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 Once upon a nightmare | Gabrielle, Harmony & Yvain

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Elladora Selwyn
Elladora Selwyn
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Situation financière :
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Fiche de duelliste
Seuils de réussite: 35 - 45 - 55
Once upon a nightmare | Gabrielle, Harmony & Yvain Empty
MessageSujet: Once upon a nightmare | Gabrielle, Harmony & Yvain   Once upon a nightmare | Gabrielle, Harmony & Yvain EmptySam 2 Avr 2016 - 21:26

Le 10 mai 1997
Entre 21h30 et 23h30

Serrant le parchemin dans mon poing fermé, je pressai le pas vers le septième étage, essayant au maximum de ne pas faire de bruit tandis que je montai les escaliers, la boule au ventre et une pointe d'excitation me coupant un peu le souffle. Enfin. Enfin on m'avait confié une mission et si celle-ci me faisait extrêmement peur - je n'étais pas sûre que ma famille ou moi-même y survécussions si jamais j'échouais - la perspective de pouvoir enfin prouver ma valeur me donnait des ailes.

La veille au soir, j'avais reçu une étrange missive, directement apportée dans mon dortoir par une chouette que je n'avais jamais vue de ma vie et qui n'appartenait certainement pas à l'école. J'avais à peine retiré la lettre de sa patte qu'elle était repartie et un étrange sentiment de... de danger, de fébrilité s'était emparé de moi. Je l'avais décachetée lentement, prudemment et avais lu les mots qui y étaient tracés avec appréhension. Le choc de la nouvelle m'avait faite m'asseoir sur mon lit. Une mission. Je devais me rendre dans une salle mythique de l'école pour y retrouver un objet dont je n'avais entendu parlé qu'une ou deux fois dans ma vie et qu'il faudrait en plus que je répare puisque l'informateur n'avait pu le faire - j'avais d'ailleurs une petite idée de qui était ce fameux informateur. Fort heureusement pour moi, je n'avais pas à le faire toute seule mais il était clair que la réussite ou l'échec de l'opération ne dépendraient que de moi.

Quand j'arrivai devant la fameuse tapisserie de Barnabas le Follet, je marquai un temps d'arrêt. Et si je n'y arrivais pas ? Je secouai la tête, chassant mes doutes. Je n'avais pas d'autre choix que de réussir, de toute façon. Un regard à gauche puis à droite pour vérifier qu'il n'y avait personne dans les parages et je passai trois fois devant la tenture comme indiqué dans la lettre, en pensant très fort à cette fameuse armoire. A ma grande surprise, une porte apparut sur le mur. La main légèrement tremblante, je tournai la poignée et le battant pivota sans un bruit sur ses gonds, laissant place à la plus grande pièce que je n'ai jamais vue dans la château. Je restai plantée là quelques instants, bouche bée, avant de me rappeler ce pourquoi j'étais venue. Une fois la porte refermée, je rangeais le parchemin dans ma poche tandis que je sortais ma baguette et je l'allumai d'un Lumos informulé. L'éclat bleuté de la lumière donnait un air particulier à la salle et plusieurs fois je crus entendre des chuchotements dans mon dos, me faisant me retourner à la recherche de l'origine de ces sons. Je passai au moins cinq bonnes minutes à chercher l'objet des mes désirs, errant parmi les étagères remplies d'un bric-à-brac sans nom. Je trouvai des livres, des plumes, des vieux meubles, des jouets interdits par Rusard que des élèves avaient cachés là et me trouvai même une fois nez-à-nez avec une pièce d'échiquier géant.

Alors que je commençais à perdre patience, je la dénichai enfin, cachée sous un tapis poussiéreux aux couleurs de Serdaigle et coincée entre une table surchargée et une étagère tout aussi pleine. J'eus un sourire victorieux, jusqu'à ce que la gravité de la situation ne se rappelle à moi. Je repris mon sérieux, les sourcils froncés. Au travail. Bon, déjà, il me fallait de la lumière autre que celle prodiguée par ma baguette ou je ne pourrais faire autre chose avec. J'attrapai un bocal non loin, le vidai de son contenu indéfinissable, y plaçai un parchemin vierge et enflammai celui-ci. Je fixai quelques instants les flammes, telle un insecte hypnotisé par le ballet des flammèches, avant de me reprendre. Plus encore que d'habitude, il me fallait être concentrée sur ma tâche. Une fois le bocal posé derrière moi pour que je puisse profiter de la lueur au maximum, j'enlevai ma cape et me retournai vers le meuble.

L'armoire était ancienne, gravée de runes et de dessins, fabriquée dans une essence de bois qui m'était inconnue. Je la caressai du bout des doigts, étonnée de sa douceur et de sa fermeté alors qu'elle semblait sur le point de s'effondrer et l'ouvris. Je ne trouvai rien à l'intérieur, si ce n'est une petite plume blanche que je ramassai. Étrangement, j'avais le sentiment qu'elle était cruciale. Je passai les mains à l'intérieur, en essayant de n'omettre aucun centimètre carré, à la recherche de la moindre fissure ou autre trace de dommage. Rien. Je recommençai, cette fois sur la surface extérieure du meuble mais je ne trouvais toujours rien. Mon esprit de compétition se réveilla. J'aime les défis. Je pris le plus de notes possible sur l'armoire, dans un carnet désormais dédié à la mission, tant sur l'aspect du meuble que sur les questions qui me venaient et les hypothèses que j'émettais et ne m'arrêtai que quand je me retrouvais plongée dans le noir. Le temps était passé vite, très vite, trop vite et j'avais l'impression de n'avoir que très peu avancé. Au moins avais-je récupéré le plus d'informations que je pouvais, que ce soit sur l'apparence de l'armoire, la plume retrouvée ou les quelques tests magiques que j'avais faits - sans trop oser, de peur de l'abîmer un peu plus.

Je récupérai ma baguette là où je l'avais posée le temps d'écrire et la rallumai, avant de ranger mes affaires et de replacer le tapis sur l'armoire. Je restai debout devant, pensive. Mon avenir, l'avenir de ma famille, les avenirs d'Yvain et d'Harmony aussi, puisque j'allais devoir demander leur aide et l'avenir de Poudlard reposaient sur cette simple commode magique. Le poids de la mission sembla soudain m'écraser et l'idée de disparaître m'effleura l'esprit mais je l'écrasai avant qu'elle n'ait fait son nid. Hors de question de fuir. Le carnet sous le bras, la baguette dans la main et le cerveau en ébullition, je quittai la salle. Une fois sortie, je regardai la porte disparaître, curieusement calme, comme détachée, avant de prendre le chemin du retour. Une fois rentrée, je pénétrai en silence le repaire des Serpents et filai me coucher, une pensée tournant en rond sous mon crâne, comme un leitmotiv.

C'est un secret.
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