Avalon | all your life you've never seen a woman taken by the wind

How many roads must a man walk down
Before you call him a man? 
Yes, 'n' how many seas must a white dove sail
Before she sleeps in the sand? 
Yes, 'n' how many times must the cannon balls fly
Before they're forever banned? 
The answer, my friend, is blowin' in the wind,
The answer is blowin' in the wind.

- bob dylan

La maison était plutôt mignonne à première vu. Petite, en bois, une grande véranda qui semblait apporté beaucoup de luminosité et une petite terrasse tout aussi en bois que le reste. Le jardin, surtout, était particulièrement adorable. De nombreux arbres, un petit potager, un poulailler où quelques volatile passait leur journée. On ne mangeait pas les poules, seulement les œufs. Un petit carillon de bois était accroché au portique et le vent l'agitait déclenchant un bruit des plus agréable. Quand on entrait on était tout de suite surprit par la déferlante de couleur, pouf rouge, tapisserie chatoyante, des prières tibétaine suspendu au poutre apparente et l'odeur de l'encens qui embaumait toute la maison. Patchouli. Cet endroit n'avait jamais quitté les années hippie, une vieille compilation des années Woodtsock y tournait presque tout le temps, quand ce n'était pas d'énorme vinyle. Un bouquet de fleure séché prenait la poussière et dans la cuisine on stockait ce que le jardin avait bien voulu produire. Entre les plaid coloré et le rideaux de perle ou de tissus qui servait de porte au pièce principal, la décoration conservait un aspect riche et chaotique. Le chaos que cette famille avait toujours apprécier. Des toiles à moitié finit attendait sur des chevalet, un tour de potier était tâché par toute les pots qu'on y avait réalisé. Ici on essayait de tout faire sois-même, les parents faisait partie de ces gens un peu allumé, résolument New Age, qui vénérait la nature et croyait dur comme fer au karma. Un peu bouddhiste, un peu mystique... pas méchant pour un sous et résolument libre. L'arrivée du premier enfant avait mit fin au prise de drogue inconsidéré, mais ça n'empêchait pas un petit écart de temps en temps. Les enfants ils étaient quatre, trois filles, un garçon. Tous blond, les yeux bleu ou vert, ça dépendait de qui ils tenaient. Angie, l'aînée était devenue journaliste, Lenon, le seul garçon de la troupe et troisième enfant de la famille, travaillait comme tatoueur et Rhiannon, la petite dernière était encore à l'école. Il restait Avalon. La plus étrange de la famille par ses talents peu commun de sorcellerie. Oh, bien sûr, chez les Findergast tout le monde était un peu wicca sur les bords, rituel et compagnie, mais là on parlait de vrais magie. Celle qui se faisait au bout d'une baguette et qui n'avait rien à voir, ou presque, avec ce que pouvait imaginer les moldus. Paradoxalement cette réel présence de magie au sein des Findergast, faisait d'Avalon l'être le plus rationnel de toute cette famille. Elle n'était pas exempte de petite bizarrerie, mais n'allait pas aussi loin que ses parents qui remerciait la Terre Mère chaque jours ou versait du sel à certains point clef de la maison pour éloigner le mauvais œil. Avalon avait apprit à regarder ces petits rituels avec le sourire, sans trop s'en préoccuper. Elle n'avait pas honte de ses parents et partageait, malgré elle, quelques uns de leur rituels qui était devenu rassurant. Garder une améthyste sur elle, en pendentif en l’occurrence, pour se protéger des mauvaise onde, du bois de santal dans sa chambre et une branche de chêne au dessus de sa porte. Elle n'y croyait plus vraiment, mais cela faisait partie des petits détails rassurant de son existence.

Beyond the horizon of the place we lived when we were young
In a world of magnets and miracles
Our thoughts strayed constantly and without boundary
The ringing of the division bell had begun
Along the Long Road and on down the Causeway
Do they still meet there by the Cut
There was a ragged band that followed in our footsteps
Running before time took our dreams away
Leaving the myriad small creatures trying to tie us to the ground
To a life consumed by slow decay

- pink floyd

Poudlard avait été une révélation, l'explication de plusieurs année d'étrangeté et de bizarrerie qui avait ponctué son quotidien. L'avantage d'avoir des parents un peu barré et mystique, c'est qu'ils trouverait presque normal que les cheveux de la voisine devienne subitement violet alors qu'elle vient vous hurler dessus pour la troisième fois de la semaine à cause du chien qui s'est encore sauver et à, encore, ravager son jardin parfaitement entretenue. C'est le karma, le cosmos... On remerciait les esprit de la Terre Mère d'avoir punit la harpie et on en riait le soir. Bien sûr on trouvait ça un peu étrange, un peu suspect, mais après tout quand vos parents croient en la présence d' extraterrestre, d'ange gardien et de fées... Qu'est-ce qu'une lettre de Poudlard sinon la preuve qu'ils ont raison d'y croire? Au moins ça avait le mérite de les voir prendre plus que positivement la situation. Avalon c'était habitué à l'idée d'avoir des parents un peu allumé, fiers de leurs année Woodstock. Plus qu'être une née-moldu, c'était l'étrangeté de ces géniteur qui faisait la différence. Ceci dit elle les aimait et ne pouvait guère se défendre de quelques bizarrerie après tout... Elle aussi respectait profondément la nature, accordait une grande importance à chaque ressentit et pouvait passer de longues minutes en admiration devant une fleure. Néanmoins elle avait trouvé suffisamment d'autre allumé pour s'intégrer dans l'école de magie. Elle était fière d'être une sorcière, et ne cachait pas se bonheur. Le monde magique était une perpétuelle source d'émerveillement, chaque jour une nouvelle découverte comme si le monde, qui avait été jusque là, d'un triste ordinaire s'éclairait pour la laisser entrevoir de nouvelle merveille et elle s'en réjouissait chaque jour. |unco|