You can't love me, I can't forget you [Pv-Alycia Mcwood]

Le mois de juin était arrivé. Des tas de choses étaient arrivées. Cette année était arrivée à une vitesse que nul ne pourrait croire. Des centaines de souvenirs, plus ou moins récents circulaient dans l’esprit de la jeune Winnesser, qui, bien heureusement, avait reprit de sa mine Serpentard. Ces derniers temps, elle s’était relâchée, délaissée. Elle n’était plus cette brune vindicative, dont certains craignaient l’arrivée, tandis que d’autres tentaient de retarder ou au contraire, l’annonçait. Elle avait fini comme ces blaireaux qui ne cessent de vivre dans la joie et les papillons. Bon peut-être pas, mais en tout cas, la première année avait beaucoup perdu depuis quelques mois. Mais, maintenant, elle était à nouveau dans le droit chemin, à savoir, celui de servir le Seigneur des Ténèbres, de se faire la plus discrète possible, et surtout, de se préparer.

Contre tous. Ses ennemis, tel Prendergast, Tiller, Dumby si on faisait faire un peu plus imposant. Bientôt, quand elle serait à son manoir, chez elle, avec ce nouveau ses affaires, elle passerait ses journées dans sa chambre, à s’entrainer. Quant à l’autre femme, elle l’ignorerait. Si elle était de bonne humeur. Sinon… Elle n’y penserait pas maintenant. Beaucoup d’élèves étaient heureux de rentrer chez eux pour les grandes vacances. Marie aussi l’aurait été, si son père n’était pas mort quelques mois plus tôt. Et si en plus, sa mère n’était pas une bâtarde inconnue, portant un enfant de la même espèce.

La jeune verte et argent lâcha un soupir. Cela ne l’avancerait à rien de se plaindre. C’était ainsi. Son père était parti, et ça, elle ne pouvait rien y faire. En revanche, elle pouvait œuvrer contre ses ennemies, les détruire, les exterminer en son nom. Non, il ne serait pas oublié, jamais. Marie s’empara à la hâte d’une cape, qu’elle portait bien souvent. Les initiales de son nom étaient brodées sur l’épaule gauche, et la couleur verte ressortait bien avec la chevelure indomptable de la brune. Cette dernière partit à pas rapides vers la forêt. Cet endroit, bien qu’elle n’y ait le droit de s’y aventurer, était une sorte de refuge réconfortant. Il suffisait à la fillette de rester quelque temps dans ses alentours pour se sentir mieux. À ce moment, Marie n’en avait pas besoin, mais, c’était plutôt comme si c’était la forêt elle-même qui l’appelait.

Arrivée à la lisière de son sanctuaire, la première année se rendit compte qu’elle était à un endroit familier. Un endroit remplit de banc, qui formait deux lignes, inhabitées pour le moment. C’était ici qu’elle avait fait plus ample connaissance avec Alycia. Beaucoup plus. À l’époque, elle ne, ce serait jamais douté de la véritable facette de son aînée, jamais. Un léger sourire concentra le visage de l’adolescente. Ce n’était qu’il y a quelques mois, en novembre plus précisément, et la verte et argent avait l’impression que cela faisait des années. Comme elle l’avait fait ce jour-là, elle s’asseya sur un banc, et attendit. Peut-être qu’une fois de plus, quelqu’un dont l’initiale était la première lettre de l’alphabet ferait son apparition. Peut-être qu’encore une fois, Marie découvrirait des choses sur cette aînée dont elle ne peut plus se passer. Des tas de choses sont arrivées, mais la nostalgie est encore à se ressasser.