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 Rp [When the memories are cold]

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MessageSujet: Rp [When the memories are cold]   Rp [When the memories are cold] EmptyJeu 31 Déc 2015 - 16:50

Laissez le premier post a Flora":

 La matinée de ce mercredi semblait agréable, un doux vent du futur printemps parcourait les environs du château. Après une matinée de cours pour le moins, lassant, une jeune Serpentarde se dirigeait vers son dortoir, un sac contenant des ouvrages de touts sujets à son épaule. Après avoir prononcé le mot de passe et avoir pesté contre le cours de Botanique qu'elle venait de subir, auprès de la directrice des Poufsouffle.

  Un A., voilà se qu'elle venait d'obtenir. Il fallait qu'elle se ressaisisse, une personne de son rang ne pouvait pas se permettre d'avoir des notes aussi "moyennes". Marie avait pourtant passé son weekend précédent à la bibliothèque,  en quête de livres concernant le sujet auquel elle devait rédiger un parchemin d'au moins trente lignes...sans résultat satisfaisant visiblement.

  Elle se consola en se disant que la meilleure note, qui était un E+, revenait à un Serpentard, et non à un jaune et noir. L'adolescente déposa ses bouquins dans sa malle se trouvant au pied de son lit, avant de chercher activement à l'intérieur, une lettre destinée à être envoyé à ses grands-parents.

 Cela allait être la première fois que la jeune verte et argent leur adressa la parole depuis leur rencontre au Chemin de Traverse, mais elle voulait en savoir plus. Marie trouva finalement son enveloppe sous une cape de la couleur de sa maison. L'étudiante se dirigea vers la volière, où l'attendrait sûrement sa chouette, Eldora.

 Quand elle arriva à la tour, qui, en cet fin d'hiver, accueillait habituellement nombres d'élèves de toutes maisons, l'héritière des Winnesser fut surprise de ne trouver personne, y compris des volatiles de toutes espèces. Occupée à attacher son paquet à la patte de son oiseau, celle-ci ne vit pas une silhouette rouge et or, se trouvant derrière elle.


Dernière édition par Marie Winnesser le Mar 12 Jan 2016 - 19:57, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Rp [When the memories are cold]   Rp [When the memories are cold] EmptyVen 1 Jan 2016 - 17:18

L'hiver s'achevait comme un rêve paisible : au début du mois de mars, dans l'air clair, par le dessous de la terre noire, paralysée par le froid, il lui semblait percevoir le parfum sucré et neuf de feuilles gorgées de sève. Flora n'aimait pas l'hiver, qui était une saison agressive, dangereuse pour elle, une jeune fille « sensible aux températures extrêmes » sujette aux otites, aux bronchites terribles et implacables, et aux angines qui embrasaient sa gorge pour des semaines entières durant lesquelles elle se tenait silencieuse, la voix érodée, comme si ses cordes vocales avaient été imprégnées d'un sel acide et brûlant. Ses mouchoirs de soie, frappés de ses initiales brodées d'or, dissimulaient alors des crachats sanguinolents, pourpres et brillants comme des rubis.

Elle portait son uniforme et sa lourde cape noire frappée de la doublure pourpre de Gryffondor, dont le sceau estampillait sa poitrine. Avait noué l'écharpe filée d'or à sa nuque, enfouissant dans son étroit bâillon ses épais cheveux opalins. Les mèches arachnéennes de sa chevelure filaient le long de ses joues méticuleusement fardées : de manière ponctuelle, elle les repoussait derrière ses oreilles dans un geste appliqué mais le vent, quoique indolent, les ébouriffait d'un souffle alors qu'elle traversait le parc.

S'extirpant d'un cours de sortilèges...dont elle se souvenait mal. Elle se concentrait difficilement - et l'heure passait tellement vite…! Des formules alambiquées, qui glissaient sur son esprit comme sur le pelage gras d'un de ces animaux marins alors qu'elle tressait distraitement des cheveux, ou ceux de l'amie qui se trouvait assise devant elle. Souriait gentiment lorsqu'un professeur la surprenait - la reprenait avec lassitude. Mademoiselle Carrow ! Ce n'est pas vos talents en coiffure, que vous devez perfectionner. Concentrez-vous.

Elle avait des lettres à envoyer, ce matin-là. Des lettres appliquées, consciencieusement rédigées à l'adresse de ses parents. Je me porte bien - Hestia aussi. Daphné est tellement courageuse ! Avez-vous des nouvelles d'Astoria ?....Comment se porte William Greengrass ? Car la famille était en deuil, depuis l'enterrement de sa tante, une semaine auparavant. Violemment assassinée !...Et les Aurors, qui enquêtaient. Et la soeur de Daphné, qui avait disparu.  
Une chose vraiment étrange - impensable. Car une telle brutalité n'avait jamais été envisageable - pas chez eux. La violence, le sang renversé sur le pavement, c'était le sort des autres. Ceux qui s'aventuraient dans les artères nébuleuses des villes obscures, tard dans la nuit. Pas celui de Scarlett Greengrass.

La volière : des murs denses de plumes blanches et douces. Les hiboux lovés les uns contre les autres comme les épais cocons d'énormes insectes invisibles. Silencieux, dans cette heure du matin où tout semble encore imprégné de sommeil - au moins jusqu'à midi encore.  Il n'y avait rien d'autre qu'une silhouette, de dos ; et elle connaissait cette silhouette - ces épais cheveux noirs, un peu ondulés, renversés derrières des épaules étroites. Vêtue de l'uniforme marqué d'émeraude - celui de la redoutable maison Serpentard.

« Oh, Marie ! Bonjour. » , Dit-elle, sa voix claire, assurée dans la volière vide. Il s'agissait d'établir sa présence. Obligeamment, elle repoussait derrière ses oreilles une mèche de cheveux, tout-à-fait souriante. « Comment vas-tu ? » ,

Offrant la connivence, comme si elles avaient, toujours, été de grandes amies plutôt que des connaissances - rencontrées occasionnellement lors de ces réceptions grandioses, données par une maison prestigieuse. Flora s'y rendait toujours avec plaisir - aimait la préparation langoureuse qu'exigeaient ces soirées prestigieuses : prendre le temps de farder ses paupières de paillettes dorées, sa bouche de pourpre, ses cils collants de mascara noir et puis acquiescer lorsqu'un collègue de son père l'interrogeait sur son avenir, lorsqu'une mère de famille louait sa mise, son sourire charmant, riait joyeusement lorsqu'elle croisait un camarade de Poudlard, à qui elle adressait des saluts enthousiastes, des clins d'oeils complices, comme enamourés - Daphné et Astoria Greengrass, Rowan Westminbrook, Drago Malefoy, Blaise Zabini...Marie Winnesser.

« Je t'en prie - parle-moi de toi !.. De ce que tu fais, en ce moment », dit-elle avec enthousiasme, à la manière de l'aînée appliquée qu'elle était. Inquisitrice, par le dessous de son sourire bienveillant.
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MessageSujet: Re: Rp [When the memories are cold]   Rp [When the memories are cold] EmptySam 2 Jan 2016 - 0:13

Marie sursauta avant de se retourner d'un mouvement se qui eut pour effet de faire disparaître sa chouette par la fenêtre. Oups!

 C'était Flora, Flora Carrow, une fille de bonne famille rencontrée lors des nombreux repas les réunissant. La verte et argent trouvait que la maison des lions lui allait comme un gant. La jeune fille était en entente cordiale, au maximum amicale face à la blonde. Elle la trouvait peut-être un peu trop...hum...souriante? Bon, ok, mauvais argument...très mauvais même. La descendante des Carrow semblait toujours de bonne humeur, serviable et toutes les qualités disponibles. Tant mieux pour elle.

 Malgré cela, il faut reconnaître que la sixième année avait de nombreux atouts, sa beauté, son ascendance, sa richesse, son charisme ou que sais-je encore? Mais là n'est pas la question, et revenons à notre dialogue...

 -Ah, c'est toi Flora! Tu m'as fais une de ces peurs...Toi, tu n'auras même pas besoin d'un Avada Kedavra si tu voudrais me tuer un jour et, bonjour à toi aussi! Ma tentative d'humour était pitoyable, mais je m'en satisfaisais.

Son sourire, il est toujours présent, j'ai beau la croiser nombre de fois dans les couloirs, hall ou terrains extérieurs, elle l'affiche toujours et encore.
La première année, bien qu'un peu fâché du départ brusque de son volatile-qui par la même occasion, l'avait griffé à la joue- ne laissait rien paraître, elle devait rester froide et indifférente, comme on le lui avait appris.

-Je vais bien, je te remercie...et toi? Comment te portes tu? Et ta sœur...Hestia c'est cela?

Son ton, aurait inspiré confiance à n'importe qui, mais pas à la descendante Winnesser. Non, elle s'était déjà fait avoir...trop se dévoiler pouvait lui causer sa perte. La Serpentarde devait se contenter de sourire, au maximum "paraître" intéressée mais sans plus.

-Oh je te rassure, je n'ai aucune choses susceptible de t'assommer par l'ennuie qu'elles dégageraient, à te raconter, en revanche, mon intuition me dit que ça n'est pas ton cas...

Je m'appuyais, à l'aide de mon pied droit contre le mur de pierre derrière moi.

-Alors...dis moi tout chère Flora.
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MessageSujet: Re: Rp [When the memories are cold]   Rp [When the memories are cold] EmptyJeu 7 Jan 2016 - 22:56

« Oh, comme c'est sinistre ! Je suis désolée. »  offrit-elle en guise de repentir - précautionneuse, comme si elle eut craint de la heurter.  « Et je te remercie - je me porte très bien, vraiment. Et Hestia aussi, bien sûr ! C'est adorable de t'en soucier. »  

Un discours appliqué et fervent, consciencieusement récité !...Mais malgré son affirmation enjouée, sa soeur Hestia demeurait insaisissable - s'enfouissait dans les alcôves du château où Flora peinait à la retrouver, en dépit de l'obstination avec laquelle elle se consacrait à sa tâche.

Lorsqu'elle parvenait à la rencontrer, c'était à la sortie de l'un de ses cours, l'extirpant de la foule distraite de ses camarades ; tôt le matin, alors qu'Hestia se joignait la grande salle pour déjeuner en compagnie de quelques camarades ; et, quand elle voulait s'assurer que sa soeur se portait bien - saisie d'inquiétude après quelques jours passés sans apercevoir sa silhouette frêle hanter le dédale alambiqué de l'école - elle s'aventurait jusqu'aux serres, où elle en profitait pour lui extirper quelques connaissances sur ces fleurs ravissantes, qu'elle n'avait pas le souvenir d'avoir déjà vu auparavant ..!

(Ne s'en serait-elle pas souvenu ?...Car elles étaient vraiment charmantes.)

La défiance de la jeune fille était soudain, et elle ne s'y attendait pas : contemplait Marie avec curiosité, alors qu'elle s'était détournée vers le mur, souriante, insidieuse, farouche à la façon dont le sont les chats.

Les insidieux serpents. Car c'était l'insigne émeraude de Serpentard que portait fièrement Marie. Une maison « rivale » ! ...quoique de telles rivalités semblaient inconvenantes à Flora. Il aurait été un tel gâchis de se passer de la compagnie de leurs ambitieux camarades, déplorait-elle, comme s'il eut s'agit d'une injustice terrible ; et sa voix, alors, était emprunte de ferveur.

« Je doute de t'intéresser davantage », s'amusa-t-elle avec désinvolture ;  elle s'efforçait d'ignorer la défiance dans la voix de sa jeune interlocutrice. « Je - oh ! Tu es blessée, Marie - sur ta joue » Son visage froissé d'inquiétude, elle extirpa promptement de sa poche un mouchoir de soie parfumé, estampillé de ses initiales, des cursives brodées d'or, pour le lui offrir avec obligeance. Attardant sur elle son regard, brièvement ; saisissant, dans leur proximité, l'opportunité  d'aviser avec attention sa camarade. Puis reprenant : « Je suis ici pour envoyer des lettres à ma famille. Ils sont soucieux - compte tenu de toutes ces choses qui arrivent, en ce moment. »

Elle s'était détournée vers les hiboux, à la recherche de celui qu'elle partageait avec sa soeur ; une entreprise que le nombre d'oiseaux rendait laborieuse. Flora les considérait avec curiosité - des pelotes de laines frémissantes et silencieuses, lissant leurs plumes d'un mouvement machinal du bec.

« C'est important de prendre le temps de les rassurer », observa-t-elle distraitement ; brièvement, son visage quittait la contemplation des chouettes pour lui offrir un sourire complice ; elle ajoutait alors ; « C'est peut-être ce que tu faisais également - je suppose. Écrire à Monsieur Winnesser..»

Un nom qui, s'il sonnait familier dans sa bouche alors qu'elle l'articulait avec déférence, ne l'était pas ; du père de sa camarade, elle n'avait que peu d'informations - les rumeurs fébriles qui s'échangeaient entre les dames indiscrètes lors des fins d'après midi languissants passés dans les boudoirs d'un manoir qui n'était pas celui des Carrow, ces thés auxquels Hestia et elle devaient consciencieusement assister pour y accompagner leur mère et se former aux usages du monde.

(une perspective tellement excitante !...Elle s'y rendait drapée de la plus jolie de ses robes, recevant les compliments mielleux à la manière d'onéreuses offrandes.)

« Non pas que cela me concerne, bien entendu - je ne veux pas te dérober tes secrets ! », précisa-t-elle avec empressement - emprunte d'un air de connivence, d'une contrition espiègle.
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MessageSujet: Re: Rp [When the memories are cold]   Rp [When the memories are cold] EmptyMar 12 Jan 2016 - 20:35

Spoiler:

  Flora semblait heureuse de sa condition. Elle n'en avait pas à se plaindre certes, mais le fait que sa soeur, se fasse rejeter par l'ensemble de sa famille -j'avais pus le remarquer aux nombreux intervus entre nos parents-, ne semblaint pas la déranger plus que cela, ou alors elle ne le voyais pas. Je me trompais peut-être, mais quand je vois Hestia, c'est cette impression qui me percute le visage comme un boulet de canon, comment sa propre soeur jumelle fait-elle pour ne pas s'en rendre compte ?

  Contrairement aux autres, je me rendais aussi compte de l'importance de la frêle Carrow. En effet, tout le monde semblait obsédé par Flora, et bien que je dusse admettre que sa compagnie ne m'était pas désagréable, Hestia me paraissait plus... Mystérieuse. Je trouvais dommage le fait qu'elle soit allé chez les jaune et noir, si cela n'avait pas été le cas, j'aurais pus passer plus de temps en sa compagnie.
Revenons à sa jumelle.

  Je restais cependant correcte, courtoise et d'une indifférence digne de Lucius Malefoy. Je répondais en choisissant mes mots, toisant le visage de la jolie blonde.

-Je t'en prie, c'est tout naturel. Dis moi, tu ne trouves pas cela étonnant que toi et ta sœur, sans vouloir insister sur ce sujet, ayez été placés dans deux différentes maisons ?

  Elle me répondait toujours avec une gentillesse et une gaieté de cœur qui lui semblait naturelle. Je n'avais aucune idée de comment elle y arrivait. Le simple fait de sourire à quelqu'un que je connaissais à peine, pouvait me hérisser les poils du dos. La rouge et or, s'approcha de moi, me tendant un mouchoir brodé de son initiale. En le saisissant, je lui répondis :

-Merci. Tu ne devrais pas de donner du mal pour ça, ce n'est qu'une égratignure et je risque d'abîmer ta broderie.
Mon air semblait inquiet pour l'objet, il n'en était rien.

  -C'est tragique en effet, les dernières nouvelles ayant eus lieu, sont vraiment terrible. Quand je pense que trois élèves de l'école ne sont plus des nôtres... Heureusement que nous n'avons pas étés touchés.
En effet, j'écrivais à mon père, je préférais qu'il ne s'inquiète pas pour moi.


  Un rictus décora mes lèvres. Ma camarade était si douce... Si, innocente, on aurait dit les paroles d'une enfant.

-Voyons Flora, entre sang-pur, nos secrets sont déjà en grande parties dévoilés si je peux me permettre...
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MessageSujet: Re: Rp [When the memories are cold]   Rp [When the memories are cold] EmptyJeu 21 Jan 2016 - 21:32

hors RP:


« Et bien c'est quelque chose que je regrette », avoua-t-elle. « J'aurais vraiment aimé me trouver dans la même maison qu'Hestia. »

C'était la vérité ; elle se souvenait l'avoir fiévreusement souhaité, le soir de leur répartition à Poudlard - elle avait onze ans, alors ; et, au travers de la foule compacte, son regard (curieux, émerveillé - un peu ébloui par les lumières dorées de la Grande Salle fastueuse) n'avait cessé de chercher celui de sa soeur. En vain : Hestia et elle avaient effectivement été réparties dans deux maisons différentes. Flora avait cru entendre des rires accueillir la sentence implacable du choixpeau, et elle s'était enquit à voix basse, auprès d'une adolescente plus âgée ; être réparti à Poufsouffle, ce n'est pas très bien, n'est-ce pas ?

Bien sûr, elle avait grandi depuis ! Et « mûri ». Et savait qu'il n'y avait aucune raison d'accorder aux railleries de ses camarades le moindre crédit ; toutes les maisons avaient des qualités - elle en était convaincue !... Et Hestia incarnait à merveille celles que l'on associait aux poufsouffles. Sa soeur était paisible et loyale. Appliquée. Il était toujours embarrassant, toutefois, d'expliquer la situation aux amis de ses parents - ils souriaient d'un air entendu, comme s'il avait été question d'une maladie terrible.

« Mais je suppose que nous avons des tempéraments un peu différents. C'est ce que disent nos parents, en tout cas ! »

A la mention de leurs camarades décédés, elle acquiesça silencieusement, l'air peiné ; elle était rentrée chez elle lors des vacances de Noël, et avait donc été absente lors du banquet ; pourtant, l'école portait les stigmates encore brûlantes de l'attaque après son retour - même aujourd'hui, après qu'il se soit greffé aux décès de leurs camarades l'assassinat de la bibliothécaire de Poudlard.

Finalement, l'ultime remarque de Marie la figea un bref instant ; et Flora se refusa de la regarder, détournant les yeux au profit du hibou sororal, dont elle venait de saisir la silhouette, parmi les frémissements de plumes et les éclats brillants des becs. Sang-pur ! Comme la formule était audacieuse. Cuisante comme une gifle ! C'était un sujet qu'il ne convenait pas d'aborder à voix haute, mais qui se murmurait avec prudence, au risque, dans le cas contraire, de froisser les visages des auditeurs avides ; plus que jamais, la question de la pureté du sang était brûlante et compliquée. Parce qu'elle était une Carrow, Flora le savait bien. Préserver la finesse de leur sang était l'obsession de la famille : la mission à laquelle ils se vouaient avec une ferveur qui tenait presque de la folie. Édifiant des mariages laborieux et concluant des alliances nébuleuses comme l'on essaie de maintenir à la vie un homme agonisant.

« Je ne comprends pas », avoua-t-elle finalement, tout-à-fait recomposée, alors qu'elle caressait délicatement le crâne velouté de l'animal ; elle avait emprunté le ton de l'excuse et lui offrait un sourire contrit ; « De quoi veux-tu parler, Marie ? »
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MessageSujet: Re: Rp [When the memories are cold]   Rp [When the memories are cold] EmptyDim 24 Jan 2016 - 21:54



-Oui, je dois admettre que se savoir séparer de sa jumelle ne doit, je te l’accorde, pas être une sensation des plus agréables.

Mon ton se voulait attrister et gêné. Il n’en était rien, je me forçais à faire un petit sourire.

-Je n’ai pas eu l’honneur de lui parler depuis la rentrée à Poudlard, la dernière fois, que nous nous sommes échangés quelques mots, était au dîner de Lord Avery tu te souviens ? Je ne crois pas y avoir vu Grace, sa descendante, mais je me rappelle de ta présence à toi et à ta sœur également.

L’image de la plus jeune Carrow revint une fois de plus dans la tête de Marie. Une jeune enfant, éloignée, solitaire et attendant que l’on ne lui accorde un semblant d’intérêt. La serpentarde lui avait souvent tenu compagnie lors des rendez-vous mondains, un morceau de son cœur la picotait quand elle voyait Hestia, sans conversation ni personne à qui se confier. Alors, la Winnesser prenait sur elle et de son temps, et allait voir la future Poufsouffle, s’asseyait à côté d’elle, et l’écoutait. Autant dire que Flora n’avait rien à voir sur ce point. C’était plutôt l’inverse de sa sœur, souriante, charismatique, fière…

-En effet, je peux moi-même te le confirmer. En dehors de vos apparences physiques, vous avez bons nombres de choses différentes concernant vos caractères. Mais tu dois déjà le savoir.

On aurait dit que mes dernières paroles choquèrent la rouge et, or, Flora s’était mis à fixer un hibou.
J’eus une furieuse envie de sourire face à son geste, elle était, sans aucun doute, perturbée par mes réflexions. La sixième année ne semblait pas comprendre où je voulais en venir, n’avait-elle pas entendu parler d’Anton Costello ? Ne voyait-elle pas, les regards que l’on nous lançait à l’extérieur, comme si on cherchait sans cesse à nous juger ? Il fallait croire que non.

-Non...ça n'est rien Flora, oublies ce que je viens de dire.

Mes mots se firent doux mais fermes, ceux auxquels on ne pouvait répondre.D'un air plus joyeux, dans l'espoir de changer de conversation, je lui demandais:

-Et toi, comment se passent tes cours, Rogue n'est pas trop dur avec toi?
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MessageSujet: Re: Rp [When the memories are cold]   Rp [When the memories are cold] EmptyVen 29 Jan 2016 - 20:08

« Oui - je m'en souviens très bien, en effet ! », acquiesça-t-elle avec assurance.

...Elle n'en était pas certaine, pourtant.  

Il s'agissait d'un nom à extirper depuis un enchevêtrements de blasons alambiqués gravées de créatures tentaculaires ; d'arbres généalogiques qu'elle avait assimilé avec application, semblables à des architectures compliquées, jointes en ramures noires et sinueuses, emmêlées, enracinés depuis les siècles lointains du début du millénaire, ces temps obscurs qu'ils étudiaient en Histoire de la Magie.  Car il était impensable d'oublier un visage ; d'omettre un patronyme ; de se trouver face à un interlocuteur sans en identifier son statut, sa fortune, ses affiliations - c'était risquer un accident social, un « malaise » embarrassant,  qui aurait imprégné d'opprobre son nom - son éducation.  Aussi, quoiqu'elle fut « distraite », elle se devait de faire des efforts.
Ou bien glissait à l'oreille de sa cousine Daphné, un sourire contrit sur sa bouche fardée : Daphné, excuse-moi ! Peux-tu me rappeler le nom de cette femme ? Je crains de commettre une erreur.
(Car sa cousine Daphné ne faisait jamais d'erreur !)

Grace Avery lui évoquait alors, comme sortie d'une catégorie où elle aurait été méticuleusement ordonnée, une jeune fille blonde et ravissante, avec qui elle étudiait le Soin aux créatures magiques, ce cours qui l'émerveillait un peu. Son père, celui que Marie désignait sur un ton d'évidence Lord Avery...; beaucoup moins de choses.

Aucune chance que ne soit révélé le secret un peu coupable de son ignorance - son visage était aussi lisse que pouvait l'être le verre poli au travers duquel la lumière dorée de la matinée noyait la pièce.
Aussi lisse que la réponse de Marie - elle devinait une contrariété, peut-être, enfouie dans la douceur de sa voix.

«  Très bien - excuse-moi, je ne voulais pas t'embarrasser », offrit-elle avant de pudiquement se détourner du sujet ; abordant avec plaisir la question, moins alambiquée - quoiqu'un peu préoccupante, car son travail, ainsi que le formulaient ses professeurs, "manquait de rigueur" - de ses performances scolaires.

« J'ai toujours aimé les potions, en vérité - donc cela n'a jamais vraiment été un problème », expliqua-t-elle ; une prédilection qui était une chance - la matière était l'une des seules dans laquelle son amie Aldabella n'était pas en mesure de lui offrir ses sages conseils. « Mais le professeur Slughorn se charge de ce cours, à présent, et c'est très bien, aussi. »

C'était différent. Les cours étaient effectivement moins emprunts de la solennité rigoureuse et lugubre qu'exigeait la présence - et l'autorité ! - de Severus Rogue, dont elle redoutait effectivement la morgue ; il posait sur vous son visage cireux, pincé de dédain, et sans qu'il ne l'eut exprimé de sa voix doucereuse, vous compreniez ce sentiment que lui inspirait votre personne toute entière - le dégoût. Il semblait toutefois partager avec les élèves de Serpentard une connivence arrogante ; le favoritisme du directeur de la maison des Serpents envers ses étudiants  était source d'amusement - ou, plus souvent, d'indignation. A la façon de son aversion à l'égard des Gryffondors.

« Il a un "club", je suppose que tu en as entendu parler. Hestia et moi, nous y sommes invitées. » Elle lui offrit un sourire désinvolte, depuis l'endroit où elle se tenait avec la chouette, qu'elle caressait distraitement de ses doigts  - l'invitation, bien sur, l'avait flattée. Et puis elle avait été ravie d'apprendre qu'Hestia s'y trouvait également conviée - comme il semblait difficile, parfois, de partager quelque chose avec sa soeur, fuyante et secrète !

« Mais à Serpentard, le professeur Rogue doit vous apparaître de manière très différente, non ? Il a l'air de beaucoup vous estimer. »  
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MessageSujet: Re: Rp [When the memories are cold]   Rp [When the memories are cold] EmptyDim 31 Jan 2016 - 13:04

Avery… Ce nom, non-étranger aux sang-pur, un nom banni ou exclu de tous que je me permettais de prononcer, déliant une fois de plus, ce que certain pourrait qualifier de langue de vipère. Capable de lancer des mots, pouvant blesser le corps, grâce à ma magie ou l’âme, par leur puissance. Je ne pourrais dire pourquoi cette noble famille fut oubliée de tous. Était-ce parce que leur descendante avait été répartie dans la maison des jaune et noir, ou, car leur famille ne prenait aucun partie politique, du moins officiellement ? Je ne sais pourquoi j’avais évoqué son père, cet homme, que personne n’entendait vraiment parler. Il est vrai, que, certaines fois, il avait organisé quelques diners à son manoir, mais rien de très ouvert.

J’avais perdu beaucoup de contact avec mes compagnons aristocratiques depuis mon entrée dans ce château. En même temps, tous n’avaient pas mon âge, pour certains, comme Flora, leurs études à Poudlard allaient bientôt se finir. Alors que pour moi, elles venaient de commencer. Cette pensée me tourmentait l’esprit, les personnes à qui je tenais, étaient toutes mes aînées, un jour, ils s’en iraient, et moi, je resterais seule. Dans un monde, où je ne serais qu’une âme grisée par des projets incertains, alors que je verrais les autres se construire, aimé, apprendre, je resterais ce petit bout de personnes indifférentes à la société qui se construit, demeurant une fille centrée sur ses idées, refusant celles des autres. Parce que c’est ce que je suis, et personne ne me changeront, malgré tous les efforts qui pourront fournir.

-Tu ne m’embarrasses pas Flora, ne t’en fait pas. Seulement, en ce qui concerne mon père, je préférais ne pas aborder ce sujet. Comme tu peux le deviner, ma famille est un point sensible.

Mon ton s’était appuyé sur le mot –famille, au contraire de mon interlocutrice, la mienne était légèrement… Dispersée. Un semblant de complicité pouvait passer devant les quelques reportages ou interviews, mais, si on cherchait profondément, on ne pouvait trouver que peine, et fissures. Des blessures causées volontairement, refusant d’être recousues. La majorité étant causé grâce à moi et à ma génitrice. Qu’est-ce que je pouvais la haïr…

-Je n’en doute pas. Avec l’éducation que l’on nous a offerte, très peu des nôtres peuvent éprouver des difficultés dans le domaine scolaire. C’est certain que le professeur Slughorn doit être tout aussi compétent que son prédécesseur.

En vérité, cette personne n’était pas en mon estime, il était si étrange… Nous le sommes tous certes, nous avons tous, cette part de mystère que nous refusons d’exposer au grand jour. Mais cet homme dégageait une prestance peu commune, comme celle d’un vieil ingénieur lassé de ses expériences ratées.

-Oui, j’ai entendu parler de ce club… Brièvement, de quoi s’agit-il exactement ?

J’avais complètement zappé la personne qui m’avait parlé de cette entrevue avec le professeur de potions et ses élèves. Je crois que c’était une première année, amie avec une certaine Ona Sullivan…

-C’est notre directeur de maison, j’estime cela normal qu’il est une attention particulière à notre égard, je pense, que même si la directrice des Gryffondor reste impartiale en public, elle doit bien vous accorder quelques privilèges… Non ?
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MessageSujet: Re: Rp [When the memories are cold]   Rp [When the memories are cold] EmptyLun 8 Fév 2016 - 11:24

« Bien sûr. », offrit-elle, sobrement. Une réponse appliquée, lisse, celle d'une élève appliquée. La famille ! Parmi les branches tortueuses du plus somptueux des arbres, il se prenait toujours de petits animaux effarouchés, ceinturés dans le réseau tentaculaire des racines et des ramures effilées ; des pelotes duveteuses de fourrures, qui, implacablement, mourraient étouffées ; d'une façon terrible mais silencieuse et invisible ; des secrets obscurs et lugubres, dont le miasme était celui du sang.

« Et bien - c'est un club social, j'imagine. Le professeur Slughorn y organise des dîners, et nous échangeons sur nos … ambitions respectives. C'est très enrichissant ! » Assura-t-elle.

« Se constituer un réseau » ; c'était la formule la plus appropriée, mais elle semblait terriblement prosaïque. Discourtoise et trop violente, trop brutale pour qualifier les oraisons compliquées et doucereuses d'Horace Slughorn. Les murmures mielleux d'un charmeur de serpent. Et comme il était facile de se repaître de ses riches louanges !  Un hydromel sirupeux et brûlant de sucre. Elle s'offrait à l'exercice comme elle se serait offerte au sommeil, candide et indolente. Son visage poudré et sa bouche fardée alors qu'elle présentait le plus bienveillant de ses sourires à ses camarades. Minutieuse et attentive.

« Il y a beaucoup de Serpentards. Ce qui me semble approprié - vous êtes la maison des ambitieux. Et ces réunions doivent pouvoir nous aider à enrichir et développer nos projets. Je suppose que les tiens sont nombreux ? Tu es une jeune fille brillante. »

Posant sur elle un regard emprunt de connivence. Car il lui semblait que Marie en avait conscience, de esprit vif - presque mordant, emprunt d'une défiance fière que l'on assimilait souvent aux serpents de Poudlard;  une réserve farouche et un peu effrontée, avec laquelle elle l'observait, circonspecte mais souriante. Suggérant d'un haussement de sourcil perplexe les remarques les plus insidieuses.  Un peu narquoise, lui semblait-il parfois ; malgré son jeune âge, sa cadette semblait s'être tout-à-fait dépêtrée des chimères éthérées et lumineuses  de l'adolescence ; cette candeur teintée de désinvolture que Flora  ne pouvait pas se résoudre à totalement délaisser. Feuilletant Sorcière Hebdo et s'aventurant dans le dédale du château, parmi les fêtes secrètes et audacieuses que dissimulaient le château.  

« J'ignore s'il s'agit exactement de privilèges », tempéra-t-elle dans un sourire. « De la bienveillance, éventuellement. Mais, tu sais, je n'en suis pas certaine. »

Difficile en effet de voir leur enseignante prendre parti et de totalement se défaire de la rigueur qui l'habitait, qui empruntait la tenue rigoriste de son corps, le port sévère de ses épaules ! Le professeur McGonagall l'avait impressionnée, toujours ; intimidée, lors des premiers mois de sa scolarité, lorsqu'il lui avait été désignée comme référent cette femme à la façon austère - et puis, bientôt, elle avait été rassérénée par son rigueur,  sa justesse implacable et y avait trouvé confort.

« Sauf, bien sûr, lorsqu'il s'agit de Quidditch. Le professeur McGonagall se sent très concernée par les performances de l'équipe de Gryffondor », offrit-elle.
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MessageSujet: Re: Rp [When the memories are cold]   Rp [When the memories are cold] EmptyMer 10 Fév 2016 - 21:37

Si l’on devait me demander qui était la personne la plus innocente, je citerais Flora. La plus niaise, Flora. La plus inconsciente, Flora. Flora, Flora, Flora. Ce prénom résonnait dans ma tête, s’enfouissant dans les fossés de la folie et de l’incertitude dans lesquels je me noyais aux moindres opportunités. Je ne demandais qu’à ce qu’elle m’amène dans ses roses noires, me piquant les doigts de leurs ronces, dévoilant mon sang de la même couleur. Noir, noir, noir, la couleur de mon âme, celle du parti que j’intégrerais dès mes seize printemps. Il fallait que je me fasse plus discrète, sinon, qu’est-ce que pourrait faire mes ennemies ? Me tuer ? Non, certainement pas. Me soutirer des informations sous la torture ? Aucune idée, mais cette possibilité, bien que peu élégante, devait me rester en tête au cas où… Si je continuais, je ressemblerais bientôt à Bellatrix, cette femme, que je ne pouvais qu’admirer. Sa splendeur, son charisme et sa puissance étaient si… Magnifiques. Cependant, sa manière de vénérer le Seigneur des Ténèbres m’écœurait, elle s’entachait elle-même, et je suis certaine que si elle ne cherchait pas toujours son estime, elle l’obtiendrait sans problèmes. Mais non, Lestrange favorisait ses airs de chiots apeurés devant lui. Un tel gâchis. Je n’avais aperçu que quelques fois Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, et pourtant, son regard de braise s’était posé sur moi. L’espace d’un instant, j’avais même osé penser qu’il avait exprimé l’ombre d’un sourire. Une illusion, évidemment. Je n’attendais que le moment, où mon père, lui parlerait de moi, et alors, mon cas l’intéresserait peut-être. Hélas, selon les dires de mon géniteur, il était encore trop tôt. Encore et toujours, je devais me contenter de vivre dans l’ombre d’un nom, qui reflétait la trahison, le respect, l’indignation, les ténèbres. Je ne saurais dire si celui des Carrow était plus avantageux.

-Ah oui, je m’en souviens à présent. Si je me souviens bien, je crois qu’Harmony S.Sharen y a participé, n’est-ce pas ?


Harmony… Voilà une personne qu’y m’intriguais dans tous les bons sens du terme. Jeune fille, ayant très certainement de l’avenir dans les rangs des Ténèbres, mais, qui pour autant, ne divulgue pas son camp à tout bout de champ. Ce qu’il faudrait que j’apprenne à faire, ma langue me semble un peu trop pendue, et, Merlin sait que ça ne me rapportera pas.

-Oh, je t’en prie ma chère Flora, bien que ce compliment me touche, tu as au moins autant de possibilités d’avenir que moi, si on observe tes nombreux talents.

J’avais toujours sus y faire sur la flatterie, une chose essentielle dans notre milieu. Savoir graisser la patte en permanence, que se soit en paroles, ou en actes. Pour l’instant, je ne pouvais choisir que la première option.

-Eh bien, ce que je peux te dire, c’est que McGonagall, si elle vous tient en bienveillance, il en est bien différent pour nous autres, serpents, mais après tout, chacun doit avoir ses avantages et ses difficultés, sinon, où serait l’équilibre ? Qu’il soit scolaire ou extérieur, bien évidemment. Il faut savoir tirer son épingle du jeu.

Ah, le Quidditch, la chose qui devait m’intéresser le moins dans cette école. Je restais indifférente par rapport à ceux qui le pratiquait, mais moi Marie Winnesser, ne m’amuserait jamais à tomber d’une chute de cinquante mètres, parce qu’un adversaire m’aurait fauché d’un cognard. Oui, je râle beaucoup et alors ? Ça vous pose un problème peut-être ? Ah, c’est dommage.
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MessageSujet: Re: Rp [When the memories are cold]   Rp [When the memories are cold] EmptyLun 22 Fév 2016 - 21:16

HRP:


«  Harmony Sharen ? Oui, bien sûr ; est-ce l'une de tes amies ?...Je connais avant tout sa soeur, en vérité - elle s'appelle Abby ; elle est à Gryffondor.»

Une assemblée curieuse que celle qui s'attablait auprès d'Horace Slughorn à l'occasion de ses dîners ! Disparate. Ou, car il convenait d'être affable, riche de mélanges d'histoires, de personnalités et d'appétences très éclectiques. Si certains convives l'impressionnaient, Flora n'éprouvait rien d'autre que de la bienveillance à l'égard d'Harmony, qu'elle tenait pour une amie de sa cousine.

(Et n'aurait-il pas été présomptueux de dévaluer  le bon jugement de Daphné ?)

« Et bien je te remercie », offrit-elle. Un peu rougissante, car il lui semblait que le compliment était forcé ; il sonnait de manière étrangement creuse, à ses oreilles ; ses talents, loués par ses parents, plus brillants et lisses que des perles, lui semblaient parfois chimériques - des architectures magnifiques mais éthérés, taillées dans une brume inconsistante et nacrée, qu'un soupir aurait suffit à déchirer.

Hestia devait probablement le savoir - c'est ainsi que sa soeur expliquait sa distance.

(comme si elle lisait dans son comportement : tu es une menteuse.)

Mais un tel compliment ne pouvait se réfuter avec élégance ; il fallait tout à fait l'accueillir, l'accuser et puis l'arborer avec fierté, comme s'il eut été une scintillante parure à épingler sur le tissage de sa chevelure dorée. C'est ainsi qu'elle voyait Daphné procéder - accueillant les éloges comme s'ils lui étaient dûs, altière et gracieuse.

« En es-tu sûre ? » s'amusa-t-elle ; « Oh, elle m'a toujours semblé juste. Mais je ne veux pas insister. Tu as des raisons de penser ainsi, je suppose. »

Elle n'était pas suffisante ; mais malicieuse. Il s'agissait de la plus courtoise des vengeance ; la façon de revaloir le mensonge effronté de son précédent louange. Et  elle demeurait souriante, le visage nimbé de bienveillance, alors même qu'elle baissait les yeux sur l'oiseau, pour greffer précautionneusement à ses serres effilées les parchemins minutieusement manuscrits ; son geste était obligeant, et l'oiseau se débattait à peine, indolent et offert.

(oh, elle était plutôt à l'aise avec les animaux ! elle les trouvait adorables. Les étudiait ! Le soin aux créatures magique était l'un de ses cours de prédilection ; et elle en avait peu.)

« Et toi ? Par quel moyen désires-tu "tirer ton épingle du jeu", Marie ? » s'enquit-elle ; et sa question était teintée d'un intérêt véritable ; une curiosité pour la formule si sibylline. Les phrases de la jeune fille semblaient dissimuler par leur dessous d'énormes alcôves ; des secrets ; des avis, des points de vue et une vision du monde impérieux, prêts à tout-à-fait s'exprimer,  à la façon de fleurs gonflées de pollen - prêtes à s'offrir à la cueille.
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MessageSujet: Re: Rp [When the memories are cold]   Rp [When the memories are cold] EmptyVen 26 Fév 2016 - 16:21

Tiens, voilà qui était intéressant, Abby Sharen…J’avais entendu parler de loin de la fratrie de ma congénère. Amusant. Chacun des Sharen faisaient partie d’une maison différente. William était chez les Poufsouffles, Abby, sa sœur jumelle tant détestée, appartenait à la fratrie des lions. Enfin, Rose, sa cadette, faisait partie des aigles, laissant Serpentard à la quatrième année. J’avais entendu dire que les sentiments d’Harmony vis-à-vis de son frère n’étaient pas meilleurs qu’ils l’étaient pour sa jumelle. Je ne pouvais que me demander ce qui poussait cette famille à se déchirer. J’étais pourtant bien placée pour le deviner, sang-mêlé, se faisant passer pour sang-pur. Ignorant sa génitrice qui défigurait l’image de la famille. Bien heureusement, seul mon père, et ses parents qui n’ont rien révélé de la condition de ma mère, pour ne pas passer pour des traîtres à leurs sangs sont au courant. J’étais une sang-pur, je me le devais. Ma mère, que je ne considérais pas comme tel, ne divulguerait jamais ses origines qui me rendent si honteuse.

-J’apprécie Harmony, je ne sais si je pouvais dire qu’une amitié nous lie, mais, il est certain que c’est une personne de bons conseils.

Règle d’or, un serpent se doit d’en protéger un autre. Nous nous attaquons aux lions, aigles, blaireaux, mais les autres reptiles, sont une famille. Et l’on n’attaque pas sa famille, bien que je ne puisse cacher des envies meurtrières à ma génitrice.

Étrange…Étrange que cette rouge et, or me fassent penser en tout points à ma compagne verte et argent, Daphné. Enfin, si on réfléchissait, deux filles de même année, deux sang-pur aux similitudes frappantes ne devraient pas s’éviter, je suppose. Toujours faire attention aux relations que nous tirons avec les autres, c’est ce qui forgera notre avenir. Ce sont les mots de mon père, que j’illustre chaque jour. Que les indignes disparaissent, que les autres me soient utiles. Et pour le moment, ils le sont tous. Une armée de pions qui m’aiderait d’une manière subtile.
Je devais passer de l’autre côté. Hors de question cependant de le crier sur tous les toits. Mon indiscrétion avait bien failli me nuire avec la préfète des rouges et, or.

-Chacun a ses opinions, mais nous devrions peut-être cesser de parler de sujets aussi futiles. Les aborder ne fut pas une brillante idée que j’espère, tu excuseras.

L’arme que toutes personnes utilisaient : la condescendance. Il est vrai que ma personne avait une tendance à se rabaisser elle-même au profit des autres. Mais, à l’âge que j’avais, les mots étaient ma seule arme, que d’ailleurs, je pointais sur ma propre tête dans un éclat de folie. Ne pas trop se dévoiler, tout un tas d’arguments et de manière à utiliser en société, qu’elle soit publique ou non. Ce serait mensonge, de proclamer, que tout ceci n’est nullement difficile à porter.

-D’un tas de façons. Mais je suis certaine, que plus tard, quand nous aurons chacune reprit le flambeau de notre famille, ou que nous serions sur le trône d’une autre, nos façons de procéder seront évidentes. Sur ce, si tu me le permets, je vais me retirer, j’espère te revoir Flora.

Avec un signe de tête, je partis vers les escaliers glissants de la tour, en lui rendant son mouchoir brodé avec un « merci ». C’est la vie, et la mienne est destinée à régner.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Rp [When the memories are cold]   Rp [When the memories are cold] EmptyMer 9 Mar 2016 - 21:41

Futile ! pensa-t-elle...un peu heurtée. Car l'adjectif était redouté - ne lui avait-on pas déjà reproché sa « frivolité » ? Pas directement - pas toujours - mais au moyen, plus courtois, de remarques subtiles au sujet de la superficialité de ses lectures ; ou bien de son manque d'attention en cours (...oh, elle manquait parfois de concentration, c'était la vérité.) ; ou de sa façon de s'amuser d'un rien, étouffant dans ses mains ses éclats de rire nerveux, imputables souvent à l'embarras.  

Elle repoussait alors derrière son oreille une mèche opaline de sa chevelure, une façon machinale de se recomposer. Et d'accuser la sentence ; tout-à-fait souriante,  car c'était ce qui était attendu d'elle. Et c'est ainsi que Daphné procédait -- accueillant les rumeurs avec noblesse et indifférence. « Maturité » !

Après tout, Marie était tellement plus jeune qu'elle !...Elle était seulement en première année. Flora ignorait, aussi, si elle devait la condamner pour son arrogance, ou bien excuser celle-ci par sa jeunesse. A onze ans, peut-elle avait-elle parfois manqué de tact, également. De « subtilité ». Car elle refusait de croire qu'il s'agissait réellement de perfidie, de condescendance ou même de mépris !

« Je t'en prie », répondit-elle sagement.

Le sujet suivant n'apporterait pas davantage de confort. Les héritières de là familles Carrow étaient au nombre de deux, et elles étaient nées en même temps. Les plus sournois murmuraient que ce n'était pas exactement un problème, car il y avait peu de choses dont on pouvait hériter de la famille Carrow, qui passait pour ruinée, si ce n'est de maladies que l'endogamie avait progressivement développée chez ses membres. Invisibles, mais empoisonnant leur sang avec la violence du poison.

...Mais quelle était la valeur, après tout, à accorder à ce genre de paroles mauvaises.. ? Il s'en disait d'autrement plus morbides sur le compte des Winnesser, elle le savait.

Flora savait aussi que le tas de choses par lequel Marie comptait « tirer son épingle du jeu » avait été méticuleusement réfléchi, malgré ce que semblait impliquer la désinvolture avec laquelle elle évitait le sujet. Ah ! L'ambition des Serpentards. Et la malice des Serpentards. Fuyant les sujets avec la rapidité d'un mocassin d'eau sur la surface lisse d'un lac paisible.

« Passe une bonne journée, Marie ! A bientôt. », offrit-elle en se saisissant du mouchoir ; d'un air curieux, elle observait sa silhouette s'enfoncer dans le dédale des escaliers avant de se détourner vers l'envol du hibou - un frémissement de plumes qui déchirait bientôt le ciel paisible de la matinée de printemps.


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