Tell me who you are... ![](https://2img.net/r/hpimg4/pics/911248Arrowdown.png) ![Administratrice Administratrice](https://2img.net/r/hpimg4/pics/919399rangadmin.png)
Date d'inscription : 18/12/2005 Parchemins : 6962 Points d'activité : 212 Avatar : Emilie de Ravin Multicomptes : Leo Buchanan - Malkiél Taylor Image : ![La perte d'un être cher [Libre] 694177tumblrmtxmqtvJy21qblutwo9r1250](https://2img.net/r/hpimg11/pics/694177tumblrmtxmqtvJy21qblutwo9r1250.gif) Âge : 19 ans. Année : Deuxieme année à Haverison - Cursus : Médicomagie. Situation financière :
Fiche de duelliste Seuils de réussite: 29 - 39 - 49 ![La perte d'un être cher [Libre] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | Sujet: La perte d'un être cher [Libre] Sam 2 Avr 2016 - 12:12 | |
| Début mai.
Il était mort. Toan était mort. Je sentais les larmes montées alors que j’venais de recevoir cette missive, déjà froissée dans ma main, tant je la serrai fort. Je ne voulais pas qu’on me voit, en pleine faiblesse. Je me levais et traversais l’amphi sans un mot, mon sac sur mes épaules. Je quittais la pièce, silencieuse. Ce foutue hibou n’avait pas attendue non, il était rentrée par la fenêtre ouverte de la salle de classe, et me l’avait déposé, en dérangeant le cours. En temps normal, je n’aurai pas lu la lettre directement, sauf que j’avais reconnu ce hibou. Celui de Toan, et je savais qu’il se passait quelque chose de grave pour qu’il m’écrive une lettre normale… Lui, il était plutôt fan des beuglantes en fait… D’ailleurs, c’était normal que la missive n’était pas rouge sang, mais d’un beige neutre. C’était pas lui… C’était juste sa mère qui m’annonçait sa mort.
J’étais dehors, je marchais sans savoir ou j’allais. J’avais cette sensation de ne plus arriver à respirer et je ressentais le besoin de marcher pour aller je ne sais ou. Je finis par arriver à la chaumière, déserte à cette heure de l’après-midi. J’avais envie de pleurer, mais mes yeux restaient désespérément secs. Je me laissais tomber dans le petit canapé, et me recroquevillais dessus, tout en gardant en main la missive fermement tenue et totalement froissée. Il ne pouvait pas me laisser. Pas maintenant… |
|