"Payback and poison." ~ Libre

04/03/2016

Samedi 7 juin 1997, après-midi.

Je regardais mon livre que je tenais en main, un bouquin ayant été offert de ma tante Arianna lors du précédent Noël dans lequel il y avait plusieurs recettes de poison ayant des effets assez néfastes allant jusqu'à la mort. Je m'y étais intéressée depuis ma toute petite enfance, étant déjà passionnée sur tout ce qui touchait aux potions. Depuis l'emprisonnement de ma tante et de mon père, deux jours plus tôt, des idées noires avaient envahi mon esprit, ayant envie de faire du mal à ceux en voulant à ma famille dont cet infime insecte de Tiller, un gamin totalement inintéressant mais qui méritait de souffrir pour les paroles dont mon ouïe a dû subir, la journée précédente de celle actuelle. Je lui avais mis mes deux mains autour de son cou allant l'étrangler jusqu'à lui faire perdre complètement son souffle. Probablement que trente secondes supplémentaires, il aurait connu la mort comme mon grand-père Zyskowski dont je n'ai pas eu l'occasion de connaître.

J'ai pris une fiole contenant une substance verdâtre, étant également un cadeau de ma tante Arianna, un poison servant à faire souffrir une victime mais dont je ne connaissais pas les composantes encore. J'avais l'intention de la tester sur nul autre que Tiller, petite victime inutile parmi cet école. Cette vermine allait le payer sur les paroles dont il avait osé me lancer. Certes, je l'ai presque fait disparaître de la surface de la planète Terre mais ma vengeance irait bien plus loin. Donc, je me suis levée de mon lit, regardant le lit vide d'Alycia avant de prendre mon sac en y mettant mon livre. Puis, j'ai mis ma baguette dans la poche de ma jupe. J'avais envie de profiter de la chaleur extérieur et par conséquent, je suis sortie en débardeur, mettant mon sac sur mon dos. C'est sans aucun sourire que je suis partie de ma salle commune, en toute solitude. Je pensais à ma famille. Je voulais voir mon père, lui parler... Sans oublier Arianna. Je recevais encore bien plus de regards noirs qu'auparavant depuis l'arrestation de ma tante et on frère. Je m'en fichais parce qu'aucun de ces minables ne m'intéressaient. Je ne restais que proche de Hope qui avait aussi subi la même médecine que Molly et moi, en ayant son père arrêté. Je l'aurais bien amené avec moi au parc mais je ne la trouvais pas à ce moment-là.

Je n'avais rien avalé de la journée lorsque j'eus sortie à l'extérieur, subissant aussitôt la chaleur que prodiguait le soleil. Je n'avais pas faim et ainsi, j'avais évité le petit-déjeuner ainsi que le déjeuner. Mon sommeil aussi en était affecté. Peu importe et actuellement, ce n'étaient pas les BUSEs ma principale occupation mais bien mon bouquin de poisons dont j'avais l'intention de me servir afin de m'occuper de certains ennemis de ma famille. Avec un poison, j'allais manipuler un sans-cervelle afin de passer incognito en faisant en sorte que ce soit l'instigateur alors que moi, une simple innocente.

Bref, je m'étais dirigée vers un arbre à l'écart des autres, où il n'y avait aucune trace d'âme humaine. Une fois à destination, je me suis assise, replaçant ma jupe, avant de prendre mon livre dans mon sac avant de l'ouvrir à une page bien précise remplie d'écriture expliquant un poison spécifique contenant du venin de cobra ainsi que de la morve de troll entre autre. Ne faisant pas attention à ce qui se trouvait près, je sortis la fiole de poison, cadeau de ma tante Arianna, avant de la prendre dans mes bras. Pour moi-même, je dis : « Je vais venger ma tante et mon père... Carwood va payer... » Dis-je, froidement, même si je parlais seule. Je voulais tuer Carwood. Je voulais éliminer Tiller. Malheureusement, il m'est impossible d'éliminer Carwood, n'étant qu'une simple élève de Cinquième année à Poudlard. Lui, il a tous les avantages de son côté. Alors, j'allais simplement me contenter de m'en prendre à des vers de terre comme ce type. Est-ce que le contenu de ma fiole allait terminer au fond de ma gorge, je ne le savais pas. Peu importe.

J'ai donc continué ma lecture, définitivement pas dans mon assiette où on pouvait voir les cernes sous mes yeux.

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