Fais ce que tu dois, Advienne que pourra

26/03/2016

Boum Boum Boum... Un tambourin tape dans le cerveau de Maxwell, un bruit sourd, un autre. Il fini par refermer le livre qu'il a entre les mains d'un geste brusque. Il se décide à sortir de son petit nid douillet pour aller faire un tour.

Pourquoi est-il revenu en Angleterre ? Oh, en réalité il a passé la dernière soirée chez Maman et c'est dans son lit d'enfant que nous le voyons là. Il se glisse sous la douche et des chants étranges envahissent son esprit, il tape le rythme du pied, ferme les yeux. Sa tête par en arrière, l'eau brûlante ne le soulage pas de cette vision qui l'envahit. Il sort de la douche haletant comme après un footing et sent son cœur s’accélérer, son sang battre un rythme effréné. Il cogne une porte, ferme les yeux et essai de calmer les images qui viennent.

De grand yeux le hantent sans qu'il sache pourquoi. Il sent soudain un vent glacial contre son torse et ouvre les yeux. Il sursaute, sa grand-mère est dans le couloir. Elle lui sourit doucement, s'approche, colle une main contre son front et lui susurre quelques mots avant de redescendre. Il sent la chaleur de sa main, les chants dans sa tête se calme et il se retrouve soudain seul avec lui même. Ôh bien sur pour le commun des mortels c'est un Homme malade qui est là, pour d'autres c'est un chaman de haut niveau envahit par des démons. Il se dépêche de s'habiller et de partir pour Londre. Il sait que les chants vont revenir, qu'il y a une image qui le hante, que bientôt sa conscience cédera. Il est perturbé. Ce n'est pas souvent qu'il ne se souvient que d'un regard, d'un ressenti. Ce rêve était étonnant, comme pour le pousser à sortir de sa bulle, à sortir de son antre.

Il arrive dans Londre, d'abord il s'en va dans les quartiers Moldus, erre un peu et fini par croiser une connaissance. Ils échangent quelques mots, une poignée de main. Un billet change de poche, une enveloppe également. Puis il reprend la route du côté sorcier. Il se frotte la nuque la tête basse en entrant dans le rade qui fait pont. Il ne se sent jamais à l'aise ici, il était bien mieux dans la foret Amazonienne ou aux sommets de l'Himalaya.

Lorsqu'il parvient sur le chemin de Traverse c'est vêtu d'un jean taille basse, d'une paire de soulier vernis usés, un t-shirt bleu impeccable par contre ( Maman veille toujours un peu sur son grand bébé ). Une vieille veste en cuire lui évite de mourir de froid tandis qu'il erre le regard vide. Il bouscule une personne, puis une autre, se retrouve dans l'allée des embrumes, en ressort.... Mais que fou-t-il là ? Soudain le regard océan de Maxwell reprend vie et il s’ébroue. Il a perdu conscience de la réalité, il ne se souvient pas comment il a fait pour arriver là ou il est... Combien de temps est-il resté enfermé dans sa tête ? Il ne saurait le dire mais il se sent épuisé, il a du battre tout les paves de Londres depuis le matin... Il se retourne deux fois sur lui même au moins et cherche à comprendre sans y parvenir. Soudain il aperçoit une belle Aura, elle est brune et a un port à vous faire le chavirer le cœur. Il la détail du regard - il ne la déshabille pas, non, il la regarde comme on contemple une oeuvre d'art -

"Excusez moi Mademoiselle, je vais vous semblez bien étrange, je suis navrée si la remarque vous offense, mais je crois que j'ai rêvé de vous cette nuit..."

Oui, ce regard c'est celui qui le hantait ce matin. Une rencontre dès plus étrange qu'il n'a aucun autre souvenir de son rêve et qu'il a été chamboulé toute la journée par celui ci. Il faut croire qu'il est habitué à rêvé d'horreur mais qu'un regard peu le troubler. Peut être son inconscient veut-il l'obliger à faire des efforts de sociabilisation ? Il ne sait pas.

Oui oui, sa remarque est maladroite. Il garde pourtant les épaules droites, la tête haute et son mètre quatre vingt cinq n'est à ce moment pas désagréable car si il avait pu il se serait caché à des milliers de kilomètres. Il hésite et ajoute avec cette même voix mi-figue-mi-raisin :

"Je dois vous sembler complètement paumé, je crois que c'est un peu vrai. Mais si vous m'en laissez l'occasion je vous invite pour un verre afin de me faire pardonner cette impertinence."

Maxwell ou comment passer pour un con en deux leçons... Il passe une main dans sa tignasse noir et offre un sourire timide à la demoiselle.

05/03/2016

Tomber sur un inconnu #maxdre

Maxwell & Deirdre

Aller à Londres. Pourquoi devait-elle aller à Londres déjà ? Revoir de vieille connaissances, faire quelques boutiques. Des choses de ce genre... Par les temps qui courent ? Oui, parfaitement. Et puis elle n'allait pas n'importe où à Londres. Elle allait sur le chemin de traverse. Un lieu magique, exclusivement. En pleine journée. Moins de chance de se fourrer dans une situation à problème. Enfin, cela, c'était la théorie. Maintenant, il y avait la pratique... La jeune femme avait prévu ce voyage depuis quelques temps déjà. Elle avait un point de chute à Londres, sa grand-mère paternelle, Sara. Elle emprunterait le réseau des cheminée pour se rendre chez sa grand-mère et faire le trajet depuis Avalon. C'était moins risqué. Plus pratique. Et surtout, c'était dans ses habitudes : c'est ce qu'elle avait toujours fait quand elle devait se rendre à Londres.

Sa grand-mère ne serait pas là pour l'accueillir, mais elle savait que tout était prêt pour son arrivée. Il ne restait plus qu'elle désormais ! Sa longue silhouette filiforme se découpa dans l'encadrement de la porte de sa chambre, alors qu'elle en sortait, les mains occupée à attacher un bracelet à l'un de ses poignets. Une chaînette en argent avec une breloque : un mini blason familial. Elle était plutôt contente du résultat, ayant fait faire le bijou en question. Elle n'en avait pas encore parler à sa famille mais nul doute qu'aucun ne lui en voudrait pour cette petite fantaisie. Elle chaussa une paire de petites chaussures noire type bottines, qui allongeaient encore plus sa silhouette. Le tout accentué encore par sa jupe crayon noire lui arrivant au dessus du genou. En haut, elle portait un pull près de corps rouge chiné. Peut être la chose la plus basique de sa tenue... Elle croisa un miroir et jeta un oeil dedans : son apparence stricte n'était pas pour la servir... C'était presque comme si elle allait passer un entretien d'embauche... Elle soupira et lâcha ses cheveux, qui était, jusque là, attaché en chignon serré sur son crâne. Ses cheveux longs et ondulés, noir de jais, retombèrent en cascade sur ses épaules. Un sourire espiègle s'arracha à ses lèvres. C'était déjà mieux, elle faisait un peu plus sauvage comme ça. Elle glissa sa baguette dans un repli de sa jupe pourvu à cet effet, enfila un gros gilet en laine noir et attrapa son sac : elle était fin prête !

Elle était arrivé à Londres sans encombre et déambulait désormais sur le chemin de traverse. Un rapide arrêt chez Gringott's l'avait rassuré sur sa situation financière et elle avait fait quelques emplettes. Mais avant de rentrer, elle profitait de cette petite virée à Londres. Voilà des années qu'elle n'avait pas mit les pieds dans cette rue, fouler son pavé. En revenant de Norvège, elle était aller directement à Avalon, sans se poser de questions, suivant sa famille. Et sans vraiment penser à elle non plus. Elle avait tout de même retrouvé un vieil ami et se sentait moins seule. L'Angleterre avait beau être son pays natal, son coeur était toujours déchiré entre la Norvège et l'île britannique... En plus de ce malaise qui avait toujours habiter son coeur, s'ajoutait le sentiment d'inutilité grandissant en elle. Elle n'avait plus de travail, sa famille s'amenuisait de plus en plus... Qui était elle au milieu de tout ça ? A quoi servait-elle au monde ? Pour l'instant, à bien peu de choses, pour ne pas dire rien. Les bras croisé, le regard sur ses pieds, elle se laisse envahir un instant par ce sentiment d'impuissance avant de reprendre de la contenance et une grande inspiration. Non, elle n'est pas inutile. Elle ne sait pas encore par quel moyen ni quand, mais elle le sent : elle a une famille a soutenir et protéger. Et elle a obtenu de grandes choses auparavant, durant sa carrière de diplomate, qu'elle compte bien reprendre un jour où l'autre. Il n'y a pas de raison qu'elle échoue. En fait si, il y en a de nombreuses, mais elle les relègue au fond de son esprit. Il ne sert à rien d'y penser et de s'en inquiéter.

Son regard froid balaye la foule un moment alors qu'elle marche à pas lent. Elle contemple l'architecture du lieu, chose que l'on ne fait presque jamais d'ordinaire. Et pourtant, c'est se priver de belles choses, la plupart du temps. Cependant, une voix masculine la sort de ses pensées et de sa contemplation. Elle pose un regard quelque peu étonné sur cet inconnu qui l'aborde en pleine rue et l'écoute, avec une attention certaine.

« Excusez moi Mademoiselle, je vais vous semblez bien étrange, je suis navrée si la remarque vous offense, mais je crois que j'ai rêvé de vous cette nuit... »

Un demi sourire, à moitié amusé, mais à demi méfiant se peint sur son visage. Une certaine incompréhension se lit dans ses yeux. Que lui veut-il ? Qui est-il au juste ? Ils ne se connaissent pas... Enfin, pas que la demoiselle ne s'en souvienne ! Ce qui n'est pas le cas de toute façon car elle est plutôt physionomiste... Elle le détaille rapidement, essayant d'évaluer le risque qu'il représente, mais tout dans son comportement le fait paraître inoffensif. Elle n'a cependant pas le loisir de répondre -elle ne le pourrait de toute façon pas, trop prise au dépourvu de la sorte- que le jeune homme reprend en douceur, visiblement gêné.

« Je dois vous sembler complètement paumé, je crois que c'est un peu vrai. Mais si vous m'en laissez l'occasion je vous invite pour un verre afin de me faire pardonner cette impertinence. »

Cette fois, c'est bien un sourire amusé qu'affiche les lèvres rouge de la jeune femme. Elle détourne les yeux un instant, juste le temps de réfléchir à ce qu'elle va dire avant de reposer un regard un peu inquisiteur sur le garçon timide. Après tout, pourquoi ne pas lui laisser sa chance ? Il ne manque pas d'originalité ! C'est bien la première fois qu'un inconnu lui tient ce discours !

« Un petit peu en effet... Mais j'accepte ce verre ! Vous avez piquer ma curiosité ! Je serais curieuse de savoir ce que je fais dans les rêves d'un charmant inconnu... »

Un sourire espiègle au coin de ses lèvres, ses bras qui se croisent sévèrement sous sa poitrine. Elle lui emboîte le pas avec une lenteur toute calculé.

« Et à qui ai-je l'honneur ? A moins que vous ne souhaitiez garder cela secret. Ça ajouterai au mystère... »

De nouveau un sourire en coin, avec cet air joueur dans le regard, moins froid peut-être que celui qu'elle peut servir d'habitude. Au fond d'elle, quelque chose pique sa curiosité et elle fait taire toutes ces petites voix qui lui crie au danger...

HRP:

26/03/2016

Il l'étonne cela se voit. Et encore, si elle savait... Il lui arrache un sourire. Oh, serais ce de bonne augure ? Il ose un instant l’espérer. La lueur dans le regard de la demoiselle croise de nouveau le sien. Il soutiens sans peine ses yeux, il n'a jamais été ce genre de garçon tire au flancs. Il devine sans le vouloir qu'elle doit être de haute noblesse. Elle a un port altier magnifique et sa façon de marcher vous ferais tuer père et mère. Il la détail encore un instant, un bracelet d'argent, des boucles de qualité. Il est certain maintenant il vient d'attirer sur lui l'intention d'une jeune femme de très bonne famille. Soudain il a envie de fuir mais elle ne paraît pas mauvaise. Rien dans son Aura ne le paraît. Elle n'a même pas l'odeur du démon autour d'elle. Non, Maxwell est sur – ou il se persuade – qu'elle n'est pas dangereuse pour lui.

Piquer sa curiosité ? Ôh il passe dans son regard un instant comme une étincelle de joie. Comme cela ils sont deux. Que fais une aussi jolie personne ici ? Pourquoi leurs destins se sont-ils rencontrer ? Pour une fois il est dans le flou. Pour une fois il a tellement été dans sa tête aujourd'hui qu'il parvient sans peine à se fermer aux images subliminale. Il lui rend son sourire, le sien est plus doux, comme la caresse du vent chaud de l'été sur votre peau. Il lui indique une direction avec délicatesse pour ce fameux verre.

Des présentations sont réclamés tandis qu'elle le suit avec une réserve qui est pour Maxwell parfaitement feinte.Quoique n'a-t-elle pas croisé ses bras sur sa poitrine dans une position de défense ? Il lui propose son bras pour aller de concert vers la taverne ou ils pourrons boire un verre. - Il a quand même une certaine éducation, un peu désuète parait-il - Ce geste lui permet de réfléchir un instant, son regard bleu acier se ferme, il semble loin dans sa tête l'espace d'un instant. Max ? Maxwell ? Maxwell Crowley ? Crow ? Crowley ? Comment se présenter à la créature qui visiblement est bien plus éduqué que lui ?

« Il y a bien assez de mystère dans ce monde pour que je n'en rajoute pas honteusement Mademoiselle. Vous pouvez m’appelez Maxwell. Je ne m’embarrasserai pas d'un Nom cependant, le votre doit posséder suffisamment de noblesse pour que nous évitions de mettre en jeu ici nos milieux sociaux respectif. N'avez-vous pas juste envie d'un verre sans soucis du quant-dira-t-on Mademoiselle … ? »

Un nouveau sourire naît sur ses lèvres. Un sourire malicieux cette fois car il a bien compris qu'elle doit être Noble sans parvenir à deviner si c'est juste une parure de richesse ou une réel distinction du sang. Ce sang qui a perdu toute signification la première fois qu'il eut une vision époustouflante. Cette noblesse sur lequel il avait dans sa prime jeunesse cracher sans honte se targuant d'avoir en lui plus de magie que certains sang bleu. - et là dessus il savait ne pas avoir tout à fait tord. -

Ils sont devant Le Chaudron Baveur. Il sort sa main libre de sa poche et lui ouvre la porte avec douceur. Il est galant comme toujours. C'est une femme, elle est la seul d'eux deux qui peut donner la vie. A ce titre il la respecte. On lui a apprit que le monde n'est qu’énergies, que la plus belle des magies est celle qui crées la vie. Comment ne pas respecter celles qui la donnent ? Il la domine de par sa hauteur et pourtant tout en lui est humble et respire la sérénité.

Il ne sait pas si le lieux un peu glauque lui convient pour un verre. Elle choisira peut être de prendre les rennes et de l'emmener ailleurs mais cela il la laisse faire. Il sent dans sa poche gauche le poids des cartes de son tarot qui lui réchauffe doucement la poitrine. Il la regarde, sa tignasse noir, son pull et sa jupe de la même teinte. Oui il n'a rien à craindre d'elle au même titre qu'elle n'a rien à craindre de lui. Deux fauves qui se rencontrent.

Hrp:

05/03/2016

Tomber sur un inconnu #maxdre

Maxwell & Deirdre

Il accroche son regard et elle le sien, à n'en pas douter. Il y a quelque chose chez lui qui l'intrigue. Elle a pourtant rencontré beaucoup de gens au cours de sa carrière de diplomate -point terminée, elle l'espère fermement- mais il semble... différent. Il ne semble pas dangereux déjà, c'est une bonne chose. D'ordinaire, Deirdre « lit » facilement ceux qu'elle croise. Elle ne peut pas connaître leurs pensées ou des choses dans ce goût là, non... Elle est loin d'être télépathe. Mais elle sait, dans la plupart des cas, à qui elle a affaire dès les premiers instants. Elle a apprit, avec le temps, à décrypter le visage de ceux qu'elle croise. Elle sait d'emblée ce qu'elle pourra négocier, quel terrain sera trop glissant, et quel personnage sera trop dangereux. Ceux en qui elle peut avoir confiance, et ceux dont il faut se méfier. Mais avec lui... Elle a du mal à faire la distinction. Il n'est sans doute pas dangereux, mais il y a quelque chose d'un peu étrange dans son regard. Une chose qu'elle n'arrive pas à définir, à son plus grand regret. Mais peut-être y arrivera-t-elle plus tard ? Ou pas. Seul l'avenir le lui révélera, et elle décide de prendre ce risque là, pour peu qu'il existe...

Le bras se tend après un geste vers le Chaudron Baveur. Elle esquisse un fin sourire et décroise les bras, pour prendre volontiers le sien. Elle a l'habitude de ce genre de geste et ne s'en offusque pas. Il fait preuve d'une galanterie que l'on ne voit plus que dans les contes et les bals d'une haute société en péril. Et avec ce qu'il se passe de leurs jours, les bals ne sont plus spécialement d'actualité... Ne reste alors plus que les anciens contes de capes et d'épées... Ceux où les preux chevaliers sauvaient encore les princesses des griffes des dragons. Bien que les dragons soient toujours en relative liberté, les princesses en détresse elles, étaient une espèce disparue depuis bien longtemps ! Ils entamèrent donc tranquillement le pas vers la taverne, Deirdre profitant de cet instant pour réclamer avec un sourire espiègle un peu plus d'information sur son chevalier du jour.

« Il y a bien assez de mystère dans ce monde pour que je n'en rajoute pas honteusement Mademoiselle. Vous pouvez m’appelez Maxwell. Je ne m’embarrasserai pas d'un Nom cependant, le votre doit posséder suffisamment de noblesse pour que nous évitions de mettre en jeu ici nos milieux sociaux respectif. N'avez-vous pas juste envie d'un verre sans soucis du quant-dira-t-on Mademoiselle … ? »

Un sourire apparu de nouveau sur ses lèvres. Décidément ! Elle qui était bien plus peu accueillante et avenante avec les inconnus -plus professionnelle en réalité- elle ne cessait avec lui de lui servir des sourires amusés. Peut-être était-ce simplement ce de quoi elle avait besoin ? Un sourire pour oublier, l'espace d'un instant, toute la peine et l'horreur qui berçait leur monde en ce moment ? Elle s'en persuada un instant. Après tout, il ne disait pas n'importe quoi non plus : elle n'était certainement pas du genre à se soucier du quant-dira-t-on. En tout cas, pas tant que cela ne mettait pas sa famille en danger, ce qu'elle s'était toujours garder de faire jusque là. Et ce n'est pas maintenant que les choses changeraient, elle tenait trop à ses proches pour cela.

« Ce sera simplement Deirdre alors. Vous avez bien raison... Il y a déjà trop de mystère en ce monde pour en ajouter par nous-même. Les autres s'en charge tellement mieux. »

Un faible soupir qui montre seulement son désespoir face aux événements qui secoue le monde qui les entoure. Elle se laisse guider jusqu'à la Taverne, dont le jeune homme ouvre poliment la porte. Elle se détache de son bras pour le précéder dans ce lieu empli d'une certaine sérénité. Elle connaît bien cet endroit pour y être déjà venu à plusieurs reprises, surtout lorsqu'elle travaillait à Londres. Elle ne s'offusque aucunement de ce choix, contente même d'y revenir après tant d'année loin de la capitale britannique.

La taverne n'est pas très rempli à cette heure du jour. Elle se dirige vers une petite table, collée contre un mur, un peu à l'écart des autres sans pour autant être hors de vue. De là cependant, elle a une vue imprenable sur le reste de la salle et surtout, sur l'entrée. On ne sait jamais ce qui peut arriver de nos jours... Elle prend place, avec la grâce et l'élégance qui lui sont naturelles. Elle ne s'en rend même plus compte... Par ailleurs, elle note les regards qu'elle croise : on n'est jamais trop prudent. De nouveau elle pose son regard d'acier sur le jeune homme et lui sourit doucement.

« Que voulez-vous boire Maxwell ? Je suis curieuse de savoir ce que boit un homme qui rêve de moi à cette heure du jour... »

Elle pose en douceur les avant-bras sur la table, croisant ses doigts devant elle. Elle se tient droite, concentré sur lui, les jambes délicatement croisées sous la table, son sac à main à porté de main. Un fin sourire flotte sur ses lèvres, l'invitant à parler, espérant presque qu'il se livre. Mais cela, elle en doute tout de même beaucoup...

HRP:

26/03/2016

Deirdre. Voici un prénom pour le moins original. Il laisse son regard témoigner de sa surprise. Il sourit. L'histoire de Deirdre passe dans la tête de Crowley. Une beauté époustouflante, un refus du socialement admis... Un amour impossible... Douleur... Il imagine sans peine la vie qu'une femme avec un tel prénom doit avoir eu, se doit d'avoir. Elle est si belle, il se sent un peu comme un chanceux de pouvoir parler à ce qu'il croit être une sang-pur. Avec un prénom pareil elle est en plus Irlandaise c'est une quasi-certitude. Il songe au Roi Conchobar et comprend l'homme à l’ego surdimensionné qui a un jour rêvé d'avoir si délicieuse épouse. Il n'en valide cependant pas les principes et reviens directement à la réalité. Celle qu'il a en face de lui doit être courtiser par bon nombre. Comment c'est il encore débrouiller pour l'avoir face à lui avec ce si beau sourire ?

Il est là à son interrogation lorsqu'elle lui demande ce qu'il boira. Elle lui renvois sa première approche à la gueule et il laisse échapper un petit rire doux. Il semble un peu vautré sur sa chaise pour sa pars. Les pattes écarté, le dos contre le dossier. Il se redresse pour pauser ses avant bras sur la table.

« Un Pur feu sec. »

Ce n'est pas vraiment à Deirdre qu'il répond, c'est plutôt à l'ombre qui vient de s'approcher voir ce qu'ils désirent boire. Il laisse la demoiselle commander sa boisson sans rien dire. Il la fixe avec franchise, il n'est pas en train de la déshabiller, non, il parcours les lignes qui forment son visage, sa nuque, cette tignasse sauvage qui auréole son regard profond. L'ombre s'en va, il fait craquer sa nuque et reprend.

« Je ne saurais vous dire, je suis certain qu'il s'agissait de vos yeux sans pouvoir dire pourquoi. Vous avez une belle Aura, nos chemins devaient très certainement se croiser... Peut-être cette rencontre est vital à nos évolutions personnelle. Vous aviez besoin d'une rencontre, votre esprit aura lancé l’appelle et c'est le mien qui l'a entendu... »

Ou l'histoire qui l'enrobe est-elle trop brutal pour que son esprit ai accepté de la percevoir ? Il retire sa veste de cuir. Il sort de quoi se faire une pipe, on leur apporte leurs verres. Il sort de quoi payer les deux verres puis reprend aisément son activité. Tandis qu'il fini de bourré sa pipe il regarde de nouveau Deirdre.

« Si je vous en dis trop vous allez me prendre pour un fou et je perdrais toute la douceur de notre rencontre pour n'être plus qu'un Fou. Enfin, malgré mon affection pour ce terme, ainsi que d'autres ,peut-être ma peur est-elle irraisonné ? Je peux fumer ? »

Maxwell a fini de préparer sa pipe. Il n'a pas regardé Deirdre tout le temps de cette activité, il a prit soin qu'elle ne puisse voir ce qu'il met dedans. Il est en train de lui dire qu'il ne faut pas qu'il en dise trop et il bourre sa pipe de plantes pas forcement très ressemblante au tabac qu'on y met habituellement. Oui, oui, on pourrait faire mieux pour impressionner une fille de bonne famille. Mais cherche-t-il à l'impressionner ou a t-t-il juste envie de percer le pourquoi du comment de ce regard dans sa tête ? Il relève la tête, pause la pipe sur la table entre eux en attendant sa réponse. Il se saisit de son Pur feu et apporte un instant le verre à ses lèvres. Il goutte le liquide du bout des lèvres puis le repose sur la table. Il ne sait vraiment comment il doit se comporter face à si gracieuse créature. Il finira pas réussir à lui proposer de lui tirer les cartes mais plus tard, pour l'instant il prend la température. Son regard semble toujours aussi vague, entre le neutre et le malicieux. Il ne fat que la regarder dans les yeux, à aucun moment son regard ne dérive sur les autres parties de l'anatomie de la demoiselle. Si, peut-être a-t-il détaillé ses mains quelques instant plus tôt, mais une fois encore c'est un Tic de divination.

05/03/2016

Tomber sur un inconnu #maxdre

Maxwell & Deirdre

Le sourire sur ses lèvres s'agrandit un peu plus lorsqu'elle entend sa réponse à la serveuse. Elle détache alors ses yeux de lui pour les poser un instant -mais rien qu'un instant- sur la serveuse planté à côté d'eux.

« La même chose pour moi. »

A vrai dire, elle n'est presque pas étonnée. Non pas qu'elle s'y attendait, mais l'image qu'il renvoit ne l'étonne pas qu'il s'attaque au pur feu si tôt dans la soirée. Elle le suit dans sa commande parce qu'elle n'a pas envie de réfléchir. A son image, ce qu'elle va devoir prendre, ce dont elle a envie en ce moment même. Elle se laisse porté avec une certaine prudence parce qu'elle est curieuse de voir où tout cela va la mener. L'expérience lui a apprit que certaines rencontres hasardeuses sont bénéfiques. Alors il ne faut pas en manquer une qui pourrait l'être. Son regard bleu se pose de nouveau sur le jeune homme qui la fixe, avec une certaine attente. Et elle n'a pas à attendre longtemps, car il reprend doucement la parole.

« Je ne saurais vous dire, je suis certain qu'il s'agissait de vos yeux sans pouvoir dire pourquoi. Vous avez une belle Aura, nos chemins devaient très certainement se croiser... Peut-être cette rencontre est vital à nos évolutions personnelle. Vous aviez besoin d'une rencontre, votre esprit aura lancé l’appelle et c'est le mien qui l'a entendu... »

Elle l'écoute avec attention et fronce finalement légèrement les sourcils, signe de douce réflexion chez elle. Un appel de son esprit ? Pourquoi en aurait-elle lancé un, même inconsciemment ? Elle l'ignore et cette pensée la fait doucement sourire. Définitivement, il a quelque chose de mystérieux qui l'attire. Il se débarrasse de son manteau et en sort tout un attirail pour remplir une pipe. Elle se renverse sur son dossier et croise les bras, remettant le fin sourire amusé sur ses lèvres en le regardant faire. Il est tout concentré à sa tâche.

« Peut-être en effet... Mais dans ce cas, vous semblez en savoir plus sur moi que je ne l'imagine. Et j'avoue que ça a bien un côté... Effrayant. Ne le seriez vous pas si les rôles étaient inversés ? Mais je suis vraiment curieuse de savoir ce que vous avez à m'apprendre, si mes yeux vous ont conduit quelque part en songe... »

Qui a dit que les hommes ne savaient pas faire deux choses en même temps ? Discuter et préparer une pipe... Là encore cependant, cette pratique l'étonne. Elle ne voit que peu de gens fumer encore la pipe et parmi ceux là, se sont surtout des gens d'un âge certain. Voir un homme plutôt jeune s'accordé ce plaisir -si l'on peut dire- à quelque chose de peu commun. Encore un point pour lui qui titille la curiosité de la jeune femme. Mais pour l'instant, elle se garde de tout commentaires et reste avec une lueur amusée dans le regard à l'observer.

« Si je vous en dis trop vous allez me prendre pour un fou et je perdrais toute la douceur de notre rencontre pour n'être plus qu'un Fou. Enfin, malgré mon affection pour ce terme, ainsi que d'autres ,peut-être ma peur est-elle irraisonné ? Je peux fumer ? »
« Je suis de ceux qui pense que la folie a du bon, dans une certaine mesure. Quelque chose chez vous m'intrigue assez pour que je ne prenne pas mes jambes à mon cou... En tout cas, pas avant d'avoir savouré ce Pur Feu. Faites donc, je vous en prie. »

Elle décroise les bras pour prendre son verre et le porter à ses lèvres. Voilà bien longtemps qu'elle ne s'était pas accordé de boire une telle boisson ! Elle savoure le sensation de brûlure que le liquide provoque en s'écoulant jusqu'à son estomac et fixe de nouveau les yeux dans le regard sombre du jeune homme. Elle brûle de curiosité désormais.

« Alors Maxwell, que pensez vous que ces yeux bleus vont vous apprendre ? »

HRP:

26/03/2016

Il sent que l'attention de la demoiselle est centré sur lui. Il sent le regard du félin sur lui. Il ne se dérobe pas, au contraire, il respire calmement. Leurs auras semblent se jaugé. La demoiselle commande la même chose. Il a l'impression qu'elle saurait tenir un bras de fers psychique aussi bien qu'un homme. Elle doit être redoutable en société.

Les pensés s'échangent à voix haute. Il comprend fort bien le parti de la demoiselle. Il est étrange de s'entendre dire cela. Elle fini par complimenté la folie. Ils s’entendront bien, il en est certains maintenant. Elle entame son pure feu. Il sourit et se redresse sur sa chaise. Elle attend un long discours ou quelques chose de précis ? Par ou commencer ? Il se laisse envahir par ses souvenirs. Il sent de nouveau ce regard froid et perçant sur lui, cette sensation de n'être qu'un chaton face à un fauve. Il laisse une minute s’éteindre, allume sa pipe. Il tire quelques fois dessus, les volutes de fumés montent entre eux. Il pause l'objet sur la table.

« Vous êtes un grand félin. »

Il plonge son regard en elle et lui prend délicatement une main. Une main tient celle de la demoiselle avec douceur tandis que l'autre prend le petit blason d'argent entre deux doigts. Il se concentre, fait le tri dans sa tête. Il n'a guère besoin de rêve pour ce qu'il voit. Il a déjà remarquer les petites choses qu'il lui énonce par la suite. L'ambiance frémissante de la salle convient parfaitement à ce genre de déclaration. Il est loin de vouloir donner dans le clichés mais les choses sont ainsi, il est un clichés. Les volutes du tabac cuisant les enlacent, comme pour transmettre sa voix sans que quelqu'un d'autres puissent les entendre. Sa voix grave ce fait plus douce, une brise chaude.

« Ceci est un blason. Vous êtes d'une grande famille, certainement sang-pur. » Il lâche le bijou et poursuit en prenant la paume de la demoiselle avec se seconde main « Vous avez vécue longtemps dans un pays ou il fait froid, vos yeux en ont gardé les reflets. Vous n'y parliez pas l'anglais, quelques chose de plus... Guttural. »

Il allonge délicatement les doigts de la demoiselle, frôle ses doigts des siens comme pour s’imprégner d'une caresse. « Bientôt viendra l'heure ou l'orage gronde, pourtant de bonnes énergies vous protégerons, peut être des être chers que vous avez perdus, ils veillent sur vous. »

Le regard de Maxwell semble s'être voilés sur ses dernières paroles. Il le sent à son contact. Elle a le bouclier des gens aimés, des gens aimants. Elle doit avoir un fond doux malgré son apparence dur. Il se tait. Il a l'impression d'avoir été trop grave