Un pot de colle et un serdaigle. [Feat Mysie Breckinridge]

Morange avait tout fait pour éviter la jeune poufsouffle ces derniers jours. La première fois qu'elle lui avait parlée, elle l'avait carrément collé et l'avait presque obligé à aller faire un tour dehors, le trouvant trop solitaire.
C'est vrai que ces derniers temps, le jeune serdaigle parlait de moins en moins aux autres. Il les évitait, tout ça à cause des dernières disputes dont il avait été victime. Toujours très solitaire, il avait tout de même essayer de s'approcher des autres, de s'introduire dans des groupes d'amis mais il ne s'était lié d'amitié qu'avec quelques personnes à droite et à gauche. Foutu solitude.

Alors il passait la plus grande majorité de son temps à la bibliothèque, ou encore dans la grande salle pour travailler davantage qu'il ne le faisait déjà. Et ce jour là, il avait les yeux plongés sur son devoir d'histoire de la magie quand il vit un ou une élève s'approcher de lui en biais. Il l'avait vu mais ne releva pas le regard pour autant. Ca devait être encore la poufsouffle qui était venue le voir. Quand elle arriva près de lui, il releva subitement la tête vers elle et leva une main pour l'empêcher de parler. Il n'était vraiment pas d'humeur et avait passé une très mauvaise nuit.
Ecoute petite, si t'es encore venu pour me faire chier et m'obliger à sortir dans ce froid, tu peux repartir. Lâcha t il d'un ton sec. C'est pas que je t'aime pas mais comprend moi en ce moment c'est franchement pas la forme.

Sur ces mots, il s'en retourna à son travail. Elle n'existait déjà plus pour lui. Bien sûr le serdaigle n'avait pas l'habitude de se comporter ainsi, de parler de cette manière là aux autres, il se montrait assez agressif en ce moment. A vrai dire il se sentait surtout très fatigué. Il aurait tout donné pour que cette fille disparaisse et le laisse bosser tranquille. Comme elle ne partait pas, il serra lentement les dents et ferma brusquement son livre d'histoire de la magie.
Bon ok. Qu'est ce que tu veux ? Lui demanda t-il.

Elle avait intêret d'avoir une bonne raison d'être là.

14/02/2016

MORANGE

MYSIE

Ma présence n'était pas la bienvenue

La jeune fille ne savait pas où traîner aujourd'hui. Elle s'ennuyait ferme. Elle eut un petit soupir, rester dans la salle commune des Poufsouffle n'allait probablement pas l'aider. Elle avait pris de l'avance sur ses devoirs, et elle n'avait strictement rien à faire. Peut être était-il temps d'aller faire un peu de quidditch ? Bien, mais elle était seule. Et pour être franche, elle n'avait pas envie de faire grand chose ce jour là. Elle avait la flemme et c'était l'horreur. Mysie était généralement quelqu'un d'actif, qui se lamentait rarement et qui bougeait un peu dans tous les sens. Elle était plus du genre à fatiguer les gens qu'a se fatiguer elle même, mais il fallait croire qu'aujourd'hui était un jour bien différent.

Elle redéposa son chat à terre avant de sortir de la salle commune, remontant les quelques escaliers menant au rez de chaussé du château. Ils étaient certes vers les sous sols, mais proche de la cuisine et pas dans les cachots. Il faisait probablement un peu humide dans leur salle commune, mais elle n'en avait que faire : tout le château était un peu humide, à cause des pierres qui le composait et ça faisait tout son charme. Elle déambula un peu avant de passer devant la grande salle : certains élèves étaient là a parler ou jouer entre eux. Elle regarda quelque instants, cherchant une tête qu'elle connaissait.

Elle fut heureuse de voir qu'il y avait Morange, un Serdaigle lui aussi en quatrième année. Elle se dirigea vers lui. Peut être était-il partant pour une partie d'échecs ou une petite promenade ? Mysie appréciait beaucoup ce garçon, même si cela ne semblait pas réciproque. Elle voyait bien que c'était un grand timide, et elle s'était mise en tête de le faire un peu sortir de sa coquille. C'était probablement une mauvaise idée. Elle ne s'en rendait pas compte, mais certaines personnes préféraient rester dans leur coin et n'avait pas besoin de son aide, elle était juste là comme un élément perturbateur, triste et abominable. Mais son côté optimiste la forcer à voir le bon côté des choses : peut être que pour le moment il n'appréciait pas être entouré de gens , mais bientôt il embrasserait cette personnalité et aurait pleins d'amis, elle en était certaine.

Elle avait pris sa respiration pour le saluer, mais elle fut arrêté à peine eut-elle commencer sa phrase. Et elle fut quelque peu déçue et attristée de ce qu'elle entendit.

Ecoute petite, si t'es encore venu pour me faire chier et m'obliger à sortir dans ce froid, tu peux repartir. C'est pas que je t'aime pas mais comprend moi en ce moment c'est franchement pas la forme.

Petite ? Bon Mysie ne le prendrait pas mal, elle était certes pas très grande mais … Ils étaient en même année, elle trouvait ça un peu pédant de sa part, mais elle ne releva pas. Elle préférait ne rien dire car il semblait clairement en colère. Elle se pinça les lèvres en cherchant un peu a reculer . Elle était un peu sous le choc. Elle savait que parfois elle pouvait être chiante, mais il venait de lui balancer tout cela avec tellement de violence qu'elle se sentit mal sur le coup. Était-elle si insupportable que ça ?

Elle ne sut pas vraiment combien de temps elle passa là, debout au milieu de l'allée à y réfléchir. Mais il ne tarda pas à la sortir de ses pensées. Il avait claqué son livre fort, la faisant sursauter, et la réveillant de sa léthargie.

Bon ok. Qu'est ce que tu veux ?

Elle le regarda, pinçant ses lèvres. Elle était un peu triste de sa réaction et peut être que sa réponse parue un peu vide de vie, mais elle ne voulait pas plus l'embêter.

Désolé … Je … Je me suis juste dis que tu passais beaucoup de temps dans tes bouquins et que ça te ferait peut être du bien de t'en sortir un peu le nez ou quoi …

Elle regarda rapidement ses pieds, avant de regarder la porte de la grande salle. Elle allait probablement partir dans les prochaines minutes, chercher une occupation ou quelqu'un avec qui faire quelque chose, histoire de ne pas être toute seule.

Mais je t'embête alors … Désolé ! Je voulais pas te mettre en colère ou quoi... Je me suis juste dis que tu était assidu dans ton travail et que t'aurait besoin d'une pause mais j'ai eu tord !

Elle lui fit un petit sourire, se balançant sur ses pieds un peu d'avant en arrière. Elle ne jouait pas avec ses mains pour une fois, mais ce tic n'allait pas tarder à revenir, elle en était certaine.

Ok, il y avait été un peu fort sur ce coup là. Il s'en voulut soudainement quand elle eut l'air mal à l'aise face à son ton agressif. Mais c'était plus fort que lui ! Il avait vraiment pas besoin qu'on vienne l'ennuyer en ce moment et il donnerait tout pour qu'on le laisse tranquille ne serait ce qu'une journée. Il lâcha un long soupir et se tourna vers la jeune fille.
Ecoute j'suis désolé de t'avoir mal parler, j'aurais pas du. Je suis un peu à cran en ce moment et maintenant que j'y pense c'est plus fort que moi mais beaucoup de choses m'énervent en ce moment, ne le prend pas personnellement.

Il se passa une main lasse dans les cheveux, une main tremblante qui soulignait bien sa fatigue et son stress lié aux études. Trop de pression. Trop peu de temps pour se détendre et de toute façon, mis à part ses balades nocturnes en solitaire il n'avait jamais trouvé le moyen de se détendre réellement. Ouais peut être que ça lui ferait du bien de sortir un peu finalement. Juste question de profiter de l'air frais et des quelques rayons du soleil d'hiver. Il voulut se laisser tenter par une petite sortie en compagnie de la jeune fille.
Oh après tout pourquoi pas ? Ca n'avait pas été la première mais qui sait que peut être que ça pourrait s'arranger la deuxième ? Il ne faut jamais s'arrêter à une première approche.
Second soupir.
Bon allez...Peut être que tu as raison. Une petite balade ne fait de mal à personne ! Dit il en haussant le ton. Tu comptais aller ou ? Je te préviens on ne va pas du côté du lac ou de la bibliothèque ! -Rire jaune- Trop de sangs pur. Ajouta t-il dans un murmure.

Il se leva alors et rangea ses affaires dans son sac. Une fois sur son épaule il lui adressa un sourire qui se voulait amical. Elle avait au moins un endroit ou aller ?
Je te suis.
Mais le ton du serdaigle restait très monocorde, il avait une subite envie de retourner aux dortoirs pour une petite sieste.

14/02/2016

MORANGE

MYSIE

Ma présence n'était pas la bienvenue

Il s'excusa au près d'elle et la jeune fille acquiesça. Elle pouvait comprendre, enfin elle espérait. Mysie avait toujours été là pour remonter le moral de ses amis, elle faisait toujours de son mieux pour leur rendre le sourire dans les mauvais jours. Ce n'était pas qu'elle n'avait jamais vécu de cafard ou de blues, mais son cerveau et son esprit fonctionnait d'une telle manière que c'était des choses qu'elle effaçait bien vite de ses pensées. Mysie avait juste la faculté de voir le bien, et le bonheur partout. Elle ne reconnaissait pas forcément la maladresse et ne comprenait pas la gêne, même si par moment elle réussissait à en capter les signes et les problèmes.

Bon allez...Peut être que tu as raison. Une petite balade ne fait de mal à personne ! Tu comptais aller ou ? Je te préviens on ne va pas du côté du lac ou de la bibliothèque !

Elle n'entendit pas ce qu'il rajouta après son rire, mais son visage s'illumina d'un sourire à l'entente de cette phrase. Elle allait faire en sorte qu'il apprécie cette journée. Elle hésitait un peu de la direction à prendre. Il ne faisait pas encore très chaud pour un mois de mars, et peut être que sortir dans le froid du parc n'était pas l'idée du siècle. Cependant rester dans les couloirs ne semblait pas non plus être une bonne idée. Il y avait beaucoup de personnes qui attendaient aussi dans ses dits couloirs. Elle prit quelques secondes à réfléchir. Elle connaissait peut être un endroit où il n'y aurait pas beaucoup de gens et qui serait loin de tout le brouhaha, et plus agréable pour se détendre et prendre un peu d'oxygène.

Je connais un endroit. C'est plutôt calme , on a une jolie vue et y'a jamais personne !

Elle lui fit un sourire, avant de partir directement, tandis qu'il la suivait. Ce n'était pas très loin à pieds et ils y seraient tranquille. Ça leur éviterait de croiser trop de monde et elle était sure que ça plairait plus à Morange de cette façon. Elle marcha tranquillement au travers des élèves, se retournant parfois vers Morange avec un sourire.

Je pense que ça va te plaire. C'est par là.

Elle bifurqua à l'angle d'un couloir, continuant de marcher tranquillement. Par ici il y avait un petit escaliers en colimaçon qui menait elle ne savait trop où mais ou il y avait rarement du passage. Probablement une salle obscure de l'école, qui sait ? Elle eut un petit sourire en montant quelques marches, arrivant bientôt devant une grande fenêtre donnant sur tout le parc. Le haut était couvert de vitraux qui avec la lumière du jour coloré les murs de jolies couleurs acidulé. Elle s'installa sur l'une des marches, au bord de la fenêtre tapotant près de la fenêtre pour l'inviter à s’asseoir.

J'aime bien cet endroit. On peut observer le parc entier d'ici, et si tu as de la chance, tu peux voir les entraînements de quidditch.

Morange s'attendait à ce qu'elle l'amène à la bibliothèque ou encore dans un lieu rempli de monde. Mais non, au lieu de ça, elle l'emmena dans un endroit tout à fait isolé et il lui fut très reconnaissant. Pas la peine de subir encore tous ces regards malveillants. Finalement, elle l'invita à s'asseoir près d'une fenêtre en sa compagnie. De là ou ils étaient, ils avaient la possibilité d'observer tout le parc. C'est vrai que c'était beau.

Le serdaigle resta néanmoins debout, il n'aimait pas s'asseoir. Alors il s'adossa contre le mur et se contenta de serrer ses bouquins entre ses bras. Quelque chose le titillait depuis la première fois. Pourquoi Mysie s'obstinait elle tant à vouloir qu'il sorte, fasse des sorties et intègre un groupe d'amis ? Il n'avait pas besoin de tout ça.
Dis moi, pourquoi tu tiens tant à ce que je sorte et tout ? Est ce que pour toi je ne suis qu'un mec coincé qui n'a aucun ami par hasard ? Lui demanda t-il en arquant subitement un sourcil.

Il avait besoin de savoir tout de même. L'idée que certains le considèrent comme le sans-ami de Poudlard le rendait dingue. Il lâcha un petit rire jaune qu'il tenta de dissimuler sous un petit toussotement.
Non parce que si c'est le cas, autant me le dire tout de suite pour que je vous prouve le contraire ! S'exclama t-il. Je ne tiens pas à porter le rôle de la sous merde du château.
Il finit par se poser près de la fille et à planter son menton au creux de sa paume.
A parti si c'est pour une toute autre raison...Peut être que tu tiens à moi au point de ne pas pouvoir te passer plus de trente secondes de ma petite personne !

14/02/2016

MORANGE

MYSIE

Ma présence n'était pas la bienvenue

Le jeune homme ne s'installa pas, mais Mysie regardait le paysage, émerveillé. L'écosse était son pays natal. Quitter Poudlard était souvent difficile car elle aimait son pays, et détestait retourner à Londres. Elle entendit de la part de Morange un petit rire jaune qui la fit tourner la tête. Il pensait mal. Très mal. Comme quoi, être serdaigle ne voulait pas dire qu'il était plus intelligent, ça voulait juste dire qu'il voyait les choses autrement.

Non, il faut juste savoir profiter des choses dans la vie. Tu le regretteras si tu passes ton nez dans les bouquins toute ta scolarité, tu vas rater pleins de choses.

Certes, l'école était faites pour étudier, mais il y avait tant de choses à faire, de choses à vivre. Mysie était une continuelle optimiste, tout vallait la peine d'être vécu. Mais passer le temps enfermé dans ses livres ? C'était raté l'opportunité de vivres de formidables aventures ! Et c'était ça qu'elle voulait lui faire découvrir. Elle n'allait pas mentir, elle espérait qu'il puisse aussi se faire de nouveaux amis, mais si c'était un solitaire, tant pis pour lui, ça ne pouvait pas l'empêcher d'aller découvrir de nouvelles choses hors de la bibliothèque. Il y avait bien des aventuriers solitaires, non ?

Il avait une piètre confiance en lui ce garçon, tout de même. C'était du moins ce qui ressortait de ses paroles, et Mysie trouvait cela un peu triste. Pourtant il reprit bien vite contenance et elle éclata de rire à ses dires. Elle était un véritable pot de colle, c'était vrai, mais tout de même, elle pouvait se passer des gens. Enfin c'était ce qu'elle croyait. Elle eut un petit sourire.

Tu n'es pas le centre du monde, mon cher !

Elle fit un petite pause, un sourire fin inscrit sur ses lèvres.

Puis je suis sûre que tu apprécies ma compagnie au fond.

Bien sûr que non il n'était pas sans -ami, et bien sûr que oui il profitait de la vie. Il lâcha un petit rire. Etre le centre du monde ? Oh non il ne l'était pas non plus et il n'y tenait pas plus que ça. De toute façon, y a pas grand chose à rater dans ce monde. Je préfère avoir le nez plongé dans mes bouquins que de profiter de ce monde qui part en sucette dès que quelqu'un exposa son avis. Répondit il en souriant.
C'est vrai qu'au fond, toutes ces histoires de sangs purs extrémistes et tout le blabla qui allait avec, il en avait un peu rien à faire. Tout était plus simple dans ces bouquins, pas besoin d'avoir une opinion collective ou de se compliquer la vie. Non je ne suis pas le centre du monde, toujours est il que tu as l'air de tenir à moi pour venir me parler exactement toutes les vingt minutes. Il n'y a pas une seule journée depuis qu'on s'est rencontrés ou tu n'es pas venu me voir. - Donc si là elle ne tenait pas à lui, c'était vraiment qu'il y avait un problème.

La jeune fille réussit tout de même à le faire sourire. C'était pas souvent qu'on réussissait à lui retirer un sourire. Oui au fond, la présence de la fille ne le gênait pas plus que ça. Elle était plutôt sympa d'ailleurs. Mais bon, il n'allait pas jusqu'à dire que c'était sa meilleure amie. Donc tu m'prend pour un coincé ma petite, c'est bien ce que je disais. Affirma t-il en riant. Ensuite je ne dirais pas que ta compagnie me déplait mais je ne vais pas mentir en disant que j'aurais préféré être seul. - Il ne fallait surtout pas qu'elle le prenne mal, il lui demandait pas de partir non plus.

14/02/2016

MORANGE

MYSIE

Ma présence n'était pas la bienvenue

Elle n'était clairement pas d'accord avec ses dires : que le monde ne vallait pas d'être vu ? Quelle farandole d'inepsies ! La jeune fille fut quelque peu outrée par ses propos, comment pouvait-il dire qu'il n'y avait rien à voir ! Elle n'allait pas s'en remettre. Elle eut un petit « Han » d'exaspération. Elle ne savait décemment pas quoi penser ce jeune homme !

Mais on t'a donné des yeux pour voir. Ce serait du gachi de ne pas regarder autour de toi et de ne pas t'émerveiller sur les choses simples de la vie.

Elle eut un petit arrêt, rapprochant son nez de la vitre pour voir au plus bas. Une espèce de vertige enivrant la pris et elle eut un sourire.

Qui sait, la destruction peut être belle, elle aussi. Pourquoi la voir comme négative. Tout est un éternel recommencement non ? Il faut bien détruire pour reconstruire. Alors pourquoi la renier comme cela ? Pourquoi l'ignorer alors qu'elle peut être aussi magnifique et grandiose que le début d'une nouvelle aventure ?

Elle était sûrement un peu trop naïve et candide. Mais c'était son point de vue et elle ne le changerait pour rien au monde. Elle regardait toujours par la fenêtre. La jeune poufsouffle avait la particularité d'être capable de s'émerveiller sur n'importe quoi, peut être même la mort, qui sait. Elle eut un petit soupir de plaisance en regardant le monde autours d'elle.

Peut être qu'au final elle voulait juste avoir le dernier mot avec Morange : ses paroles étaient peut être un peu extrême, surtout en ses temps obscures, mais ainsi allait la jeune fille. Elle grandirait plus tard, elle était encore jeune et innocente. Cette candeur était une partie d'elle même et elle ne pouvait rien y faire. Ses yeux voyaient comme ceux d'un nourrisson a peine né. C'était à la fois merveilleux, et inquiétant.

Elle tourna sa tête vers lui, l'inclinant légèrement.

Est ce que ça te dérange ?

Elle ne tarda pas à avoir sa réponse de la part du jeune homme, elle eut un petit sourire amusé.

Rien ne t'empêche de partir tu sais, je ne t'en voudrais pas . Je m'attache aux gens. Tu es devenu mon ami, il faudra t'y faire !

Elle eut un petit rire sur la fin de sa phrase, tout son visage s'éclairant de manière presque brutale. Elle savait très bien ce qu'elle pouvait être chiante parfois. Mais elle avait cette vivacité et cette joie de vivre inégalable.

Morange se voilait souvent les yeux face à la réalité du monde. Il ne fuyait pas forcément la vérité mais il préférait l'éviter, tout en restant en contact avec tout ce qu'il se passait. Il fallait qu'il se tienne un minimum au courant tout de même. Il devait avouer qu'il était très bloqué sur les bords, mais le monde était si sombre... - Finalement il lâcha un profond soupir et se leva pour la rejoindre près de la vitre. Je suis d'accord sur certains points, c'est vrai, le monde peut être beau. - Un rire nerveux s'échappa de lui- Mais la destruction est elle vraiment belle ?Je veux dire...Tu sais tout ne se reconstruit pas entièrement. Il y a des choses qui ne se reconstruisent pas, des souvenirs que l'on ne peut pas oublier.

Néanmoins les paroles de la jeune fille étaient belles, au moins elle avait de l'Espoir. Morange en avait aussi, mais il le voyait différemment. Il appuya son dos contre la vitre, tournant son regard vers elle. Et dis moi Mysie, toi qui penses que tout peut se reconstruire et que tout a un éternel recommencement , penses tu que la vie fait partie de ces choses ou pas ? Il lui jeta un regard pleins de sous entendus avant qu'elle ne confirme ses dires.

C'est bien ce que je disais. Oh non je ne partirais pas, je ne vais pas te laisser seule, t'en fais pas. - Il accompagna ses paroles d'un sourire- Et puis tu ne voudrais pas rester seule, si ? Cependant...Comment réagirais tu si je te disais que contrairement à toi, tu n'es pas vraiment mon amie mais une simple connaissance ? - Inclinant la tête sur le côté, il l'interrogea du regard.

Tout le monde n'était certes pas comme lui, mais beaucoup n'aimaient pas autant la compagnie que Mysie. Il ne cherchait pas à la blesser, juste à lui montrer qu'il ne lui ressemblait pas et qu'il préférait ne s'attacher à personne pour ne pas souffrir par la suite.

14/02/2016

MORANGE

MYSIE

Ma présence n'était pas la bienvenue

Mysie eut un sourire, son regard se perdant dans le vague quelque peu. Elle était juste relaxer là , à ce moment là. Elle était dans un état de plénitude qu'elle savait apprécier. Elle était souvent considéré comme une enfant, pourtant au fil des années, la petite pousse avait pris du caractère et était à présent une belle jeune fille fière de ses idées.

C'est un peu le but non ? Je veux dire ... La destruction, si elle entraîne un renouvellement : c'est pour rendre quelque chose plus beau et fort ? Peut être que certaines choses le sont déjà et non pas la nécessité d'être détruite ?

Elle fit une courte pause, se plongeant dans ses pensées. Peut être qu'elle ne pensait pas exactement correctement, mais sur le coup, ça lui avait semblait logique.

Cela dépends ? Dans les échecs ou dans la mort ?

Globalement, Mysie n'était pas vraiment dans le côté religieux de la chose, mais il fallait dire qu'elle croyait en certaine chose. Après tout, ils vivaient dans un monde magique, et la spiritualité avait sa place... Dans un sens, à ses yeux, la réincarnation était possible. Enfin c'était ce qu'elle pensait. Il y avait bien des animagus, et leur patronus était représenté par un animal.Donc l'âme était couplé à un animal n'est ce pas ? Donc la réincarnation à ses yeux était tout bonnement possible.

Elle secoua les épaules sur la suite de sa phrase.

Non,chacun à son concept de l'amitié. Pour certaines personnes ça prends plus de temps, pour d'autre c'est immédiat!

Elle eut un grand sourire, avant de se pencher vers la fenêtre et de coller presque son nez dessus. Elle eut un grand sourire en voyant plus bas deux jeunes sorciers prêt à en découdre.

Ohoho ! Il semblerait qu'il y a de l'animation en bas. y'en a deux qui vont se battre je crois !

La philosophie. Voilà la seule chose qu'il voyait dans les paroles de Mysie. Et il s'efforçait de l'écouter bien sûr, mais vraiment il n'avait pas la foi de parler de ça. De réfléchir, de débattre. Et puis mince. Lui qui voulait la faire fuir en lui signifiant qu'elle n'était qu'une simple connaissance. Il avait simplement envenimer les choses. Il se força à répondre au débat, à contre coeur malgré. Une main lasse glissa le long de son visage. Puis un petit rire.

- Tout peut être détruit Mysie. Fit il d'un ton étrangement sérieux. Les choses belles, comme celles qui ne le sont pas. Je parle des deux bien sûr. Des échecs et de la mort. Ouais. C'était bizarre comme débat, comme question; après tout, quoi de plus étrange que la vie ?
Mysie se faufila à la fenêtre , sans prendre le temps de discuter davantage. C'était ça l'avantage avec elle, elle ne s'attardait pas sur les sujets qui n'en valaient pas la peine. Ah. Une bagarre. La jeune fille semblait excitée à l'idée de voir deux gamins se bastonner, mais c'était à peine si ça amusait Morange.

Et d'ailleurs, il roula des yeux, se leva et jeta un coup d'œil par la fenêtre; un fin sourire sur les lèvres. Ca plait à la jeune poufsouffle ce genre d'évènements ? Waw, elle est plus violente qu'il ne le pensait. Il désigna la scène du menton.

- T'as pas envie de les séparer surtout au lieu de les regarder se tabasser ? Y a trop de sangs comme ça dans ce pauvre monde. Ajouta t-il d'un air sombre. Et puis, t'es trop jeune pour regarder toute cette violence.
*Tu va m'dire, moi aussi peut être.*

14/02/2016

MORANGE

MYSIE

Ma présence n'était pas la bienvenue

Une Mysie heureuse était une chose, une Mysie phylosophe, une autre. Et dieu qu'il fallait préférer la première à la deuxième. La deuxième était carrément plus chiante que la première. Mais au moins , elle ne s'attarda pas plus et haussa les épaules quand le jeune homme lui assura que tout pouvez être détruit. Elle n'aimait pas sa vision pessimiste des choses. A croire qu'il manquait de vitamine. C'était sûrement cela. Vu la pâleur de sa peau, elle devrait le foutre dehors pour lui faire prendre le soleil et lui donner ses vitamines nécessaires.

T'as pas envie de les séparer surtout au lieu de les regarder se tabasser ? Y a trop de sangs comme ça dans ce pauvre monde. Et puis, t'es trop jeune pour regarder toute cette violence.

Elle leva les yeux au ciel en rigolant.

Ce sont des secondes années, à la rigueur il y en a un qui se prendra un crache limace mais ils ne vont pas se tuer. Puis j'te parie que Rusard arriva même avant qu'un sort soit jeté !

Elle ne releva même pas le fait qu'elle était trop jeune, parce qu'elle n'était plus une enfant. Et ils étaient plus jeunes qu'elle. Elle s'en foutait royalement. Elle eut un rire en pointant du doigt ! Rusard venait d'arriver en trombe avec misteigne dans ses chevilles et gueulait comme un putois à qui voulait l'entendre qu'il n'y avait rien à voir et qu'il allait les coller pour et espèce de combat clandestin. Comme à son habitude, il en faisait trop, mais c'était Rusard.

Je te l'avais bien dis !!

Lui rétorqua t'elle, bien fière d'elle ;