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 Love me like you do. | LIBRE

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Poussey Mahao
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MessageSujet: Love me like you do. | LIBRE   Love me like you do. | LIBRE EmptyLun 14 Mar 2016 - 11:57

Samedi 12 Avril 1997
Grande Salle, 9h41.



HRP:


Tout se passait comme prévu, Lucy et Marie avaient toutes les deux pris en compte la mission que je leur avais donné. Lucy était discrète comme à son habitude, légèrement gênée et bizarrement, Marie avait agi de la même manière. Comme si l'une et l'autre tenait à mener à bien cette mission seule, sans l'une et l'autre. Ce que je voulais qu'elles comprennent, c'est que j'ai besoin de deux et que les deux doivent donc travailler ensemble.
J'ai quelques appréhensions concernant Lucy, plus âgée et moins travaillée. Je sais qu'un jour, elle osera me contredire et ce jour-là, nous aurons à nous battre. Marie est plus craintive, plus dépendante de moi. Son esprit et sa naïveté étaient les deux points essentiels à maîtriser pour une excellente manipulation. Marie était à moi, indéniablement. On nous considérait des fois comme des sœurs, ça lui plaisait mais pas à moi, je rappelais à l'ordre n'importe qui le prétendait.
Marie n'est pas mon égal, elle est en dessous. Elle me sert, elle est ma marionnette. Mais cela ne m'empêche pas de prendre soin d'elle. L'humeur des bons esclaves se fait quand on s'occupe bien d'eux, n'est-ce pas ?

Comme une masse d'élèves, je m'avance dans la Grande salle pour le petit-déjeuner de Samedi. Je m'installe sur la table des Serpentard juste en face de celle des Poufsouffles, je prends soin de m'assoir juste en face d'Eleonora, pour pouvoir l'observer durant ce repas. Pourquoi me direz-vous ? Vous ne vous aimez pas, elle fouine dans tes affaires, persuadée que tu manipules le seul être que tu ne manipuleras sans doute jamais... Voilà donc la raison, elle aurait pu m'en vouloir pour bien des choses, mais mon couple n'est pas attaquable sous peine de vengeance.
Oh, ne vous en faites pas, ma vengeance est minime, ridicule. Enfantine.
Dans quelques minutes, les hiboux vont arriver pour déposer les colis et les lettres aux sorciers. Dans ces colis, l'un d'eux sera destiné à Eleonora.

Alors que le petit-déjeuner apparait sur la table et que les coups de fourchettes résonnent déjà dans la salle, les hiboux et les chouettes font leur entrée dans la salle. En un sourire malsain, je lève doucement les yeux au plafond, je reçois seulement le Chicaneur et une lettre de ma mère qui m'intime de retrouver raison. L'un est gardé, l'autre jeté.
Quand je pose mes yeux sur Eleonora, le paquet lui tombe sous le nez, dans un bruit sourd. Intéressée, je pose le journal sur ma droite et pose mes coudes sur la table en croisant les mains, observant attentivement.
Lucy l'a accompagné d'une lettre, je pose mes yeux sur elle. Elle est gênée ça se sent, mais elle ne regarde pas Eleonora, non c'est moi qu'elle regarde en buvant son bol. Je plisse le nez pour qu'elle détourne le regard, ce qu'elle fait instantanément.
Mange donc ces chocolats, Eleonora. Dedans y est enfoui un puissant filtre d'amour, pendant une heure tu me prouveras un amour infaillible et indestructible. Le genre d'amour qui donnera à tout le monde l'envie de réfléchir sur tes médisances à mon sujet. Durant ton délire, de ta voix forte portée à mon attention... Lucy récupèrera la boîte, les papiers, la lettre... Tout disparaitra.
Même ta haine.
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Eleonora McPhee
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MessageSujet: Re: Love me like you do. | LIBRE   Love me like you do. | LIBRE EmptyMer 16 Mar 2016 - 20:59

Bizarrement, Eleonora avait passé une longue nuit de sommeil. Il était assez tard, quand elle s'était réveillée. Même Molly à côté d'elle, était en train de s'étirer. Alors qu'Elo baillait bruyamment en extirpant lentement sa tête de sous sa couette, elle entendit un petit couinement venant de sa table de chevet. Roquefort était debout sur ses pattes arrières, en train de humer l'air et de tendre ses pattes vers les réserves de nourriture sur l'étagère proche. Ce n'était pas habituel chez lui. La jeune préfète complétait ses réserves chaque soir et normalement, il n'était pas nécessaire d'en rajouter avant la soirée suivante.
Elo s'étira en saluant ses voisines de chambrées, d'une voix mélangeant les mots et un nouveau bâillement. Elle sauta hors de son lit. Si elle s'était réveillée plus tard que prévu, elle restait une petite dormeuse et pouvait facilement quitter la chaleur douillette de son lit à baldaquin. Elle jeta un regard sombre à sa souris.
Mais qu'est ce qui s'est passé, cette nuit, pour que tu sois à ce point affamé? Tu es allé t'amuser avec les autres animaux? Ou tu as invité des amis dans ta coupelle?
Elle attrapa la boîte métallique contenant ses réserves et versa un mélange de graines et de fruits secs dans la petite coupelle de porcelaine. Roquefort se laissa immédiatement retomber sur ses quatre pattes et fila vers son nouveau repas. Pendant qu'il engloutissait rapidement celui-ci, sa maîtresse chercha quelques vêtements dans son armoire. Un chemisier blanc, un gilet bleu marine et un jeans, ainsi que les premiers sous-vêtements venus. Elle s'habilla rapidement, attrapa sa robe et son écharpe. Il faudrait sortir tout à l'heure pour aller dans les serres et la météo était encore frisquette en ce début de printemps écossais.
Elo attrapa son sac, sa baguette et se saisit de Roquefort, qu'elle glissa dans la poche de sa robe.
Tu as assez mangé pour le moment. En plus, tu pourras chiper quelque chose sur la table du petit déjeuner! Tu es prêtes, Molly? Ou on se retrouve là-haut?
La question était purement rhétorique. Si Molly ne rechignait jamais pour se rendre à la table des Poufsouffle dans la Grande Salle, elle aimait aussi traîner et mettait souvent du temps à se préparer. Les deux amies seraient donc ensemble un peu plus tard.
A tout à l'heure! Et elle claqua une bise sur la joue de Molly.

Elle traversa la salle commune d'un pas léger, en saluant quelques uns de ses camarades de maison. Dans les souterrain, elle accéléra le pas pour atteindre rapidement la Grande Salle et le verre de jus de carotte qui la réveillerait totalement.
En arrivant, elle salua des connaissances et se dirigea rapidement vers la table des jaunes et noirs. Elle s'installa près de la plupart des élèves de l'équipe de Quidditch. Ils devaient préparer un futur entrainement. Roquefort sauta de sa robe et courut vers le cheddar, posé à proximité.
Salut les "fous du balai", ça va? Bien dormis?
La discussion était engagé depuis peu quand les hiboux et les chouettes firent leur entrée dans la pièce. Elo ne s'attendait pas à recevoir quoi que ce soit. Elle se servait donc des pancakes, quand un lourd paquet finit presque dans son thé, fixé à un hibou moyen-duc. Le rapace semblait intéressé par la souris qui trainait sur la table, mais Elo ne pensa pas tout de suite à protéger son animal. Elle était bien trop surprise. Cela ressemblait à une boite de chocolats, avec un mot accroché.
Elle crut d'abord qu'il s'agissait d'un cadeau de Hazel. Elle était la seule à lui écrire régulièrement, ses parents ne s'étant toujours pas habitués aux hiboux.
Elle attrapa une tranche de bacon et l'offrit au moyen-duc, puis détacha le colis. Elle ouvrit rapidement celui-ci, pour trouver des chocolats. Un emplacement était vide et elle se demanda ce que cela signifiait.
Elle ouvrit donc la lettre d'accompagnement. Au fil de sa lecture, son visage se décomposa progressivement, tandis qu'il rougissait rapidement.




Le 12 avril 1997

Eleonora,

On m'a demandé de te donner cette boîte de chocolats parce qu'on nous pense amies - sûrement parce que nous sommes de la même maison. Bon, le problème c'est que le garçon qui me l'a donnée n'a pas songé à me dire qu'il était et comme il n'était pas en uniforme, je ne sais pas de quelle maison il est...
Je me suis permise d'en goûter un, histoire d'être sûre qu'ils n'ont rien de spécial parce que ce n'est pas parce que je ne t'aime pas trop que je veux te voir mal en point. Et du coup, ils sont très bons !

Cordialement,

-Lucy
     
     

Un garçon? Elo jeta un regard vers Lucy, qui faisait tout pour disparaitre derrière son bol. Rien à attendre de ce côté là, pour le moment.
Mais son attention était attirée ailleurs. Son voisin lisait d'une manière fort cavalière, le mot et éclata de rire.
Alors Elo, on a un admirateur secret?
Il lui semblait que la moitié de la Grande Salle s'était tue pour écouter cette discussion. Il existait parfois des blancs dans les conversations, des silences intrusifs et gênants. Elo avait chaud au visage, une crampe dans un recoin des intestins et le coeur qui battait un peu plus vite.
Je t'en pose des questions, à toi? Pense déjà à commencer ta puberté avant de t'occuper des histoires des autres.
Elle attrapa le mot et reposa la boite de chocolats dessus. Ensuite, elle observa attentivement les tables, à la recherche du garçon, qui avait pu lui envoyer un cadeau.
D'ailleurs, il était bien nigaud. La plupart des Poufsouffle savaient qu'Elo n'aimait pas le chocolat. Il aurait quand même pu se renseigner. Sûrement qu'il s'agissait d'un gamin de 1ère ou de 2ème année...
A force de recherches, elle atteignit la table des Serpentard. Pitié, pas une de ces vipères... Et son regard se planta dans celui d'Aly. Elle regardait paisiblement Elo. Avait-elle compris qu'elle avait reçu un cadeau? Elle avait sûrement des meilleures occupations le matin, mais la Poufsouffle se posa la question. Aaron avait-il parlé de cela à sa copine? Il pouvait bien être au courant du béguin pour Elo...  Elle ne pouvait pas se dégonfler devant Aly. Elo fit donc son plus beau sourire et se saisit théâtralement de l'un des chocolats. Elle le montra à Aly puis le croqua et fit semblant, autant que possible de l'apprécier. Il avait une saveur qu'elle avait dû mal à identifier, mais après tout, elle n'y connaissait rien et Lucy avait trouvé le sien très bon.

Son coeur rata quelques battements. Elle n'écoutait pas ses coéquipiers qui lui demandaient de leur offrir des friandises. Elle était surprise de ce qu'elle voyait. Il lui semblait qu'elle ouvrait enfin les yeux, comme si des écailles se détachaient de ses iris et que pour la première fois, elle voyait la jeune femme qui était en face d'elle. Elle comprit pour la première fois Aaron. Il y avait quand même quelque chose de magique chez cette fille. Elle en oubliait même le garçon qui lui avait offert ces chocolats. Mais cela n'avait aucune espèce d'importance. Elle en oubliait aussi le Quidditch, Roquefort et son jus de carottes... Elle se leva et hésita à aller la rejoindre. Elle était attirée par Alycia, avait envie de l'entendre, de sentir l'odeur capiteuse de son parfum et l'oserait-elle, de caresser son doux visage.

En arrivant à la table des Serpentard, elle fit un sourire un peu niais à Aly.
Ça te dérange si je m'installe un instant près de toi?
Son coeur battait la chamade, elle se mordillait les lèvres et se tordait les doigts. Elle se tenait bien droite pour une fois, mais avait les pieds un peu rentrés vers l'intérieur.
HRP:
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Poussey Mahao
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MessageSujet: Re: Love me like you do. | LIBRE   Love me like you do. | LIBRE EmptyMer 16 Mar 2016 - 23:41

Je lève un sourcil : c'est drôle. Elle me provoque en me présentant le chocolat dans sa main. Pour le coup, j'avoue ne pas bien la saisir. Mais soit, c'est bien parce que ça m'arrange que je ne dis rien ni même n'arrête de l'observer. Je lui souris même, narquoise, malsaine. Je penche doucement la tête sur le côté alors qu'elle engouffre le chocolat, elle a l'air bien heureuse sur sa place alors que la moitié de la salle la regarde, les joues toujours rouges. Son regard ne décroche pas, et je le lui rends bien. Ma proie. Si douce et violente, justicière de pacotille.
Elle m'exaspère et pourtant je trouve un malin plaisir de la torturer en ce samedi. Un samedi ordinaire, en soi.
De mes doigts immaculés de bien des trahisons, je les décroise quand je la vois se lever. Un rapide coup d’œil sur Lucy qui ne tarde pas à comprendre ce que je lui intime.

Alors que la douce Poufsouffle s'approche de moi à la grande stupéfaction de tous, Lucy se lève et, aussi discret que cette réputation qu'elle s'est forgée au fil des années, discrète et inexistante aux yeux du monde, elle reprend doucement la boite. Alors que les amis d'Eleonora la regarde tous bouche-bée s'approcher de ma table. Lucy disparait hors de la Grande Salle. Je lui jette un rapide coup d’œil avant de me concentrer sur la venue d'Eleonora à ma hauteur. Je lève mes yeux sur elle, doucement. Je hausse un nouvelle fois un sourcil.
Le filtre d'amour préalablement préparé par Gabrielle marche à merveille. Son talent n'a-t-il donc pas de limite ?
Mais surtout la jouer stratégique, je ne dois pas sembler être au courant de ce soudain revirement.

« Et bien McPhee, oui, ça me dérange. »

Les Serpentards pouffent alors que les Poufsouffles restent toujours aussi silencieux face à ce spectacle humiliant pour leur préfète. L'humiliation. Crache limace aurait été un joli sort pour reproduire les immondices qu'elle avait craché sur mon couple, et mes intentions vis à vis d'Aaron. Mais je ne suis pas de ceux qui attaquent de front. Non, je manipule, je foudroie, je détruis de l'intérieur. Je creuse et je déchire. Le sang des innocents sur les mains... Je les tuerai tous, un à un. Ceux qui se mettent sur mon chemin. Je dévorerai leur cœur, je deviendrai immortelle.
Pour l'heure, Eleonora est toujours derrière moi. Round 2, ma belle. Je craque ma nuque et me lève doucement. Je me place à sa hauteur, elle est plus grande alors je lève la tête pour la regarder, je lui souris en coin, chuchotant : « Jure de me servir toute ta vie, Eleonora. Dis leur combien tu m'aimes. »
Zyeutant l'assemblée qui regardent toujours ébahi le spectacle, je lève les bras. « Et bien, McPhee, que me veux-tu ? N'as-tu pas assez fait en colportant des rumeurs à mon sujet ? »
Je parle fort, tonitruante. Je fronce les sourcils, je tape du pied sur le sol. Esclavagée, prisonnière... Elle est à moi, et elle aurait tout à me donner. J'ai une heure, une heure pour la faire cracher son amour... Réprimer sa haine. L'humilier... La déchirer.
Quand elle reprendrait conscience, elle sera surement en colère. Je serai déjà loin, elle ne se rappellera que partiellement de ce qu'il s'est passé. Et dans sept jours... un nouveau sévisse s'abattrait sur elle. Et je pourrai me délecter d'une pleine vengeance. Rien n'indiquerait que j'en suis l'auteur. Tout pour qu'elle soit mise à mal. Aucune preuve. Rien que des hypothèses. La peur, la haine... Je m'en délecte plus que tout.

Un sourire en coin, j'imagine déjà la tête de ceux qui nous observent encore. Le brouhaha reprend doucement dans un soudain chuchotement. J'attends, baissant les bras doucement. Je lui attrape le menton pour qu'elle me regarde dans les yeux. J'ouvre de grands yeux, patientant. Allez Eleonora, crache-le.
Inverse tout, dis leur. Combien je suis géniale, moi, McWood... La folle, la marionnettiste. Je balade mon regard sur ma table, certains sourient. Gabrielle observe, un sourire effronté.

« Si tu n'as rien à dire, retourne avec tes chiens. »

Craché avec véhémence entre les dents. Même si je considère les poufsouffles, il est hors de question que ce soit publiquement. Je lui lâche le menton en lui donnant une légère impulsion sur le côté. Je frappe une dernière fois du pied, pour le spectacle, et crie: « Parle ! »
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Elladora Selwyn
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MessageSujet: Re: Love me like you do. | LIBRE   Love me like you do. | LIBRE EmptyJeu 17 Mar 2016 - 1:47

Samedi matin, une matinée comme toutes les autres pour le château mais qui risquait d'être un petit peu différente pour... une certaine personne. Vraiment, je n'avais rien contre elle mais quand Aly m'avait demandé de l'aider à réaliser une potion bien particulière et surtout très complexe, je n'avais pas pu résister. Forcément, ce n'était pas le genre de potion dont la recette se trouvait dans n'importe quel livre accessible à n'importe quel imbécile - j'avais donc accroché mon plus beau sourire et était allée rendre visite à ce cher Slughorn pour lui demander la permission d'accéder à la Réserve. Je crois que je lui avais fait un peu peur quand j'avais posé ma question parce qu'il avait eu un petit mouvement de recul, un peu comme s'il avait vu un fantôme. Je n'avais pas relevé, l'avait remercié avec effusion quand il m'avait tendu le parchemin signé et était directement partie pour la bibliothèque où j'avais tendu mon sésame avec un joli sourire innocent. Ton sourire est la meilleure arme que tu aies, Gabrielle m'avait toujours répété ma mère - j'appliquais donc ce précepte à la lettre. On m'avait guidée là où je le souhaitais, sans pour autant me laisser seule - par mesure de sécurité, très certainement. L'ouvrage en main, j'étais redescendue et avais rejoint Aly dans notre repaire - un simple cachot abandonné, éloigné du bureau du professeur Rogue et où nous aimions à nous retrouver. Nous nous étions donné rendez-vous là pour discuter des détails et commencer la préparation - elle prendrait un mois, comme le Polynectar. Résultat, tout s'était très bien passé et j'avais désormais hâte de découvrir ce qu'allait donner ma décoction dans ces jolis chocolats appétissants qu'elle avait rapportés des cuisines.

Mais tout ça, c'était jusqu'à hier et aujourd'hui était un autre jour. Aujourd'hui était le jour. Je n'avais retrouvé mon amie qu'à la grande table de notre maison mais nous avions convenu que je ne m'asseye pas directement à côté d'elle - ne rassemblons pas tous les coupables au même endroit. Je m'assis donc quelques places plus loin en face de sa rangée, d'où j'aurais une vue imprenable sur toute la scène qui m'intéressait moi.
Je ne dis rien quand on entendit un garçon lire une lettre à voix haute, me contentai de déguster paisiblement ma pêche quand mes compagnons Verts et Argents pouffèrent et enfin posai mon regard sur ma belle Alycia et sa victime de la journée. Je levai un fin sourcil à la vue de la préfète Blaireau. Très bien. A vrai dire, je n'avais pas grand-chose à faire de qui ma chère amie martyrisait - tant que je pouvais être utile d'une manière ou d'une autre, tout m'allait.

J'observai avec attention le drame qui se déroulait sous mes yeux et ne pus empêcher un sourire fier et amusé d'étirer mes lèvres. J'eus envie d'intervenir mais je savais à quel point la potion était puissante - McPhee n'accepterait aucune intervention, si ce n'est celle d'Aly. Elle ne supporterait aucune intervention, si ce n'est celle d'Aly.


Dernière édition par Gabrielle T. Rosier le Ven 18 Mar 2016 - 23:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Love me like you do. | LIBRE   Love me like you do. | LIBRE EmptyJeu 17 Mar 2016 - 23:42

Alors qu’elle patientait, le cœur battant, pour obtenir la réponse d’Aly, Elo reçut sa première décharge de la Serpentard. Mais la jaune ne comprit pas la situation. Elle commença par rationaliser celle-ci. Il était pourtant évident qu’elle ne pouvait pas s’asseoir à la table d’une autre Maison. D’ailleurs, Aly ne rejeta pas Elo. Elle se levait et venait la rejoindre. Et plus que tout, elle  souriait. Cela devint plus étrange encore lorsqu’elle passa d’un ton à un autre en un instant.  Aly lui chuchota des mots qui parlaient d’amour. Elo découvrait ces sentiments et ne savait pas trop quoi répondre à sa bien-aimée.
Je…Ce fut tout ce qui sortit de sa bouche pâteuse.  Mais déjà le ton changeait, pour des cris. Les gestes d’Alycia se faisaient virulents, elle tapait du pied, levait les bras. Elo n’arrivait pas à comprendre ses mots, mais le ton passait directement de ses oreilles à ses tripes. Elle les sentait se tordre dans son abdomen, comme si une lame glacée se plantait dans ses chairs, puis tournait lentement.
Mais ? Que veux… Encore une fois, les mots se bloquèrent dans sa gorge. Son souffle se faisait court et son ryhtme cardiaque s’accélérait.
Autour des deux jeunes filles, il commençait à y avoir du bruit. Les autres élèves parlaient de plus en plus. Mais Elo ne se sentait en rien concernée. Elle ne voyait et n’entendait rien d’autre, que le visage d’Aly, si proche d’elle et le son de sa voix.

Une nouvelle décharge la frappa. Une douce décharge cette fois. Elle sent la peau de la Serpentard contre la sienne. Ses doigts effleurent le menton d’Elo. La Poufsouffle laissa son visage s’enfoncer dans la main de son interlocutrice. Elle adorait sentir l’odeur de sa peau, sa douceur également, ainsi que la force qu’elle ressentait dans ses doigts fins. La main d’Aly guidait lentement et inexorablement les yeux d’Elo dans les siens. Ses yeux, qui étaient évidemment ce qui rendait son visage si beau. Elo se laissa lentement noyer dans son regard. Malheureusement, elle tournait déjà la tête vers ses amis de la table de Salazar.
Ella baissa le bras et recommença à parler à Elo. Cela ne ressemblait toujours pas à des mots d’amour, plutôt à des insultes, crachées avec rage.
Pourquoi ?
Et elle cria une nouvelle fois, pour me forcer à parler.  Eleonora n’en pouvait plus. Elle était amoureuse pour la première fois de sa vie. Pleinement, intensément. Et elle connaissait ce qui lui semblait être une rupture dans les minutes qui suivaient. C’était plus que la Poufsouffle ne pouvait en supporter. Son coeur explosait, son cerveau lui envoyait des ordres contradictoires. Il lui disait de s'enfuir, de saisir la main d'Aly, de l'embrasser, tout à la fois. Elle eut la nausée et l'impression d'une joie immense en même temps.
Elle tomba à genoux, s’effondrant aux pieds de son Amour. Et une larme roula sur sa joue gauche. Une grosse larme qui longeait le bord de son nez pour atteindre ses lèvres et sa bouche. Elo ne put réprimer un sanglot et elle sentit le sel dans sa bouche. Déjà d’autres larmes inondaient ses yeux et enfin les mots franchirent ses lèvres, en une vague suppliante.
Aly… Tu ne le sais pas, bien sûr, mais je suis prête à tant de sacrifices pour toi. Je ne m’en étais pas encore rendue compte, mais j’ai besoin de toi. Je croyais que Molly et mes amis me suffisaient, mais en fait, c’est toi qui est au cœur de ma vie, depuis que j’ai rejoins Poudlard. Tu étais sur la barque à côté de la mienne, sur le lac. Et tout semblait si simple pour toi. Je t’ai admirée et haïe dès cet instant. Depuis, je te croisais en cours ou dans les couloirs. Tu disparaissais le soir, dans les cachots, alors que je m’arrêtais près des cuisines.  A l’époque, je m’en fichais mais ce matin, je sais que je me mentais. J’avais besoin de ta présence. Accepte de m’aimer ou au moins, ne me rejette plus…
Les propos étaient incohérents, parfois peu compréhensibles, noyés dans les sanglots et les hoquets. Mais ils étaient dits dans un silence assourdissant. La plupart des élèves se taisaient ou riaient discrètement. La rivalité entre Alycia et Eleonora avait fait le tour de l’école, depuis des années. Certains devaient croire à un sketch ou à une comédie jouée par une comédienne sous polynectar. Or il s’agissait bien de la préfète de Poufsouffle qui s’épanchait à genoux, devant la Serpentard.
Elo tendait une main suppliante vers Aly, cherchant à attraper un des genoux de la Serpentard.

Au bout de la salle, quelques professeurs commençaient à s’intéresser à la situation. Chourave était en train de se relever, retenue presque immédiatement par Slughorn, qui l’invitait à se rasseoir, fasciné par la scène qu’il était en train de vivre…
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MessageSujet: Re: Love me like you do. | LIBRE   Love me like you do. | LIBRE EmptySam 19 Mar 2016 - 17:11



Le samedi. C'était son jour préféré.

Julian s'était levé ce matin-là de bonne humeur. Declan, son détestable chat lui avait bavé sur la figure durant la nuit. "Un jour, je me vengerai, sale boule de poils." pensa-t-il en lui caressant la tête avec tendresse. Aaron était déjà parti dans la Grande Salle, faisant prendre conscience au Poufsouffle qu'il se faisait tard. Rapidement, Julian enfila son uniforme en vitesse et se précipita vers la porte. Toutefois, il s'arrêta lorsqu'il posa la main sur la porte, se rappellant qu'il avait oublié de se laver le visage. Pas question de se promener avec la bave de Declan dans le visage ! Il alla donc humidifier une serviette et se la passa sur le visage. "Les hiboux devraient être arrivés, à cette heure-là. Pourquoi Aaron ne m'a-t-il pas réveillé ? Il sait pourtant que je ne me réveille jamais à temps !"
Il traversa donc la salle commune - déserte - des Poufsouffle au pas de course, et se dirigea sans attendre vers la Grande Salle. "Pourvu qu'il reste autre chose que des pâtisseries !"
Arrivé, il s'assied aux côtés de son colocataire, jetant un bref coup d'oeil à Tobias. C'est alors qu'il s'apperçut de l'étrange ambiance. Tout les regards étaient tournés vers deux personnes ; Alycia et Eleonora. "Oh non." Qu'avaient-elles encore fait ?
Eleonora était rouge et bégayait des mots que Julian n'arrivait pas à entendre. La jaune et noir était de sa maison et n'aimait pas Tobias, ce qui, du point de vue de Julian, faisait en sorte qu'il n'était pas dans sa liste de "super amis".
C'est alors qu'Eleonora fit une chose si incongrue que Julian n'en cru ni ses oreilles, ni ses yeux. Elle se confessa. Premièrement, c'était assez spécial de savoir qu'Eleonora était attirée par les filles et deuxièmement, elles étaient ennemies. Julian regarda le visage d'Aly et n'eu aucun mal à déterminer ce qu'elle pensait ; elle s'amusait.
Elle avait encore fait un mauvais coup, et Julian devait encore l'empêcher d'aller plus loin dans sa plaisanterie de mauvais goût.

Il se leva et se dirigea vers les deux ennemies sous les regards étonnés des autres élèves, surtout celui de Tobias. Pourtant, il s'arrêta au milieu du chemin. Il venait de se rappeller la conversation qu'il avait eu avec Aly, au Lac. Une conversation qui lui faisait encore mal au coeur, qui lui faisait souvent faire des cauchemards et qui lui tarissait les joues de larmes la nuit venue. Elle l'avait forcé à l'abandonner, sous prétexte qu'elle lui ferait du mal. Et il ne voulait pas la croire.
En forme de rebéllion à ce qu'Aly lui avait intimmé, il s'approcha d'elle en la regardant sévèrement. Du point de vue des autres élèves, ils ne s'aimaient pas, mais c'était tout le contraire. Il devait donc encore jouer la comédie. Une dure comédie.

- "McWood..." dit-il en la jaugeant du regard. Que lui veux-tu encore ?"

En disant ces mots, il avait pris Eleonora par le bras et l'avait forcée à se relever, la faisant taire du même coup. Il lui lança un regard éloquent, voulant dire "Mais qu'est-ce que tu fabrique ?" et se retourna vers sa meilleure amie.

- "Si tu as du temps pour lui faire la vie dure, tu pourrais aussi bien l'occuper d'une autre façon."

Il prit son air le plus sarcastique, intérieurement désolé pour ce qu'il allait dire. Pourtant, étant blessé lui-même, il voulait essayer de lui faire comprendre sa douleur.

- "Tu sais bien, blesser tes amis en leur disant que tu es dangereuse pour eux, par exemple."

Il l'avait dit. Et il le regrettait amèrement.



Dernière édition par Julian Ells le Sam 19 Mar 2016 - 23:44, édité 2 fois
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Lilianor A. Zyskowski
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MessageSujet: Re: Love me like you do. | LIBRE   Love me like you do. | LIBRE EmptySam 19 Mar 2016 - 23:09

~ En cette matinée, je ne m'étais pas levée vers 10h00 comme j'avais l'habitude de le faire à chaque samedi ou dimanche, aimant bien ça faire la grâce matinée. Je m'étais levée plus tôt, aujourd'hui, sans aucune raison en particulier. Était-ce peut-être dû au fait que j'avais entendue ma camarade de dortoir et amie, Alycia, partir plus tôt. Il est vrai que je me réveille à rien, le matin. Sauf que habituellement, j'arrive à me rendormir jusqu'à 10h00. Pas ce matin. Faut croire que c'était l'heure de se lever. Une question me venait à l'esprit, lorsque me suis retrouvée assise sur mon lit baldaquin aux rideaux verts. Qu'allais-je faire aujourd'hui ? Me la couler douce toute la journée comme j'aime bien faire ? N'étant vraiment pas Molly, il est facile pour moi d'éviter de faire des efforts scolaires simplement par flemmardise. J'ai décidé d'y réfléchir en allant prendre mon petit-déjeuner, en ce samedi matin très pénard (pour le moment). Qui sait, peut-être y aurait-il des êtres "intéressants" sur le chemin sur qui je pourrai jeter mon bonheur matinal ? Juste cette idée savait me donner le sourire aux lèvres.

~ Je me suis rapidement habillée d'un jean noir et d'un chemisier aux couleurs de ma maison avant de mettre ma robe sorcière avec l'emblème de Serpentard. Eh oui, ce dernier point était important du fait que j'étais fière d'appartenir à cette noble maison, jadis fréquentée par ma tante Arianna. Je me demandais, par ce fait-même, comment Molly pouvait être fière d'appartenir à une maison aussi pathétique que celle des Poufsouffles. Leur salle commune devait être hyper moche, tout comme leur ridicule animal ainsi que leur fantôme alias le Moine Gras ou encore leur directrice, soit Chourave. Bon, c'est vrai, elle a beau être ma jumelle mais sa maison me dégoûte généralement et ce n'est pas parce que je l'aime, elle, que ça allait y changer quoi que ce soit. J'ai toujours et je resterai toujours fidèle à ma maison ainsi qu'à ses valeurs.

~ Bref, voilà que j'étais prête à descendre en bas, n'oubliant pas d'enfiler mon bracelet argenté à mon poignet gauche, ayant vite fait placé mes cheveux de blé pour ensuite prendre ma baguette au cas où elle me servirait. Je l'ai mise dans la poche droite de ma robe sorcière. Je me demandais si Alycia se trouvait dans la grande salle à l'heure actuelle ou bien Charlie. Je verrai une fois en bas. De toute façon, je trouvais toujours une personne appréciable à qui discuter, à Serpentard. C'était ce qui était bien avec la maison de Salazar Serpentard. On avait l'impression de tous bien s'entendre même si ce n'était pas vrai dans tous les cas. Fallait bien ça sachant que ce n'était pas le cas avec les trois autres maisons.

~ Je sortis de la salle commune avant de gravir les marches des cachots afin de me rendre au rez-de-chaussée. C'est à partir de là que j'ai pris la direction de la grande salle afin d'aller manger un petit quelque chose en cette jeune journée. Non, je n'ai croisé aucune présence "nuisible" alias "amusante". Rien pour égayer cette matinée, malheureusement. Après avoir franchie le portail de la grande salle, je me suis dirigée, naturellement, vers la table des Verts et Argents comme à tous les jours, jetant un coup d'oeil vers celle des Jaunes et Noirs pour voir si ma sœur y était, eh bien non. Ça m'étonnait, sachant qu'elle ne disait jamais non pour se remplir l'estomac. Quelque chose attira aussitôt mon attention alors que je venais d'apercevoir Alycia. En fait, la situation qui était actuellement sous mes yeux était plutôt étrange et anormale. McPhee semblait se tenir à genoux, en pleurant abondamment, devant ma camarade et amie. Je ne comprenais pas vraiment grand chose de tout ça, voyant, par ce fait même, un type de notre année, un autre blaireau. Mais que faisaient ces êtres inintéressants à notre table ? Ne pouvant me retenir d'intervenir, je me suis approchée, croisant le regard de Gabrielle Rosier en même temps. Je me suis assise à côté d'Alycia, ignorant la présence des deux autres blaireaux pour le moment, avant de lancer, à McPhee, me tournant vers elle :

« McPhee, si t'es pour pleurer comme un bébé et faire ton inintéressante comme toujours, vas le faire à ta table de tes "chers" blaireaux, s'il te plait. Tu nuis déjà à mon petit-déjeuner que je n'ai pas commencé. » Dis-je, en faisant une grimace. « Et toi, vas jouer ailleurs, Ells. » J'eus un soupire avant de me tourner vers Alycia. « Bordel, je n'ai même pas encore goûté à une de ces patates que je vais vomir ! Pourquoi est-ce que ton amour de McPhee se plie devant toi ? » Lui demandais-je, en haussant des sourcils avant de commencer à remplir mon assiette de patates et plusieurs autres trucs.

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MessageSujet: Re: Love me like you do. | LIBRE   Love me like you do. | LIBRE EmptyDim 20 Mar 2016 - 15:37

La réponse de la préfète me fit sourire, discrètement. Jamais je n'aurais imaginé que la potion puisse être aussi puissante. Je me régalais vraiment du spectacle : voir un Blaireau à genoux était une de ces situations qui me faisait le plus plaisir - tant qu'il ne s'agissait pas de ma sœur. Un Rosier n'a pas à s'agenouiller face à qui que ce soit. Malheureusement, un autre ratel vint gâcher mon bonheur. Premièrement, il prit la défense de McPhee ; deuxièmement, il s'attaqua directement à ma chère Alycia. Sa remarque à peine voilée me révolta - si elle avait estimé meilleur de l'abandonner alors il aurait dû s'en satisfaire. Mon regard, fixé sur lui depuis son arrivée, se durcit tandis que mon sourire moqueur se teintait de cruauté. Repends toi ou je te mange. Lilianor fit ensuite son entrée, attirant mon regard sur elle. Elle s'assit à côté d'Alycia et l'espace de quelques secondes, j'espérai qu'elle ne commente pas la scène ou, tout du moins, qu'elle ne s'adresse pas directement à la victime de mon amie mais elle sauta les deux pieds dans le plat. J'attendais qu'elle finisse de parler pour toussoter et attirer son attention :

« Tu devrais te mêler de ce qui te regarde, Zyskowski. » dis-je d'une voix calme, tentant de la mettre en garde sans me compromettre. Je tournais la tête vers le dénommé Ells. « Et toi de même. » Mon ton s'était fait tranchant, impérieux. Je déteste les fouineurs qui ne savent pas s'occuper de leurs affaires. Il fallait maintenant espérer que ma chère marionnettiste puisse contenir McPhee lorsqu'elle essaierait de réduire au silence tous ceux qui tentaient de s'interposer entre elle et l'amour de sa vie. A moins qu'elle n'essaie de se faire du mal parce qu'on lui avait parlé sans qu'elle n'ait eu l'occasion de demander l'autorisation d'Aly ? Mon regard s'adoucit jusqu'à devenir songeur. Le Jaune avait touché sa préfète et l'avait forcée à se relever - je pariais donc sur la première réaction, sûrement plus amusante à regarder.
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MessageSujet: Re: Love me like you do. | LIBRE   Love me like you do. | LIBRE EmptyDim 20 Mar 2016 - 16:16

Elle s'était foutue tout au bout de la table des Aigles. Vous commencez à la connaître, vous savez qu'elle esquivait avec grâce la compagnie de ses pairs. Un bouquin sur les potions sous le nez, elle mâchouillait tranquillement des pommes de terre. Délicieux goût de beurre et de sel s'harmonisant parfaitement sur son palais. Pour une fois l'esprit tranquille, Mara appréciait l'instant. En même temps, il lui suffisait de se confiner dans son bunker invisible. Et voilà, comme disaient les grenouilles. Sa lecture atteignait l'Amortentia, une mixture redoutable. Bien plus qu'elle ne l'aurait pensé, en tout cas. C'était carrément capable d'altérer le jugement au point d'adorer une personne qu'on vomit quotidiennement. Impressionnant, et en même temps, carrément flippant. L'art des potions avait ça de particulier ; contenir la puissance de tout modifier, de tout saccager, dans une fiole. Magnifique petite chose.

Soudain, des effusions. Des voix perçantes par-dessus le brouhaha ambiant de la Grande Salle. Ses sourcils se froncèrent tout en poursuivant sa lecture dérangée. « … une odeur différente pour chaque perso-... » C'était trop. Elle se redressa sur le banc, droite comme une baguette trop rigide. Ses yeux se posèrent sur l'attroupement formé entre deux tables. Deux maisons, voyons les blasons... Le blaireau vs le serpent. Allons bon, c'était quoi encore ce bordel... Elle soupira lourdement, en faisant rouler ses yeux vers le plafond. Son livre sous le bras, elle s'apprêtait à quitter les lieux pour s'établir dans un endroit moins bruyant. Plus vide. Mais ses yeux azur se posèrent une fraction de seconde sur une brune familière. Ce visage si élégant, révulsé maintenant. Elle s'était arrêtée de marcher sans même s'en rendre compte. Captivante princesse, t'aurais-je enfin retrouvée ? Tout lui était revenu brutalement à la figure. Jamais la colère n'avait parue si belle. Alycia McWood, vous ici.

Se glissant discrètement à ses côtés, elle entrelaça ses doigts dans les siens. Elle attendit qu'elle la regarde pour planter ses iris dans les siennes. C'était malgré elle que Kvelgen junior frissonna. Cette alchimie toute spéciale entre elles, elle l'avait jamais éprouvé avec personne. Encore moins en c'moment. Puis putain, elle en n'avait rien à foutre de toutes ses conneries mielleuses. Skyler l'avait trop laminée pour ça. Mais Alycia, la déesse vexée, captait toute son attention pour le moment. Doucement, elle lui serra un peu la main, pour lui signifier son soutien. Lentement, elle se pencha vers elle, pour frôler ses cheveux. Elle avait l'odeur des anges.

«  - Décidément, t'as des problèmes chaque fois qu'on se croise... Il s'passe quoi ? »

Les autres allaient sans doute s'en donner à cœur joie. Jugement par ci, médisance par là. Et qui c'est, cette Serdaigle que personne connaît ? Mêle-toi de ce qui te regarde, blondasse. Cher auditoire, voici une annonce tout à fait révolutionnaire et surprenante : Mara Kvelgen s'en tapait. Elle s'en tapait tellement fort, à s'en péter les os. Elle n'avait d'yeux et de considération que pour Alycia, là. Comme au bal. Elles, et que le monde aille se faire mettre !


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Poussey Mahao
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MessageSujet: Re: Love me like you do. | LIBRE   Love me like you do. | LIBRE EmptyDim 20 Mar 2016 - 18:42

Les yeux plantés sur la douce silhouette de la poufsouffle, je la regarde, impérieuse, tomber à genoux. J'aurais pu l'aider à se relever, mais je ne fais que hausser un sourcil, écoutant la pitoyable déclaration d'amour. Alors la potion d'amour fait dire ce genre de niaiserie. Je ne peux m'empêcher de jeter un regard légèrement inquiet vis à vis de Gabrielle. Tant c'est un plaisir de la voir ployer genou, tant j'ai peur de la déchirer si je refuse ses avances. Est-ce que la folie peut l'atteindre si je deviens trop sarcastique ? Et puis qu'importe, personne ne saura que c'est moi. N'est-il pas plaisant d'avoir les pleins pouvoir ?
Je pose moi-même un genou à terre, et je la regarde en silence. Je lui attrape doucement le menton, le sourire victorieux. Bien trop triomphant pour tromper quiconque, je suis heureuse. « Alors, tu ne supposes plus que j'ai jeté un sort à Powell ? »
Mais évidemment tout cela aurait été trop beau. Pourquoi fallait-il que les autres se sentent l'âme de l'empathie. Je jette un regard noir à celui qui ose me couper. Une légère impulsion me force à réprimer un sursaut de démence, je ne dois pas montrer combien je commence à perdre pied. Ni combien de visages lacérés j'imagine chaque soir.
Me détachant délicatement de ma douce poufsouffle, je me redresse comme un serpent face à la menace. Mon coeur se serre aussitôt tout comme mes iris s'écarquillent alors que le sourire victorieux s'efface pour laisser place à l'appréhension.
J'observe ; il parle mais je n'écoute qu'à moitié. Depuis quand nous parlons nous en public. Je plisse le nez, et tic un  instant. L'envie de le frapper me vient, l'insulter de vil imbécile. N'a-t-il donc pas compris ce que le terme danger voulait dire ?
Ainsi donc tenter subtilement, mais non subtilement de faire comprendre que je l'avais blesser devant tout le monde, était sa solution.
Il n'allait pas regretter sa peine. Je serre doucement mon poing, enfonçant mes ongles dans la paume.

Lilianor décide cependant d'y mettre du sien. Je la regarde, sans sourire mais mon regard redevenu moqueur lui intime de continuer sa danse dangereuse malgré les effets néfastes de la potion. Quoi de mieux que de voir Eleonora tabasser tous ceux qui la touchent. Je n'aurai pas à me battre, non, elle le fera pour moi. Je pose mes yeux sur Julian, le sourire moqueur, le regard rieur. Oui, je n'ai rien besoin de dire, tu subiras. Et ma folie sera retranscrit par les gestes d'Eleonora. Alors je m'approche d'Eleonora, je remets une mèche de cheveux derrière son oreille ce qui laissent perplexes la majorité des élèves présent, et je chuchote : « Si tu le laisses entre toi et moi, je ne suis pas sûre de pouvoir te donner mon amour. » Loin de moi l'idée qu'il lui arrive du mal, Julian mérite mieux que ça. Bien mieux. Mais il doit comprendre pourquoi je suis dangereuse. M'arrachant à elle, j'attends patiemment qu'elle réagisse mais là encore, plus rien ne se passe comme prévu. Gabrielle ouvre la bouche, de cette jolie voix envoutante et tranchante, elle somme aux deux intervenants de s'occuper de leurs affaires. Pour Lilianor, c'est faisable de s'en sortir, pour Julian cependant... Et pourtant il est de sa maison, et l'émeute peut éclater n'importe quand maintenant.
Délectable.

Je lève la tête vers les professeurs qui, pour la plupart, nous regardent. Je dois rester fine et continuer de jouer le jeu. Je n'ai rien à voir avec son comportement, je suis victime autant qu'elle, c'est ce que nous devons nous dire. Alors que tout semble s'arranger et qu'Eleonora peut exprimer sa haine vis à vis de Julian, une main douce et gracile glisse dans la mienne. Non sans surprise, je me tourne vivement vers le nouveau trouble-fête, un instant j'ai cru que ce serait Aaron, et le visage si doux et féroce de Mara se dessine. Mon cœur s'accélère, depuis quand ne l'avais-je pas vu ? Depuis quand tant de belles personnes étaient dans ma vie et persécutaient ce qu'il me restait de lucidité ?
Néanmoins, je me rappelle rapidement la situation et je me poste juste devant Mara, passant ma main dans mon dos sans en lâcher ses doigts. « Mara, j'aimerais te dire que c'est un plaisir de te revoir. Mais la situation ne semble pas à propos, j'aimerais que tu restes derrière moi. Un instant, un tout petit instant. »
Presque suppliante, je regarde Eleonora. « Ok, on va dire que je t'aime aussi, d'accord ? En attendant, ne touche pas à Mara. Tu peux détruire ce que tu veux, cependant mais si tu la touches alors on ne sera plus du tout copines. C'est compris ? »
Évidemment, je chuchote mais l'inquiétude commence à naître au sein de mon ventre. Peut-elle devenir plus sanguinaire que je ne le suis ? A espérer que non. Alors je recule d'un pas, poussant légèrement Mara.
Si je m'amusais, ce n'est plus le cas. Je glisse mon regard sur Aaron qui nous regarde, inquiet aussi bien par les mots que la scène.
Qu'ai-je fait ?
Le tout n'est plus de regretter, mais d'assumer en partie les conséquences. Recalculer et recommencer.
Mon regard se pose sur Julian, puis sur Lilianor. J'aurais peut-être du dire quelque chose pour les empêcher d'être atteint par la douce et impressionnante poufsouffle, mais si je le faisais... On comprendrait. Alors je recule à nouveau d'un pas, poussant encore plus Mara. « Je ne veux pas que tu parles, Mara, pas tout de suite. Attendons de voir ce qu'elle va... faire. »
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Tobias O'Connell
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MessageSujet: Re: Love me like you do. | LIBRE   Love me like you do. | LIBRE EmptyLun 21 Mar 2016 - 0:22

Trop tôt et en même temps trop tard. Que n'aurait il pas donné pour dormir plus longtemps... à un cheveux de foutre son poing dans un visage si familier qu'il en était devenu flouté pour finir par disparaître dans une brume délicate sous des 'Oï Tobias arrête de te gratter les [...]' - soit dit en passant il ne grattait pas grand chose, juste caressait son bide par habitude. Le rouge et or, les cheveux en bataille, s'étira pour finir par s'extirper des bras de Morphee complètement, comme de ses draps, un réveil Oh combien lenteur suprême qui s'acheva par une fuite des lieux le sang lui montant à la tête avec un pitoyable bégaiement :

'Te - te balades pas. pas à poils. Cyril !  Tu. tu vas attraper froid connard !'. Pathétique n'est ce pas ? Ouaissssss la loose ! Enfin passons ce moment de honte qu'il expliquera par un rêve horrible et non torride quoi que frapper de la populace est jouissif même en sommeillant. Le gryffondor se hâta de se refroidir la tête comme de se shampouiner avant de dévaler les marches quatre à quatre jusqu'à la grande salle une fois habillé. Alentour passé en quatrième vitesse, Ju' n'était pas à la table des blaireaux alors que Mccafé et super-larbin y étaient, tout comme Molly. Ah x3. Et sa frangine... poisse ! Et Mcconnasse... putain niveau début de journée on pouvait rarement faire pire. Quoique ce qui suivi fut proche de lui mettre la gerbe aux lèvres.

Tobias venait à peine d'entamer un bol énorme, précisons la proportion, de chocolat chaud à la grosse cuillère, précisons également le gabarit, quand il renversa la moitié d'une cuillerée en loupant son clapet. La faute ? McPhee à genoux, ou ce qui pouvait y voir quasi, devant Mcwood.

- Fait gaffe !

Grincha son voisin de table ayant reçu quelques éclaboussures alors que le griffon se demandait quelle substance planait dans la grande salle. McPhee était une plaie, Mcwood une pétasse mais alors là, ça tenait pas la route du tout, sérieux, c'était quoi là ? Un règlement de compte ? Un pari ? Il jeta un œil à Powell, impuissant sur le coup... paye ton utilité bouffon, aux serpentard bien trop réactifs pour pas changer 'oh yeah une personne de plus à victimiser et volontaire en plus !' que pour que ce soit une blague, coup d’œil aux profs partagés... powellment atteint sans doute, puis sur Julian arrivant comme un prince sur son cheval blanc qu'il applaudit au passage étant complètement largué par la situation. Aider Mcphee ? Non, elle se ridiculisait très bien toute seule. Frapper Mcconnase ? Non, pas devant les professeurs puis taper les filles... très peu pour lui, tellement fragile, tellement chiant, comme un moustique sans ailes, sauf Charlie... mais Charlie c'est pas vraiment une fille donc.

Julian semblait s'opposer à Alycia. Non. Oui.  Devait vraiment y avoir un truc dans l'atmosphère de la salle mais c'était tellement bon. Tellement... inattendu et espéré à la fois. Enfin. Il ouvrait les yeux. Enfin. Merci ! Remercia Tobias à une entité invisible en reprenant une cuillère qui de nouveau fini par asperger ses malheureux voisins lorsque... une serdaigle tape-l-l'incruste-vole-la-vedette à son Ju' se frotta à Mcwood à lui en faire saigner des yeux. C'était proche donc. L'affaire sentait pas bon. Ça puait le drame à planer. Mcphee était pas franchement nette à bien y réfléchir, elle l'avait jamais été non plus mais bon, là c'était louche... la gestuel d'Alycia envers Julian n'inspirait vraiment rien de bon. Que faire ?! Que faire ? 'Rien Tobias ta gueule t'es nul tu résous tout par les poings et là c'est limite que des gonzesses'... bon sang Julian pourquoi avait il fallu qu'il y mette son grain, un grain cool, alors que les personnes qu'ils piffaient pas risquaient de se casser la gueule entre elles naturellement.

Le rouge et or hésita une seconde avant de tenir fermement sa cuillère, d'y poser un œuf cuit dur dans sa courbe, de calculer quelque peu un certain alignement, viser, envoyer c'est pesé et de lâcher le tout avec une bonne poigne. Diagnostique avant geste : Une McPhee à terre, Mcwood mourante (soyons fou) et un Ells Winner. Nouveau diagnostique vu que ça partait finalement légèrement trop vers le rayon McPhee-Zykowski la verte - Rosier, situation qui pue mais qui peut-être permettra à Julian de s’éclipser de cette scène de couleuvres.... éclipse toi bon sang. Ce qui n’empêcha pas le gryffondor de se lever, valeureux, comme si l’œuf explosé à présent sur des victimes vertes n'était pas de son dû, et de clamer à une table jaune le séparant.

- Y a pas moyen de dej' en paix sérieux ?! Putain les gonzesses j'te jures. Pardon Julian. Pardon. Même si l'envie ne lui manquait pas de sourire face à l'opposition Mcwood/Ells. Exclamation à moitié étouffée par les stupeurs déjà présentent face à la scène se déroulant chez les verts et jaunes. Le gryffondor espérait bien tirer son camarade de ce lot. Et Molly par la même occasion si c'était possible. Pourvu que ce ne soit pas une situation désespérée, présage d'un désastre. Pourvu. qu'il n'y ai pas une similarité... ca ne se pouvait.



Spoiler:
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MessageSujet: Re: Love me like you do. | LIBRE   Love me like you do. | LIBRE EmptyLun 21 Mar 2016 - 15:36

Alycia se baissa pour se mettre au même niveau qu’Eleonora. Finalement, elle n’allait peut être pas rejeter immédiatement sa nouvelle admiratrice. Elo sentit même, à nouveau, la main de son amour contre son visage. Aly souriait et le cœur d’Elo bondit une nouvelle fois dans sa poitrine, le sourire revint sur ses lèvres et ses pommettes se soulevèrent, éloignant les larmes qui coulaient sur ses joues, loin de sa bouche.
Alors, tu ne supposes plus que j'ai jeté un sort à Powell ?
La Poufsouffle ne comprit pas les mots de la Serpentard. Elle parlait d’Aaron. Que venait faire cette question dans la discussion ?
Non, bien sûr… Mais je ne l’ai jamais vraiment cru. Comment as-tu pu penser une chose pareille ? Pourquoi aurais-tu jeté un sort à Aaron ?
Elo était encore perdue dans ses pensées, quand quelqu’un lui saisit le bras et la releva. Elle lui fit face, le regard brûlant d’une rage sans nom. Un rictus se forma au coin des lèvres fines de la jeune fille. Elle reconnaissait son camarade de Poufsouffle, mais ne comprenait pas pourquoi il s’immisçait dans la conversation.
Elle ne lui sauta pas immédiatement à la gorge, car une autre personne la perturba. La sœur de Molly. Une vipère sans nom, dont les propos étaient toujours agressifs et mauvais. Elle reçut elle aussi un regard noir.
Ne te mêle pas de ça, Lili ! Par respect pour ta sœur, je ne t’arracherai pas les yeux. Mais ne me cherche pas plus. C’est avec Alycia que je parle, pas avec son roquet bruyant.
Le ton était net et franc. Tous ceux qui l’entendaient, pouvaient comprendre que la menace n’était pas en l’air. Pour la première fois de sa vie, Elo laissait parler la haine, qui n’était que le revers de la médaille de l’amour. Que resterait-il de cela dans ses souvenirs, lorsqu’elle recouvrirait  ses esprits ?
Ecoute la préfète-en-chef et retourne à ton assiette !
Eleonora arrêta de s’occuper de Lili pour revenir à Aly. Elle la vit prendre ses cheveux et frissonna de plaisir, quand elle glissa ses doigts derrière son oreille. Elle avait toujours aimé que l’on touchât ses oreilles… Rien ne pouvait l’exciter davantage.
Si tu le laisses entre toi et moi, je ne suis pas sûre de pouvoir te donner mon amour.
La voix d’Aly l’envoutait toujours autant. Elo fit volte-face et observa Julian. Elle semblait mesurer la meilleure façon d’agir, hésitant entre la charge directe et la ruse.
Inutile de me toucher une nouvelle fois. Je suis assez grande pour me débrouiller seule. Et tu m’as posé assez de problèmes, depuis que je suis préfète, pour que tu ne t’occupes pas de ça, Julian… Alors retourne à ta place. C’est entre Aly et moi.
Une bleue arriva ensuite. Elo l’avait déjà croisée, mais ne la connaissait pas. Il s’agissait d’une élève plus âgée. Elle faisait face à Elo et semblait se complaire de sa présence à côté de Son Aly. Elle s’appuyait de plus en plus contre la jeune fille, lui volant les contacts qu’Elo devaient vivre. Les cheveux d’Aly étaient pour elle. Pas pour Mara.
Pourquoi Aly la plaçait-elle dans son dos ? Fallait-il la protéger ? Elo était prête à tout pour obtenir l’exclusivité. D’ailleurs, plus tard, il faudrait qu’elle se débarrasse d’Aaron. Mais ce n’était pas l’avis d’Aly.
Ok, on va dire que je t'aime aussi, d'accord ? En attendant, ne touche pas à Mara. Tu peux détruire ce que tu veux, cependant mais si tu la touches alors on ne sera plus du tout copines. C'est compris ?

La colère qui montait depuis trop longtemps étaient sur le point d’éclater. Le sang colorait les joues d’Elo. Des légers tremblements agitaient ses mains, aux poings serrés.  Elle sentait ses ongles s’enfoncer dans la paume de sa main droite et pressait un peu plus fort, pour ressentir la douleur. C’était quoi ce cauchemar ? Il fallait qu’elle se réveille. Les larmes avaient cessé de couler depuis assez longtemps pour sécher sur ses joues.
C’est ce moment que choisit un œuf pour venir la frapper. Il tapa contre son épaule et rebondit en direction de la table des Serpentards. A l’autre bout de la Grande Salle, elle vit celui qui l’avait lancé. Tobias…
Il était debout et commençait à se plaindre. Encore une fois.
Y a pas moyen de déj' en paix sérieux ?! Putain les gonzesses j'te jure.
La colère atteignit un point de non retour et Eleonora fit une chose qu’elle n’imaginait pas possible. Elle s’éloigna d’Aly en courant. Elle sauta sur la table des Serpentards, faisant voler les plats et les couverts. D’un bond, elle arriva sur la table des Serdaigles. Elle sautait déjà vers celle des Poufsouffles, mais n’atterrit jamais. La main énorme de Hagrid venait de la saisir. Elle ne savait pas d’où il sortait, mais il la maintenait fermement. Ses pieds ne touchaient pas le sol. Elo se débattait comme un diable, mais elle n’était vraiment pas de taille, face au demi-géant.
Autour d’eux, tout le monde s’était levé. Certains criaient ou s’enfuyaient, encore traumatisés par les évènements de  Noël. D’autres avaient tirés leurs baguettes, prêts à se défendre. Les professeurs venaient encercler Elo et Hagrid. Chourave lui parlait, tentait de la calmer. Rogue, quand à lui, avait un rictus mauvais au coin des lèvres et semblait sur le point de lui lancer un sort mortel. McGonnagal et Flitwick avaient la baguette à la main, mais étaient en attente de la suite des évènements. Slughorn, lui, observait la table des Serpentards, un sourire sur les lèvres, intrigué par ce qu'il avait observé. Hagrid cria dans sa barbe.
Tout va bien, je la maîtrise. Après tout, j’en ai déjà maté des plus dangereux qu’elle !
McGonnagal prit le relai.
Rubeus, veuillez emmener la jeune McPhee à l'infirmerie. Nous vous suivons.

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Poussey Mahao
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MessageSujet: Re: Love me like you do. | LIBRE   Love me like you do. | LIBRE EmptySam 9 Avr 2016 - 15:15

Je tiens fermement la main de Mara, qui pour une fois, semble bien vouloir rester docile. Eleonora n'est pas dans son état normal et c'est entièrement ma faute. J'avoue que je ressens une pointe de fierté à l'avoir mise dans un tel état. Mais je ne m'attendais pas à ce qu'autant de monde vienne s'intéresser à cette histoire grotesque d'un dit amour entre McPhee et moi. La violence de ses gestes et ses paroles désespérés semblent la briser à mesure que les personnes se lèvent pour appartenir à l'histoire. Je tenais simplement à ce qu'elle me disculpe de ses accusations sans fondement, de cette emprise sur Aaron alors que je n'avais jamais rien fait. Si je l'avais ensorcelé, c'était grâce à ce que j'étais, ou voulais sembler être à ses côtés.
La haine de ses mots cracher maladroitement à la figure de ma comparse m'amuse, parce qu'elle n'aurait jamais eu le cran de parler ainsi à Lili, mais celle-ci ne semble pourtant pas relever l'accusation, surement parce que Gabrielle lui avait demandé de ne pas intervenir. Lili avait toujours été indépendante, même si on s'aime bien, elle n'est pas de ceux que je manipule pour obtenir ce que je veux.
Portant mon regard sur Aaron, je me rends compte que toute cette histoire continue d'aller trop loin.

Je vais pour emmener Eleonora loin de tout ça mais, évidemment, le seul et l'unique Tobias O'Connell ne peut s'empêcher d'intervenir. Alors que l'oeuf atterrit sur McPhee puis sur la table serpentarde, je me tourne vivement vers ce trouble-fête, abusif personnage... Je saurai lui faire avaler sa langue sifflante, le moment venu. Je pense qu'il est bientôt temps de divulguer à tout le monde, les petits penchants de Tobias.
Je m'apprête à rétorquer, à l'asséner comme j'ai l'habitude de faire. Le rendre muet malgré son arrogance, le mettre plus bas que terre, mais je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit. Eleonora s'envole de table en table, bousculant les élèves, faisant voler les assiettes, les victuailles... Comme si ma haine pour Tobias s'était insinué dans ses veines. La douce poufsouffle, si discrète, si fière se transforme en bête sauvage ; hargneuse harpie.
Mais avant qu'elle ne puisse atteindre Tobia, Hagrid l'attrape au vol et malgré sa force titanesque, il la maîtrise.
A l'infirmerie... Je me tourne vers Gabrielle. Ils vont sans doute savoir qu'elle a été empoisonnée, ensorcelée par une potion d'amour. Nous étions stratège, nous ne manquerons pas de faire valoir notre innocence faute de preuve, mais on ne pouvait nier que cela pourrait compromettre l'entreprise d'une totale réussite.
Si on doutait de la ferveur de ses déclarations, alors je peux être sûre que la moitié de l'école m'accusera d'avoir voulu empoisonner l'esprit de McPhee.
Je grince des dents en la voyant s'éloigner avec quelques professeurs et me tourne doucement vers Julian.
« Retourne t'assoir. » Je siffle entre mes dents alors que la colère est telle que je ne peux la cacher. Puis mon regard tombe sur Tobias, je lui souris... Arrogante. Tu ne perds rien pour attendre, je te le promets.

Après une telle action, je me tourne vers Mara. Je lui embrasse le dessus de la main, comme un prince à sa princesse. Merci de t'être tenue tranquille. « Ça fait longtemps que l'on ne s'est pas croisées, j'espère que tes vacances ont été bonnes ? »
Je la raccompagne à sa table et lui promet de lui écrire sous peu.
Enfin je rejoins ma table, m'asseyant près de Gabrielle, les coudes sur la table. Si on nous découvre, nous étions cuite, et je m'en voudrais d'avoir entraîner Gaby là dedans. Mais nous étions malignes, manipulatrices dans l'âme, appréciées des professeurs, comédiennes... Le sourire en coin, je plante ma fourchette dans une saucisse de Francfort levant celle-ci face à Tobias, au loin, et je croque dedans comme une force-née. Je vais t'immaculer.

J'espérais seulement qu'Eleonora ne se souviendrait plus très bien de ce qu'il s'était passé, et que nous n'aurions pas à nous battre. Je ne veux pas salir mes mains.
La salle est en effervescence, tout le monde chuchote, me regarde puis regarde la grande porte. Amusant.
J'ai réussi.
« On finit de manger et on va réviser ? »
A l'intension de Gabrielle et Lilianor, les seules à qui j'avais envie de donner de l'attention, m'évertuant à ne pas poser mon regard sur Aaron.
Il savait que je ne resterai pas les bras croisés face aux insultes que notre couple recevait.
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