lentement dans l'abdomen de l'homme à l'imperméable, qui tomba lourdement au sol, au son d'un rire amusé s'éloignant lentement dans le couloir...


Etre enceinte, c'était terrible pour la vessie. Elle avait beaucoup trop bu pendant le dîner, et se devait désormais d'aller assouvir cette envie.
En montant les escaliers vers les toilettes, elle entendit alors de la musique provenir d'une salle de classe abandonnée. En y entrant, elle aperçut alors Jean-François, l'air triste, assis dans un coin, près d'un vieux sonographe crachant les notes éraillées d'un morceau de musique. « Eh bien Jean-François, qu'est-ce qu'il t'arrive ? » fit-elle, intriguée. Le troll se contenta de la regarder, pour faire un geste en désignant le centre de la pièce, dénué de tout meuble, les tables étant toutes empilées le long des murs.
La blonde eut un soupir. Mais ce pauvre troll était attendrissant. Il avait l'air de s'ennuyer tout seul, alors que sa maîtresse devait dormir, et visiblement, il avait un certain goût pour la musique. « D'accord, mais une seule chanson, » répondit la blonde en avançant vers le centre de la pièce.
Le troll parut content de la réponse, et il attrapa les mains de sa partenaire de danse du bout de l'index et du pouce pour se lancer dans une valse tranquille. Il avait l'air heureux de danser avec quelqu'un, sauf qu'elle avait vraiment, vraiment besoin d'aller aux toilettes. « Ah, voilà, ça suffit, bonne nuit, maintenant, » dit-elle au troll, une fois la chanson terminée, visiblement un peu triste de se voir délaissé, qui la regarda quitter la pièce en lui faisant un signe de la main.


C'était encore à lui de s'y coller. Etrangement, il savait qu'il se mettait en danger, mais depuis la mort du Maître, ça lui plaisait de se dire qu'on comptait encore sur lui pour éliminer ces rats de manière efficace.
Sortant de la bibliothèque, l'homme rasé de près s'en alla d'un pas confiant vers le rez-de-chaussée. C'est là qu'il croisa la route de sa cible désignée pour la nuit. Cet homme aux cheveux hirsutes se dirigeait vers la cuisine, visiblement. Parfait. Un coin isolé, des couteaux, tout ce qu'il fallait pour s'assurer que tout irait bien.
L'homme se rappela alors que sa cible était l'un de ces chiens du Ministère. Un foutu Auror, qui passait sa pauvre misérable vie à traquer les partisans du Maître comme s'il n'avait rien d'autre à faire.
Il avait hésité quelques minutes à comment faire tout ça, mais cette fois-ci, la méthode loyale face à face ne serait pas. Dès que la porte de la cuisine se referma derrière lui, un éclair vert jaillit de sa baguette pour frapper l'homme dans le dos, s'effondrant sur le carrelage. Il n'avait même pas eu le temps de le voir venir.
S'approchant du cadavre, il eut un rire méprisant. « Sale karma, hein... » Finalement, il brandit sa baguette, pour écrire en lettres de feu un dernier message, gravé sur le bras de sa victime.
Elle est la suivante. Nous sommes légion.

Résultats de la Nuit 6:

Nombre de votes requis : 6

La phase de Jour 7 se terminera automatiquement le 7 Avril 2016 à 16h (heure française) en cas de non-vote.