L'enfer est ici... Help me.... (Libre)

C'était une journée assez pluvieuse et Ambrose ne pouvait se rendre dehors aujourd'hui. Malgré qu'il savait très bien qu'il n'aurait qu'a prendre un parapluie mais, il n'avait pas du tout le goût d'aller faire un tour dehors. Les nuages étaient sombres et la température ne semblait pas jouer en la faveur pour pouvoir changer d'ailleurs. En ce moment même? Il était dans sa chambre dans les dortoirs avec son Fléreur Ce dernier avait décidé de l'accompagner pour une des rare fois ou il décidait de l'accompagner d'ailleurs. Mais, même la chambre semblait sombre aux yeux d'Ambrose et il décida de se lever aux grands désarois de son Fléreur d'ailleurs qui lui en profita aussi pour se lever et quitter la pièce d'un pas assez pressant. Ambrose le regarda et haussa les épaules c'était une chose qu'il faisait assez régulièrement. Cette espèce de chat l'abandonnait très facilement pour aller chasser d'autre proie. Mais, Ambrose avait décider qu'il allait s'amuser un peu avec son chat aujourd'hui. Alors, à peine la porte de sa confrérie fut-elle ouverte que son Fléreur sortir en trombe. Il avait repéré quelque chose d'intéressant et Ambrose le savait. Il le suivi alors dans les couloirs d'Haveirson pour savoir où il allait.



Ambrose était presque obliger de courir pour pouvoir suivre son Fléreur. Ce qui était une chose normal d'ailleurs puisque ce dernier allait beaucoup plus vite qu'Ambrose. Il ne se rendait pas tout à fait compte à la vitesse à laquelle il allait et il ne se rendait pas tout à fait compte des gens qu'il rencontrait non plus. Aujourd'hui, était une journée d'oublie pour lui. Le château était vite ou enfin il semblait vide dans la tête d'Ambrose. Il observa alors son Fléreur courir dans tous les sens pour attraper la bête qu'il poursuivait et s'arrêta alors net devant une porte. La bestiole que poursuivait son Fléreur était entrer directement dans la porte et son Fléreur entra (Ambrose ne sut comment exactement dans la porte mais, ce dernier réussit à entrer) Non bon sang. Fallait-il vraiment qu'il fasse cela pour récupérer son Fléreur? Il savait que cette porte était maudite. Elle portait un sceau maudit enfin pas comme tel sur la porte mais, tout le monde qui y était entré n'en était pas sortis avec toute leur tête. Ambrose trembla juste à cette pensée et tendis la main tremblante vers la poignée de porte qui était énorme. S'il voulait récupérer son Fléreur c'était le moment ou jamais. Après tout, que risquait-il? Il entrerait et après il reviendrait dans l'université. Ça ne pouvait pas être bien plus compliqué que cela. Il ouvrit alors la porte avec une main tremblante découvrant alors à l'autre bout un tout autre univers. Mais, où était passé son Fléreur à présent? Il n'en savait rien. Il entra dans l'endroit et referma la porte. Mais, dès l'instant où il referma la porte, cette dernière disparu d'un coup…. Non… Non ce n'était pas possible.



Ambrose – Non … Non pitié ne me dite pas ça…. Je vous en supplie… Musa revient ici!!!''

Lara était seule dans sa chambre, elle éprouvait une fatigue inhabituelle ce jour-là ; la météo pluvieuse n’arrangeait en rien dans son énergie. La piscine elle y était déjà allée et elle n’avait vraiment pas envie de se baigner ce jour-là. Alyson n’était pas là, probablement était-elle en compagnie de son compagnon. Elle soupira, quand soudainement elle entendit des bruits de pas pressés dans le couloir. Elle bondit sur ses jambes, mais à peine eut elle ouvert la porte que la personne qui était passée avait disparu.

Qui pouvait bien être cette personne et pourquoi était-il si pressé ? Elle enfila un chandail par-dessus son tee shirt qu’elle portait ce jour-là, enfila ses basketts et décida d’aller errer dans les couloirs comme une âme en peine. Elle errait dans les couloirs quand elle remarqua qu’elle se trouvait au sous-sol ; elle ne savait pas trop où se diriger, allait de ci de là quand subitement elle s’arrêta ; de loin elle les reconnaissait : Ambrose et Théo tous deux de sa confrérie. Que faisaient-ils ici tous les deux ? D’autant que la porte qui était devant Ambrose renfermait de mystérieux secrets. Théo lui était un peu plus à l’écart ; il semblait suivre Ambrose.

Elle hésita à héler les jeunes hommes elle ne put même retenir un petit cri de surprise quand le premier rentra, suivi quelques minutes après par Théo dans la pièce interdite. Elle pensa un instant qu’ils s’étaient donné rendez-vous pour un tête à tête particulier ; elle avait bien remarqué à la fête qu’ils étaient proches. Elle allait pour faire demi-tour pour s’en retourner à sa chambre quand finalement elle se rapprocha de la pièce sans bruit.

Les deux hommes n’étaient pas ressortis, elle patienta quelques instants dans le couloir, se rapprocha de la porte, colla son oreille, aucun bruit… Hum ?  La curiosité est un vilain défaut, elle le savait pourtant mais une force en elle, un désir d’apprendre, de découvrir, de connaître et d’explorer de nouveaux horizons était plus fort que la simple volonté d’obéir aux règles de bonne conduite.

La porte, lorsqu’elle la poussa s’ouvrit sans un bruit, elle n’était pas particulièrement lourde ; elle était encore sur le pas de la porte ; la pièce était plongée dans une pénombre effrayante avec simplement une lumière rouge et la lumière du… ; elle se retourna et là alors qu’elle était encore persuadée d’être sur le pas de la porte, elle ne vit que le noir, l’obscurité et ce rouge... Mais qu’est-ce que ? Subitement ses jambes devinrent du coton, sa tête fut encerclée dans un étau imaginaire, elle se retrouvait accroupie aux prises avec une migraine qui lui donnait envie d’hurler mais aucun son ne sortait de sa bouche.

Elle sentait autour d’elle une présence, les garçons ? Elle murmura Ambrose ? Théo ? ; mais aucun son ne sortait de sa bouche. Le cœur de Lara battait à une telle force qu’il lui semblait qu’il allait sortir de sa poitrine, le chandail lui tenait chaud. Non, non réveilles-toi Lara, ouvres les yeux, nom d’une pipe tu es forte. Elle ouvrit les yeux péniblement luttant contre cette douleur omniprésente et regarda devant elle. C’est là qu’elle la vit.

Ses mains se crispèrent sur la baguette qu’elle tenait contre elle toujours à sa portée, sa mère était devant elle, cette silhouette là-bas c’était elle ; cette ordure qui avait gâché son enfance, elle n’avait plus eu de mère depuis l’année de ses 5 ans et là elle lui faisait face. Elle avait refait sa vie à Londres avec son père, loin de ses souvenirs cauchemardesques de cette journée où son enfance fut amenée en prison avec celle qui lui avait servi de génitrice. Un cauchemar qu’elle avait enfoui au plus profond de son être. Mais sa mère était morte, ce n’était pas possible que ce soit elle ? Pourquoi venait-elle la hanter ? là ? Maintenant ? En ces lieux. Elle en avait fait du chemin jusqu’alors.

Elle était accroupie toujours à terre, en proie à ses démons, son démon ; de la fureur associée à un brin de peur sortait de ces yeux bleus qui étaient plissés alors même que son corps s’était contracté.

Elle ne se contrôlait plus, elle ne savait pas si elle avait peur ? si elle cauchemardait ; elle ne maitrisait plus ses gestes et malgré toute sa volonté tout mouvement était impossible. Elle tenait toujours fermement sa baguette à la main et son regard était fixe en direction de cette silhouette… ça ne pouvait être qu’elle ?  A moins que ?  Elle était perdue ; elle voulait se persuader du contraire, elle avait besoin des garçons pour se ressaisir mais elle ne les voyait pas. Elle se leva calmement au prix d’un effort monumental qu’elle allait chercher dans sa volonté la plus profonde et fit face la baguette à la main à la silhouette de celle qui lui semblait être sa mère.