Ceci sera l'histoire de votre personnage. Origines familiales, enfance, scolarité, soyez le plus précis possible ! Conseil aux nouveaux joueurs : une histoire très travaillée donnera un personnage plus intéressant pour les autres joueurs, mais aussi pour vous ! Réfléchissez-y bien.
Si son monde était normal, Azazel aurait sans doute été rester joyeux, humble et honnête. Peut-être aurait-il continué à croire que la magie n'était qu'une touche de fraîcheur dans les contes. Mais, Heureusement ou malheureusement, ce n'est pas le cas. Née à Munich, au sud de l'Allemagne, sa famille était tout sauf magique. Une mère un peu trop maman poule et un père dur voir trop strict, il a grandi au côté de sa petite sœur Morgane. À peine deux ans les séparaient tous les deux, de quoi créer un lien fort. Tous moldu comme dirait les sorciers, ils vivaient bien. Une famille ni trop pauvre, ni trop riche. Modeste en somme. Si sa mère était institutrice dans une école primaire et donc, la douceur, son père quant à lui était médecin à l’hôpital de Munich. Et celui-ci voulait assurer un bel avenir à Azazel. Le jeune homme à le souvenir des soirs où son père le prenait sur ses genoux avec sa sœur tandis que sa mère faisait à manger. Il leur racontait des histoires, de sorcières et de dragons. Et, dans un élan d'amusement, le fils imitait un chevalier tandis que sa sœur criait au secours et que son père jouait le rôle du dragon. Un rôle à la base bonne enfant transformé petit à petit en réalité. Oui, Azazel a vécu une enfance heureuse. C'est d'ailleurs ces souvenirs à laquelle il se raccroche aujourd'hui. Pour tenter d'oublier le pire. Plus Wolfgang grandissait, plus ses parents avaient remarqué ces étrangetés qui se déroulaient autour de lui. La peur s'était installée. Sa famille avait peur de lui tout simplement. Pourtant, le gamin voulait juste ne pas être tout seul et il ne comprenait pas ce qui n'allait pas. Morgane était devenue de plus en plus compatissante avec lui et si Azazel avait le malheur de parler sur son ressentit, elle se mettait à pleurer et la voix de son père grondait pour lui ordonner de laisser sa sœur tranquille. Une erreur de jugement, les premiers. Une petite blessure qui n'a fait que grandir. La sensation de rejet était présent mais, le garçon pardonnait le comportement de sa famille. Sans doute parce qu'il savait qu'à leur place, sa réaction ne serait pas plus reluisante. Le silence à table et la vie qui continuait malgré la présence de plus en plus fréquente d'une ambiance lourde et pesante. Les contes de fées avaient pris petit à petit une teinte plus sombre. Jusqu'à ce retour de vacances à Berlin. Les vacances scolaires avaient pris fin et ils étaient tous dans la voiture du retour. Azazel se souvenait également que son père discutait de quelques patients avec sa mère tandis que Morgane jouait avec ses poupées pendant qu'il lisait un livre. Tout était partit d'une petite dispute idiote. Juste parce que le fils avait eu le malheur de faire une remarque à sa sœur qui criait trop fort. Comme d'habitude, c'était l’aîné, il devait se taire et se contenter d'encaisser. Mais pas cette fois-ci. La colère grondait en lui autant que la voix de son père. Et au même rythme ascendant de la frustration d'Azazel, la voiture accélérait toute seule sans que son père semble s'en rendre compte. Car les deux hommes de la famille se disputaient pendant que sa mère et sa sœur paniquaient sans se cacher. Elles les imploraient de se calmer, sa mère demandant à son père de se concentrer sur la route. Morgane suppliant Azazel de s'arrêter. Arrêter quoi ? Et puis, plus rien. Le garçon se souvient juste d'un coup de freins donné par son père en voyant qu'une voiture arrivait en face et puis, des tonneaux et le visage de ses parents et de sa sœur en sang avant de sombrer dans l'inconscience.
Azazel s'était réveillé sur un lit d'hôpital avec pour seul compagnie, une infirmière qui était en train de changer ses transfusions. Surprise, elle lui souriait pour lui souhaitait un bon réveil. Bon, elle avait bien dis bon ? Le temps de raccrocher la réalité dans son esprit, cette infirmière lui avait tout expliquer. Que ses parents étaient dans la chambre d'à côté sans donner plus de détails, juste qu'ils se reposaient et en se permettant de glisser une plaisanterie sur son père qui avait été difficile à tenir en place car il voulait sauver de ses propres mains sa femme et ses enfants. Il l'écoutait, attentivement mais, le fait qu'elle n'est pas parlée de sa sœur l'avait interloqué. Se redressant sur son lit avec ses côtes cassés, Azazel avait demandé où était sa sœur. Une question légitime en soit vu que cette gentille infirmière l'avait rassuré sur ses parents mais, pas sur Morgane. Le sourire de la demoiselle blonde s'était affaissée. Soudainement, elle bafouillait, timide et sans aucune assurance. Non pas qu'elle avait oublié d'annoncer ce détail mais, elle n'avait pas eu trop le temps de s'y préparer. Laissant partir des tonnes d'excuses, l'infirmière avait annoncé que Morgane était morte suite à ses blessures. Le gamin dans son lit ne savait pas comment réagir et tout ce qu'il voulait, c'était d'aller voir ses parents pour qu'ils lui disent que c'était faux. Tandis que la tristesse se bousculait dans son âme, les murs s'étaient mis à trembler, témoignant de cette envie d'auto-destruction venant de la part d'Azazel. Malgré ses blessures, il s'était recroquevillé sur lui-même, pleurant à chaude larme. L'infirmière avait fuis la chambre pour aller chercher de l'aide. Celle-ci s'avérait être en relation avec les sorciers et plus particulièrement son supérieur qui était également employé à l'hopital de Sainte-Mangouste. D'où le fait que le directeur de Poudlard avait été mit au courant. Totalement dépassé par les événements tandis que ses parents, réveillés à côté, savaient très bien d'où venait cette agitation et qu'ils ne pouvaient que prier et compatir. Azazel était marqué à vie, convaincu définitivement qu'il était un démon et, un meurtrier pour avoir tuer sa sœur.
Si les murs tremblaient, un grand monsieur barbue était apparu de nul part dans sa chambre. D'un simple geste de la main, il avait fais cessé ce séisme émotionnel, s'approchant doucement du garçon avec précaution. La main tendue du vieil homme était venu se déposer sur son épaule pour le réveiller et Wolfgang avait relevé timidement la tête. Il y avait quelque chose d'apaisant chez cet homme. Pour une fois, quelqu'un venait à lui pour lui apporter des réponses concrètes à ce qu'il venait de se passer. La magie. Cet homme s'était présenté à lui comme Albus Dumbeldore tout simplement qui avait déjà eu vent des accidents causés par Azazel mais, jamais de bien grave. Pourtant, le gamin voulait des preuves que ce qu'il racontait sur cette école de magie, ces sorciers et autre absurdité n'étaient pas des mensonges. Le vieillard avait gardé son sourire et sa petite phrase malicieuse habituelle tandis que les fleurs fanés sur sa table de chevet avaient retrouvé leurs fraîcheurs. Quelques semaines plus tard, lorsque la petite famille allemande avait rejoins leur domicile et que l'autorisation de sortie de l'hôpital avait été donné, l'ambiance restait tout de même mortuaire. Cependant, Azazel restait convaincu que ses parents le détestaient définitivement alors que, c'était tout l'inverse. Certes, ils avaient peur dorénavant mais, la compassion était aussi présente et les mains de son père sur ses épaules l'avaient fais pleurer alors qu'il s'était retenu du mieux qu'il pouvait. Azazel s'était dérobé de cette emprise pour aller s'enfermer dans la chambre de Morgane. Une pièce où il cachait ses peurs et ses pleurs en temps normal. Sauf qu'elle n'était plus là pour lui dire que ce n'était pas si grave. Ce vieil homme, Albus, était de nouveau apparu à la porte de leur maison, souhaitant parler à ses parents tout en s'excusant si le moment n'était pas approprié. La politesse de sa mère était telle qu'elle ne pouvait pas mettre quelqu'un dehors. Le directeur de Poudlard avait renouvelé ses explications, essayant d'être le plus diplomate et calme possible. Il proposait à ses parents de le prendre en charge dans un endroit où il pourrait apprendre à contrôler sa magie. Certes, Dumstrang était bien plus près mais, vu la fragilité mentale d'Azazel, le directeur ne voulait pas prendre le risque qu'il soit envoyé là-bas et il avait préféré profiter de l'ignorance des parents sur le monde magique pour emmener Azazel dans un lieu sûr.
Ses parents semblaient convaincus même si l'inquiétude était présente. Mais, si leur fils pouvait s'épanouir autre qu'en faisant trembler des murs et en demandant inconsciemment aux voitures d'accélérer, ils ne pouvaient pas refuser. Le directeur les avait félicité d'avoir pris une bonne décision tandis qu'il leur tendait la fameuse lettre pour Poudlard avec toutes les instructions à suivre. Les préparatifs pour la rentrée ne pouvaient pas attendre après tout. Claquant des doigts, il avait de nouveau disparu dans un tourbillon d'air. Sa mère préférait restée à la maison tandis que son père était venu toqué à la porte de la chambre de Morgane. Ils devaient partir pour Londres …
Les courses pour les fournitures, la remise de la baguette … Le Chemin de Traverse tout simplement semblait donner de l'émerveillement dans les yeux d'Azazel qui découvrait un monde nouveau. Et, pas seulement à lui mais, à son père aussi qui l'accompagnait. Une découverte qui dépassait toute logique rationnelle. Les deux hommes avaient le sourire, les éclats de rire d'excitation. Une toute autre vision de la magie qui se mettait dans leurs yeux. Bien loin de la tristesse et de l'accident. La curiosité était telle que demander son chemin pour trouver les bonnes boutiques avec les bonnes fournitures sonnaient comme une aventure. Mais, la main d'Azazel avait tout de même trembler lorsque la baguette en bois de Rose et au cœur de corne de Ngougou avait été mise dans sa main. Qu'il essaye ? Oh non, il ne préférait pas. Les séquelles étaient encore présentes et, le garçon s'était contenté de ranger la baguette dans sa boite et de remercier ce vendeur. Un dernier sourire triste avait été offert au vendeur avant de se diriger vers la gare. Sur le quai 9/3/4 , l'hésitation était là. Est-ce qu'il devait enlacer son père ou pas ? Est-ce qu'il avait le droit ? Bien sûr, la question ne se posait même pas. Une dernière accolade avant de monter dans le train. Le voyage était bien trop long pour revenir à chaque vacance. Durant le voyage, il s'était arrangé pour se retrouver seul. Un voyage long à tel point qu'il s'était endormit dans le wagon. L'arrivé était classique, ses affaires avaient été emmené dans le dortoir tandis qu'Azazel devait se rendre dans la salle commune. Une salle immense où il devait avoir l'air idiot à fixer ce plafond avec un faux ciel étoilé. C'était classe, il était bien forcé de l'admettre. L'aise n'était pas présente à cause de tous ces regards d'élèves plus vieux qui semblaient regarder les nouveaux comme la dernière des curiosités. Ne pas s'énerver, ce n'était pas si grave. Bon, hormis passer sous ce chapeau tout miteux qui semblait tomber en quitte. Azazel avait sursauté en même temps que le premier en entendant le chapeau parler. D'accord, et en plus il semblait lire dans les pensées. C'est assez troublant mais, il n'allait pas s'enfuir. Même si l'envie était présente. Trop tard, c'était à son tour. Et maintenant, un autre problème s'était présenté à lui. Tous les élèves parlaient anglais sauf Azazel. Alors, lorsqu'il avait ouvert la bouche pour la première fois, des mots en allemand l'avait traversé. Pour le Choixpeau, ce n'était visiblement pas un problème mais, pour les autres élèves, des faces interrogés s'étaient dessinés sur leurs visages. Ne comprenant pas un seul mot de ce que racontait le … Serdaigle. Azazel avait été placé chez les aigles, sans doute à cause de son côté sérieux et érudit.
La plus marquante avait été tout de même la première année. Les autres qui ont suivi étaient bien plus tranquille. Il avait fallu juste un temps à Azazel de pouvoir s'adapter au rythme de vie des sorciers. Et au port de l'uniforme aussi accessoirement. Dérangeant sans trop l'être. Il y avait tout de même de la complaisance à être un écolier. Un peu cancre sur les bords malheureusement. Le Serdaigle était en peine et en difficulté par rapport aux autres de sa classe. La plus part avait déjà eu à faire avec la magie et ils avaient une affinité particulière. Mais, Wolfgang lui bloquait, persuadé que la magie n'était pas si belle à cause de l'accident avec sa sœur. Autant pour la théorie, il était incollable sans aucunes difficultés de retenir les leçons ou autre. Autant pour la pratique, la peur le bloquait de nouveau et il était incapable de remuer sa baguette pour exécuter un sort mineur. De la honte, une honte semblable à celle dans le monde moldu. La seule chose qui semblait le réconforter par cette incapacité, c'était d'écrire. Tout simplement. L'écriture et le dessin. Des lettres le plus souvent que Azazel envoyait à ses parents pour chercher du réconfort. Jusqu'au jour où une fille de sa maison ne le surprenne à dessiner un oiseau. Quelque chose de tout bête mais, elle lui avait demandé pourquoi un oiseau bleu et rouge. Le jeune homme avait haussé les épaules, répondant simplement qu'il en avait envie. Elle avait pris sa baguette et posant celle-ci sur le papier, le dessin avait fini par s'animer et l'oiseau devenir bien réel. La feuille demeurait vide tandis que son dessin virevoltait dans la pièce sous les ordres de la baguette de sa collègue. Elle voulait simplement le rassurer. Lui montrait à quel point la magie pouvait faire de belle chose aussi. Est-ce qu'elle avait contribué à l'aider ? Peut-être mais en tout cas, elle lui avait bien secoué les puces pour ne pas se bloquer à une idée fixe. Azazel avait continué sa scolarité à Poudlard bien plus détendu et ayant une petite passion pour le Quidditch. Membre de l'équipe des aigles bleues, il avait été un temps attrapeur de l'équipe jusqu'à la fin de sa septième année. Parce qu'il n'avait aucune peur à monter sur un balais et qu'il se permettait même quelques folies dans ses cascades. La maturité était présente mais, si son esprit se libérait un peu et s'enivrait de la magie, il s'assombrissait également. La sensation d'avoir un fantôme au-dessus de son épaule le hantait. Un défaut qui grandissait en lui.
S'éloigner des autres, c'était devenu une habitude afin d'être avec lui-même. Les hallucinations devenaient de plus en plus fréquentes chez le jeune homme. Et tendu que cette voix dans sa tête grandissait pour lui donner les directives ou même le conseiller, Azazel avait épaissie les parois de sa bulle à en devenir étrange. Le jeune adolescent prononçait des murmures, ses mots dans ses lettres se faisaient de plus étrange. Une histoire de fantôme qu'il avait raconté à ses parents. Il racontait que les revenants habitaient Poudlard et qu'un de ses professeurs était lui-même un fantôme. Donc, il y avait des chances pour Morgane soit aussi devenu un spectre. Quelle ne soit pas définitivement partie. Des propos qui avaient inquiété ses parents. D'autant plus que leur fils savait maîtriser la magie dorénavant et qu'il était bien capable de se tenter à des choses impensables comme la nécromancie pour faire revenir sa petite sœur. Des inquiétudes qui était parvenu jusqu'au oreilles du directeur. Que pouvait-il faire ? Hormis les rassurer du mieux qu'il pouvait en leur disant qu'il veillait à ce que Azazel ne fasse pas de bêtises ? Mais, lorsque le Serdaigle était sortit avec ses diplômes en poches et son air fier, l'inquiétude demeurait encore. Il y avait de la folie dans le regard ambré du rouquin. Azazel était revenu à Munich avait sa baguette en main, exposant à la moindre occasion les parchemins qu'il avait étudié devant des parents totalement dépassés qui ne comprenaient pas ce qu'il racontait. Parce que le sorcier s'emballait trop facilement. Mais, ça ne les empêchait pas d'écouter avec le sourire. C'était triste à admettre mais, Azazel semblait en bonne santé. Il avait le sourire, la forme sauf que, quelque chose n'allait définitivement pas. Morgane, ce prénom, revenait bien trop souvent dans les paroles de l'oisillon bleu. Jusqu'à ce que son père en ait eu assez. La douleur dans sa poitrine ne faisant que grandir chaque jour. Wolfgang s'était enfermé, une fois de plus, dans l'ancienne chambre de sa petite sœur. Avec le temps, ils l'avaient transformé en chambre d'ami. Malgré la solitude, il continuait de parler. À lui-même, à cette voix qu'il croyait être Morgane. Et puis, une personne bien habillée avait traversé le seuil de la porte. Un air à la fois inquiétant et rassurant. Ses parents étaient derrière cet homme qui, de sa valise, sortait un carnet de note et un stylo. Jusqu'à ce que son père lui avoue que ça soit un psychologue. Interrogé, Azazel répétait qu'il n'en avait pas besoin, qu'il allait très bien. Mais ce psy était visiblement habitué à ce genre de discours. L'invitant à s'asseoir et à parler, ce gente sonnait comme une sentence pour le sorcier qui avait déjà prévu de continuer ses études à Haveirson. Il racontait son planning, comment il avait organisé et préparé son voyage. En aucun cas, il ne voulait parlé de Morgane et de cette voix si réel dans sa tête. Il ne voulait pas non plus parler de ses hallucinations et de cette douceur illusoire de sa bulle. Juste de magie, de dragons et d'études. Mais, son discours n'avait pas convaincus le psychiatre. Bien au contraire même, son opinion s'était assombris vis-à-vis d'Azazel. Un calvaire qui avait duré plusieurs années. Le temps ne s'écoulait plus, le sorcier étant prisonnier d'un quotidien entre sa maison et l’hôpital psychiatrique. L'Allemagne avait un opinion très rude vis-à-vis de la magie. Ou bien, était-ce Azazel qui était définitivement mal entouré ? Mais, lorsque la suggestion de son internement avait été évoqué, c'était la douche froide pour le sorcier. Pourquoi faire ? Ça allait bien trop loin à son goût. Trichant un peu avec sa baguette cachée dans sa manche, son éloquence était revenu pour prouver qu'il allait bien -selon lui bien entendu-. Les objets apparaissaient comme par enchantement pour prouver que ce n'était pas lui qui rêvait. Seul la voix, il ne pouvait pas la faire entendre. Profitant de l'instant de méditation entre ses parents et le directeur de l’hôpital, Wolfgang avait fais ses valises, disparaissant pendant la nuit pour se rendre au Pays de Galles afin de reprendre ses études.
Le voyage avait été long, éprouvant même à cause du transplanage. Il aurait dû faire ceci depuis plus longtemps mais, l'idée même d'abandonner ses parents lui faisait mal au cœur. Traînant ses affaires derrière lui, il demandait son chemin, se débrouiller pour trouver le campus. Lui qui déteste la chanson et la danse, il avait fallu que la première personne qu'il croise et qu'il le guide, ça soit un type étrange qui pousse la chansonnette. Azazel n'avait pas pu s'empêcher d'avoir une appréhension mais, si les autres s'arrêtaient à là aussi, il n'irait pas plus loin. Les problèmes s’enchaînaient dans le monde magique, la présence d'un seigneur noir ne faisant qu'empirer les choses. Mais, en allant dans cette académie, il avait la sensation d'y être à l'abri. Il ne voulait pas être confronté à un autre accident ou une autre voix pour lui dire ce qu'il devait faire et ce qu'il ne devait pas faire. Lawrence, c'est ainsi qu'il s'appelait cet homme. Un prénom qui avait l'air tout droit sortit des tréfonds de la Nouvelle-Orléans. Sans donner lui donner aucune origine prédéfinie bien sûr. Une personne attachante à son goût. Mais, son besoin de distance était là. C'était un fuyard et, il n'allait pas changé. D'où cette distance et cette volonté de se concentrer dans ses études pour ignorer tout ce qui se passait autour de lui. Technique de l'autruche comme on dit. Pourtant, si vous allez dans sa chambre, il n'est pas rare de voir des livres étranges sur les forces occultes, la nécromancie et autre magie noire. S'inquiéter ? Oui et non, difficile à dire. Cela reste à voir. Peut-être que l'idée de ranimer sa sœur n'est pas encore partie de son esprit mais, les dragons restent tout de même sa priorité.
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