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 And suddenly it's like a battlefield ! - Les aléas de la vie

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MessageSujet: And suddenly it's like a battlefield ! - Les aléas de la vie   And suddenly it's like a battlefield ! - Les aléas de la vie EmptyMar 14 Juin 2016 - 15:27



« Ta dernière expérimentation en métamorphose a... trop bien tourné. L'objet s'est animé et a foutu le camp dans la classe de Slughorn, y mettant un chaos incroyable. »


Les Métamorphoses étaient de toute évidence une matière fantastique, et si complexe que travailler ce cours était un véritable challenge. Cela rajoutait un peu de... comment dire ? De piment. Après tout, on n'était jamais à l'abri d'une transformation loupée ! Si on ne prenait pas garde, on pouvait créer une véritable catastrophe ! Alors il était important de bien travailler cette matière, et Hope l'avait bien compris. Ainsi, comme elle le faisait trois fois par semaine, elle prenait le temps de s'isoler dans une classe vide pour travailler son cours de Métamorphoses. Et souvent, il lui arrivait également de reprendre des sortilèges qu'elle avait appris les années précédentes et les essayer sur des objets plus gros... par exemple, au lieu de transformer une allumette en aiguille, elle essayait avec une règle en métal ou un bout de bois trouvé à la lisière de la forêt interdite - la différence de taille et de poids donnait une difficulté supplémentaire.

Ce jour-là, isolée dans une salle de classe au fin fond du château, elle n'avait pourtant pas le coeur à travailler. Nous étions le 12 juin 1997, et moins d'une semaine plus tôt, elle avait appris que son père était traîné à Azkaban. Autant dire qu'elle n'était pas vraiment ni joyeuse ni concernée par ce qu'elle faisait : il lui semblait qu'elle ne voulait que dormir et rester enfermée du matin au soir dans son dortoir. Pourtant, ce n'était pas la solution à son problème, elle le savait bien ! De plus, elle n'avait pas nécessairement envie de voir les autres élèves - c'était notamment la raison pour laquelle elle ne mangeait plus dans la Grande Salle depuis quelques jours - Alors pourquoi ne pas travailler ? Elle penserait au moins à autre chose. Et c'est ainsi qu'elle se retrouva une fois de plus dans une salle de classe vide.

« Bon, allez, il faut bien travailler un peu... », tentait-elle de se dire, pour se donner un peu de courage. Mais la vérité était qu'elle n'arrivait à rien du tout. Même des métamorphoses simples étaient hors de sa portée aujourd'hui, et quant aux sortilèges de transfert... et bien elle ne parvenait même pas en réussir un seul. Las et démotivée, elle se souvint des cours qu'elle donnait à Cataleya. tout de même, elle arriverait bien à réussir un sortilège de première année, non ? Laissant s'échapper un soupir, elle attrapa un encrier, exactement comme elle l'avait fait avec la petite Gryffondor, et voulu lancer un Avifors, ce sortilège qui transforme un objet en oiseau ou en une multitude d'oiseaux, en fonction de la puissance.  Elle prit sa baguette dans une main, mais sa tête était ailleurs. Pourtant, elle voulait réussir « Avifors ! », s'écria-t-elle. Mais malheureusement, elle avait la tête ailleurs, et... elle ne visa pas le pauvre encrier, dont l'encre se déversa sur le bureau, sous la force du sortilège. Un éclair doré s'échappa de sa baguette et... frappa le bureau qui se trouvait devant elle, le gros bureau du professeur.

Une chose était certaine, elle y avait mis tout son coeur et toute sa détermination ! Peut-être même un peu trop... car l'éclair doré dura un peu trop longtemps, et Hope fut d'ailleurs un peu secouée par la surprise, ce qui la fit tomber de sa chaise. Elle lâcha alors sa baguette d'un seul coup, qui roula au sol, espérant que cela mettrait fin au sortilège ; et cela fonctionna. Eh bien... qu'était-ce donc que cela ? Décidément, il fallait être au calme pour bien réussir une transformation ! Mais il était temps de se relever ! Elle ne pouvait tout de même pas rester indéfiniment étalée par terre ! Hope se mit alors sur les genoux et elle attrapa sa baguette magique avant de se relever. Une fois sur ses pieds, elle épousseta son uniforme aux couleurs de Serpentard et elle tenta également de retirer toute la poussière qu'il y avait sur sa jupe d'écolière. Une fois fait, elle s'autorisa à jeter un coup d'oeil dans la pièce... pour ensuite réaliser que le bureau du professeur, qui se trouvait devant elle et sur lequel le sortilège s'était dirigé avait disparu... il n'était tout simplement plus là !

Tout de même, c'était étrange... elle n'avait pas pu faire disparaître un bureau aussi gros et aussi lourd comme ça, d'un seul coup, en utilisant un sortilège de métamorphoses... de niveau première année ! C'était impensable... Surtout qu'il n'y avait aucun bruit dans la salle ; la pièce était bien trop calme. Et c'est alors qu'une plume légèrement bleutée virevolta et tomba tout doucement devant elle avant de se poser sur son bureau. La Vert et Argent fronça les sourcils avant de l'attraper. Serait-il possible que... Oh non ! Et là, la petite plume dans la main, Hope comprit. Cette plume n'annonçait rien de bon. Elle déglutit difficilement, et risqua alors un regard vers le plafond... pour s'apercevoir... Que des dizaines d'oiseaux s'étaient agrippés partout ! Sur les lustres, sur les bords des corniches, au dessus des armoires... Partout ! Sous le choc, ses yeux bleus s'agrandirent comme des soucoupes.

« Oh non ! », ne put-elle s'empêcher de s'exclamer, et la surprise d'entendre sa voix - un peu trop forte et aiguë peut-être - fit s'envoler les dizaines d'oiseaux tous en même temps, faisant par la même occasion valser le lustre dans les airs ! Ils firent alors un vacarme pas possible, avant de s'échapper tous en même temps par la porte d'entrée, que Hope avait laissé entre ouverte ! La jeune fille justement s'était accroupie au sol, les bras sur la tête, comme pour se protéger des oiseaux ! Enfin, ils quittèrent la pièce, mais ils ne disparurent pas pour autant ! Hope pouvait toujours les entendre crier dans le couloir. « Oh non non non ! Comment vais-je faire ? » Car il était absolument hors de question de laisser ces oiseaux provoquer des catastrophes sans chercher à les arrêter ! Car après tout, c'était de sa faute, tout ça... elle ne pouvait pas se décharger de la responsabilité !

Alors, prenant son courage à deux mains, elle partit dans le couloir ! Ce n'était pas bien difficile de suivre les oiseaux car sur leur passage ils abandonnaient des plumes, et leurs cris stridents étaient vraiment très reconnaissables ! Bon.. on se calme... on se calme... on ne panique pas... on ne... Gloups. Panique. Hope arrivait à présent dans les sous-sols de Poudlard, non loin des cachots. Fort heureusement, elle n'avait croisé personne pour le moment - et elle espérait que cela durerait - et bien qu'elle ne savait pas trop comment faire pour les arrêter, elle arriverait bien à les stupéfixer ou quelque chose comme ça... Mais tandis qu'elle réfléchissais encore à comment les arrêter avant qu'il ne fasse des dégâts, Hope entendit des cris provenir... de la classe de potions ?

Oh non ! Il y avait un cours en plus ! Ni une ni deux, Hope partit en courant jusqu'à la salle de classe du professeur Slughorn. Là, les cris des élèves paniqués se faisaient entendre depuis le couloir, tandis que raisonnaient également dans la salle des bruits de verre cassé, de chaises renversées et de disputes d'élèves aussi. « Non, non ! Enlevez-moi ça ! Vite vite, j'ai peur ! Enlevez-moi ça ! », criait un élève, totalement paniquée par ce qui se passait. « Non, non, pas mon livre, méchant poulet ! » Un... poulet ? Vraiment ? « Pitiéééééééééé laisse mes cheveux tranquiiiiiiilles ! ». En entendant les voix des élèves, Hope en conclu qu'ils devaient être jeunes, pas plus que des premières ou deuxième années. Mais toutefois, la Vert et Argent n'osait pas entrer pour s'en assurer. « John ! Pitié, enlève moi ce papillon géant de ma tête ! ». « Ne bouge pas, Rosie ! Je vais te sauver ! » - certainement la voix du John en question. « Non, ne le tue pas, il est mignon, quand même ! ». Mais qu'est-ce que c'était que ça ?

Le seule moyen pour le savoir était d'entrer dans la pièce. Hope hésita encore un peu, pas très sûre de vouloir avouer qu'elle était à la base de ça et puis... elle s'y risqua. Elle se posta devant la porte d'entrée de la pièce pour découvrir... Le chaos le plus total. C'était simple, elle avait l'impression qu'une guerre avait éclaté... une guerre qui opposait les élèves avec... des... Mais ce n'était plus des oiseaux ! En perdant leurs plumes, les oiseaux se transformaient en fait ! Il y avait des papillons géants et poilus, des choses bizarres ressemblant vaguement à des lutins de Cornouaille tout rose et... en effet, il y avait aussi des poulets... et des cocottes dorées ! Pire encore, ils semblaient même changer de forme ! Jamais Hope n'aurait un jour pensé être à la base de ce qui allait détruire complètement... la salle de classe du Professeur Slughorn. Inutile de dire qu'avec ça, elle risquait d'anéantir ses chances de faire partie du Club de Slugh...  

Deux de ces étranges petites créatures - un poulet rose à poids violet et une dinde zébrée - avaient même volé la baguette du Professeur Slughorn « Rendez-moi ça ! Rendez-moi ma baguette immédiatement ! », s'écritait le pauvre Maître des Potions, qui, privé de son outil, ne pouvait plus rien faire pour arrêter tout ça. Les... - Choses ? Êtres ? Créatures ? - ... les... enfin le résultat de la Métamorphose ratée de Hope continuait de mettre le chaos partout ! « AÏE ! », s'écria une petite fille - Rosie -, qui venait de se recevoir un coup de livre sur la tête. « Non, Monsieur Gallagher ! On n'utilise pas un livre pour frapper sa camarade avec ! Encore moins un livre de Potion prêté par Poudlard ! » « Mais professeur, il y avait un papillon mutant qui était sur la tête de Rosie ! » « Pas de " mais ", Monsieur Gallagher ou je vais devoir vous... Hey ! Mes lunettes ! Rendez-les moi ! », dit-il alors qu'il terminait sa phrase en s'adressant aux créatures volantes.

Et évidemment, les chaudrons des élèves s'étaient tous renversés sur les tables, provoquant d'étranges fumées un peu partout. Ce devait être de toute évidence le cours de potion le plus... original de l'année.




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Nathan G. Saunterton
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MessageSujet: Re: And suddenly it's like a battlefield ! - Les aléas de la vie   And suddenly it's like a battlefield ! - Les aléas de la vie EmptyJeu 16 Juin 2016 - 11:30


Quand il avait pris la direction des cachots pour un double cours de potion en compagnie de ses camarades Gryffondor de première année, Nathan était bien déterminé à y briller, pour une fois. En effet, force était de constater que le jeune Saunterton entretenait une relation plutôt conflictuelle avec la discipline enseignée par le Professeur Slughorn. Ce n’était d’ailleurs pas par manque d’intérêt - comme cela pouvait être le cas pour l’Histoire de la magie par exemple -, puisque le Morse avait pris grand soin de faire étalage devant leurs yeux ébahis des immenses possibilités offertes à quiconque devenait un Maître en l’art de concocter des potions (le Felix Felicis et l’Amortencia ayant fait forte impression dans l’esprit de notre jeune héros). Non, ce qui lui manquait cruellement, c’était plutôt les deux qualités indispensables pour pouvoir exceller dans cette discipline : rigueur et patience, deux traits de caractère dont le jeune Saunterton semblait totalement dépourvu.

Lors de son premier cours, il s’était imaginé que la fabrication de potion devait ressembler à un mélange entre une recette de cuisine et une expérience du Docteur Frankenstein. Il se voyait déjà lancer des pincées d’ingrédients dans un chaudron bouillonnant, ce qui provoquerait un panache de fumée violette pendant qu’un éclair zébrerait le ciel dans son dos, et qu’il partirait dans un grand éclat de rire démoniaque. Hélas, la matière s’était révélée bien plus subtile et compliquée qu’il l’avait espéré. Tout n’était que pesées minutieuses, manipulations précautionneuses et attentes interminables, bien loin des parties de plaisir attendues par son esprit fertile. Non seulement les explications étaient souvent extraordinairement complexes, mais il était absolument impératif de les suivre à la lettre, sous peine de très mauvaises surprises, comme il l’avait appris maintes fois à ses dépens. Heureusement que la direction du cours de potion incombait dorénavant au Professeur Slughorn, il n’osait imaginer la réaction du Professeur Rogue devant tant de médiocrité… Le Morse, lui, se contentait de l’ignorer avec superbe, avant de limiter la catastrophe d’un sortilège exaspéré. Et ça convenait parfaitement au jeune Gryffondor.

Son étourderie était devenue à telle point légendaire parmi ses condisciples que plus personne ne souhaitait faire équipe avec lui, ce fardeau incombant dorénavant la plupart du temps au malheureux qui arrivait le dernier aux cachots, pour découvrir un Nathan tout sourire lui indiquant où trouver la dernière place libre. Pourtant, les préparations au programme de première année étaient loin d’être parmi les plus élaborées qu’ils auraient à réaliser durant leur scolarité à Poudlard. Mais rien n’y faisait, il avait jusqu’ici été tout bonnement incapable de produire une potion de guérison des furoncles ou un élixir d’amnésie dignes de ce nom. Par contre, les effets secondaires de ses tentatives personnelles étaient souvent spectaculaires, et toujours extrêmement variées : panache de fumée verdâtre qui faisait tousser l’ensemble de la classe pendant dix bonnes minutes (« Vingt grammes, ça fait combien en poignées ? »), potion tellement visqueuse qu’elle colle à la louche à tel point qu’il vida entièrement son chaudron simplement en y retirant l’ustensile (« Le sens des aiguilles d’une montre, c’est lequel déjà ? »), et bien sûr, la traditionnelle fonte de chaudron avec éparpillement de son contenu et perchage du premier rang sur bureau, un grand classique (« Laissez bouillonner cinquante-et-une minute ? A mon avis, quatre minutes devraient amplement suffire. »).

Mais cette fois serait différente, il s’était même préparé pour la potion d’Amnésie qu’il devrait réaliser pendant le cours, ce qui était déjà exceptionnel chez lui. La veille au soir, il avait pris la peine de noter l’intégralité de la recette sur un morceau de parchemin, afin de pouvoir rayer méthodiquement les étapes une fois qu’il les auraient réalisées, et ainsi éviter de sauter une ligne ou tout autre désagrément du même acabit. Rien ne pourrait l’empêcher de réussir sa première potion de l’année. C’est donc plein d’une confiance nouvelle que le jeune Saunterton s’approcha de son chaudron d’un pas conquérant, avant d’aller chercher les ingrédients nécessaires dans l’armoire et de les rapporter jusqu’à son plan de travail. Quand il regarda le siège de son voisin, il constata que son binôme habituel avait dû préférer se faire porter pâle, plutôt que de subir une nouvelle humiliation en sa compagnie. Tant pis pour lui, il récolterait les lauriers seul ! Arsenius Beaulitron, à nous deux !

Les premières étapes de la préparation de la potion d’amnésie se passèrent sans encombre. Les deux gouttes d’eau du fleuve Léthée furent ajoutées dans le chaudron et le tout fut chauffé à feu doux pendant vingt secondes précisément. Check. Ajouter deux brins de valériane. Check. Remuer trois fois, dans le sens des aiguilles d’une montre, puis agiter sa baguette. Nathan décida de ne pas jouer avec le feu, il positionna sa montre au-dessus du chaudron et suivit le mouvement de la trotteuse, à trois reprises. Et un coup de baguette magique qui va bien, merci Mapinguari ! Check. Maintenant il fallait laisser bouillonner la mixture pendant cinquante-et-une minute. L’étape qu’il redoutait le plus. Être patient, surtout ne pas abréger la cuisson. Avec application il gribouilla l’heure de début de cuisson, ainsi que l’heure de fin, sur son parchemin. Comme ça, il ne risquait pas de se tromper. Check. Maintenant, tout ce qu’il avait à faire, c’était de préparer le mélange qu’il lui faudrait ajouter dans le chaudron dans quarante-neuf minutes exactement. C’est d'ailleurs au moment où il se saisissait du mortier que tout dérapa.

Absorbé qu’il était par le broyage méticuleux du contenu de son mortier, Nathan ne vit pas le projectile traverser la salle et amorcer sa descente droit sur son chaudron, et ce n’est que lorsqu’il entendit un plouf ! sonore, qu’il comprit que quelque chose n’allait pas. « Non, non, non ! Ce n’est pas possible… Pas maintenant. » Aussitôt il abandonna le pilon pour se saisir de sa louche qu’il plongea dans la mixture dans une tentative désespérée de repêcher l’intrus, mais le mal était fait, et il le savait pertinemment. D’ailleurs, sa potion avait viré de l’incolore au marronnasse, et le chaudron commençait à émettre un sifflement menaçant. Quand il sortit enfin l'ustensile, il constata, avec un mélange de colère et de surprise, que celui-ci contenait… une mini-cocotte dorée, légèrement ébouillantée ?!? « Hey ! Qui a mis un bouillon de poule dans mon chaudron ? Sabotaaaaage ! » S’il avait su que l’attaque sur son chaudron n’était pas l’œuvre d’un kamikaze isolé, mais plutôt d’un éclaireur annonciateur d’une offensive de grande envergure, le jeune Saunterton se serait certainement mis à l’abri, mais là il cherchait simplement un responsable à sa mésaventure…

Quelques secondes plus tard, ce fut l’invasion. Pure et simple. Un véritable carnage. Un escadron hétéroclite de poulets, de lutins et de cocottes semblables à celle qui avait atterri dans son chaudron se rua dans la pièce en ordre de bataille, plongeant le cachot dans le chaos le plus total. Les volatiles attaquaient les élèves, certains leur piquaient la tête, d'autrees picoraient leurs grimoires, d'autres encore essayaient de les déposséder de leurs baguettes ou de les déshabiller de force. Le Morse n’avait pas vu le coup venir, et il s’agitait en tous sens derrière un poulet à pois et une dinde zébrée, dans l’espoir de récupérer sa baguette.  La scène aurait pu être comique si le contenu de tous les chaudrons ne s’était répandu sur le sol, menaçant d’ébouillanter les élèves qui s’étaient réfugiés pour la plupart sur leurs tabourets. Le regard de Nathan embrassa toute la pièce, à la recherche du responsable de tout ce capharnaüm.

Quand soudain il la vit, à proximité de la porte d’entrée du cachot. Une tâche vert-et-argent dans un océan rouge-et-or. En trois bonds, il rejoignit Cataleya, qui était dans le fond de la salle, et il lui désigna Westminsbrook du menton. « Regarde ! C’est ta copine qui a fait le coup ! En plus, j’allais réussir ma potion ! Elle va me le payer ! Couvre-moi ! », cracha-t-il. Sans attendre la réponse de la Brésilienne, il sauta sur une table avoisinante et ajusta la louche qu’il n’avait pas lâché (et qui contenait encore la carcasse légèrement ébouillantée de la mini-cocotte) et, s’en servant comme d’une catapulte, il projeta son contenu en direction de la Serpentard. L’envol du gallinacé fut majestueux, ponctué d’un caquètement héroïque tandis qu’elle fendait l’air en direction de sa cible. Malheureusement, son atterrissage fut plus poussif quand elle s’écrasa sur la porte du cachot, à quelques centimètres seulement de la tête de Hope, l’éclaboussant toutefois légèrement au passage. « Zut ! Raté ! », laissa-t-il échapper avant de se remettre à couvert derrière un grimoire. « Tu crois qu’elle m’a vu ? »

Maintenant qu’il avait évacué son trop-plein de frustration, il fallait tenir sa position, coûte que coûte. C’était les piafs ou eux. Ou lui. Si seulement ils lui laissaient un peu de répit qu’il puisse tirer sa baguette de Mapinguari de sa robe… Armé de sa louche, il détourna un poulet à motifs écossais qui menaçait de se faire exploser sur la tête de Cataleya d’un home-run aussi héroïque que chevaleresque. Malgré son acte de bravoure ils étaient en sérieuse infériorité numérique, les élèves étaient dépassés, la plupart se contentant d'hurler en courant de manière erratique dans le cachot. Les piafs avaient lancé leur plan de conquête du monde qu’ils fomentaient sûrement depuis des siècles et des siècles, et Westminsbrook était leur chef. Elle était… la reine des dindes ! Elle devait donc être neutralisée. Et face à cette invasion, résistant fièrement à l'oppresseur ailé, le dernier rempart de la communauté magique : CA-TA-LE-YA (woh oh oh !) ET-SAUN-TER-TON (woh oh oh !)… L’Amour d’l’Aventure… C’est vraiment leur grande affaire, d’faire la vie dure aux Serpys !
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MessageSujet: Re: And suddenly it's like a battlefield ! - Les aléas de la vie   And suddenly it's like a battlefield ! - Les aléas de la vie EmptyJeu 30 Juin 2016 - 16:26



« Ta dernière expérimentation en métamorphose a... trop bien tourné. L'objet s'est animé et a foutu le camp dans la classe de Slughorn, y mettant un chaos incroyable. »


En vérité, il n'y avait pas vraiment de mots pour décrire le carnage qu'il y avait à présent dans la salle des potions. Les élèves criaient, le professeur Slughorn semblait réellement dépassé... et quant aux charmantes petites créatures que Hope avait malencontreusement créées, elles étaient tout simplement infatigables ! Certaines se balançaient sur les lustres, d'autres embêtaient les élèves... et Hope aurait même juré qu'il y avait un combat de coqs pas très loin, dans le fond de la salle : une créature moitié coq moitié canaris se bagarrait avec un dindon de la taille d'un colibris ; un combat bien inégal s'il en est ! Evidemment, tout était de sa faute, mais comment cela pourrait-il se savoir si toutefois elle ne disait rien à personne ? Sans preuve, elle était innocente ! Un instant, l'idée - ingénieuse ! - de repartir, l'air de rien, lui traversa l'esprit. Mais dans le fond - tout au fond, bien au fond d'elle-même - elle était certainement trop intègre pour faire cela. Mais ce n'était pas l'envie qui lui manquait.

Hope passa alors distraitement la tête au travers de la porte, assez pour observer la scène et pas trop non plus afin qu'elle ne se prenne pas un projectile en pleine figure, sait-on jamais. Et, de là où elle était, elle réfléchissait à ce qu'elle pourrait faire. Juste à ce moment, elle vit passer juste devant ses yeux une cocotte toute dégoulinante d'un mystérieux mélange. Il en fallut de peu et, si elle n'avait pas eu le réflexe de se reculer elle se le serait pris sur son doux visage. Ainsi, l'étrange animal vint s'écraser contre le mur, juste à côté de la tête de Hope, tandis que le mélange visqueux et mal odorant dégoulinait le long du mur. Qu'était-ce donc ? Cela ressemblait étrangement à une potion d'amnésie loupée. Qui était donc assez nul pour dénaturer la potion à ce point ? Et - plus important encore ! - Qui avait osé lui lancer ça dessus ? Son regard clair ne mit que quelques secondes à parcourir la salle, et c'est alors qu'elle vit un petit Gryffondor, à genoux sur une table, une louche à la main.

Elle fronça les sourcils et... reconnu le coupable ! « Nathan Saunterton ! », s'exclama-t-elle, de toute évidence choquée qu'il ait osé lui faire ça ! Hope ne connaissait pas vraiment les premières années mais le nom de ce garçon ne lui était pas inconnu. Pour cause : il traînait avec Catalea Galvão. D'ailleurs, en parlant de sa petite protégée brésilienne, si Nathan était là... elle devait y être aussi ! Oubliant l'accusé quelques instants, elle chercha son amie et la trouva finalement affalée sur une paillasse. Est-ce qu'elle dormait ? Rien n'était moins sûr ! Et, d'ailleurs, Hope se demandait si elle s'était seulement rendue compte de l'attaque massive de cocottes en folie ! Bien décidée à aller protéger son amie - et à régler son compte à Nathan-le-Chevalier-à-la-Louche - elle se mit à avancher dans la salle et se baissa rapidement alors qu'un projectile indéterminé - était-ce un oiseau-chat ? - manqua de s'accrocher à ses cheveux. De toutes façons, vu l'état d'avancée du cours, elle pouvait bien entrer dans la salle, personne ne serait dérangé ; et le Professeur Slughorn était déjà bien assez occupé comme ça pour se soucier d'une nouvelle élève.

Mais alors qu'elle se retrouvait à quatre pattes par terre - plus elle était proche du sol et moins elle était une cible potentielle... surtout qu'elle était très grande ! - elle avança jusqu'à la table où Nathan se trouvait. Mais les poulets vengeurs décidèrent de contre attaquer ! Hope n'eut d'ailleurs pas le temps de sortir sa baguette magique pour lancer un protego qu'ils se regroupèrent tous dans un coin ( formant par la même occasion un ensemble bien atypique ), alors que la cocotte dorée se trouvait devant eux et commençait à avoir des airs inquiétants de chef de guerre sanguinaire. Elle pouvait presque entendre le chef des poulets, vêtu de son armure dorée, leur crier un " maintenez vos positions ! ". Ce qui était vraiment très étrange. S'envolant tous d'un seul coup, ils foncèrent d'un bout à l'autre de la salle, alors que les pauvres élèves criaient et tremblaient presque à leur arrivée. Hope eut tout juste le temps d'attraper Nathan par un pied pour le cacher sous la même table où elle se trouvait. Et elle lui dit alors de se taire. « Maintenant, plus un mot, moustique ! Ne me fais pas regretter de t'avoir sauvé la vie ! ». Oui, Hope lui avait forcément sauvé la vie. Au moins. Quoi que, armé de sa louche, Nathan devait être bien plus redoutable qu'elle. « Et qui a loupé à ce point sa potion ? Le chaudron est pratiquement entrain de se décomposer devant nous ! Vite, Moustique ! Rampons un peu plus loin, avant que cela n'explose ! ».  




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Cataleya Galvão
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MessageSujet: Re: And suddenly it's like a battlefield ! - Les aléas de la vie   And suddenly it's like a battlefield ! - Les aléas de la vie EmptyMer 6 Juil 2016 - 2:34






    Cataleya et les potions : un véritable film d’horreur. Autant elle aimait la botanique, autant elle détestait les potions. Bien que les deux matières soient complémentaires, Cataleya ne supportait pas les portions. Pourquoi ? Alors là, elle pourrait vous en faire un exposé voir même une conférence, ça se terminerait en débats houleux et très longs. Et finalement, elle finirait par poser son poing sur le nez de quelqu’un. Un volontaire. La Brésilienne était fascinée par la botanique, la variété en termes de flore était si riche, qu’elle n’aurait pas assez d’une vie pour découvrir toutes les espèces existantes. Mais dans le cas des potions, il s’agissait d’un autre monde. La cruauté envers les animaux était une chose qu’elle boycottait, et les potions étaient le parfait exemple dans sa temporalité. Dans ce même domaine, les variétés de potions étaient infinis, et les effets parfois très impressionnants. Cependant, elle n’était pas d’accord dans la généralité de réalisation des potions. Elle trouvait la confection des potions bien trop immorale pour s’autoriser à les pratiquer. De nombreuses potions dont le remède contre les furoncles intégrer dans ses ingrédients des composants d’origine animale. Et cela refroidissait souvent Cataleya. C’est ce qui faisait que pendant les cours de pratique, elle faisait la sieste au fond de la salle. Evidemment, ce n’était pas tout le temps, mais ça arrivait.

    Et c’était actuellement ce qui se produisait le jour-même. La pratique d’aujourd’hui : potion d’amnésie. Ici, pas de composants d’origine animale. Cependant, la brune savait déjà la reproduire, elle se permettait alors le droit à une sieste. Ce qui expliquer sans doute, le bruit de respiration. Actuellement, la salle de potions était un vrai champ de bataille depuis l’arrivée de Hope. Les cours de potions étaient souvent mouvementés et la brune ne faisait plus attention aux différents cris et hurlements que pouvaient émettre les élèves. Seulement lorsqu’elle entendit le prénom de la jeune Westminbrook dans une conversation, elle se réveilla en sursaut.

    En se levant maladroitement, elle trébucha contre sa table et alla rencontrer le sol en signe de guerre. Ce dernier l’accueillit à bras ouverts sans broncher. Dans sa chute, son uniforme changea de texture, et rapidement elle devint humide. Ne comprenant pas dans quoi ses vêtements baignaient, sa respiration devint vite hâchée, et les effluves de potions lui montèrent rapidement à la tête. Très vite, sa vision se troubla et c’est de cette manière qu’un vieux reptile tout rabougri entra dans son champ de vision. Une menace. En garde, vieux démon ! Je vais te faire la peau… Tu vas regretter d’être sorti de ta tanière. Vite ! Nous devons protéger les villageois et les habitants du château ! Tchiou tchiou ! Des sorts valsèrent dans les airs sans atteindre la cible. Mais rapidement, la Brésilienne lança dans sa cible. « Touchéééé ! Stupide lézard ! Tu n’aurais pas dû sortir de ton antre ! MOUWAHAHAH ! Agenouillez-vous devant la grandeur de votre héroïne Cataleya Galvão ! » C’est de cette manière que le Professeur Slughorn se retrouva couvert de furoncle. Dans ta tête, cours sur pattes !

    Alors qu’un rire aigu incontrôlable prenait le dessus sur son instinct, une bestiole vint heurter la tête de la sorcière.  Une mini-dinde de Noël venait de la prendre pour cible, reculant dans la salle. Cataleya glissa maladroitement sur ce qui devait être le contenu des chaudrons. L’un des liquides devait être encore chaud, car des petites cloques firent leur apparition sur le bras de la demoiselle. Mais avant qu’elle ne commence à ressentir de la douleur, une nuée ardente de cocottes se dirigeait dans sa direction.


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Nathan G. Saunterton
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MessageSujet: Re: And suddenly it's like a battlefield ! - Les aléas de la vie   And suddenly it's like a battlefield ! - Les aléas de la vie EmptyJeu 7 Juil 2016 - 15:49



Quand on avait laissé notre jeune aventurier, il venait tout juste d’exécuter une tentative de canardage en règle sur la présence de Hope Sara Westminbrook, et il s’en était fallu d’une plume pour que le volatile lui atterrisse en pleine face, au grand dam du jeune lion, qui escomptait bien frapper dans le mille. Bien à couvert derrière son abri de fortune, repoussant les assauts ornithologiques à l’aide de sa louche pendant que Cataleya sortait à peine de sa rêverie - un énorme filet de bave dégoulinait de sa joue -, pour se lancer dans une vendetta personnelle contre la personne d’Horace Slughorn, Nathan se demandait si Hope-la-reine-des-dindes avait identifié le responsable de cette attaque pleine de panache. Quand elle scanda son nom à travers la salle, ses doutes furent aussitôt dissipés, tandis qu’il se recroquevillait inconsciemment dans sa tranchée.

Dans le cachot, la situation devenait de plus en plus incontrôlable. Les troupes ennemies ne lui laissaient plus aucun répit. Leurs positions étaient continuellement et consciencieusement pilonnées. Les fientes tombaient, et avec elles, bon nombre de ses camarades, victimes héroïques de l’absurdité de la guerre. Il ne pouvait pas se permettre de tourner le dos à tous ces piafs, pas un seul instant, il fallait qu’il riposte. Incessamment. Mécaniquement. De son poste, il tournait le dos à la porte d’entrée, et donc à la dernière position continue de sa toute nouvelle némésis, l’héritière Westminsbrook. « Nathan à Cata. Je répète : Nathan à Cata ! J’ai perdu le visuel avec la Reine des Dindes, des infos de ton côté ? » Malheureusement pour lui, sa question flotta dans l’air vicié de la bataille, sans réponse. Le soldat Galvão s’était lancée dans une mission auto-stipulée, et rien ne semblait en mesure de la détourner de son objectif, à savoir faire du professeur  Slughorn le premier morse à boutons du monde !

Nathan Saunterton devait se rendre à l’évidence, c’était un combat qu’il allait désormais devoir mener seul. Ne garder qu’un seul et unique objectif en tête : tenir. Tenir encore et toujours. Jusqu’à l’arrivée des renforts. En espérant qu’à ce moment précis, à l’état-major, quelqu’un réalise la gravité de la situation, et qu’il lance le seul ordre adéquat dans de telles circonstances : « Il faut sauver le soldat Saunterton ! ». Mais le combat était déséquilibré. D’un côté, une poignée de premières années pris au dépourvu, la plupart déjà à terre, criant, pleurant pour que tout ceci s’arrête. De l’autre, le gang des gallinacés au grand complet, armés jusqu’aux dents (l'expression pouvant être prise au sens littéral pour certaines des créations ici présentes), et prêts à les exterminer jusqu’au dernier. Le jeune lion inspira profondément. C’était dans ce genre de moments que l’on reconnaissait les braves, et il comptait bien leur montrer à tous qui était Raoul (Raoul Paul Saunterton, arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père de Nathan et champion intercommunal de tir à la sarbacane pendant huit années consécutives, N.D.R.).

Il était d’ailleurs sur le point d’envoyer une cocotte dorée ad patres quand il sentit que quelque chose l’attrapait par la cheville pour le forcer à se terrer sous une table. Westminsbrook. Encore sous le choc de cette vision quasi-apocalyptique, il ne répondit pas bien vite quand elle lui intima l’ordre de se taire… Mais quand il entendit le mot « moustique » sortir de sa bouche, ce fut la goutte de Biéraubeurre qui fit déborder la chope ! Tout ce qui faisait référence à sa petite taille avait rapidement tendance à le mettre hors de lui. Alors quand en plus ça venait de la maison honnie des vert-et-argent, l’explosion était imminente. « Toi la grande gigue, tu t’calmes tout de suite c’est clair ? Je sais que c’est toi qui nous a mis dans ce pétrin, alors chuuuuuuuut ! » Mon Dieu, quelle violence ! « Et puis franchement, me sauver la vie ? J’suis le roi de la louche, mémère ! Je lui aurais réglé son compte à la poulette dorée ! » Non seulement elle lui donnait des ordres, mais en plus elle se permettait de critiquer sa potion ratée. Par sa faute en plus ! Décidément, elle ne manquait pas de toupet !

Après une brève analyse de la situation il estima cependant qu’elle n’avait pas totalement tort, sa manche étant à quinze petits centimètres d’un liquide qui semblait attaquer la pierre avec une étonnante facilité. Sa curiosité scientifique ayant des limites raisonnables, il préféra ne pas savoir ce qu’il produirait s’il atteignait son vêtement, ou pire, son bras. Du coup le petit lion rampa à la suite du serpent sournois, gardant son regard rivé sur le sol - il avait vu son lot d’horreurs pour la journée. Mais s’il avait décidé d’obtempérer à la requête d’Hope, une mise au point s’imposait quand même. « C’est ma potion. Et je te signale qu’elle allait très bien avant que TON piaf ne plonge dans MON chaudron ! J’étais à deux doigts de la réussir ! Si jamais on s’en sort vivant, tu me le paieras, Westminbrook ! Fais-moi confiance ! »  

S’il lui était resté ne serait-ce qu’une once de lucidité, la jeune Serpentard se serait très certainement offerte en sacrifice à la colère des piafs, plutôt que de s’exposer au courroux de Nathan. Mais, mue par l’instinct de survie, elle opta pour une résistance farouche à l’oppresseur aviaire. Le petit lion avait profité du répit relatif que leur offrait leur nouvelle cachette pour dégainer sa baguette de cornouiller, qu’il pointait sur les différents ennemis qu’il pouvait apercevoir, essayant de choisir la cible idéale. « Je sais ! J’vais viser leur chef, comme ça ça va saper le moral des troupes ! Prends-en de la graine ‘Brook, je vais te montrer comment on répare tes bêtises à la mode Gryffondor ! » Il s’appliqua, ferma un œil pour mieux viser, et lança d’une voix claire : « Chauve-Furie ! »

Plus fort qu’Alien versus Predator, plus violent que Sharktopus versus Pteracuda, plus sanguinaire que Mega Shark versus Giant Octopus, voici le tout nouveau combat pour la pole position sur la chaîne alimentaire : Goldenkokot versus Batfriends ! Le résultat ne fut pas prodigieux, mais presque. Une immense nuée de chauve-souris sortir de l'extrémité de la baguette du jeune Gryffondor, déployant leurs ailes en direction des piafs qui préférèrent reculer momentanément sous l'invasion chiroptérique. La poulette dorée était au prise avec trois chauve-souris, et elle n'avait pas fière allure. Malgré une belle résistance, elle succomba, première victime de la contre-attaque lancée par Nathan Saunterton, le Chicken Buster ! « T'as vu ça, Westminsbrook ? Allez, essaye de faire mieux pour voir ! Et évite de te ridiculiser, je regarde ! »

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