Gabrielle T. Rosier - Courrier

25/10/2015

Rosier,

Tu me voix remplie d'une joie intense en t'invitant à ma fête d'anniversaire, qui se tiendra ce samedi, vers 21h, dans le parc. Je te conseille d'amener de quoi dormir dehors, sauf si l'aristocrate que tu es est froissée par un tel manque d'hygiène. Ne le prends pas mal, je plaisante. Je comprendrai ton refus.

Charlie

03/10/2011

M. Taylor a écrit:: Miss Rosier,

Votre lettre n’est pas tardive n’ayez aucune inquiétude. Vos obligations doivent rester une priorité, vous êtes donc tout à fait excusable et excusée.

Bien que je ne comprenne pas en quoi votre questionnement sur Evan puisse vous aider à comprendre ce qu’il se passe actuellement, j’accepte de répondre à vos questions à son sujet, sans tabou. J’espère que nos échanges ne tomberont simplement pas entre de mauvaises mains.

Ce que je peux vous dire sur Evan, c’est qu’il était un homme intransigeant avec tout le monde, à commencer par lui-même. Il était sur de lui, et défendait ses idées avec convictions. Pour lui, la pureté du sang n’était pas qu’une idéologie à défendre, c’était avant tout un moyen de préserver la source de la magie même. Evan avait de nombreuses qualités, il était droit, incroyablement doué, Habile et rusé. Mais il avait aussi un grand défaut, celui d’être trop sur de lui. C’est d’ailleurs ce qui a causé sa perte.
Il se pensait invincible. Je le pensais invincible. Les Aurors ont finis par lui rappeler de façon tragique qu’il n’était pas au dessus de tout, de part ses origines. J’ignore ce qu’il en est aujourd’hui, mais à l’époque de la première guerre, l’aristocratie sorcière avait finie par s’attirer les foudres de la communauté après le nombre d’arrestations et de morts liés au Seigneur des Ténèbres. J’ai été arrêté avant la disparition du Seigneur des Ténèbres et j’ignore ce qu’il s’est passé ensuite, mais je suppose que cela n’a pas été facile pour les aristocrates restants de redorer les blasons entachés de leur nom.

Puis-je vous demandez ce que vous pensez de la pureté du sang? Permettez-moi de sortir de mes prédisposition et de vous donner un conseil. Si vos convictions abondent dans le sens de votre oncle, gardez cela pour vous, et uniquement pour vous tant que cette deuxième guerre n’a pas de fin. Vous en sortirez plus victorieuse et les apparences seraient alors sauves dans les deux cas de victoire.

Je me tiens à votre disposition pour toutes vos questions au sujet d’Evan et je me prends a espérer que ma lettre ne vous aura ni choquée, ni rendu aigrie de ma correspondance. Je tiens à vous préserver comme aurait très certainement souhaiter le faire votre oncle.

Bien à vous,
M. Taylor.

03/04/2016

Gabrielle,
Je sais que ça fait un petit moment maintenant, mais j'espérais te croiser dans les couloirs, ou avoir l'occasion de t'en parler en cours et avec les révisions des ASPICs, nous sommes toujours trop occupées pour parler sérieusement d'autre chose que des cours. Je sais que le Ministère s'intéresse de près à ta famille, à vos possessions. Je me fiche de ce qu'ils trouvent, de ce qu'ils pensent, je n'ai pas aimé cette façon de dire que toi, ton frère et ta soeur n'étiez épargnés que par votre présence à Poudlard, comme une menace à votre encontre. Je tiens à ce que tu saches que quoi qu'il arrive je te soutiens, et je veux que tu sois assurée de mon indéfectible amitié.
Perséphone

Pour Gabrielle T. Rosier

Envoyé par Aldabella Prendergast

28 juin 1997

Gabrielle,

De toutes les lettres que j’ai écrites aujourd’hui, la tienne est fort probablement la plus douloureuse. Nous avons perdus tellement de personnes géniales, cette nuit là. Tellement d’innocents. On m’a arraché des camarades, des acolytes, des amis. Et pourtant, c’est ton départ qui m'oppresse le plus la poitrine. J’ai vu la vie te quitter, alors que ton frère te serrait contre lui, comme pour t’empêcher de partir. Je sais que tout cela aurait pu être évité, que ce n’était qu’un accident résultant de l’impulsivité de Ghrystal. Je le sais et j’en suis tellement désolée.

Ce que je regrette le plus, cependant, c’est d’avoir passé tous mes moments avec toi avec une froideur incomparable. Toutes les perches bienveillantes que tu m’as lancées, je les ai rejeté par orgueil et par peur. Peur que tes fréquentations ébranleraient la piètre réputation de mon nom, peur que tu m'entraînes dans les ténèbres avec toi, peur que tu me changes. Et maintenant que tu n’es plus là, j’ai ce vide souffrant dans l’abdomen, celui qui m’envahit lorsque je regrette atrocement quelque chose. Et je regrette. J’aurais dû apprendre à te connaître et te donner une chance ; je suis persuadée que nous nous serions bien entendues, au final. Je suis tellement navrée de t’avoir rejetée alors que tu cherchais simplement à te faire apprécier de la protégée de ton frère. Bon sang, combien je m’en veux.

J’ignore si un hibou arrivera à te délivrer cette missive jusqu’au ciel. Mais s’il y arrive, alors peut-être qu’en la lisant, là-haut, tu me pardonneras mes erreurs égoïstes.

Reposes-toi Gaby, et ne t’inquiète pas. Je veille sur Orion. Je l’aime et je l’aimerai toujours. Je t’en fais la promesse.

Aldabella P.

Code by Joy

Citation :: 29 Juin 1997

I think there is a difference between loving the idea of someone and actually loving who they are.

Citation :: Recto

Si j'avais su que c'était
La dernière fois que je te voyais

On ne se rend pas combien a quel point la vie est fragile Jusqu'à ce qu'elle s'écroule sous nos yeux en un tas de poussière inerte et brûlée En une marre de sang sale

J'aurais voulu te dire te dire te dire ce que je ne peux plus

tu n'es plus là aujourd'hui et tu ne reviendras pas demain Tu es partie là où je ne peux plus te voir et ça me rend dingue Dingue d’avoir perdu tant de temps

Pourtant il y a quelques jours nous mangions à la même table Nous sommes allés discuter des examens dans les sofas de la salle commune Tu m'as donné un coup sur l'épaule avec ton foutu bouquin

C'était banal tellement banal mais c'est tout ce que j’avais de toi C'est tout ce qui me reste maintenant Des souvenirs futiles Et des remords

Comment est-ce arrivé si vite Gabrielle comment pourquoi

Par ma faute J'ai été lâche pardonne-moi Je n'ai jamais eu le courage de te dire la vérité Mais la vérité c’est que c’est que Je suis un abruti

Je suis resté à attendre sans rien faire Maintenant c'est trop tard c'est terminé
tu n'ouvriras plus les yeux Je ne les verrai plus

sans avoir pu te dire au revoir te dire que tu allais me manquer te dire d’attendre de rester de rester s’il te plaît

je n'entendrais plus la mélodie de ton violon ce moment où le temps n'existe pas Où la magie vient directement d'entre tes doigts Perdu à jamais

ce soir où tu pleurais J’aurais voulu te prendre mes bras Effacer tes larmes Chasser ta colère Tu es partie sans savoir que Savoir que pour moi aussi tu comptais

Tu ne m’a pas laissé le temps Gabrielle Comment je vais faire maintenant Comment je vais faire pour retrouver ce bordel que t’avais crée en moi Je détestais ça Je détestais ces sentiments autant que je les adorais

je les ai caché par peur par honte Tu étais tellement Tellement Tu étais trop bien Et j’étais si

Et maintenant comment je vais faire si je ne sais pas ce que c’est

Est-ce que c’était cette connerie qui rend les gens débiles Est-ce que je suis capable de

Citation :: Verso

Putain j’aurais voulu t’embrasser pour voir si moi aussi mon cerveau mon ventre ou mon cœur peut exploser quand j’embrasse quelqu’un

c’est insupportable parce que j’aurais dû t’embrasser A chaque moment où ça me brûlait les lèvres Pour faire taire tes moqueries et te montrer que sur un point je te bats

tu as perdu à l’ultime combat et ça me vrille la tête Je suis en vie et tu es morte putain tu es morte et j’ai l’impression d’avoir trop de remord j’aimerais remonter le temps C’est gâché maintenant

J’aurais voulu savoir J’aurais voulu te dire Que tu me dises quesi mais

Gabrielle tu es partie trop vite tu sais Je te regrette déjà toi et tes sourires trop fiers Je regrette de n’avoir rien dit j’ai été con J’aurais aimé que tu partes en sachant que

Tes putains de sourire me foutais des sueurs tu le sais pas ça
ce parfum fruité et fleurit s’invitait jusqu’à ma douche ma douche bordel comment était-ce possible que ton odeur vienne jusque là

ça me rendait dingue et j’arrivais pas à te sortir de ma tête J’aurais voulu t’arracher à mes pensée
Et maintenant
maintenant tu es arrachée au monde dans lequel je vis Ton odeur ne se répandra plus jamais dans l’air

Je veux pas que tu t’effaces tu sais je Je veux que tu restes encore un peu Que tu hantes Poudlard j’en sais rien

Personne n’a rien vu venir et ça me dégoûte Tu vas me manquer J’aurais voulu te voir à Haveirson aussi A quoi ça sert tout ça Pourquoi j’écris merde à quoi ça se Je crois que Je crois que ça va me prendre la tête encore longtemps

Je pourrais pas t’oublier

Stanislas