3 mars 1997, fin du cours de potion,
Sorry pour ce RP pas top, je manque toujours d'inspiration pour commencer les RP
Nettoyer chacune de ses fioles. Rincer le fond du chaudron. Sécher le tout minutieusement, afin que l'eau n'oxyde pas le métal, et que les bactéries ne s'y développent pas. Ranger ses livres, tout son matériel afin de le retrouver à sa place exacte le moment où il en aurait à nouveau besoin.
Au bout d'un moment, il fut le dernier élève subsistant dans la salle de cours. Cela n'était ni un hasard ni une habitude ; en règle général il n'était jamais le premier ou le dernier à sortir de classe. Il ne se ruait pas dehors afin de rejoindre les amis qu'il n'avait pas. Il ne restait pas non plus trainer, ne supportant pas subir un quelconque regard appuyé d'un enseignant intrigué.
Mais cette fois ci, cela était différent. Pourquoi ? Premièrement, parce qu'il s'agissait de potions. Rien qu'avec cet argument, cela pouvait suffire à expliquer ce changement de comportement chez Pascoe. Sa force d'inertie unique ne pouvait être contrée que par une aspiration véritable.
Deuxièmement, parce que cette Mrs. Sahvanna l'avait intrigué. Rares étaient les êtres humains parvenant à capter son attention, et cette femme en faisait partie. Elle ne semblait pas être une enseignante blasée, débarquée ici pour la stabilité du travail de professeur alors qu'elle abandonnait l'espoir de faire une quelconque autre carrière plus stimulante. Non, elle n'avait certainement pas choisi les potions par dépit. Lors de sa précédente présentation, elle leur avait dévoilé avoir passé vingt ans à apprendre l'art subtil des préparations magiques ; elle était donc un puits de savoir dont l'eau était similaire à de l'ambroisie pour le jeune apprenti.
Pendant un instant, il attendit d'être sûr que la professeur avise de ses intentions. Il valait mieux attendre qu'elle ai finit avec le laboratoire de son côté avant de venir lui parler. Un fois certain, il avança :
- Professeur.Sa voix était un peu raque, à force de rester silencieux. Il s'éclaircit la gorge avant de continuer.
- Apprenez moi tout ce que vous savez.Du tact, de la subtilité ? Il ne connaissait pas vraiment. Il ne se rendit compte qu'après coup que ses paroles pouvaient sembler insolentes et malvenues. En effet, il s'agissait d'un ordre direct, presque claquant, alors que l'enseignante était "sa supérieure hiérarchique". Il ajouta donc, bien qu'il eut l'impression de ne même pas sauver les apparences :
- Je vous en prie.