(M) - Chems Abhervé (Avan Jogia) - Libre

Le 18 mars 1966, une âme noire fut engendrée. Le 18 mars 1966, le descendant du diable mit pied à terre. On lui attribua le nom de Chams, signifiant soleil dans la culture arabe. Ses parents, Serena et Amed furent en accord dès la naissance de l'enfant pour l'éduquer selon les coutumes et appropries qui leurs avaient été enseignés. Qu'ils soient magiques ou moldues. D'origine saoudienne, l'enfant grandissait dans un cercle privé, où on lui enseigna les sciences, les mathématiques, l'anglais, la magie théorique, pratique. Les duels à l'escrime, auxquels le garçon était très doué.

Le Sultan Amed gouvernait une grande partie de l'Arabie Saoudite, offrant à son descendant, un héritage de grande valeur. Quand à la mère de Chams, elle mourut dès ses sept ans. L'enfant, à qui on avait apprit à rester de marbre, n'eut aucune réaction en apprenant la mort de sa génitrice, mais au fond de lui, une voix lui hurlait de se laisser aller. Voix qui fut étouffée pour ne plus jamais revenir.  

Les capacités magique de l'enfant furent déclarée anormalement tôt. Précisément vers ses 2 ans. En plus d'être, pour son père le signe qu'un grand avenir l'attendait, la marque ne fut pas mince. Chams avait mis le feu au serviteur, qui, heureusement pour lui était sorti indemne.

Deux mois à la veille de ses onze ans, le sang-pur avait été convoqué par son paternel dans la salle des réunions. Le palais était grand, mais l'enfant en avait l'habitude. Il s'était rendu sans réelle appréhension près de son père qui lui avait déclaré, les mains croisées sur son torse:

-Chams, j'ai une nouvelle qui te surprendra peut-être. J'ai décidé, avec l'avis de tes précepteurs, que tu n'entrerais pas à Narosv.

Le descendant des Abhervé n'avait pas cillé, mais une question le taraudait.

-Père. Sauf mon respect, il n'y a point d'institution magique accessible en Arabie Saoudite. Avez-vous décidé que j'apprendrais à l'aide d'apprentissage personnels?

-Non mon fils. Tu vas quitter le pays. Je te penses assez mature pour commencer à voir le monde. Bien évidemment, tu ne partiras pas seul. Selman viendra avec toi.

-Bien père.

Il était inutile de contester les ordres. C'était une règle que Chams avait acquise depuis longtemps. Si son père avait décidé qu'il partirait en Amérique, en Australie ou en Chine, il ne pouvait rien faire contre ça.

Quelques années plus tard, Chams se trouvait à Londres, capitale de l'Angleterre et fêtant ses dix-sept années sur le satin de son lit. Sa vie n'était que luxe, luxure et dépenses. Il se noyait entre les conquêtes et le gratin chic et pure des sang-pur. Il a déjà l'ambition de retourner au pays. En tant que Serpentard, comme l'avait été ses ancêtres avant lui, ses racines tentaient de le ramener à la source. Son père lui avait conseillé de rester encore quelque temps en Europe pour se familiariser davantage avec les coutumes du pays. Idiot. Il avait eu six années pour cela.

-Selman ?

-Oui maître?

-Prépare les bagages, nous partons.

Il avait maintenant vingt-neuf ans. Ses conquêtes s'étaient amenuisées, mais il en restait tout de même en héritage trois femmes magnifiques, et toutes mariées à l'arabe. Quand à lui, il serait bientôt le nouveau sultan, maître de sa famille mais surtout, celui de sa chère promise Loukkia Shafiq. Mais après tout, ce n'est qu'une de plus.

*Chams n'a pas participé à la bataille de Poudlard.
*Chams n'a pas d'affiliations entre la magie noire ou blanche. ( Le choix est libre.)

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C'est simple. Il l'avait remarqué chanter sur scène, telle une diva. Son corps lui faisait autant envie que sa voix, et naturellement habitué à ce que rien ne lui soit refusé, cela a fait à Chems un drôle d'effet quand cette femme l'a repoussé. Mieux vaut qu'elle reste éloignée.