Soirée campagne - Happy Hour | LIBRE

Sujet: Re: Soirée campagne - Happy Hour | LIBRE Sam 19 Mar 2016 - 18:49

Crac. Un homme portant un blazer aux couleurs de la nuit apparut dans l'une des rues pavées de l'île d'Avalon. De plus en plus préoccupé par l'implication de son père dans les affaires politiques du monde magique, il n'avait su trouver du temps à donner aux différentes activités et occupations qui étaient propres aux jeunes étudiants de son âge: aller en cours, foirer excellemment ses devoirs, se trouver une demoiselle à courtiser , s'amuser avec ses amis - sans que des mages noirs ne soit impliqués, cela va de soit – et vivre, tout simplement. Cependant, lorsqu'il reçut la lettre que lui avait envoyé sa meilleure amie Slovaque, il savait qu'il devait tout faire pour lui en offrir. C'est pourquoi, en ce 26 avril, Chauncey Edgar Adelmar se fit la promesse d'assister à la fête de campagne qui avait été organisée en l'honneur de Novenka. Il savait que sa candidature en tant que présidente de confrérie était particulièrement importante pour elle, et il ne se pardonnerait jamais de ne pas être à ses côtés pour son premier pas vers cet objectif.

Malheureusement pour lui, après avoir accepté l'invitation de celle-ci, il reçut une lettre de son père, avec qui sa relation ne s'était pas apaisée depuis leur dernière querelle, dans laquelle il mentionnait qu'il exigeait que son fils soit présent au manoir familial en fin d'après midi à Canterburry. Ce fut avec appréhension que le fils unique des Adelmar s'y rendit, avec les vains espoirs que son père ait enfin repris la raison, ou que la discussion soit au moins brève et utile. Il ne pouvait pas avoir eu plus tord. Ce fut une discussion pénible entre deux hommes assis face à face dans une salle de lecture, tenant chacun un verre de whisky aussi vieux que le manoir qui leur appartenait ; une discussion qui s'éternisait sans évoluer grandement. C'est lorsque Chauncey prit la décision de s'en aller, ayant compris qu'il perdait son temps, que l'Adelmar Senior offrit une dernière et unique fois à son fils, le droit de profiter de ce titre, en ce mettant du côté de son sang. Celui-ci offrit un sourire triste avant de lui demander de prendre soin du père qui, ce fut un temps, l'avait aimé plus qu'il n'avait eu peur. Chawn franchit le portail métallique et transplana. En ouvrant les yeux, il se trouvait à Haveirson. Abasourdi et l'esprit occupé, il se dirigea vers la salle commune des phénix, puis sa chambre.

Son regard se posa un instant sur l'horloge posée sur sa table de chevet, et il prit conscience de son retard. Se contentant d'enfiler un blazer bleu par dessus la chemise noire qu'il portait, il accourut à nouveau vers la zone réservée à la transfiguration et dans un bruit sourd disparut pour réapparaître sur l'île d'Avalon. Marchant très vite vers là où la réception fut organisée, le sorcier chassait toute trace d'inquiétude et de malaise de son visage. Il était parfaitement conscient que si Novenka prenait conscience de ce qu'il se passait, cela pourrait la mettre mal à l'aise. De plus, si jamais i il advenait à plaire à une fille ce soir là, il aurait été ironique que les rôles soient inversés et qu'il devienne subitement la personne souffrant de daddy issues. En pensant à cela le sorcier ne pu réprimer un sourire de fierté quant à cette blague salace.

Il finit par arriver face à la bâtisse du Dark Night. Il y entra et observa avec attention le moindre détail du décor. Ils s'étaient tous appliqués dessus c'était indubitable. Il prit un badge animé dans l'un des saladiers mis à disposition et l'accrocha sur son torse avant de saisir une flûte de champagne et de l'avaler d'un trait. C'est à ce moment là qu'il entendit quelqu'un siffler. C'était vif et puissant. C'était tellement virile que Chawn comprit immédiatement de qui il venait. Il rejoint alors les convives et observa de loin le discours de son amie Abraxan. Ce fut sans surprise que le phénix constata que ce discours était dépourvu d'un moindre défaut. C'est avec fierté qu'il l'observait, et c'est avec toute la conviction du monde qu'il l'applaudit une fois le discours terminé. Tout en se dirigeant vers Novie, il fit un petit détour pour pouvoir murmurer à l'oreille de Siobhan Kvelgen avant de lui faire un clin d'oeil : « Je crois que notre ami Prendergast à du soucis à se faire. »

Arrivant derrière sa meilleure amie, il posa un baiser sur sa joue en s'excusant du petit retard. Il expliqua que pour rien au monde il n'aurait manqué cet événement. Il rajouta qu'il était arrivé suffisamment à l'heure pour l'entendre prononcer son discours et qu'elle avait été brillante, qu'il était fier d'elle.

Sujet: Re: Soirée campagne - Happy Hour | LIBRE Dim 20 Mar 2016 - 16:26

Derrière l’armature nonchalante et guindée de ses gestes, l’ancien Serpentard remercia silencieusement la présence confiante de son ami au blason du sinistros. L’amabilité ostensiblement affichée par ce dernier, le rassérénait intérieurement vis-à-vis des enjeux de la soirée. Et, compte tenu de tous les événements à considérer, il y en avait un nombre incalculable. Mêlés les uns aux autres à cause de l’obligeance risible du destin.

À peine avait-il eu le temps de transmettre ses sincères félicitations à Mia – et d’en entendre la réponse déconcertante, que messire Fitzsimmons le jeune et son supposé collègue intégraient leur proximité. De nouveau, Rowan inclinait avec une sobriété aristocratique son visage. Vraisemblablement piqué d’un respect réel pour ses aînés – au contraire d’un grand nombre de ses tristes pairs. « Bonsoir à vous, messires. » Ses yeux s’arrêtèrent sur les traits du dénommé James Dewitt. « Enchanté, je me nomme Rowan Westminbrook. »

Toutefois, sous le couvert d’un sourire poli et maîtrisé, son esprit tergiversait sur le sens des mots lâchés à son attention extatique. Un plaisir fou. Ses iris quittèrent brièvement les échanges de leur petit groupe pour se perdre dans le vide. Les écueils de sa tendresse étaient imprévisibles et diablement coûteux ; à tel point que le moindre détail venait mordre jusqu’au sang sa vigilance.

Il n’avait pas vraiment de marge pour jouer ici bas. Si ce n’est la discrétion. Où la paranoïa ?

Une voix légère et familière attira son regard céruléen, tout en lui conférant un peu d’égayement. Mademoiselle McWood, deuxième du nom. Une ancienne acolyte de la maison au Serpent. À son sens, une jeune fille qu’il savait aimable et remarquable. « Mademoiselle McWood, bonsoir. » Une idée singulière frôla sa conscience avisée, mais il l’étouffa en lui d’une main implacable. Le lieu et le temps ne se prêtaient guère au maillage de ses ambitions aveuglées par l’espoir. « J’espère également que vous profiterez au mieux de ces festivités. » Une nouvelle fois, il accompagnait ses vœux d’un geste maniéré. Définitivement noble.

À cet instant précis, la foule sembla s’agiter autour de lui. Fébrile et attentive. L’obligeant à faire de même ; jusqu’à repérer la silhouette si particulière de Novenka. Bon sang. Concentres-toi. Par chance et habitude, Rowan parvint à se contrôler. À réprimer les émois volatiles qui grondaient soudainement dans sa chair. En un silence dévoué, il prêta attention aux allégations de la délicate Slave. Comme ses camarades, il leva solennellement le verre à la fin du discours ; et marqua son contentement de rares mots enjoués.

L’union. En effet.

Quelques secondes s’égrainèrent. Il profita de celles-ci pour suivre distraitement le parcours de sa compagne à travers la masse des invités. Reprends-toi. Tout en considérant avec bienveillance Elena et Chris, auprès de qui sa position droite et guindée paraissait toujours plus dissonante. Une nébuleuse impossible à saisir ; vivement percutée par l’arrivée de la candidate slave.

Et de sa main prise en otage. « Je suis ravi de pouvoir te soutenir ainsi, Novenka. » Ses doigts glissèrent lentement entre ceux de la gracile étudiante. Une caresse qui se refusait de l’être aux yeux des autres ; trop furtive et discrète. Tout du moins, il l’espérait. « Oui. Cela dit, je n’en attendais pas moins de la part d’une équipe gagnante. » C’est alors qu’un autre individu se joignit à eux. L’héritier Adelmar. Un sang insidieusement proche du sien. « Mon cher cousin, bonsoir. » Un homme respectable et loyal, tel qu’il se le représentait au sein de l’aristocratie.

Même si une pointe de contrariété – de la jalousie ? – déchira ses pensées, l’ancien Serpentard s'efforça d'adresser un sourire bienvenu à son parent.

Résumé:

27/37/47

A l'arrivée des professeurs dans le groupe qu'ils formaient, Chris arborait un grand sourire. Ce n'était pas des professeurs qui il avait en cours et ne les connaissait donc pas mais était heureux de voir que la campagne de son amie Novenka réussissait à réunir autant de personnes différentes. Il était certains que s'il en avait organisé lui-même une en faveur de sa candidature, même pas la moitié du nombre de personnes ici présentent se seraient présentés. Elle avait le pouvoir d'attirer les gens autour d'elle et pour cette raison, il ne doutait pas de sa victoire. Laissant Rowan se présenter en premier, il enchaîna ensuite pour en faire autant.

- C'est un plaisir de vous rencontrer, mon nom est Chris Hamilton.

Il n'avait certes pas la noblesse de son ami dans ses gestes, ses paroles ou sa façon d'être, mais il tentait tout de même au maximum de se montrer respectueux envers ses aînés. Ce comportement chez son ami l'avait toujours quelque part fasciné, lui qui était incapable d'en faire autant, encore moins naturellement. Certes leur éducation n'avait pas été la même, mais il ne pouvait s'imaginer se conduire ainsi. Ce n'était pas une critique, loin de là car il admirait à présent Rowan pour la personne qu'il était devenu, mais avait toujours mit un point d'honneur à tenter d'instaurer une relation plus détendu entre eux. Après tout il ne pouvait pas vraiment se supporter à leurs débuts, alors passer de ça à un respect trop marqué aurait semblé étrange. Il se sentait parfois un peu gauche à ses côtés, comme s'il ne pouvait égaler sa prestance mais avait apprit à s'y faire et trouvait sa présence rassurante dans une fête comme celle ci. Un coup dans les cottes de la part de Mia vint interrompre ses pensées. « Mais j'ai rien fais ! Et ça fait mal en plus ! » Voilà les complaintes qu'il aurait certainement formulées à Mia pour son coup s'ils avaient été juste tous les deux ou en comité plus réduit. Là il se contenta d'étouffer un grognement de surprise et fit comme si de rien était.

A peine cette dernière fut partie qu'Elena, son amie de longue date arrivait à leur niveau. Il la salua et répondit à sa question avec un grand sourire, il était heureux de la voir elle aussi parmi les invités. Il se doutait qu'elle serait là car elle lui avait assuré son soutien envers la campagne de Nova. Avant qu'ils ne puissent parler plus, l'intéressée commença son discours. Une allocution concise, très juste et encourageante pour l'avenir. Il n'aurait pas pu faire mieux. Après un rapide tour de salle à saluer ses invités, Novenka fini dans ses bras pour le saluer et il profita de cette accolade pour féliciter la jeune femme et lui assurer une fois encore son soutien. Alors que le tour de Rowan arrivait, il constata son amie glisser sa main dans celle de son camarade de Sinistros. Cela voulait-il dire qu'ils comptaient enfin s'afficher aux yeux de tous ? Il était lui même au courant de leurs histoires depuis quelques temps, notamment du fait que la Yougoslave ne lui cachait pas grand-chose, mais il ne savait pas qu'ils en étaient à se montrer en public. Félicitant discrètement les deux d'un regard appuyé et d'un large sourire, il leva son verre et bu une gorgée, accueillant au passage le nouvel arrivant qu'il ne connaissait que de vue.

Résumé:

Sujet: Re: Soirée campagne - Happy Hour | LIBRE Lun 21 Mar 2016 - 3:13

"...You met me at a very strange time in my life."

Je referme le livre, troublée par ma lecture. J'ai adoré. Un roman très particulier écrit par Chuck Palahniuk publié l'année dernière. Fight Club. Je regarde la couverture énigmatique sur laquelle on peut voir une barre de savon, et je souris avant de me lever pour aller le ranger dans ma bibliothèque. Il faudra que je pense à remercier mon frère de me l'avoir envoyé. Je me tourne vers mon lit en remontant mes cheveux sur ma nuque d'un geste indolent, étouffant un bâillement. Il y a toujours une petite période tampon entre le moment où je termine un livre et le moment où je retrouve le monde réel. Immobile, le regard perdu dans le vague, j'essaie de retrouver quel jour on est et quelle heure il est.

Oh. C'est la fête organisée en l'honneur de la campagne électorale de Novenka, ce soir. Neal m'a dit qu'il irait et m'a invitée à l'y rejoindre... Merde. Bon, comme d'habitude je serai en retard. Rien de nouveau sous le soleil de mes habitudes.

Je ne fais pas trop d'effort pour me coiffer parce que je trouve mes cheveux bien comme ils sont. J'enfile un jean évasé, un débardeur blanc et une chemise en denim. Le denim est très à la mode dans le monde moldu actuellement, apparemment. Et j'ai pas envie d'être trop habillée non plus ; je suis déjà suffisamment en retard pour perdre encore du temps.

Quand le résultat me satisfait, je m'empare de mon sac, de ma baguette et je file sur l'aire de transplanage alors que de petits papillons naissent au creux de mon estomac à l'idée de revoir Neal. Ça fait un petit moment qu'on n'a pas passé du temps ensemble et... le voir alors qu'il y aura tout un tas d'autres personnes, ça me stresse un peu. Je ne sais pas comment il va vouloir gérer ça et je suis moi aussi loin de le savoir... J'imagine qu'on verra, en fonction de l'ambiance.

J'arrive à Avalon dans un crac sonore et je me déplace vers le Dark Night. L'endroit est bondé et l'ambiance est à la fête. Je reconnais plusieurs visages familiers et je salue quelques personnes, distribuant des sourires à la ronde. Je ne connais pas Novenka personnellement, mais apparemment, elle a plusieurs amis communs avec moi.

Je fouille la foule du regard à la recherche de mon sublime botaniste, mais je ne le vois pas. Pourtant il m'a bien dit qu'il viendrait... Les couples qui dansent sur la piste - d'ailleurs je reconnais Anton et ça me fait chaud au coeur de le voir - me cachent la vue sur toute la pièce et il y a un gros groupe au fond qui semble rassembler à peu près tout le monde. Il est peut-être là-bas... Mais le fait de ne pas avoir été invitée à la soirée et de m'y présenter un peu comme un cheveux sur la soupe me rend timide et j'ose pas m'imposer dans la foule.

Immobile près de l'entrée, j'attends désespérément que quelqu'un me trouve.

19/12/2015

Le sourire heureux, elle ne put se résigner à le perdre. Pas après tant de compliments et d'amour qui émanaient de cette soirée si doucereuse. La jeune femme ne put s'empêcher de presser les doigts de Rowan pour montrer son enthousiasme. « C'est un beau compliment, Mia sera mise au courant. De nous tous, je crois bien que c'est celle qui a le plus envie de me voir gagner. » Un léger rire pointé d'amour pour sa meilleure amie, avant qu'une autre personne très importante et chère à son cœur ne fasse son apparition. Doucement, Novenka délia ses doigts de ceux de l'aristocrate pour prendre Chauncey dans ses bras. Une longue étreinte avant de le lâcher, toute heureuse elle sautillait presque sur place alors que les compliments de son ami lui firent plaisir. « Je suis tellement contente ! » Elle frappa dans ses mains avant de les joindre face à son visage, les larmes aux yeux. « Je ne pensais pas que tu viendrais. Laisse moi te présenter... » Elle commença par Elena. « Elena McWood, Abraxane, tu as déjà entendu parler d'elle, c'est ma colocataire. Et voici Chris Hamilton, pareillement, je t'en ai déjà parlé, c'est un très bon ami, nous avons de grands projets de voyage ! » Elle se tourna vers Rowan, et une information qui lui avait jusqu'alors échappé refit surface : « Attendez, quoi ?! Ton... vous... vous êtes cousins ? » Elle regarda successivement Chauncey et Rowan, puis finit par donner un léger coup de poing à Chauncey. « Tu m'as rien dit ! Alors que tu sav-... Peu importe, amusez-vous bien ! Je reviens tout de suite. »

Pas du tout vexée, elle était surtout très surprise, elle ne se retourna tout de même pas, se rendant compte de ses sourcils froncés. C'était sa soirée et aucune drôle information n'allait perturber cette festivité. Se dirigeant vers la piste pour la fendre en deux, à la recherche de quelque chose à boire, Novenka tomba sur une jolie blonde qu'elle avait déjà vu à l'académie mais dont elle ignorait tout. Un sourire chaleureux, elle s'empara de deux coupes avant d'avancer déterminée jusqu'à l'entrée. « Vous êtes de l'école, n'est-ce pas ? Je vous ai déjà croisée, nous avons quelques amis en commun. Permettez ? » Elle lui tendit la flûte et balaya la salle du regard. « Je suppose que vous ne voulez pas rester près de la porte, alors venez avec moi. Je m'appelle Novenka Cieslak, enfin c'est un peu écrit partout, ria-t-elle. Mais faites comme si c'était une fête ordinaire. Je suis parfois gênée d'être le centre d'attention, confia-t-elle. »
Sans connaître les relations que la jeune femme avait avec les autres invités, elle amena la jolie blonde dans le noyau du groupe qui ne dansait pas. « Excusez-moi, j'aimerais que vous preniez soin d'elle. »
Un sourire moqueur, elle tendit le bras vers James, s'empara de sa main. « Professeur Dewitt, j'espère que vous savez bouger. » Moqueuse et railleuse, elle tira le professeur au milieu de la piste. Les musiques du moment étaient les derniers tubes qui faisaient carton aussi bien chez les moldus que chez les sorciers. Entraînante et criarde, elle n'en restait pas moins festive. Alors même si elle n'était pas bonne danseuse, Novenka ne se priva pas de bouger un peu dans tous les sens. Plus petite que James, elle s'amusa à tourner sur elle-même guidée par la main de James. « He, tu n'as rien perdu de ta jeunesse ! »
Après une danse, Novenka revint avec James dans le groupe. Elle sourit à tout le monde : « En espérant que la soirée vous plaise, je vous conseille d'aller danser ! » Elle fit un léger clin d’œil à la jolie blonde qu'elle avait accueilli et retourna près de Rowan.

Car même si la soirée était la sienne, qu'elle devait se faire disponible pour tous, elle ne voulait cependant que rester près de lui. Encore un peu. Un moment seulement.
Arrivée près d'eux, elle plissa les yeux sur un ton faussement réprobateur : « J'espère t'avoir manquée. » Elle colla son épaule à son flan comme si de rien n'était, et observa la salle. Mia et Anton ne se lâchaient plus, c'était affreusement adorable. « Alors Chris, comment se passe ta campagne ? demanda-t-elle en posant doucement son regard sur lui. »
Malgré ses actions, elle semblait nerveuse et légèrement hyperactive. Ne voulant nullement laisser les autres pour compte, mais elle ne pouvait se résoudre à quitter plus d'un moment la proximité de Rowan.

Résumé:

Sujet: Re: Soirée campagne - Happy Hour | LIBRE Lun 21 Mar 2016 - 16:05

Soirée de Campagne

Ft.
Novenka Cieslak, Anton Costello, Mia Johnson, Azphel Lamar, Siobhan Kvelgen, James Dewitt, Isolde Mayer, Rowan Westminbrook et d'autres -on espère !
Our Story.
Souhaitant soutenir la campagne de Novenka, Neal se rend à sa soirée de campagne, dont il a entendu parler par ses étudiants.

And...
Samedi 26 avril 1997

Les étudiants discutent beaucoup, et même si j'avais redouté que l'arrivée de deux professeurs -ou du moins un professeur et une patate- jette un froid, je m'étais trompé. Peut-être l'ambiance pourrait-elle être un peu plus animée, mais le tout reste agréable. Novenka passe m'étreindre après son discours. Je lui glisse un bref mot de félicitations au passage, avant qu'elle n'aille rejoindre... Par Merlin, il vient de se présenter ! Rowan, c'est ça. Ro-wan. Il a fallu que je ressorte la lettre de Deirdre pour me rappeller de son prénom, l'autre jour. L'un des nouveaux venus est apparemment son cousin... Chauncey. J'essaie de marquer ce prénom dans un coin de mon esprit pour interroger Deirdre sur le sujet. Le tout, c'est que je ne l'appelle pas "Chausson" le jour J, elle le prendrait sûrement mal.

Puis un autre sorcier se présente -Chris. Cette fois, mes neurones se connectent et je m'avance d'un pas pour lui serrer la main avec entrain.
C'est donc vous, le fameux Chris dont j'ai tant entendu parler ! Ravi de faire votre connaissance. Neal Fitzsimmons, à ce qu'il paraît je suis prof de botanique.

Puis le temps passent, les gens s'éloignent, vont danser, reviennent. Novenka revient d'ailleurs. Et accompagnée. Je pique un fard, incapable de savoir comment réagir à l'information que tente désespérément de me faire parvenir mon cerveau. Lana. Je déglutis péniblement et m'avance vers elle, posant une main sans équivoque dans son dos.
Pas de souci, Miss Cieslak, je m'occupe de la demoiselle.

Un sourire complice, et je me penche sur la jeune sorcière, qui semble peiner à se défaire de son air de chaton perdu. Je baisse d'un ton pour lui confier :
Merci d'être venue. Tu es ravissante, tu le sais ?

Je préfère essayer de rester discret pour l'instant, même si je soupçonne que d'ci la fin de la soirée, mes efforts se seront soldés par un échec. Bah, peu importe, autant profiter de ce moment.
Tu veux danser, peut-être ?

© Yvianna

Résumé:

Sujet: Re: Soirée campagne - Happy Hour | LIBRE Lun 21 Mar 2016 - 18:26

C'est la reine de la soirée qui me trouve en premier. Novenka est aussi belle que le laissaient entendre les rumeurs qui la précèdent et le pire, c'est qu'elle est aussi beaucoup trop douce, gentille et agréable pour qu'on parvienne à la détester d'être aussi belle. Elle me tend une coupe de champagne que j'accepte en lui souriant.

- Oh, merci, c'est vraiment très gentil. Oui, c'est vrai, quelques amis en comm...

Elle me prend par le bras et m'entraîne dans la pièce en papotant. C'est vrai que ça doit faire bizarre d'assister à une soirée où non seulement tout le monde est là pour te voir, mais en plus, ta tête est affichée un peu partout sur différents objets promotionnels.

- Je suis ravie de faire ta connaissance... Moi c'est Lanalia Winslow...

Je vais ajouter quelque chose mais elle s'arrête près d'un groupe de personnes en leur intimant de prendre soin de moi. Je lève les yeux vers elle pour lui adresser un sourire à la fois gêné et reconnaissant, et je la vois qui s'éloigne avec Monsieur Dewitt, mon professeur de psychologie, sur la piste de danse. Je vais me retourner pour voir à qui elle a confié ma garde, quand une voix que je connais bien s'élève au-dessus des autres à mes oreilles et me fait rater deux trois battements de coeur. Neal. Il a posé sa main dans mon dos et ce simple contact me fait déjà chavirer. Je pense que c'est le fait d'être entourés de tant de gens qui exacerbe toutes mes réactions... Un simple contact comme celui-là ne déclenche d'ordinaire plus toutes ces émotions. Mais là... Cette sensation de secret-pas-secret combinée au fait qu'il y a quand même un petit moment qu'on s'est vus, il n'en faut pas plus pour me faire rougir.

Je lève de grands troublés yeux vers lui et je lui rends enfin son sourire alors qu'il me complimente. Dieu qu'il est beau. Ses yeux me captivent et à son contact, je me sens enfin à ma place, rassurée.

- J'ai failli rater la soirée, désolée d'être en retard... Mais je n'aurais pas voulu te faire faux bond !

Je baisse les yeux et je lui prends la main, que je caresse doucement avec mon pouce. Mon ton est suffisamment bas pour que lui seul entende.

- Et puis tu me manquais.

Quand il me propose une danse, j'ai envie de refuser parce que je sais combien les gens qui dansent attirent les regards de la foule qui entoure la piste et je suis inquiète à l'idée de mettre autant en évidence mon désir manifeste de me rapprocher de lui. Et puis au final, je décide que je m'en fous, et que ce que je ressens pour lui est trop beau pour être mal vu. Je lui souris maintenant franchement, commençant à me détendre, et je serre sa main dans la mienne pour l'entraîner vers la piste.

- Avec joie!

Résumé:

Sujet: Re: Soirée campagne - Happy Hour | LIBRE Lun 21 Mar 2016 - 19:26

Il s'évada avec grande gracieuseté d'une voiture sans freins, y perdit quelques particules et remonta péniblement la rue. L'épuisement engourdissait tout son corps, son corps si frêle, faible même. Délicatement, il progressait, devenait de plus en plus fragile à chaque battement précipité. Un, deux, trois battements, essoufflement, inspiration, un deux trois battements expiration. Allait-il mourir avant de se rendre à destination ? Il n'y pensait plus, il ne pensait à rien, ne s'imaginait rien puisqu'il n'était qu'une petite illusion, l'extension de Ghrystal, un simple messager éthéré. Essoufflé et fragile, animé par la détermination - elle aussi illusoire - d'accomplir son unique but, ce pour quoi il existait. Se rendre à Novenka Cieslak.

Un, deux, trois battements. Il remonta le long du bâtiment, le Dark Night, pour atteindre l'entrée la plus proche. Une fenêtre, là, là-haut, bien trop haute pour sa fragilité, étouffe, écrasé. D'autres petites particules illuminées s'échappèrent de son corps et disparaissait dans la nuit, comme s'il n'avait existé. Bientôt, il allait disparaître, ne serait plus rien, une volée de flocons bleu, blanc, ectoplasmique. Le Patronus de Ghrystal était beaucoup trop faible pour couvrir de grandes distances. Peut-être car il n'avait pas de souvenirs assez heureux pour générer un sort puissant. Son papillon battait péniblement des ailes, manquait de balance et brillait à peine. Ils avaient ça en commun. Le papillon - pourquoi ? Pourquoi son patronus était-il un papillon ?

Le spectre volait péniblement et cherchait Novenka. La recherche ne fut pas bien longue. Comment pouvait-il la manquer dans tout ça ? Elle était là, avec un garçon qui ne l'intéressait pas. Il n'était programmé que pour elle. Rien d'autre. Alors, doucement, le papillon se rapprocha puis vola autour de la candidate, pour avoir son attention. Puis, la voix de Ghrystal se fit entendre alors que le patronus se mettait à briller plus fort... et à perdre toujours plus de particules:

- Novenka. Bon, à force, tu dois reconnaître ma voix et tu connais déjà mon patronus donc je ne pense pas que je dois me présenter. Huh. Hésitation. Son incertitude s'entendait bien. Ghrystal. Je te vois pas, c'est un message totalement pré-enregistré mais, si tu es entouré de quatorze mille personnes et que tu as la chance de t'éloigner un peu pour la suite de ce message, fais-le. Le petit papillon te suivra, s'il survit jusqu'à là.Une seconde pause. Il paraissait plus à l'aise maintenant. Bon. Ouais. En fait, j'envoie ce message pour te souhaiter bonne chance. Je trouvais qu'une lettre n'était pas suffisante, pas assez vrai. Et comme j'ai dis que je ne viendrai pas ce soir, le patronus était la meilleure manière de le faire. Peu importe le président, que ce soit moi ou toi, je pense qu'Abraxan a un beau futur. Je te dirais bien franchement que j'ai plusieurs fois ressentit de la frustration à ton égard. Mais... ouais. C'est ce que je pense. Bonne chance ? Tu commences à me connaître un peu. Les compliments, c'est pas mon fort. Et, si ça se trouve, ça va me nuire politiquement. Oh, peu importe, au final je me dis bien que-

Le patronus s'évapora, incapable de poursuivre sa tirade. Depuis quand Ghrystal parlait trop ?

25/02/2016

Alors que j'attendais tranquillement au sein de ce tout nouveau groupe qui m'était encore inconnu, l'un des deux jeunes hommes se présenta d'une façon très noble et un profond respect pouvait se faire entendre dans l'intonation de sa voix, le deuxième se fit plus sobre avec une simple présentation à la suite de son camarade. Adressant un sourire à chacun, j'allais m'apprêter à leur demander quel cursus ils suivaient à Haveirson, mais c'était sans compter sur l'intervention de la reine de la soirée qui avait bien décidé de m'emmener sur la piste visiblement.

Essayant de ne pas faire tomber le contenu de mon verre, je me laisse guider par la demoiselle sur la piste avant d'entamer quelques petits pas de danse. Une légère gêne monte en moi alors que je commence à danser devant tout ce monde, puis je me rappelle que nous sommes seulement ici entre amis et qu'il n'y a aucune honte à avoir, alors je me laisse aller à quelques déhanchés dont j'ai le secret. J'ai beau être vieux comme le laisse sous-entendre Novenka.

- Contrairement à ce que tu peux croire, je ne suis pas encore très vieux tu sais. Et puis tu ne m'avais jamais vraiment vu danser jusqu'à maintenant. J'ai beau avoir l'air d'être un psychomage aigri, je sais m'amuser.

Une petite moquerie ne fera pas de mal j'en suis certain. C'est que Novenka aussi sais se remuer quand il faut. A la fin du morceau, nous sommes retourné voir le petit groupe d'élèves avec étrangement le souffle un peu plus court qu'à notre départ sur la piste. Quelques gorgées de champagne et je me concentre à nouveau sur la conversation.

A vrai dire après cette danse j'étais complètement perdu et je ne savais absolument pas de quoi parlait chacun. Aussi, plutôt que de passer pour un idiot, je m'en suis retourné vers le bar, un endroit avec un peu moins de monde. Je vais sûrement passer pour un solitaire, mais je préfère ça à avoir l'air complètement perdu au milieu de tous ces élèves qui se connaissent déjà.

Une forme éthérée et somme toute assez fragile se faufile dans la pièce pour aller trouver Novenka,voilà quelque chose d'intriguant, j'espère que ce n'est pas une menace. Aussi je resterai maintenant sur mes gardes, dans le doute, qu'au moins l'un de nous soit prêt à réagir si il le faut. J'espère vraiment que tout va se dérouler pour le mieux mais ce patronus peut très bien être signe de mauvaise augure.

Résumé:

30/09/2015

Les percussions des basses venaient se mêler aux battements de coeurs de l'Abraxan qui, il devait l'avouer, s'amusait réellement. Du bout de ses doigts, il guidait Mia, la faisant tourner et virevolter dans tous ls sens. Toujours contrôlés, ses gestes étaient précis et pensés pour mettre la belle blonde en valeur, ce qui fonctionnait à merveille. L'étudiante illuminait la piste et le sourire du grand brun.

Après avoir enchaîné quelques chansons connues et reconnues dans le monde sorcier comme moldu, Anton rit doucement et, entrelaçant ses doigts dans ceux de Mia, il la guida vers le bar. Il désigna leurs badges au barman qui se montra instantanément plus disponible. Peut-être avait-il le souvenir soudain en tête de leurs visages lorsqu'il avait docilement empoché l'argent pour la soirée. Le grand brun cala son coude sur le bar, son autre main jouant distraitement avec les doigts de Mia. Il lui lança un petit regard malicieux avant de s'adresser au barman.

- Deux whiskys Pur Feu

Il regarde l'homme s'agiter derrière le comptoir et balaya la salle du regard dans l'espoir de trouver Novenka. Il l'aperçu au loin, discutant avec un groupe composé de professeurs et d'étudiants. Elle avait l'air satisfaite de sa soirée, son sourire perceptible depuis l'autre bout de la salle. Le duo d'organisateur avait de quoi être satisfait. Beaucoup de monde s'était rendu disponible pour montrer son soutient à la yougoslave et tous semblait profiter de la soirée. Le barman revint enfin avec les deux verres de liquide ambré. Il en déposa un dans les mains de Mia et porta le sien en hauteur de sa main gauche.

- A notre bon travail.

Il trinqua avec elle et avala une gorgée. Il fit un légère grimace quand la brulure de l'alcool lui enflamma la gorge avant de sourire et de lui déposer un baiser sur sa joue. En reculant, Anton aperçu une forme étrange et scintillante voleter auprès de Novenka. Son instinct lui disait de se méfier mais après tout, la candidate était bien entourée pour qu'il n'ait à craindre quoi que ce soit. Malgré tout, il ne quitta pas la forme bleutée jusqu'à ce qu'elle ne disparaisse. Se tournant à nouveau vers Mia, il pris une nouvelle gorgée avant de s'adresser à elle.

- Tu as fait un travail incroyable. Si Nova ne gagne pas...je quitte l'Université je crois...

Il déposa son verre dans le cercle d'humidité précédemment crée par celui-ci. Un vieux toc qu'il avait développé lors des nombreuses soirées auxquelles il avait participé en grandissant.

Résumé:

10/10/2015

Leur danse effrénée lui avait donné chaud et la tête lui tournait un peu. Mia suivit Anton jusqu’au bar ses doigts entrelacés aux siens et fut contente de pouvoir s’asseoir un peu car elle n’avait pas arrêté une seconde aujourd’hui. Elle se hissa sur un tabouret beaucoup trop haut pour elle sous le regard amusé d’Anton. Se redonnant contenance, elle croisa élégamment les jambes, glissa ses doigts entre ceux de l’Abraxan et caressa de son pouce le dos de sa main alors qu’il leur commandait deux whisky pur feu.
Elle balaya la salle des yeux et vit sa meilleure amie près de Rowan, Elena, Chris… elle était très bien entourée et remplissait à merveille son rôle de reine de la soirée. Voyant que le jeune homme regardait dans cette même direction elle la désigna du menton un sourire aux lèvres : « Je crois qu’elle a l’air heureuse. En tout cas c’est sa soirée et elle brille de mille feux, tous les regards sont sur elle. – Il prit délicatement un des verres que leur avait servi le barman, le glissa dans les mains de Mia et leva le sien en trinquant. – A notre bon travail. » La future médicomage lui sourit amoureusement, elle était fière de la prestation de sa meilleure amie et de la soirée qu’elle avait préparée avec Anton, son Anton. Elle but une gorgée du liquide ambré qui lui brûla doucement la gorge mais elle adorait cette sensation. Il allait falloir qu’elle y aille doucement sinon l’alcool lui monterait bien trop vite à la tête car son dernier repas remontait à bon moment maintenant.

Le regard de la jeune femme fut attiré à l’entrée du bar par l’arrivée tardive d’une étudiante, une sinistros. Mia ne la connaissait que de vue mais ne l’appréciait pas spécialement et pour cause elle avait tourné autour d’Anton il y a de cela quelques mois. Elle déglutit tentant de dissimuler la pointe de méfiance qui germait en elle et plongea la tête dans son verre tentant d’oublier tout cela avec un peu de fraicheur.
L’abraxane observa sa meilleure amie évoluer sur la piste de danse avec… le professeur de psychomagie ! Elle avait réussi son pari, elle se pencha vers Anton pour lui souffler : « J’avais parié que le Psychomage serait le professeur qui danserait le premier ! Eh avec ma Nova en plus je n’en demandais pas plus ! » Elle leva son verre à sa pseudo victoire et fut surprise de voir le professeur s’avancer dans leur direction. Elle sourit pensant au fond d’elle : Ah lui aussi a besoin d’une petite collation après l’effort. Anton déposa un baiser sur sa joue la parcourant d’un frisson, s’y habituerait-elle un jour ?

Elle s’apprêtait à proposer au professeur de se joindre à eux lorsqu’une forme argentée, frêle et virevoltante se matérialisa à l’entrée du club, d’instinct Mia pensa à prendre sa baguette qui se trouvait en fait dans son sac, dans la petite pièce où Novenka avait attendu de faire son apparition, manqué. Elle serra les mains, inquiète mais fut un peu soulagée de voir que le regard d’Anton s’était fixé lui aussi sur le spectre. Qui pouvait bien envoyer son patronus ? Et puis elle le reconnut… un papillon, Ghrystal. Elle fronça les yeux, qu’est-ce que son patronus pouvait bien faire ici ? Il n’était donc pas capable de se déplacer ? Quelle mauvaise nouvelle allait-il annoncer ? Le spectre virevolta avec peine jusqu’à sa meilleure amie lui tournant autour de façon pressante. Il lui délivrait un message, sûrement sinon pourquoi était-il là ? Mia scruta le visage de sa meilleure amie, protectrice, prête à bondir, la yougoslave ne paraissait pas paniquée, écoutant, attentive, puis il disparut. L’abraxane se laissa aller en arrière finissant presque son verre d’une traite, puis la voix d’Anton l’apaisa : « Tu as fait un travail incroyable. Si Nova ne gagne pas…je quitte l’Université je crois… – La jeune femme lui sourit, posa sa main sur ses genoux et les pressa tendrement. – Merci à toi aussi pour tout ça. – Elle balaya la salle des yeux avant de rire. – J’espère que les abraxans feront le bon choix sinon je change de confrérie. Qui élirait un étudiant qui envoie seulement son patronus aux soirées étudiantes ? » Elle haussa les épaules ne pouvant se retenir de rire.

Mia pressa la main d'Anton contre la sienne : « Allez finis ton verre on retourne danser ! . Elle se laissa glisser de son tabouret puis elle se hissa sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Elle se retourna vers le professeur de psychomagie avant de lui glisser. – Vous venez danser Professeur ? – Elle lança un regard complice à l'abraxan et lui souffla. – Je reviens j'ai une idée. – Elle se faufila à travers la foule puis parvient jusqu'à sa meilleure amie. – Tu viens Nova on va danser. Elle lui adressa un regard plein de malice avant d'ajouter. – Eh toi aussi Rowan tu viens ? » Elle fit son plus beau sourire dans l'espoir qu'il ne refuse pas cette invitation.

résumé:

Sujet: Re: Soirée campagne - Happy Hour | LIBRE Mar 22 Mar 2016 - 19:59

L’ambiance avait déjà fait son entrée dans le Dark Night rénové. Les personnes, qu’elles soient élèves ou non à Haveirson, s’arpentaient désormais, saluant certains, invitant à danser d’autres. Parmi eux, Elena put apercevoir Mia et Anton, entamant une de ces dernières, une fois le discours de Novenka terminée. Un sourire s’étira sur les lèvres de la brune. Décidément, ces deux-là, étaient fait pour être ensemble. Le discours de Novenka, parlons-en. Sous ses mots, et, encouragée par Mia qui en faisait de même, la jeune adulte applaudit son amie. Elle était fantastique, charismatique, belle et surtout, dotée d’un sens rare de l’écoute. Ghrystal ne ferait pas le poids face à elle, bien que la sang-mêlé ne doute pas de ses qualités.
Reportant son attention, sur les compagnons qui siégeaient à ses côtés, Elena continua en souriant légèrement au descendant des Westminbrook :

-Merci. De toutes manières, je pense qu’il serait difficile de ne pouvoir le faire, si on se mêle à la foule !

Si Elena fut coupée par l’arrivée de Novenka, elle ne s’en offensa pas. Pourquoi donc après tout ? Elle vit la brune-auburn , prendre le bras de Rowan, et ne put s’empêcher d’imaginer certaines choses ? Que pouvait-il bien se tramer entre eux ? Étaient-ils… Si proches que cela ? Souriant de plus belle, l’Abraxane déclara à l’intention de sa colocataire :

-Tu as été splendide ! Merlin n’aurait pas fait mieux ! Je suis de tout cœur avec toi ma Novenka !

Se tournant ensuite, vers le second Sinistros, Chris, l’ancienne verte et argent déposa un baiser sur sa joue, et en profita pour lui murmurer à l’oreille :

-Mon cher et dévoué Chris voudrait-il bien m’accorder une danse ?

L’entrainant avec elle, à la piste, encerclée d’autres personnes et de musique, les deux jeunes gens entamèrent les mouvements adéquats. Les mains d’Elena sur le corps de Chris, et celles de Chris, sur le corps de cette dernière. Ce moment lui rappela celui qu’elle avait eut au bal du Compte. Azphel. Non ! Elle ne devait pas y penser maintenant. Pour le moment, Azphel n'était pas près d'elle mais, au contraire, un Sinsitros lui accordait ses mots et son temps, qu’elle ne prendrait pas la peine de gâcher.

Spoiler:

Sujet: Re: Soirée campagne - Happy Hour | LIBRE Mer 23 Mar 2016 - 0:31

Alors que ses doigts se liaient toujours fermement à ceux de la gracile Novenka, une sensation singulière et déconcertante vint lui piquer la nuque. Presque bardée de glaces. Un avertissement, assurément. L’étreinte furtive de leurs épidermes, loin de la plupart des regards impertinents et accusateurs, semblait encore trop visible. Trop identifiable aux intérêts avisés qui évoluaient dans leur proximité.

Bon sang.

Les appréciations muettes de leur entourage immédiat, tant bien même qu’ils n’invitaient à aucune méfiance, brusquèrent intérieurement sa quiétude aristocratique. Les rouages acérés de sa maîtrise encaissèrent sans mal le choc ; pas une seule trace de son trouble grandissant ne vint effleurer les traits de son visage. Il était toujours imperturbable. Les lèvres pincées en un sourire guindé, aux évidents relents de politesse.

En vérité, sous le couvert de sa nonchalance affable, se cristallisait une tension aigre et incisive. Il détesta son manque flagrant de vigilance avec une ardeur diabolique ; raidissant soigneusement ses membres. Aucun écart ne pouvait être toléré pour l’heure, tant les enjeux dépassaient de très loin les largesses festives de la soirée. Pourtant, le ravissement de la slave le poussa à se distraire de son mécontentement silencieux.

L’ancien Serpentard n’éprouvait nullement le besoin de se dispenser de sa présence, même s’il devait théoriquement le faire. L’innocente ingénue plaisait bien trop à son sang pour qu’il daigna la laisser s’échapper.

C’est ce qu’elle fit, néanmoins, lorsqu’elle identifia la relation qui le liait au dénommé Chauncey. Telle une déité olympienne froissée par la désobligeance de ses prêtres, sa silhouette s’éclipsa de leur entourage pour se perdre au travers de la foule. Lui ? Il porta ses iris pâles et inquisitrices vers son petit cousin. « Suis-je donc un si mauvais parent, que tu n’as jamais osé lui parler de moi ? »

Et, par-dessus l’anxiété contenue, il s’efforça de présenter un sourire narquois à son interlocuteur. Un brin complice. Un affermissement de leur alliance au sein de quelques célébrations définitivement trop contemporaines. Surtout pour lui ; créature gothique et surannée par excellence. Dévoyée par la poussière des siècles passés.

De précieuses minutes s’écoulèrent dans cette atmosphère insolite et extatique. Jusqu’à ce que l’impératrice des lieux se décida à revenir auprès d’eux. Plantée contre son flanc tel un étendard trop voyant. Par tous les dieux, elle ne lui rendait guère la tâche aisée. Voulait-elle sincèrement qu’ils soient fichés dans les premières pages de la gazette ?

‘L’héritier Westminbrook fornique avec une roturière à l’origine douteuse.’ Une pareille pensée crispa son âme ; et son cœur. Plus que eux tous, il savait. Comment les apôtres du seul vrai Maître traitaient les bassesses de ce genre. Comment ils salissaient les idoles féminines à l’origine de l’outrage. Anton en était un trop bel exemple.

Loin de ces agitations souffreteuses – et impossibles à deviner, l’aristocrate pencha son visage sur le côté. Avec une expression de malice équivoque. « Si je peux me permettre, il est difficile de ne pas suivre ta progression à travers la masse des invités. Ils se tournent tous sur ton passage. » Il n’eut pas l’occasion de renchérir qu’une forme éthérée vint voleter autour de la brune candidate. Un patronus. La plupart des mangemorts étaient incapables d’en produire ne serait-ce qu’une étincelle ; et même si la menace grondait dans sa chair, il n’advint rien d’autre qu’un message d’encouragement.

Tout du moins, il préféra l’envisager de la sorte.

Un mouvement finit par attirer son attention guindée ; Mia se joignait à eux brièvement, pour les inviter à quelques débauches dansantes. Sa première réaction fut d’hésiter sur la marche à suivre. Rowan se savait excellent danseur dans les temps mesurés et cadencés, comme la valse. Toutefois, il s’agissait ici de déhanchés plus obscures et incertains, qu’il ne pouvait guère se permettre de mener sans risques. Surtout avec Elle.

Ses yeux se plantèrent instinctivement dans leurs jumeaux, alors qu’il tendait galamment son bras à Novenka. « Novenka, m’accorderais-tu cette aubade ? » S’il dirigeait leurs pas avec sûreté et précaution, ils parviendraient probablement à estomper les soupçons de leurs pairs. Ce ne serait qu’une offrande d’un président sur le départ à une future collègue.

N’est-ce pas ?

Dès que sa prise fut assurée, il mena sa compagne au-devant de la foule. Déterminé et serein ; il s’adapterait en conséquence au rythme demandé. L’esprit aussi implacable que la rudesse de son pragmatisme.

27/37/47

Lorsque le professeur s’avance vers moi pour me saluer, je lui tend ma main et la serre vigoureusement, un sourire amical aux lèvres. Ma première impression me dit qu’il m’a l’air bien sympathique et engageant. Puis il se présent. Neal, professeur de botanique. Voilà quelqu’un dont il avait énormément entendu parler sans jamais le rencontrer pour autant. Il avait presque l’impression de le connaitre personnellement tant ses deux amies lui en avaient parlé. Et c’était accessoirement lui que Lanalia fréquentait.

- J’espère que ce que l’on raconte sur moi est sympathique ! Vous êtes donc le fameux professeur de botanique ? Je désespérais de vous rencontrer un jour en personne ! C’est un plaisir.

Les gens vont et viennent, certains partant sur la piste de danse, d’autres se rendant jusqu’au bar faire le plein. Après avoir accordé une danse au professeur Dewitt, son amie Novenka était de retour parmi le groupe dans lequel il se trouvait avec Elena, Rowan et le cousin de ce dernier. La reine de la soirée aborda le thème de sa propre candidature, cherchant à savoir comment cela se déroulait et il y répondit honnêtement, regardant son ami Sinistros autant qu’elle.

- Pour le moment ça se met bien en place, notamment grâce au soutien de Rowan. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Cependant, Randall, l’autre candidat n’a pas encore donné signe de vie donc j’espère juste qu’il ne prépare pas quelque chose en secret !

A peine sa réponse terminée qu’Elena s’approcha de lui, déposant un baiser sur sa joue et lui soufflant quelques mots à l’oreille. Ce comportement l’étonnait car c’était la première fois qu’elle agissait ainsi mais ce n’était pas pour lui déplaire non plus. Sans lui laisser le temps de répondre à sa demande, à laquelle il aurait de toute façon dit oui, il se fit entrainer sur la piste, lançant un regard désolé aux trois autres pour s’excuser de leur fausser compagnie de manière si soudaine.

Une fois sur la piste, entourés d’autres danseurs et entrainés par la musique, il prit Elena contre lui et la guida au rythme de la musique, profitant de ce moment agréable et privilégié avec son amie de Poudlard. Ce n’était pas la première fois que les deux étaient si proches, ayant toujours été très tactiles et câlins l’un envers l’autre. La retrouver à Haveirson lui avait fait plaisir, et même si Chris ne s’était pas attendu à être invité à danser par elle, cette initiative lui plaisait.

19/12/2015

La soirée battait son plein. Tout le monde trouvait sa place, personne n'osait vraiment danser, ce qui était fort dommage. Surtout que Mia et Anton avait lancé doucement les hostilités, tout comme James et la jeune yougoslave. Il avait bien voulu la taquiner mais comme toujours il se retrouvait à faire de l'autodérision, un trait de caractère qui plaisait toujours énormément à Novenka. Cela prouvait sa générosité et son altruisme, c'était toujours un plaisir de converser avec lui.
Posant son regard sur Chris, il lui donna les estimations de sa campagne. Alors comme ça, Rowan avait une préférence pour l'un des candidats. Elle sourit et fit de légers signes de tête approbateurs. C'était une chouette chose si Chris arrivait à être président, bien que Novenka s'inquiétait de son implication... de son organisation. « Je ne connais pas ce Randall, il aurait du être un adversaire redoutable ? C'est étrange que son implication soit si secrète... A suivre alors. Tu sais que je te sout-... » Une forme bleuté attira alors son attention.

Se blottissant définitivement plus dans les bras de Rowan, ayant attrapé son bras comme l'on s'accroche à une bouée de sauvetage. Le papillon familier ne semblait pas menaçant pour un sou. La voix de Ghrystal en sorti légèrement robotisé comme si la pièce dans laquelle il avait enregistré son message était vide et sans vie. Elle eut une pointe au cœur, elle aurait du le forcer de venir... Elle lui écrirait sans faute à son retour de la soirée.
Elle ne s'éloigna pas, voulant faire entendre la générosité des mots de son ami aux autres convives, puis il s'évapora avant d'avoir fini sa phrase. Elle resta un moment accrochée au bras de son amant avant de se défaire à lui en s'excusant du regard.
Que ce n'était pas évidant les secrets.

Elle finit par attraper une nouvelle flute qu'elle but quasiment cul sec. Quinlan lui rappelait souvent qu'elle tenait manifestement bien l'alcool même si toute personne avait ses limites. Elle allait essayer de retrouver Siobhan quand Mia se matérialisa devant elle, au début Novenka ne crut pas tout à fait comprendre puis elle écarquilla les yeux avant de lui faire des gros yeux. Secret, on a dit : secret !
Alors que Chris et Elena - qui était d'ailleurs très entreprenante - s'enfuyaient sur la piste à danser sur un rock punk contemporain, Mia retournait auprès des danseurs alors que le bras assuré et rassurant de Rowan lui proposait la danse. Elle se mit à rire légèrement : « Aubade ? Il faut absolument que je prenne des cours de vocabulaire. » Elle lui prit doucement le bras et se dirigea vers les danseurs. Elle ne put s'empêcher de pincer doucement les lèvres, retenant bien malgré elle un sourire moqueur quand le disque tourna et passa alors : Wannabe des Spice Girls. Alors voir danser Rowan sur ce genre de musique allait être extrêmement ... enrichissant. Elle pencha la tête sur le côté en regardant Mia.

(Cette musique était leur musique. Oui, dans la chambre de Mia les deux jeunes femmes s'amusaient à chanter en sautant un peu partout en pyjama. Leur chanson secrète... leur complicité mise à nue ce soir.)

Elle ne put cependant s'en empêcher, elle se mit à chanter et à bouger sur le rythme de la musique. Complètement envoutée par la musique, par la proximité de ses amis et ... de Rowan. Se déhanchant sur le rythme de la musique, dans des mouvements sensuels et maîtrisés, elle gardait tout de même une certaine distance de sécurité pour préserver la décence et le secret. Lors du refrain, elle ne put s'empêcher de se tourner vers Mia pour chanter avec elle. Encore et toujours.
Elle attrapa, sous le feu de l'action, le bras de Rowan pour tourner sur elle même, gardant emprisonnée cette main dans la sienne alors que son regard brûlait de pouvoir être plus proche de lui. Encore, toujours.

Résumé: