Seul contre tous [Feat Siobhan Kvelgen]

Seul contre tousft. Siobhan Kvelgen
Morange ne savait pas vraiment ce qu'il faisait là, debout, seul, dans l'unes des ruelles les plus sombres de Pré-au-Lard, alors qu'il y avait bien d'autres choses à faire que de rester ici, à attendre le soir. Il avait du aller faire quelques emplettes pour x raisons et ne trouvait pas encore le besoin de rentrer au château. Il faisait si beau en cette journée hivernale après tout. Quelqu'un qui passerait par là aurait put penser qu'il s'était simplement perdu dans ses pensées ou qu'il attendait quelqu'un. Non, la vérité était bien plus triste. Il s'était caché dans l'ombre de cette rue car la seule chose qu'un petit groupe d'élève à Poudlard avaient trouvés à faire en cette après midi, était de le suivre jusqu'à Pré-au-lard pour lui mettre une petite raclée suite à une petite dispute entre eux et le serdaigle. Et comme le monde est sombre, les gens le sont aussi. On rêve de vengeance, de puissance, ils n'avaient pas manquer une occasion de le faire payer. Morange avait réussi à leur échapper en se cachant ici mais il savait qu'ils allaient le retrouver. Et ses doutes furent confirmer lorsque l'uns d'eux apparut devant lui, un horrible sourire narquois peint sur le visage.
- Salut petit serdaigle faible et inoffensif. Ricana celui ci. Tu pensais sincèrement pouvoir nous échapper ?
Morange ne recula pas. Il n'avait pas peur, non, mais il n'avait pas non plus envie de se prendre un sort alors il garda le silence. Cet élève était un serpentard, plus âgé que lui et il n'avait pas l'air commode du tout. D'autant plus que Morange avait laissé sa baguette à l'école alors il était complètement vulnérable. Le deuxième serpentard apparut à sa gauche; ca y est il était voué à se prendre un sort c'était sûr. Il affichait le même sourire que son camarade, baguette levé en direction du quatrième année. Morange lâcha un petit soupir mi-agacé, mi-amusé et croisa les bras.
" - Vous croyez sincèrement me faire peur, vous deux ? " Ricana t-il en roulant des yeux lentement. Je ne pense pas que ca soit vraiment le moment pour ce genre de p'tites choses ? J'ai pas trop le temps, on verra ça à Poudlard si vous voulez bien.
Et il s'apprêtait à les contourner mais les serpentards l'en empêchèrent. Mon dieu mais c'est pas vrai! Quelqu'un peut pas se ramener pour l'aider là ? Morange est dans une véritable impasse. S'il les provoque ou qu'il déraille, il risque de se prendre un sort, s'il ne dit rien, ils y sont encore demain. Mais là, la rue était complètement déserte, il n'y avait aucun bruit, ne serait ce que les ricanements ridicules des deux serpents. Mais c'est alors que le serdaigle aperçut trace de vie à l'autre bout de la rue et un sourire soulagé apparut sur son visage. Une jeune femme, il lui sembla. Il leva doucement une main pour avoir son attention et désigna les deux autres crétins du regard quand elle passa devant lui.
Il aurait voulu être un peu moins discret pour le coup, genre: "Eh madame, y a des imbéciles qui veulent s'en prendre à moi, ca vous dirait pas de m'aider ?", mais les serpentards l'auraient sans doute neutralisés avant.

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Cet après-midi là, l'Irlandaise s'était mis dans l'idée d'aller faire sa séance de sport quotidienne non pas a des centaines de kilomètres comme elle avait l'habitude de le faire, mais plutôt en Écosse, plus précisément aux alentours de Pré-au-lard, là où elle avait passée toute sa scolarité collégienne. Et puis quoi de mieux que de le faire un jour de pleins soleil que celui-là ? L'astre diurne était clément et dispensait sa chaleur comme un jour de printemps naissant. Avant de partir en forêt, l'Irlandaise voulut faire un tour aux Trois Balais pour y prendre son troisième café de la journée, elle y était presque accro. C'est eux, entre autre, qui lui permettaient d'être aussi vive qu'elle l'était. Elle passa donc en coup de vent dans le pub, puis en ressortit après avoir prit sa boisson et avoir payé.

Sur le chemin qui la séparait de la forêt elle se plongea dans sa contemplation des lieux. Elle embrassait du regard les bâtiments du village, tout comme elle l'avait fait la première fois qu'elle avait mis les pieds ici, lors de sa première année. Bien évidemment, l'angle n'était pas le même, mais le village en lui même n'avait pas tant changé que ça, étrangement... Contrairement à sa vision de ce dernier qui, malgré la teinte de nostalgie, lui apparaissait plus limpide. Plus familier. Plus... Propices à diverse choses. Bientôt les souvenirs et l'analyse sommaire laissèrent place à des pensées bien plus sérieuse, mais furent vite chassée de son esprit.

Elle n'avait fait qu'une trentaine de mètre lorsque elle passa devant une ruelle. Elle était seule, et trouvait ça étrange. Mais pas aussi étrange que l'appel qu'elle reçu; un jeune homme tentait visiblement d'attirer son attention, et était apparemment dans une position inconfortable, coincé par deux personne. Sans réfléchir d'avantage, elle changea de direction et s'avança d'un pas assuré vers le groupe de personnes, jusqu'à être à trois mètres d'eux. « Bonjour. Je suis navrée d'intervenir ainsi, mais est-ce que tout va bien ? » lança la blonde d'un ton qui, comme d'ordinaire, était sympathique tout en étant sobre, et était agrémenté d'un sourire du même type.

Le plus grand des deux se retourna et lança un regard à la blonde. « Ouais, tout va bien, on discutait. » fit-il. Mais l'Irlandaise n'était pas dupe, bien qu'elle en ai eu l'air. Elle ne manqua pas de noter le soupçon de haine au visage du jeune homme, ni celui de détresse dans les yeux du serdaigle. L'autre garçon, quant à lui, n'avait pas la posture et l'attitude de quelqu'un souhaitant simplement parler. Souhaitant désamorcer la situation sans user de violence, elle laissa échapper un petit rire un brin ironique et esquissa un léger sourire en coin voulant dire « Bien-sûr. Vous me prenez pour une idiote, mais on va passer pour cette fois-ci », de quoi leurs donner une chance de partir sans qu'elle ai besoin d'hausser la voix. « Oui. Certes. Mais mon ami et moi avions des choses à faire, et je le cherchais justement. Donc si vous voulez bien nous excuser, messieurs. » conclut Siobhan sans changer d'expression, posant ensuite ses iris bleu ciel sur le jeune homme pour l'inviter à la suivre. Elle ne se doutait pas vraiment que les chose n'allaient pas réellement se dérouler comme elle l'avait prévu. Ou plutôt, comme elle l'avait espéré pour eux.

Seul contre tousft. Siobhan Kvelgen
Ah génial. Elle l'a vu. Comme quoi, il est pas si invisible que ça. Morange jeta un coup d'œil à ses deux adversaires, s'avança et les contourna le plus vite possible avant qu'il n'ai put le retenir. Il suivit la jeune femme en parcourant le reste de la rue et en ignorant les insultes que lui lançait les deux autres. Il resta silencieux quelques minutes tandis qu'il suivait sa sauveuse, incapable de savoir s'il devait finalement repartir de son côté ou rester derrière elle, à la suivre comme un p'tit chien. Il finit tout de même par lui lancé un sourire gêné.
" - Euh...Madame, je voulais vous remercier de m'avoir aider. "Fit il en s'arrêtant. Sans vous, j'aurais sans doute fini la tête en bas, les jambes en l'air à cause de ces deux crétins.
Il la fixa longuement avec un petit sourire. C'est vrai qu'on ne lui venait presque jamais en aide, il avait l'habitude de se débrouiller seul et en général, c'était pas plus mal.
" - Je suis désolé d'avoir troubler votre chemin, j'ai du vous retarder. Peut être vaudrait mieux que je vous laisse continuer seule. " Ajouta t-il précipitamment. " Je me débrouillerais bien la prochaine fois si je les croise. "
Mais il ne fit pas demi tour tout de suite et attendit tout de même sa réponse. Il regrettait vraiment d'avoir oublier sa baguette. S'il l'avait prise, de un, il aurait pu se défendre, de deux, il aurait évité de gêner cette jeune dame dans sa balade. Il jeta un autre regard derrière son épaule. Personne en vu. Les deux autres avaient du finalement baisser les armes. Tant mieux.

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Sujet: Re: Seul contre tous [Feat Siobhan Kvelgen] Lun 4 Jan 2016 - 19:11

Les deux s'éloignèrent et la blonde se permit de passer un bras derrière la nuque de son petit protéger. La manœuvre était à la fois destinée à faire véritablement penser aux petites brute qu'ils se connaissaient et qu'ils allaient avoir des problèmes s'ils tentaient quoi que ce soit, et à la fois destinée à le protéger d'éventuels sortilège qu'ils leurs auraient lancés dans le dos. Son blouson de cuir aurait amortis une grande partie du choc. Ils marchèrent donc en silence jusqu'à ce qu'ils soient assez loin des serpentards. Le jeune homme s'arrêta alors pour s'exprimer, et l'Irlandaise cessa elle aussi d'avancer. Il avait l'air tout gentil, du genre calme, à ne pas se faire remarquer. Sans doute le style d'élève studieux qui ne pouvait être encadré par les brutes en proie à leurs complexes.

Elle le regarda et lui offrit un sourire bienveillant. « C'est naturel, je ne pouvais pas te laisser avec ces idiots. Je suis néanmoins curieuse de savoir ce que tu as bien pu leurs faire pour qu'ils veulent ainsi s'en prendre à toi. Et tu ne m'as pas troublée, je n'avais rien à faire de particuliers... Mais si je puis me permettre, sans vouloir paraître trop indiscrète, pourquoi ne t'es-tu pas défendu ? Tu aurais pu en neutraliser un avant de t'enfuir. » conclut l'Irlandaise, attentive. Comme toujours, elle faisait particulièrement attention à sa posture, ses yeux, et ses expressions faciale en général. Ses mains n'échappaient pas non plus à son regard exercé, la blonde le passait littéralement au crible.

Son regard algide semblait doux, serein, elle donnait l'air de ne pouvoir faire de mal à une mouche, un brin mystérieuse, et cela contrastait quelque peu avec son style vestimentaire un peu rebelle. On sentait bien qu'elle n'était pas une enfant de cœur malgré sa douceur bien sincère, et cela pouvait être troublant. Le vent la décoiffa légèrement et elle vint passer la main droite dans ses cheveux blond pour les replacer en arrière avant qu'ils ne lui chatouillent le nez. Le froid quand à lui ne l'atteignait pas, elle semblait ne pas être touchée par sa morsure subite et brève. Tandis que le jeune garçon répondait, Siobhan glissa un rapide regard derrière elle pour s'assurer que les brutes n'étaient pas revenue avec des renforts. Ça n'aurait pas été très étonnant vu les spécimens.

Ça ne lui faisait cependant pas peur. Plus tôt dans la semaine, une autre apprentie Auror et elle étaient parvenue à soumettre une foule entière de moldus sans gêne et sans s'épuiser, la rumeur s'était même répandue et les deux jeunes femmes avaient fait parler d'elles, alors quatre, même cinq élèves plus jeune n'auraient posés aucun problème. La Nordique inspirait et expirait calmement, rien ne pouvait ébranler son calme.

Sujet: Re: Seul contre tous [Feat Siobhan Kvelgen] Lun 11 Jan 2016 - 19:15

Seul contre tousft. Siobhan Kvelgen
Le serdaigle restait assez indécis face aux questions de la jeune femme. Bon d'abord, comment lui dire qu'il avait oublié sa baguette au château et qu'il ne s'attendait absolument pas à se faire attaquer en pleine rue par des élèves lâches et crétins ? Puis ensuite qu'il s'était senti émotionnellement fatigué et dans l'incapacité de se défendre face à deux garçons plus grands que lui qui avaient toutes les possibilités en plus de ca de ramener d'autres de leur acolytes histoire de lui faire bien peur. Il se passa une main derrière la nuque, gêné et tourna vingt fois sa langue dans sa bouche avant de répondre.
" - Euh bah en fait...J'ai oublié ma baguette à Poudlard, je ne pensais pas avoir à faire à de pareils..." - Il retint l'insulte qui lui brûlait les lèvres- " Enfin bon, et oh, ce qu'il s'est passé ? Rien de grave, j'ai juste bousculer accidentellement l'uns d'eux, j'ai oublié de m'excuser car j'étais en retard en cours et c'est mal parti. Aucune importance, c'est pitoyable d'en faire toute une histoire pour une pareille chose mais comme on dit...Le monde est noir, les gens le sont aussi."
Le serdaigle hocha doucement la tête et se balança sur ses deux jambes, le regard fixé sur ses pieds.
" - Et puis avec ou sans baguette, la violence n'est pas une de mes options favorites pour régler des problèmes. " Ajouta il. " La parole et la compréhension passe bien mieux. "
Pour la première fois depuis qu'il était en compagnie de la jeune femme, il eut ce courage de lever les yeux sur elle et de soutenir son regard. Il avait l'impression d'être passé au peigne fin depuis de longues secondes et rien ne semblait échapper à la blonde qui le fixait quand il releva le menton. Il hésita à lui demander pourquoi elle le fixait ainsi mais se retint. Il dodelina très lentement de la tête, sans sourire, le regard neutre.
" -Moi c'est Morange d'ailleurs. "
Il n'ajouta rien. Si elle l'a sauver et aider, lui dire son nom est la moindre des choses.

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Sujet: Re: Seul contre tous [Feat Siobhan Kvelgen] Mer 13 Jan 2016 - 10:56

La gêne se lisait aisément chez le jeune garçon et l'Irlandaise s'attendait à ce qu'il fasse aveu d'une chose on ne peut plus honteuse, elle conserva donc une attitude plutôt détachée afin de ne pas le gêner d'avantage, mais sa révélation étira un sourire aux lèvres de la Phénix. Oublier sa baguette, voilà qui était drôle. Drôle, en plus d'être dangereux et irresponsable, surtout en ces temps sombres. Était-t-il au moins seulement conscient de son erreur ? Elle acquiesça lentement pour lui signifier qu'elle comprenait sans aucun jugement peint à son visage, un oubli pouvait arriver, et elle n'allait pas lui faire la morale pour ça, d'autant plus qu'il lui était arrivé à son âge de ne pas être bien maligne non plus. La blonde le laissa ensuite s'expliquer quant à l'origine de l'embryon d'affrontement dont elle l'avait tiré, silencieuse et compréhensive.

Il semblait faire preuve de plus d'une certaine maturité et d'un certain calme malgré son jeune âge, et Siobhan se revoyait quelque peu dans cela, bien que l'usage de la baguette soit pour elle quelque chose de naturel, quelque chose dans lequel elle excelle et qu'elle prend plaisir à faire. C'était d'ailleurs l'une des raisons qui l'avaient poussée à aller faire sa séance de sport quotidienne, elle pensait avoir le temps de s’exercer à la magie en complément de son entraînement physique, mais la rencontre avec le jeune homme avait changé ses plans... Lorsque il eut fini de parler, elle prit la parole avec toujours la même sérénité que d'habitude dans le son de sa voix, comme si rien ne la troublait, comme si rien n'avait d'impact sur elle si ce n'est les choses agréable.

« Shivone. fit-t-elle en souriant et en lui tendant la main pour la lui serrer avec une certaine poigne, sans pour autant lui broyer la main. Elle semblait sûre d'elle et, malgré sa douceur apparente, laissait penser qu'elle ne se résumait pas à un joli minois. Je suis entièrement d'accord avec toi, il faut privilégier la diplomatie, même si quelquefois la parole n'a pour finalité que celle de formuler un stupéfix... Veux-tu que je t'accompagne jusque devant Poudlard pour que tu ailles récupérer ta baguette ? It's dangerous to go alone. » conclut-t-elle avec un petit clin d'oeil.

Cela ne faisait pas longtemps que la blonde avait quitté Poudlard mais l'école lui manquait déjà. Se savoir en sécurité, avec toute l'insouciance dont elle savait pouvoir faire preuve sans craindre quoi que ce soit. Être insouciante n'était pas son genre, mais au moins, elle était libre de l'être. Haveirson était bien trop étrange, depuis l'incident de la cafétéria elle ne pouvait plus avoir confiance en leurs directeur, tout comme elle ne pouvait plus se sentir en sécurité en ces lieux... Elle chassa rapidement ces pensées, l'heure n'était pas à la méditation. Elle prit une grande inspiration et se fendit d'un sourire, regardant toujours le jeune garçon sans l'analyser cette fois-ci... Du moins, elle n'en avait pas l'air.

Morange fut reconnaissant à la jeune femme de lui proposer son aide pour rentrer mais il ne savait pas s'il était prêt à rentrer maintenant. Il n'avait pas peur de recroiser les deux autres mais après ce qu'il venait de se passer, il n'était pas non plus attiré que ça par l'idée de rentrer directement.
" -Non ca va aller, je ne compte pas rentrer tout de suite. Et quand bien même, je saurais rentrer tout seul, ca va aller merci."

Sio lui avait proposé de le raccompagner au château mais connaissait elle le chemin pour rentrer au moins ? Le serdaigle l'observa longuement et en conclus qu'il devait s'agir d'une ancienne élève. " - Vous étiez à Poudlard vous aussi ? " Lui demanda t-il. " Qu'elle maison ? "
Le serdaigle se remit à marcher. Le regard de la jeune femme semblait moins gênant qu'avant mais il préférait toujours marcher en tapant la causette.
" Sinon vous travaillez ou maintenant ? Désolé de toutes ces questions, je ne devrais pas les poser mais la moindre des choses est d'en savoir un minimum sur celle qui m'a aidé...N'est ce pas normal ?

Et à ce moment là, on pourrait carrément lire l'indifférence sur son visage. Dangereux ? Franchement il était encore jeune et insouciant cela va de soi mais il s'en fichait. La seule chose dont il devait se méfier c'est du jour ou il n'arriverait plus à porter ce fameux secret qui en intriguait plus d'un. De ce jour là ou la vérité serait affichée au grand jour, si toutefois elle ne l'était pas déjà. Un petit moldu qui se fait passer pour un sang pur...C'était assez comique les bords. Les autres allaient sans doute en rire et valait mieux ça qu'ils le prennent mal. Il plongea son regard droit devant lui, comme pour oublier. Peut être avait il menti à Sio sur la véritable raison de pourquoi ces élèves l'avaient attaqués...

Rentrer tout seul ? Décidément, il tenait des Gryffondor. Rentrer seul sans baguette était tout aussi idiot que de sortir sans, mais la blonde s'abstint de le lui dire. Elle voulait aussi s'abstenir d'insister mais c'était plus fort qu'elle, son grand cœur la perdrait un jour ou l'autre, elle se l'était toujours dit ! L'Irlandaise roula des yeux et ria doucement, toujours relativement sympathique, il n'y avait aucune moquerie dans ses suaves vocalises. Pour qui la prenait-t-elle ? Une tueuse en série ? Elle n'allait pas l'assassiner sur le chemin et encore moins s'introduire dans l'école ! La blonde passa furtivement son regard sur les bâtiments avant de revenir au jeune homme et de lui sourire.

« T'es bien intrépide. Si les gars de tout à l'heure t'attendent dans un coin t'es mal. la völva ébaucha un léger sourire contrit, ses iris glacées posées sur lui Mais c'est comme tu voudras. »

Le jeune garçon enchaîna alors, Siobhan ne l'avait pas lâché du regard, ça pouvait être dérangeant pour certain mais elle n'en n'avait pas réellement conscience et ne pensait pas à mal. Elle voyait ça comme un signe de respect autant que d'insoumission, comme quoi on pouvait être perspicace sur de nombreux sujets concernant l'être humain et être en même temps maladroite. Siobhan s'adossa ensuite à une façade, ambiguë dans son état d'esprit. Ou plutôt, ambiguë dans ce qu'elle laissait paraître. Elle était sereine, mais il était certain qu'elle restait vive d'esprit et alerte, comme un animal sauvage portant en lui une petite parcelle humaine.

La nordique acquiesça doucement et, non sans une certaine fierté dans la voix, répondit au garçon, tout en se décollant du mur « Serdaigle. Et toi ? »

Puis la belle eu un léger rire, une nouvelle fois loin d'être moqueur. Il était sobre. Simplement. Il pensait vraiment qu'elle était une tueuse en série ! Tout en continuant de marcher à son rythme -ce qui au passage n'était pas chose aisée, puisque elle avait l'habitude de marcher vite sans s'en rendre compte, elle reprit d'un ton sobre teinté par le sourire qu'elle continuait d'arborer. Peut-être qu'il allait finalement prendre un minimum confiance et qu'il accepterait de rentrer prendre sa baguette ?

« Et je suis à Haveirson maintenant, je suis une sorte de formation pour devenir Auror. fit la blonde en lui glissant un rapide regard, Et puis t'en fais pas, elles ne sont ni indiscrètes ni indélicates, et la curiosité n'est pas toujours un mauvais défaut ! Bon, et sinon... Tu comptes faire quoi maintenant ? »

Oui, parce qu'un adolescent de quatorze ans à Pré-au-Lard, seul, et en plus sans baguette... La völva ne dit cependant rien, elle ne voulait pas jouer la donneuse de sermon, bien qu'elle le pouvait et qu'elle pouvait certainement faire changer le garçon d'avis. Elle voulait voir comment les choses allaient évoluer avant de faire quoi que ce soit d'autre. Chaque chose en son temps, chaque arme en son moment. Les deux comparses bleu et bronze continuèrent de marcher, et la blonde observait les alentours, prenant le temps d'apprécier ce magnifique paysage d'Écosse.

Sujet: Re: Seul contre tous [Feat Siobhan Kvelgen] Mar 1 Mar 2016 - 15:06

Oh oui en effet, si les autres élèves l'attendaient de nouveau au tournant d'une rue, il était mal. Mais il n'avait pas peur, il était bien plus rusé qu'eux. Ils l'avaient eu une fois, mais pas deux. Et puis il courait vite, peut être qu'avec un peu de chance il réussirait à échapper à leur sorts. La jeune femme ne cessait de le fixer; le serdaigle n'était pas plus mal à l'aise que ça mais si elle pouvait regarder ailleurs ne serait ce quelques instants, ça serait pas mal non plus. Il n'avait pas l'habitude d'être presque dévoré du regard comme ça; en général c'était plutôt lui qui rendait les gens mal à l'aise à les fixer sans ciller.Cependant, sur le coup il se sentait incapable de soutenir le regard de Shivone. Elle s'adossa ensuite au mur tandis que le serdaigle restait immobile. Bon au moins, ils avaient un point commun. Serdaigle aussi. Répondit il en lui souriant légèrement. C'était bizarre, il n'aurait pas penser qu'elle faisait parti de la même maison que lui. Je n'aurais pas imaginer que vous étiez une serdaigle vous aussi. J'aurais plutôt dit...Serpentard. Vous avez les allures d'une serpentard. Mais après, ce n'est que mon avis.

Alors comme ça, elle voulait devenir auror. Bon maintenant, à moins qu'elle ne lui mente, il savait qu'il pouvait lui faire un minimum confiance. Elle n'avait pas l'air d'être quelqu'un de mauvais. Juste une personne un peu intimidante. Elle se remit ensuite à marcher tandis que Morange méditait sur sa dernière question. Il se passa une main derrière la nuque, indécis. Ce que je compte faire...Eh bien c'est une bonne question à vrai dire. Je ne vais pas tarder à rentrer, c'est sûr mais j'aimerais rester encore un peu. Vous avez l'air de vous inquiétez pour moi. Du moins d'avoir peur que je me fasse attaquer. Vous pensez qu'un mangemort va m'agresser au tournant d'une rue, c'est ca ? Demanda t-il en riant nerveusement. C'était possible bien sûr et il avait posé cette question en rigolant car évidemment, le serdaigle pensait sincèrement que ça n'arriverait pas.

Sujet: Re: Seul contre tous [Feat Siobhan Kvelgen] Mar 1 Mar 2016 - 19:11

Un petit aiglon hein ? Elle ne l'aurait elle non plus jamais parié. Elle n'avait rien parié de toute manière, n'ayant pas assez d'informations à traiter dans la machine qui lui servait de cerveau. La blonde ne put s'empêcher de rire doucement à sa révélation, comme quoi elle avait les allures d'une Serpentard, et elle repensa à ce qui avait provoqué l'affrontement magique entre le Prendergast et elle. C'était drôle maintenant, quand elle y pensait, mais aucun des deux duellistes n'avait rit sur le moment, ce qui était compréhensible... Ceci étant dit, une partie de Siobhan n'appréciait pas vraiment d'être comparée à une Serpentard, vieilles histoire de famille, et elle chercha à savoir quels points avaient sautés aux yeux du jeune garçon.

« Serpentard ? fit-t-elle en souriant, J'aimerais bien savoir ce qui te faisait croire ça tiens. Tu veux bien me faire une liste ? sourire enjoué aux commissures elle l'observait, ne souhaitant pas lui mettre de pression. Ça m'intéresse beaucoup de savoir. »

En effet, ça l'intéressait beaucoup. Était-ce dû à son côté froid et analytique ? N'était-t-il pas contrebalancé par la douceur dont elle faisait preuve ? Sa rigueur pouvait-t-elle faire pencher la balance du côté Serpentard ? Bonne question. Elle continua de marcher à ses côtés, les mètres défilaient lentement sous leurs pattes, puis elle s'arrêta et pivota légèrement vers lui.

« Je m'inquiète pour tout le monde ou presque, sorciers comme moldus. Et quoi de plus légitime en ces temps de troubles ? Le danger est partout, et même si je ne doute pas que tu ai beaucoup de ressources, un malheur est vite arrivé. Surtout lorsque on ne porte pas de baguette. Mais je ne suis personne pour te dire quoi faire, je ne peux que t'indiquer ce qui serait le mieux pour toi. C'est une vieille manie que j'ai, je ne peux pas m'empêcher de materner. »

Ses lèvres se tordirent en coin pour former une ébauche de sourire un peu... on ne sait quoi. L'Irlandaise ne pouvait en effet pas s'empêcher de donner son avis sur tout; c'était une qualité comme un défaut, cependant elle devait faire attention. Aaah, Siobhan. Elle croyait pouvoir aider tout le monde. Pouvoir sauver tout le monde. Aussi lucide qu'elle était elle ne pouvait effacer cette tâche de candeur collé sur sa rétine; sa perception du monde était peut-être... d'un autre temps ? Biaisée ? Ou peut-être qu'elle se devait, elle, de faire changer les choses. Elle était promise à un grand avenir, qu'il soit légal ou moins légal, et elle en était consciente. C'était à la nouvelle génération de réparer ce monde meurtris par les conflits et les idéologies raciste. Kvelgen avait longtemps était un patronyme craint dans la Scandinavie d'antan, mais à présent, la nordique œuvrait pour qu'il soit synonyme de justice et de paix. La vierge de fer ne lâcherait rien. Serait-t-elle seule dans ce combat ? L'avenir n'était pas encore écrit.

Sujet: Re: Seul contre tous [Feat Siobhan Kvelgen] Mer 2 Mar 2016 - 3:16

Pourquoi était elle serpentard sur les bords ? Elle cherchait des preuves ? Pour le coup, pour le serdaigle il y avait une sacré liste à dresser. Il ricana tout doucement. Hm..Eh bien je ne sais pas. Ne le prenez pas mal mais vous avez un côté assez froid. Assez manipulateur aussi j'ai l'impression. Après peut être que j'me trompe. Et puis...Après votre côté "je veux protéger tout le monde" ne correspond pas vraiment aux serpentard si je m'abuse. -Il se passa une main dans les cheveux avant de poursuivre. Et puis je ne sais pas...Vous avez l'air d'être une femme résistante, légèrement prétentieuse, sans vouloir froissez, ce n'est pas une critique, et une dur à cuire. Voilà le côté serpentard que je vois en vous.

Il lui sourit tout doucement à son tour. En effet, il avait bien remarqué qu'elle ne cherchait simplement qu'à l'aider. Il trouvait ça "adorable" sur les bords mais évidemment le terme n'était pas très très approprié pour une femme comme elle. Il ne voulait pas paraître trop...bisounours. Oui le danger est partout...C'est vrai. Et penser le contraire serait se planter un doigt dans l'oeil. Mais penser qu'on risque de se faire attaquer à chaque coins de rues, tous les jours, c'est peut être abusé non ? Quoi que... Quoi que, oui, c'est fort possible après tout. Il ne faut pas trop penser positif non plus. Mais bon, depuis le temps que je viens ici seul, je n'ai encore jamais eu de problèmes...Alors pourquoi autant de méfiance ? Vous avez déjà eu à vous battre contre un mangemort ou quelqu'un qui avait une opinion opposée à la votre ?
Lui demanda t-il en fronçant les sourcils. Etrangement, ça ne l'étonnerait pas plus que ça. Si elle voulait tant s'assurer qu'il rentre bien, c'est qu'elle avait sans doute déjà vécue une expérience similaire. Si c'est le cas, je suis sûr que vous lui avez mis une bonne raclée à celui ou celle qui a voulu vous faire du mal ! Ajouta t-il en riant. Il était sincère pour le coup. Elle n'avait vraiment pas l'air de se laisser faire. Une dur à cuire, c'est bien ce qu'il disait.

Sujet: Re: Seul contre tous [Feat Siobhan Kvelgen] Mer 2 Mar 2016 - 5:56

Froid. Vrai. Manipulateur ? Mhhh... Elle ne pouvait lui en vouloir, son côté analytique pouvait être mal perçu, surtout par un adolescent de son âge. Elle répondit simplement d'un léger rire sincère, pas vexée pour un sou. Mais la suite était plus vraie, hormis pour le côté prétentieuse ! Cela lui fit d'ailleurs un petit choc; il arrivait qu'elle se montre cynique sans vraiment le vouloir, mais prétentieuse ? Elle en doutait. Elle n'espérait pas l'être. Siobhan arqua simplement -et imperceptiblement un sourcil, surprise par cette révélation aussi déroutante que légèrement blessante. Mais c'était une vraie dure à cuire, elle n'allait pas pleurer pour si peu, hein ? La blonde ébaucha finalement un léger sourire et acquiesça en silence pour le laisser terminer, et pour observer avec discrétion tout les petits gestes involontaire qu'il faisait; la main dans les cheveux en était d'ailleurs éventuellement un.

Le jeune garçon n'avait pas tort sur un point, c'était un peu abusé. Il ne fallait pas tomber dans la paranoïa, mais d'un autre côté, tout était possible. Les temps étaient troublés et rien n'était sûr. Le passé appartenait au passé, et le futur était brouillard dense, on ne pouvait distinguer au travers que de pâle lueurs; celles d'un espoir de salvation et celles des flammes de la destructions qui se mêlaient, si bien que l'on ne pouvait les distinguer, et par conséquent, on ne pouvait prédire de quoi l'avenir serait fait. Autant se rester vigilant dans une certaine mesure, une poignée de seconde pouvait faire la différence entre la vie et la mort. Puis ce fut sa question. LA question. Elle lui tira un sourire un peu plus grand et un brin songeur avant que son compliment ne la fasse doucement et agréablement rire.

« Tu as raison d'un côté, il serait abusé d'être paranoïaque chaque seconde, mais on ne peut jamais savoir ce qui va se produire. Si tu joues à la roulette Russe, il arrivera tôt ou tard un moment où le plomb te sera fatal. C'est la même chose avec les animaux sauvages d'ailleurs. Et pour te répondre, fit-t-elle avec un sourire non feint mais néanmoins humble, je me suis battue plus d'une fois. Jamais avec des Mangemorts cela dit. Enfin c'était pas vraiment un duel, et les Mangemorts se sont enfuit. Puis comme tout le monde j'ai eu des victoires et des défaites ! ... Siobhan marqua alors une pause et reprit sur un ton malicieux et faussement prétentieux. Plus de victoires que de défaites, il est important de le préciser. »

La blonde ria doucement puis elle soupira d'aise, son visage rayonnant de gaieté. Ah ça, des raclées, elle en avait prise. Par sa sœur aînée, entre autre, même s'il s'agissait d'entraînements et non d'affrontements réels ou belliqueux. Mais en général elle s'en sortait bien, elle avait ça dans le sang, la Valkyrie, et sa baguette ne l'avait jamais trahie jusqu'à présent

« Et toi alors, Morange, est-ce que tu t'es déjà battu ? T'avais pas l'air d'avoir peur tout à l'heure, tu semblais même plutôt calme. Finalement toi aussi tu dois peut-être être un brin Serpentard ! l'Irlandaise ria légèrement un court instant, puis elle reprit sur le même ton doux et posé que précédemment. Tu n'as pas l'air d'un garçon qui cherche les ennuis, ton côté dur à cuire et ton côté "casse moi la gueule je m'en fout, t'es qu'un attardé de Serpentard" ressortent d'avantage. » conclut la völva avec un sourire amusé.

Elle se souvint de l'époque où elle fréquentait encore Poudlard, des bagarres qu'elle avait provoquées pour venir en aide aux plus faibles et de tout les coups qu'elle avait reçu. A croire qu'elle aimait ça. Elle possédait -et possède toujours le gène du sacrifice et ce petit côté... sadomasochiste. Le goût du sang. Une vraie guerrière qui n'avait pas froid aux yeux, tout comme le jeune Serdaigle lorsque il avait été face au groupe de petite brutes écervelées.

Sujet: Re: Seul contre tous [Feat Siobhan Kvelgen] Mer 2 Mar 2016 - 7:50

Oh Morange savait pertinemment qu'il était un brin serpentard lui aussi. D'ailleurs il ne faisait rien pour le cacher. Il en était même fier. Il savait que le choixpeau l'aurait sans doute envoyer chez les serpents s'il n'avait pas rejoins les Serdaigles. Il se contenta d'hausser machinalement les épaules, presque indifférents. Je ne dirais pas que je n'avais pas peur. Juste que de toute façon, qu'importe la manière dont j'aurais réagis, ils mourraient d'envie de m'attaquer. On ne réponds et résous les problèmes plus qu'avec les coups aujourd'hui. Ensuite, oui c'est un peu ça.
-Il ricana doucement, moqueur- J'avoue que leur comportement était assez pathétique et immature. Mais bon, j'ai l'habitude de ce genre de situations. Dans ces moments là, pour ne pas attiser leur colère, il suffit juste que je la ferme mais bon je ne marche pas comme ça moi. , puis son agacement ressortit aussitôt suite à ses paroles. De toute façon, ils me font tous chier ces élèves. J'peux pas être tranquille plus de trente secondes à Poudlard. - Il avait exprimer ses pensées dans un marmonnement et un léger grognement qui allait avec.

Cela dit, il n'avait pas eu à ce battre contre des mangemorts alors que la jeune femme, même si c'était pas son cas non plus, semblait assez douée en duels. Et c'est vrai je ne cherche pas les ennuis mais sans me vanter ou sans exagérer, je pourrais me montrer méchant si on me cherchait les noises. Je connais quelques sorts que d'autres ne penseraient sans doute pas à utiliser. Sa curiosité le titillait encore plus maintenant à propos de Shivone. Il était parfaitement conscient que c'était un brin déplacé de poser autant de questions à une presque inconnue; des questions d'ailleurs qui pouvaient se montrer très personnelles sur les bords. Cela dit, j'avoue que je me demande bien ce qui a bien put vous entraîner dans autant de conflits...Pourquoi vous êtes vous battus autant de fois comme vous l'affirmez ? Y avait t-il une raison précise ou bien il s'agissait à chaque fois d'attaques totalement inattendues de la part de vos adversaire...ou de vous ?

- Il ne cherchait absolument pas à montrer qu'elle avait provoqué ses anciens adversaires, il n'en savait rien de toute façon. Il venait juste d'apprendre qu'elle avait participé à beaucoup de duels et qu'elle avait connue autant de défaites que de victoires.

Sujet: Re: Seul contre tous [Feat Siobhan Kvelgen] Mer 2 Mar 2016 - 19:29

L'ancienne Serdaigle ne pouvait qu'être d'accord avec les propos, la violence avait prit une place prédominante, autant dans le monde sorcier que dans le monde moldu, heureusement qu'il restait des personnes comme elle qui privilégiaient la diplomatie au combat. Lorsque il lui avoua ne pas vouloir fermer sa bouche face à une bande d'abrutis un sourire s'afficha sur son visage, là aussi elle ne pouvait être plus d'accord avec lui. Faire taire sa dignité ? Pourquoi, pour échapper à une douleur passagère ? Jamais. Si rester debout est la chose juste à faire, alors il ne faut pas craindre les coups. Mais Siobhan ne comprenait pas vraiment, il disait ne pas pouvoir avoir la paix à Poudlard, mais il disait aussi que si l'on venait lui chercher des noises, il se mettrait en colère. Il lui faisait même comprendre qu'il serait un adversaire redoutable.

Peut-être qu'il possédait un seuil de tolérance plus élevé que les autres ou bien qu'il n'était pas du genre facile à faire sortir de ses gonds. Elle se reconnaissait là aussi; son caractère froid et sa maîtrise d'elle n'étaient pas nouveaux, ils la suivaient depuis son entrée à Poudlard. En revanche, contrairement à Morange, elle n'avait jamais eu de problème d'harcèlement ou quoi que ce soit du genre. Les autres élèves savaient à quoi s'en tenir avec elle... Puis Morange devint un peu plus curieux. C'était chou toutes ces questions, et ça ne la dérangeait pas plus que ça. La jeune femme haussa donc une épaule, le visage toujours empreint de sérénité et d'une certaine douceur naturelle, et elle répondit le plus naturellement du monde avec humilité.

« La plupart de mes conflits datent de l'époque où j'étais à Poudlard. J'ai souvent pris la défense des plus faibles, de ceux que les grosse brute prenaient pour cible quoi. Ça ne m'a pas attiré que de bonnes choses mais je ne regrette rien, chaque duel était mérité. Et puis pour le reste, il y avait ma sœur aînée. Elle m’entraînait à devenir plus forte, plus rapide, plus maligne. C'est elle, entre autre, qui a fait ce que je suis devenue. La nordique inspira calmement l'air frais de la saison et elle reprit. Au passage, pourquoi tu peux pas être tranquille à Poudlard ? Tu disais bien pouvoir être méchant si l'on te cherchait des noises, non ? »

La völva n'avait pas dans l'idée de le froisser ou de l'insulter, loin de là, elle cherchait à comprendre le pourquoi du comment. Ils avaient beaucoup de points commun tout les deux, malgré leur quatre ans d'écart, alors peut-être que ses hypothèses étaient juste, mais elle préférait en avoir le coeur net. Siobhan le regardait de ses iris grisâtre -le temps jouait énormément sur leur couleur, se voulant paisible et à l'écoute. Un coup de vent plus hardi que les autres vint faire virevolter sa chevelure dorée et elle la dégagea de son visage d'un geste précis, je-m'en-foutiste jusqu'au bout !

Sujet: Re: Seul contre tous [Feat Siobhan Kvelgen] Jeu 3 Mar 2016 - 20:42

Si la jeune femme avait été élève avec lui à Poudlard aujourd'hui, elle l'aurait sans doute protéger de toutes ces grosses brutes alors. Puis la question. Il inspira un grand coup avant de se lancer dans le bain. Je n'ai pas l'air comme ça mais je ne suis pas facile à attraper. Oh bien sûr aujourd'hui c'était le cas car je n'avais pas ma baguette mais sans me vanter, je dirais que je pense pouvoir plutôt bien me débrouiller en duels moi aussi. Expliqua t-il en détournant le regard sur le paysage écossais. Disons que j'ai quelques problèmes au château. Bon je le mérite aussi vous allez me dire; mais je n'aurais jamais penser qu'il y aurait autant de rageux et autant de conséquences. - En posant ces questions, évidemment qu'elle voulait en savoir plus. Après tout elle l'avait aider: Lui dire pourquoi il s'était retrouvé dans un tel pétrin était la moindre des choses. Mais à chaque fois qu'on lui demandait, Morange bloquait. Et il avait tendance à mentir sur les bords aussi néanmoins il sentait que s'il racontait un mensonge à cette femme, elle s'en rendrait compte rapidement ou voir même tout de suite.

Un long silence s'imposa durant lequel le serdaigle se perdit dans ses pensées. Il en avait en fait carrément marre de toutes ses remontrances. Pourquoi ne pouvait on pas le comprendre sans le juger ? Toujours est il qu'il les méprisait toujours autant. Il dodelina de la tête doucement de gauche à droite avant de se retourner vers la jeune femme. Bon la vérité c'est que à Poudlard et d'ailleurs ou que j'aille, je mens sur moi. C'est vrai c'est tellement plus simple d'être sang pur après tout. Poursuivit il. Mais quand tu es un pauvre moldu, surtout en ce moment, c'est toujours très dur de s'intégrer. Alors certains subissent en faisant face à la réalité mais moi je préfère me cacher et mentir. - A travers ses paroles, il espérait qu'elle avait compris de quoi il voulait parler. Mais il n'en doutait pas, de toute façon c'était pas si difficile que ça à comprendre.