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 La loi du plus fort | Stanislas Karkaroff

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Charlie K. Grant
Charlie K. Grant
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MessageSujet: La loi du plus fort | Stanislas Karkaroff    La loi du plus fort | Stanislas Karkaroff  EmptyDim 8 Mai 2016 - 17:43

4 Juin 1997
16h09


HRP:

Sa crinière blonde flottait au gré du vent, tandis que l'arrogante propriétaire se laissait porter par le courant calme du lac noir ; seulement vêtue d'un short en jean & d'un débardeur noir, exhumant son parfum de rose habituel. Avachie dans la barque, le soleil brûlant frappait sur son corps aux allures de fantôme qui, néanmoins, avait su prendre quelques couleurs en ce début de mois de juin. Ce qui s'apparentait à une réelle victoire pour l'occupante de la digne maison de Salazar ─ par ailleurs, avoir réussi à extirper des cachots humides le fils Karkaroff était un véritable exploit.

Charlie voulait sortir, elle sortait ; mais pas seule.

Les deux aristocrates ─ Blaise lui enlevait tout le temps Stan pour travailler ─ passaient leur temps à la bibliothèque, entourés des plus assidus des élèves, avec le nez plongé dans leurs nombreux bouquins ; c'était une chose tout-à-fait affolante, en vérité. Parce que Grant l'évitait le plus possible, dans l'espoir de repousser l'échéance des examens de fin d'année.

Mais elle ne se voilait pas la face pour autant ; la sorcière savait que tôt ou tard ─ même si le plus tard serait le mieux, elle devrait s'y remettre véritablement. Déjà, sous les regards tous les plus curieux & envahisseurs des vert & argent, l'américaine avait accompli sa première mission ; elle avait rattrapé tous ses cours, enfin, les notes qu'elle avait été en incapacité d'écrire puisqu'elle avait séché plus que de nature cette sixième année.

Oui, c'était mal.
Mais les amis servaient aussi à ça, non ? Et, Castle n'avait pas été choisie comme professeure particulière pour rien, exact ?

Elle se demanda vaguement comment Steven s'en sortait, de son côté, ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas réellement parlé avec son frère jumeau. Il ne lui manquait pas ; jamais. Cependant, ne pas s'inquiétait pour l'avenir d'un membre de sa famille n'était pas dans ses habitudes.

Charlie détourna le regard vers l'extérieur du bateau, fixant les reflets brillants incrustés dans les vagues d'un air détendu ; elle passa une main dans l'eau, encore froide ─ il n'était pas question de se baigner, évidemment ! pourtant l'envie languissante de plonger dans un océan et de sentir enfin le sable chaud croulant sous ses pieds nus était bel & bien présente.

« Admets-le », annonça-t-elle, amusée, à son camarade, qui siégeait confortablement devant elle, de l'autre côté de l'embarcation, « ce n'est pas si terrible », elle rabattit ses jambes dévêtues contre sa poitrine, fixant son meilleur ami avec un sourire éclatant, totalement fière de sa bonne action, « je te libère de l'emprise de Zabini, avoue que c'est plutôt sympa de ma part », elle sortit finalement sa main de l'eau, et mima une pichenette dans l'air, envoyant quelques gouttelettes vers Stanis. « Souris, abruti. Et profite. Tu vois, je suis là ; fait comme si ça te faisait plaisir au moins. »

Bon, d'accord, elle l'avait peut-être un peu forcé. Mais c'était pour son bien.
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MessageSujet: Re: La loi du plus fort | Stanislas Karkaroff    La loi du plus fort | Stanislas Karkaroff  EmptyDim 15 Mai 2016 - 23:59

C’était les clapotis de l’eau contre la coque, la respiration d’un vent tiède peignant l’onde, le soleil de juin qui miroitait sur les flots. Une tranquillité inédite à Poudlard, dont la bibliothèque serait sans pareil. D’une extrémité à l’autre de la barque, Charlie et Stanislas se délassaient au beau milieu du Lac Noir, dispensés de l’austérité du château. Loin des couloirs de pierres et des étudiants bruyants ; une atmosphère paisible que le slave n’aurait soupçonné d’exister à Poudlard.

« En fait c’est ici qu’on devrait venir étudier… »

Une risette moqueuse enveloppa les mots de Karkaroff. Sans ouvrir seulement les yeux, il sentit l’agacement de Charlie à l’évocation des révisions de fin d’année. Un sujet qu’il était préférable de ne pas aborder en la présence de miss-j’en-branle-pas-une-jusqu’au-dernier-moment ; sous peine de lui rappeler son retard… – singulier, sur le planning du travail nécessaire à fournir avant des examens.

« Admets-le. Ce n’est pas si terrible. »

Laissant un bref silence faire planer le doute, Stanislas concéda d’un soupire vaincu. « Je reconnais que c’est même agréable. » D’un air renfrogné, il poursuivit en levant l’index ; prêt à l'objection. « Mais c’est fourbe de ta part. Tu sais que j’aime la navigation et les bateaux – les lacs, aussi. » Sa main résolue retomba sur son torse ; il croisa ses bras contre celui-ci de manière confortable. « Tu as joué avec mes sentiments. Sournoise, que tu es. » Ce sourire mutin aux coin des lèvres.

(L’excursion nautique ne manqua pas, en effet, de remuer quelques souvenirs nostalgiques de la Bulgarie ; lorsque sa famille y vivait encore, il arrivait souvent que les déplacements importants se fassent par voix navale – ne serait-ce que pour aller à Durmstrang. De même que ses grands-parents vivaient près d’un vaste étang sur lequel Stanislas et son petit frère aimaient voguer. Une des rares choses qu’il partageait affectueusement avec Feliks, d’ailleurs.)

« Je te libère de l'emprise de Zabini, avoue que c'est plutôt sympa de ma part », retourna-t-elle avec fierté. « Ça reste à voir. Je révise mes cours avec Blaise – tu sais ? Pour les ASPIC ? » Sa voix grave s’appliquait au calme du tableau, d’un ton égal. Retirant sa main de l’eau froide du bassin, Charlie asséna quelques gouttelettes qui s’heurtèrent au visage altier du bulgare ; seul un grognement nonchalant s’échappa de sa gorge, comme un endormi émet son mécontentement. « Souris, abruti. Et profite. Tu vois, je suis là ; fait comme si ça te faisait plaisir au moins. »

Dans un mouvement désinvolte, Stanislas se redressa nonchalamment sur le banc ; à demi-allongé de son côté de la barque depuis un maigre quart d’heure, il avait prit goût à l’apaisement de cette belle journée de juin et du réconfort que le lac offrait. « Ça me fait plaisir, Cha’ », dit-il en s’étirant. Saisissant le pli de son t-shirt noir, il porta le tissu à son visage pour essuyer le peu d’eau que les perles mouillées avaient laissé.

Lorsque son visage fut découvert, Stanislas adressa un sourire sincère à sa meilleure amie – non dépourvue d’insolence, ses lèvres sont modelées pour cet air arrogant. « Vraiment », insista-t-il. « Et – j’admets que c’était pas une si mauvaise idée. C’est vrai qu’être toujours enfermé au château commence à me rendre dingue.» A son tour il glissa une main songeuse dans le bain du lac, serrant le poing dans la fraîcheur de l’eau. « Heureusement que t’es là pour me rafraîchir les idées », continua Karkaroff en dardant ses yeux marins dans ceux de Grant. Haussement de sourcils provocateur. Première alerte. « Tu as raison ; il faut que je profite

Aussitôt ses mots achevés, il ramassa une coulée d’eau au creux de sa paume et arrosa Charlie. Pas grand-chose ; de quoi l’éclabousser sans la tremper. Lorsqu’elle essayait d’esquiver les jets d’eau froide, le malin contrebalançait de l’autre côté, exposé. Son rire discret se ponctua de petits commentaires sarcastiques. « Fais attention… Mais décales-toi, chaton ! Je visais à côté, pardon. Oops... » Finalement, le vil scorpion cessa ses offensives aquatique, tempéra son rire et observa Charlie, la sournoiserie luisant aux fond des yeux. Sans bouger d’abord, il attendait que la sanction arrive. Car pour l’avoir défié ainsi, Stanislas savait que sa meilleure amie attenterait vengeance.

Il passa sa langue sur sa lèvre, innocemment, avant de demander avec hypocrisie « Serais-tu mouillée, Grant ? »
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Charlie K. Grant
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MessageSujet: Re: La loi du plus fort | Stanislas Karkaroff    La loi du plus fort | Stanislas Karkaroff  EmptyMar 17 Mai 2016 - 19:50

« Bien sûr que ça te fait plaisir, Stanis. » lança-t-elle, tout aussi impertinente que son meilleur ami, qui essuyait finalement les gouttelettes d'eau parvenues jusqu'à son visage insolent. Ce dernier ayant maintenant revêtu ce sourire aux aspects machiavéliques ─ l'arrogance en personne. « Mon cerveau ne produit que de bonnes idées ─ comme par exemple ne pas inviter Blaise ─ j'ai absolument tout prévu. » Elle observa d'un air appliqué la main de son meilleur ami rompre la séparation entre l'eau & l'air ; cette action n'annonçait rien de bon. Et, Charlie mentirait si elle disait qu'elle avait confiance en Stanislas en cet instant précis.

Car un Serpentard bavard était un Serpentard anormalement bavard.

« Sérieux, arrêtes tes jeux de mots pourr─ » Parce qu'elle venait juste de remarquer ce haussement de sourcil si propre à cet abruti & parce que c'était évidemment bien trop demandé de la laisser terminer sa phrase piquante, Grant eut à peine le temps de fermer les yeux lorsque quelque chose de semblable à une bombe à eau ─ les garçons étaient toujours dans l'abus ─ vint tremper son si joli minois. Faisant habilement exprès de faire tanguer le navire d'un côté ou de l'autre ─ plus gros que Charlie, que voulez-vous. Alors elle subissait chacune de ses répliques sournoises ─ chaton ? vraiment ? ─ sans prononcer la moindre parole.

Lorsque finalement, les attaques cessèrent, elle se redressa, s'étant finalement mis en boule sous les assauts du fils Karkaroff. Elle n'énonça pas le moindre bruit ; consciente de s'être faite avoir en beauté. Jamais elle ne lui ferait ce cadeau. Elle ignora alors l'affront.

« Vas te faire foutre, blaireau. » cracha-t-elle, sifflante & agacée. Ha bah en fait non, elle n'en était pas capable.

« Pas besoin de réviser quand t'as du talent, face de troll », annonça-t-elle, très sérieuse, en fouettant d'une main légère ses cheveux trempés, qui vinrent se replacer machinalement dans son dos, mimant finalement une pose ; prenant un plaisir malin à appuyer ses arguments, « mais, je comprends ─ intellectuellement inférieurs, vous avez besoin de réviser pour réussir. Et j'apprécie que tu l'admettes enfin. »

Défaisant sa magistrale statue, elle recouvra un sourire malicieux. L'Américaine se pencha en avant, traversant le peu de distance les séparant en prenant appui sur les bords de la barque, plaçant finalement ses mains sur les épaules de Stanislas en retraçant cette rose sublime, sur ses gardes probablement. Elle stoppa sa manœuvre lorsque ses lèvres furent à quelques centimètres de celles de son meilleur ami, le regardant dans le blanc des yeux un court instant ; frottant légèrement leur nez. « Détends-toi, je vais pas te bouffer. » rigola la blonde, pour ensuite déposer un chaste baiser sur sa joue droite, passant sans aucune forme de brutalité ses ongles dans sa nuque, en plaçant minutieusement l'une d'elle derrière sa tête & l'autre serrant légèrement l'arrière de son cou, sentant légèrement son attention diminuer.

Puis elle passa à l'attaque.

D'un coup sec, l'enragée le fit basculer sur le côté, sa tête entière plongeant un court instant dans l'eau ─ assez pour le décoiffer, c'était ce qui comptait. Il avait plus de force que ce qu'elle croyait, ce nabot ; pourtant, elle ne desserra pas l'emprise qu'elle avait sur son corps, seulement retenu par ses bras qui viraient au blanc tant il essayait de se maintenir pour ne pas passer par-dessus bord.

Alors Charlie ne réfléchit pas trop longtemps ─ elle ne savait pas faire de toute façon.

Elle commença sa torture en glissant ses mains sous le tee-shirt de son meilleur ami, relâchant presque toute la force qu'elle mettait pour mettre l'autre dans l'eau froide du lac noir, afin de commencer sa séance de chatouilles sur ses parfaits abdominaux, donc chaque bosse.

« Allez Stani'bitch, on sait tous les deux que tu ne tiendras pas longtemps » lâcha-t-elle enfin, sous la vision appréciée du visage ébloui par les couinements qui s'échappaient parfois de sa fine bouche. Craque.
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MessageSujet: Re: La loi du plus fort | Stanislas Karkaroff    La loi du plus fort | Stanislas Karkaroff  EmptyJeu 19 Mai 2016 - 1:29

Bercée par les flots onduleux du lac, la barque tangue calmement d’un bord à l’autre. L’agitation à peine achevée fait encore valser l’embarcation perdue au milieu des eaux sombre, recouvrant leur tranquillité. D’une attitude anormalement sage, Stanislas observait avec attention Charlie, recroquevillée dans son coin. Son regard innocent contrastait avec la risette diabolique écorchant ce visage angélique. Tout sur ce tableau contrefait révélait la satisfaction de sa victoire malhonnête.

Après un court temps d’hésitation dépourvue de réponse, Charlie s’épanouit de son ruisselant repos, peu amène. L’éventualité qu’elle se mette à râler était encore hypothétique au vue de son visage fermé ; l’espace d’un instant, le slave retint un rire mais très vite coupé dans sa moquerie par un tranchant « Vas te faire foutre, blaireau. » qui lui fit hausser les sourcil d’un faux air offensé. « Oh. Je t’en prie. » L’insolence éclairait son visage alors qu’il réprimait encore son hilarité ; la vision qui lui était offerte d’une blondasse détrempée était incomparable.

« Pas besoin de réviser quand t'as du talent, face de troll », lâcha la vipère d’une voix sifflante. Haussement de sourcil. Tiens dont, le sujet des révisions revenait sur la table. Allait-t-elle feindre de ne pas lui tenir rigueur de cette agression aqueuse ? Stanislas en doutait sincèrement et restait sur ses gardes, se suffisant à son silence tranquille. Pendant que la demoiselle s’appropriait une allure souveraine dans un geste dégagé et leste, elle poursuivit sur un ton présomptueux. « Mais, je comprends ─ intellectuellement inférieurs, vous avez besoin de réviser pour réussir. Et j'apprécie que tu l'admettes enfin. » Un souffle sarcastique échappa à Karkaroff. « On verra si ton talent t’octroi la note Optimale… » Maugréa-t-il en détournant le regard vers l’onde. A peine susceptible, le garçon.

Puis la voluptueuse adolescente, de nouveau parée d’un sourire malicieux, prit l’initiative de se rapprocher de Stanislas. Subtilement, elle s’avança jusqu’à éliminer la distance les séparant. Comme l’aurait fait un serpent, Charlie se hissa avec souplesse jusqu’à son meilleur ami ; si proche que leurs visages se frôlaient, s’effleuraient. Le souffle mentholé de Stanislas se mêlait à l’arôme sucré du grain de peau de la séductrice ; car il n’était pas dupe et savait pertinemment ce qu’essayait de faire Charlie. Jouer. Le seul inconvénient dans sa position, était peut-être que sa résistance aux charmes féminins n’était pas des plus solides. Ses muscles se crispèrent, sans mouvement. « Détends-toi, je vais pas te bouffer. » Un frémissement envahit sa peau ; « On pourrait le croire. » Regard provocateur, pourtant il se laissa enlacer alors que les lèvres de la blonde embrassaient sa joue d’une tendresse insidieuse. Peu à peu son attention se centra sur la langueur des gestes, l’eau ruisselante venant se perdre dans son cou ; comme les ongles enjôleurs parcouraient sa nuque. Puisque c’était un jeu, Charlie avait gagné la partie.

Subitement, la douceur et la sensualité s’envolèrent en fumée, les chimères brûlées. Sans prévenir, la tête de Stanislas bascula par-dessus bord si brusquement qu’elle s’engouffra dans l’eau avant que la barque ne se redresse pour l’en ressortir aussi abruptement. Reprenant son souffle, inhalant pleinement l’air et arraché par la surprise, Karkaroff en profita pour se cramponner aux contours de la barque, quitte à y planter ses doigts jusqu’à rompre le bois. Désorienté, il voulu secouer la tête pour dégager l’eau de ses yeux noyés. Bouche entre-ouverte, emmagasinant la plus grosse quantité d’oxygène qu’il était possible.

Des jurons de sa langue natale s’évadaient sans offenses de sa bouche, entre deux inspirations inégales. L’embarcation chancelait sous les mouvements de Charlie, qui s’obstinait encore à vouloir expulser le bulgare du navire, forçant sans retenue sur son corps, pourtant bien agrippé. « Abandonne, espèce de cinglée ! », feula le Serpentard qui sentait ses doigts glisser à cause de l’eau. Cependant il savait au fond de lui que la furie blonde n’obéirait pas ; pour rien au monde une défaite par forfait.

Dans un dernier espoir de victoire, Charlie souleva le t-shirt de son meilleur et entreprit de taquiner sa peau de chatouilles tortueuses. « Arrête ! », couina aussitôt le martyr, prit de convulsions et hilare « C’est – Charlie, stop ! » Les tressaillements irrépressibles le firent se tordre de rire, contractant ses abdominaux en tout sens. Une main lâcha prise, mais en saisit une autre au passage ; d’un geste large, Stanislas attrapa Charlie et tout deux tombèrent à l’eau dans un bruit d’éclaboussure ravageur.

La petite barque dodelinant sur le lac remué reprit son équilibre, délestée du binôme turbulent. L’onde frémissait encore, jusqu’à ce qu’une première tête remonta à la surface ; Stanislas inspira une grande goulée d’air en chassant l’eau de ses yeux. La main pressée, il secoua ses cheveux et balaya le lac du regard, quand à son tour, le visage de Charlie émergea des eaux froides. « Elle est bonne ? », se moqua Stanislas le regard narquois. Lui-même était loin d’être réchauffé, mais la remarque sardonique vengerait sa faute d’inattention qui lui avait coûté la baignade. Serrant les dents sous la morsure du lac froid « Ca t’apprendras à faire la belle. » Il l’éclaboussa une énième fois, rancunier, et voulant avoir le dernier mot – ce qui ne l’empêchait pas d’afficher ce sourire espiègle à la commissure des lèvres, amusé par leurs chamailleries.

Cette fois, c’est un frisson de froid qui secoua sa nuque. Le soleil était tiède lorsqu’on s’y laissait réchauffer sans bouger. Mais pas assez puissant encore pour rendre la température du lac agréable. Les yeux traînant sur la surface de l’eau lui remirent en mémoire toutes ces créatures supposées peupler le vaste domaine du loch ; y compris le calamar géant qui laissait flotter son ombre majestueuse derrière les vitres de la salle commune. Un air de dégoût déforma ses traits harmonieux. « Tu penses qu’on a plus de chance de tomber sur une sirène ou un strangulot ? » Son sourire nerveux trahissait tant sa révulsion que son ironie.

Leur glorieux navire les avait distancés de quelques mètres, porté par le remuement de leur chute. « Viens, avant qu’elle se barre trop loin. » suggéra-t-il en entamant un mouvement de crawl, désignant la barque du menton. Tenté d’ajouter que l’eau glacée risquait de les faire tomber malade, Stan ravala sa remarque élémentaire, préférant rejoindre la barge au plus vite. Lorsqu’il fut tout près, l’aîné issa sa carcasse trempée à l’intérieur avant d’aider Charlie à remonter elle aussi. Il charia sa meilleure amie au passage « Allez, grimpe, tu vas faire chavirer la barque avec tes fesses énormes. » appuyant l’ironie d'un rire discret, compte tenu de la silhouette si menue de Grant.

Tout deux sortis du bassin aux reflets obscurs et indiscernables, Charlie et Stanislas n’en restaient pas moins trempés de la tête aux pieds et mouillés jusqu’aux os. Pour éliminer l’eau de son crâne, Stan ébouriffa ses cheveux des deux mains. « Toujours des idées brillantes, n’est-ce pas ? » Tu m’étonnes, se moqua-t-il en son for intérieur. Honnêtement, mis à part le fait qu’il avait froid, reniflait et ne sentait plus ses orteils, la situation était vraiment amusante – il ne regrettait pas de s’être laissé convaincre de venir. « Je me les gèle, sérieux. » Sans réfléchir davantage, il enleva le plus naturellement du monde son t-shirt, révélant au soleil ses tatouages magiques. Son visage s’emprunt d’insolence. « Il vaut mieux enlever nos vêtements ; on aura moins froid et ils sécheront plus vite. » Pendant qu’il essorait son t-shirt, il ajouta d’une voix enjôleuse « Fais pas ta sainte Nitouche, beauté. Ce ne sera pas la première fois que je te vois comme ça. »

L’eau dégorgea du t-shirt noir alourdis par l’humidité et retomba en filé fin dans le lac. C’est dans un second temps, après avoir retiré ses chaussettes, que Stan porta ses mains à sa ceinture. Le vert kaki de son pantalon s’était assombrit lui aussi, collant à sa peau.
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MessageSujet: Re: La loi du plus fort | Stanislas Karkaroff    La loi du plus fort | Stanislas Karkaroff  EmptyMar 24 Mai 2016 - 20:31

Relâcher la pression sur son meilleur fut sa seule & unique erreur ; on n'enlève pas les chaînes d'un malade mental ! Tandis qu'elle jubilait intérieurement en entendant les suppliques amusantes & en sentant ses abdominaux se contracter, dominant de presque tout son poids l'écervelé, elle sentit ses genoux se soulever, décollant ainsi sa peau légèrement humide suite aux précédentes attaques du slave du bois mouillé. Renonçant à la douce mélodie des rires graves de Stanislas, elle tenta de s'accrocher lorsqu'elle sentit un bras musclé entourer sa taille ; dans son irrépressible confiance, elle n'avait évidemment pas aperçu cette main agile lâcher prise sur le rebord du bateau, s'engouffrant dans l'espace qui séparait ce dernier de Charlie. Essayer de protester ─ de stopper l'autre imbécile serait une tâche vaine. Elle le savait. La blonde avait signé son arrêt de mort lorsqu'elle avait extirpé l'aristocrate de son apprentissage assidu, entouré d'un silence angoissant propre à la bibliothèque.

Alors elle poussa un cri aigu & strident. Autant lui exploser les oreilles.

Passant par dessus bord, accompagnée du fils Karkaroff, elle sentit la colère monter tandis que l'air lui manqua rapidement, n'ayant pas vraiment eu le temps de prendre sa respiration avant de couler ; ses vêtements étaient quasi neufs, et elle ne donnait pas cher de sa crinière d'or. En revanche, elle avait prévu le maquillage qui, normalement, ne devrait en aucun cas lui donner un air de zombie attardé. S'enfonçant dans les eaux froides du lac noir, fixant le soleil embrouillé à travers, la sorcière émergea quelques temps après le fauteur de troubles, tout-à-fait irritée. Car ; déjà, ses cheveux cachant légèrement ses yeux noirs, son visage dévoilait un air sarcastique, alors qu'il faisait regretter avec amertume l'initiative de Charlie.

Oui, intérieurement, elle rageait.

« Pas autant que moi. » répondit-elle, boudant telle une gamine de trois ans, coupable de s'être faite avoir aussi facilement. Sa seconde remarque étira les lèvres tremblantes de Grant, qui planta pour la première son regard froid dans celui du vert & argent depuis qu'ils étaient tombés malencontreusement à l'eau, « Je t'en prie ─ je suis belle. » annonça-t-elle, se prenant une nouvelle vague dans la face. Outrée, parce qu'elle était déjà trempée par sa faute, elle passa ses mains sur son visage, puis l'imita en l'insultant de « Crétin ! » avant de ramener ses bras vers son corps, complètement gelée. Ce n'était définitivement pas le moment d'exercer une quelconque baignade, même sous le soleil brûlant du mois de juin.

« Je m'en tape. » annonça-t-elle finalement, réfléchissant pourtant aux créatures magiques qui traînaient sous leurs pieds. Le calamar géant. N'importe quoi. Personne ne l'avait jamais vu, et ce n'était certainement pas l'occupante de la maison de Salazar qui allait se mettre à chialer ou à paniquer à la vue d'une tentacule énorme. Une simple & inutile légende. « Pourquoi ─ t'as peur, Karkaroff ? » cria-t-elle, son corps disparaissant sous l'eau, prenant de la distance avec elle. Un soupir s'échappa ; une idée brillante que de séparer Blaise & Stanislas, vraiment, bien joué Charlie. Son corps s'immergea de nouveau, reproduisant les mouvements rapides & gracieux du septième année.

Arrivant à son tour devant la barque, elle observa Stan se hisser à bord ─ ne regardant évidemment pas ses épaules, elle se mordit instinctivement la lèvre inférieure, s'empêchant de toucher ce cul divin qui s'offrait à elle. La Serpentard attrapa volontiers la main de son meilleur ami, non sans oublier de le griffer ─ sans faire exprès, bien sûr ! ─ suite à sa nouvelle remarque, ses yeux levés vers le ciel. « Tu les aimes bien mes fesses, quand ça t'arrange. » murmura-t-elle faussement, ayant la ferme intention de faire comprendre son erreur à Stanislas. Il y toucherait plus avant un bon moment tiens, ça lui fera les pieds. « Exact, je suis brillante. » elle posa son postérieur à sa place initiale, balançant sa tête en avant et essorant sa chevelure. Tu parles d'une situation hilarante ; elle avait une envie pressante de mettre son poing dans sa tronche, c'était tout ! « Ho, étonnant tu me diras ! T'avais qu'à pas nous balancer par-dessus bord, crevard. »

Pourtant, elle plissa les yeux lorsque ce dernier enleva son haut ; si elle avait abandonné le peu de dignité qu'elle avait, de la bave serait automatiquement sortie de sa bouche fine, recouverte de rouge à lèvres. Par Merlin, il allait avoir sa peau ! Sans aucune gêne et ne laissant transparaître la moindre envie à la vue de ce torse parfait, surtout blessée par son appellation des plus honteuse, elle fit de même, dévoilant un soutient gorge à carreaux rouge & noir. Elle se dévêtit entièrement, ne gardant que ses sous-vêtements représentant un ensemble assorti, attendant que l'autre ait fini à son tour, soufflant pour lui annoncer qu'elle l'attendait.

Et personne ne faisait attendre Charlie.

Alors quand il eut enfin fini, Grant lui lança un regard tueur ; le genre de regard qu'elle sortait lorsqu'elle avait une idée derrière la tête. De nouveau, ramenant ses cheveux dans son dos, elle s'approcha de Stanislas, qui sembla tout faire pour ne pas perdre pied devant ce décolleté plongeant ─ sérieux, il demeurait encore plus influencé lorsqu'il essayait de ne rien laisser transparaître, cet imbécile.

Sauf qu'elle s'arrêta seulement à la moitié de la barque ; qu'elle dégaina sa baguette en la pointant en direction de l'autre occupant du bateau ; et qu'elle lança un « Aguamenti. » informulé.

Ce n'était certes, que de l'eau, mais un jet d'eau d'une furie enragée prenait tout de suite plus d'ampleur. Alors Stanislas vola, atterrissant avec un gros plouf dans l'eau glacée sous un rire incontrôlé de sa meilleure amie.

« Elle est bonne ? » annonça-t-elle, amusée, reprenant exprès sa phrase sarcastique pour l'énerver. Elle grelotta, observant la tête frustrée de Karkaroff. Pauvre de lui. Puis merde, il l'avait mérité.
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MessageSujet: Re: La loi du plus fort | Stanislas Karkaroff    La loi du plus fort | Stanislas Karkaroff  EmptyDim 5 Juin 2016 - 15:41

La caresse d’un courant d’air fit frémir la chaire du garçon, à demi-nu sur l’embarcation bancale, alors qu’il s’attelait à retirer son pantalon détrempé, collant sa peau poisseusement. Sans relever l’accusation par laquelle avait rétorqué Charlie, il s’amusa de ce « crevard » jeté en l’air et croquant entre ses dents blanches ; c’était étrange comme ses insultes à l’égard du slave avaient l’écho affectueux derrière l’amertume des termes employés.

Le soupire d’impatience qui lui était adressé accentua l’insolence de son sourire. Stanislas prenait son temps, jusqu’à se retrouver lui aussi en sous-vêtement – un simple boxer, estampillé d’un logo emblématique sur l’élastique, qui étreignait une ceinture d’apollon creusée sur l’épiderme pâle. Lorsqu’enfin il se releva du banc marqué par la trace de ses fesses mouillées, Stanislas posa les yeux sur sa meilleure amie. Une gracieuse poupée de cire, son corps hâve reflétant presque le soleil, habillé par deux morceaux de tissus – maigres remparts aux yeux du jeune homme, qui voyait déjà là un appétissant tableau.

Cependant, le regard assassin qu’offrit la fougueuse couronnée d’or n’appelait en rien à l’agréable, remballant les élans de son contemplateur. Attentif à de nouvelles offensives et, encore contrarié de s’être fait piégé par les charmes de Charlie, Karkaroff se montrait méfiant et plissa légèrement ses yeux, alors qu’elle s’approchait subtilement. Sans qu’il ne l’ait vraiment voulu, ses iris bleue outremer soutenaient difficilement le regard de la demoiselle ; les sous-vêtements rouges qu’elle arborait semblaient attirer son œil par leur couleur vive – ou bien était-ce leur courbe qui le rendait sensible.

Mais cette cinglée-fort-bien-gaulée leva brusquement sa baguette, plus vite qu’il n’en faut pour dire Quidditch. Presque instantanément, la figure de Stanislas changea d’expression, jusqu’à se décomposer complètement lorsqu’un jet d’eau surpuissant lui arriva en plein torse ; le projetant, une seconde fois, dans les eaux sombres du Lac.

Le choc de son corps rompant l’onde forma une éclaboussure bruyante et tumultueuse. Son souffle, bloqué par la surprise, garda coincé dans sa gorge un cri de panique, celui-ci retournant dans ses poumons en même temps qu’une petite poignée d’eau infiltrait ses sinus. Le lac ne garda pas longtemps Stanislas en ses corps aqueux et il ressortit bien vite à la surface, secouant la tête comme le ferait un chien pour s’ébrouer. Inspirant à grosses goulées l’air tiède, il fusilla Charlie du regard dès qu’il l’eut en visu. « Enflure ! » Sa voix était énervée, vexée. Une brève quinte évacua l’eau qu’il avait avalée. « Super bonne, ronchonna-t-il. Crachat dans l’eau. Mais pas autant qu’tes fesses que j’vais me faire un plaisir de latter, poupée. » L’art de menacer avec amour.

(Les reflets du lac sont si sombres et troubles qu’on n’y voit pas à deux centimètres dessous. Et ce qui s’agite dans ses profondeurs inquiétantes sont autant de mystères qu’on prend soin de ne pas découvrir. Le garçon arrogant bat des jambes, se maintient à hauteur d’air et, sans y réfléchir plus longtemps, entame un mouvement de nage pour rejoindre la sureté d’une barge où triomphe une petite blonde moqueuse ; fière à la façon d’un capitaine, seule maîtresse du navire. Le vulgaire bateau n’est pas loin, n’est pas solide, n’est pas grand. Et le sorcier s’en approche à moindre rythme. Mais inexplicablement, il s’arrête, en plein milieu de sa course et baisse les yeux  ; il semble chercher quelque chose, fouille d’un regard suspect l’impénétrable mare dans laquelle il baigne. D’abord, ses sourcils se froncent, puis son visage adopte une inquiétude étrange – tout à coup, il balbutie ce qui ressemble à un « Char- ! », l’expression de terreur sur le visage, avant de brusquement, voire brutalement, disparaître sous l’eau, tiré par une force invisible. L’agitation de ses bras remue la surface, mais ce ne sont bientôt plus que des bulles qui remontent, éclatent vainement et font gargouiller le lac, mais sans laisser aucune trace du garçon arrogant. Les bulles se taisent, l’onde se lisse et rien ne vient.)

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Tout ceci se déroulait en surface, du moins. Car sous l’eau, la perception était toute autre – très différente. Stanislas piquait un sprint, le corps ondulant à la façon qu’ont les tritons de se déplacer dans l’univers aquatique, en direction de la petite barque. Oh, rien n’était visible dans ces flots noirs et il était possible qu’il nage bien plus loin qu’il ne l’aurait voulu ; passer de l’autre bord du canot lui était suffisant. Couvert par le miroir menaçant du lac, le sorcier se déplaçait à l’insu de Charlie, lui laissant sa disparition comme remord. Ce n’était ni les strangulots, ni les sirènes perfides qui en étaient la cause ; seulement une comédie bien menée, dont le but était d’inquiéter, ne serait-ce qu’un peu, sa meilleure amie.

Manquant d’air, Stanislas se laissa porter doucement jusqu’à la surface ; sans grand bruit, sans mouvement brusque. L’eau était son élément. Bien qu’il ait réellement quelques angoisses quant à rencontrer un monstre habitant ces courants, il ne pouvait nier que la nage, le contact à la fois ferme et infiniment sensuel de l’eau était un de ses plaisirs. Le monde sous les mers l’avait depuis toujours séduit, de par des récits d’aventures, de pirateries et autres mythes fascinant. L’arôme de l’écume, de l’iode sont d’ailleurs des parfums qui composent son amortentia, ancrant profondément en lui le royaume marin, qui vit au travers de ses yeux bleu – tantôt tempête violente, tantôt lagon calme.

Ne pointant hors de l’eau que le bout de son nez. Juste assez pour récupérer son souffle et permettre à ses yeux de repérer celle qui s’était cru maligne de le faire gicler par-dessus bord. Tournée du côté où son corps avait été englouti, Charlie ne pouvait remarquer la présence du félon derrière elle, passé pour noyé – ou presque. S’avançant à ras de l’eau, Stanislas caressait le lac sans bruit jusqu’à pouvoir poser ses deux mains sur le rebord de la barque. Là, accompagné d’un regard sournois, il y prit soudainement appuie et se hissa à bord en poussant un cri grave, rappelant celui qu’un pirate lance à l’abordage d’un bateau.

Profitant de l’effet de surprise, Karkaroff attrapa aussitôt Charlie par derrière et l’emprisonna contre lui, dans ses bras – au passage, trempés. La soulevant à demi, il ricanait tout en la maintenant immobile, tout près du bord. « Tu mériterais que je te jette dedans et que je me barre tout seul. Tu crois pas ? » Riant de plus belle, une lueur diabolique au fond des yeux, il menaça de s’exécuter en chancelant avec la blonde hystérique dans les bras. Il semblait prendre de l’élan. « Je la jette… Je la jette pas… Je la jette… » Puisant dans ses insoupçonnables ressource de maturité et faisant abstraction des cris – menaces, sans doute – de la jeune fille, il bascula plutôt à l’intérieur de la barque, déposant au passage Charlie sur un des bancs.

Essoufflé, il s’assit lui aussi en face d’elle, un sourire insolent et satisfait sur les lèvres. « Avoue ; tu as cru être débarrassée de moi pour de bon, pas vrai ? » Il lui jeta un regard provocateur. Quelque part, ne pas avoir eu l’occasion de voir son visage après qu’il ait disparu dans l’eau le frustrait ; il ne doutait pas de son jeu d’acteur, qui était parfait ce dit-en-passant, mais se demandait tout de même si elle avait, ne serait-ce qu’un court instant, eut réellement peur pour lui.  « Je t’assure – je t’aurais beaucoup trop manqué. » Et à condition qu’il n’eut pas été tué mais seulement prisonnier des fonds marins ; elle aussi, lui aurait quand même manqué. « Estimes-toi heureuse que je sois dans un jour de grande bonté, pour ne pas t’avoir fichu à l’eau, sale peste. » Mais son sourire en coin disait les mots autrement.
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Charlie K. Grant
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MessageSujet: Re: La loi du plus fort | Stanislas Karkaroff    La loi du plus fort | Stanislas Karkaroff  EmptyDim 12 Juin 2016 - 20:09

Elle l'avait vu à travers ses mèches d'or, ce regard envieux et cette figure de tentation ; révéler qu'elle ne rêvait pas de toucher ces abdominaux admirablement dessinés ne serait que pure calomnie. Et, elle jura que le slave fit durer le plaisir juste pour l'agacer. Il fallait dire que dans l'art de se faire désirer par la gente féminine, le fils Karkaroff était loin d'être tel un simple & ennuyeux débutant. Ho, Charlie ne l'avouerait jamais, ce ne serait qu'enrichir son arrogance & lui offrir gratuitement l'occasion de s'en vanter. En revanche, pour ne rien laisser transparaître de son animosité, Grant était une bien plus grande experte que son meilleur ami ; elle savait dompter son regard dévorant & arrêter son pincement de lèvre nerveux.

Pendant un court instant, l'idée d'accepter sa défaite et se jeter sur Stanislas, avide de son corps & de ses baisers, s'était immiscée dans son esprit embrumé par le soleil brûlant, tapant sur son front ─ elle l'avait fait à maintes reprises, dans le dédale silencieux de la salle commune de Salazar. Juste pour ressentir cette sensation de sécurité au contact de sa chemise estampillée du blason de leur maison, ou pour l'amusement procuré depuis qu'ils avaient commencé à le faire ensemble. Non pas qu'il était question de le faire sur une barque !.. Le faible courant d'air frais dressait les poils blonds de sa nuque découverte & elle était trempée à cause de sa chute dans le lac. Ses bras ne semblaient pas être une si mauvaise solution afin de se réchauffer ; cependant, même sous ses attraits envoûtants, la vengeance était irrésistible. Et il l'avait passée par dessus bord, exact ?

Alors il méritait entièrement cette vile trahison.

Et Charlie ne put se retenir lorsqu'il émergea de l'eau, déstabilisant de tout son poids la tranquillité apaisante des environs & provocant des remous tandis que son air décomposé n'y changerait absolument rien. Couvert des rires moqueurs de sa meilleure amie, son manque de politesse était absurde et indigne, d'ailleurs. Le petit bout était vexé ; Charlie n'allait pas s'en mordre les doigts. « T'es tellement sexy quand tu ronchonnes. » ricana-t-elle, exhibant un sourire arrogant. Elle posa ses coudes sur le bord de l'embarcation, et installa sa tête au creux de ses bras, malicieuse. « Putain, pas trop tôt. C'est que tu m'aurais presque faite attendre, Karkaroff. »

Éloignant ses iris foncés de l'extérieur du bateau, Grant se retira définitivement de la vue du slave lorsque celui-ci commença sa longue et périlleuse nage. Elle s'allongea sur le bois, écoutant patiemment les vagues heurter la coque, telles une sombre mélodie. La Serpentard ferma finalement ses yeux ─ sans blague, il l'avait crevée avec ses conneries d'adolescent pourri gâté ─ et allongea son dos quelques instants, s'étalant comme elle pouvait. Comme pour profiter de cette liberté. Assez stupide sachant qu'ils étaient enfermés entre ces murs. Mais bon, il y avait plus horrible, comme mur, n'est-ce pas ?

Tout ceci ne semblait pourtant pas confortable, si on mettait de côté le fait de pouvoir être à l'aise dans une barque, car son appellation retentit étrangement dans la bouche de Stanislas (comme un appel au secours, une urgence) puis plus rien. Un calme total. Les agitations avaient cessé dans la flotte, et  la paix revînt s'installer sur le lac noir. Charlie n'y prêta pas vraiment attention, pouffant franchement. « Ouha, effrayant Stanislas. Vraiment. Dommage que tu ne puisses pas retenir ta respiration aussi longtemps habituellement » Elle tenta de l'ignorer, ce clown n'en faisait toujours qu'à sa tête. Incapable de ne pas être le nombril du monde pendant plus de vingt-quatre secondes.
Elle soupira, las de l'attendre finalement ─ oui, la patience et Charlie faisaient définitivement quinze. « Hey, l'abruti, tu te magnes un peu ? » Elle se pencha de nouveau par dessus le rebord, scrutant de deux yeux inspecteurs chaque reflet du lagon ; elle fronça machinalement les sourcils. « Stan ? » réitéra-t-elle plus docilement, car si elle s'attendait à une remarque cynique comme réponse, sa voix grave n'était perceptible à cet instant crucial. Surtout lorsqu'elle avait assimilé au cours de ces longues années les tendances aux blagues acerbes de son meilleur ami, elle en connaissait le fond ; les blagues les plus courtes sont les meilleures lui correspondait tout-à-fait.

Vraiment, la disparition soudaine du septième année commença à l'inquiéter. Peut-être parce qu'elle avait mal réagi ─ & que les eaux tumultueuses n'étaient pas aussi conciliantes qu'au premier abord, sous une apparence trompeuse, étincelante à cause de l'astre, caché par moment par les quelques nuages. Il était difficile, maintenant qu'elle admettait qu'elle devait se faire du soucis pour lui, de voir plus loin que le bout de son nez. La flotte demeurait noire & hâlée. Un véritable mystère humain puisqu'il n'y existait pas plus vil caractère que la curiosité. « Putain ─ Stan, c'est pas drôle ; sort de là. » recommença-t-elle, redoublant d'inquiétudes. Ses pensées se dirigèrent de nouveau vers le calamar, l'imaginant entourer le vert & argent au centre de ses tentacules visqueux. Un véritable mythe, lui avait-elle assuré, tandis qu'il subsistait assis juste devant elle, l'éclaboussant de sa main tatouée.

Alors s'entêter à la possibilité d'une éventuelle menace au sein même des profondeurs du lac ─ quand bien même, il n'était sûrement pas suffisamment approfondi pour renfermer une telle créature ─ une légende, assurément. Pourquoi, dans ce cas-là, ne remontait-il pas ? Concevoir que nager sous l'eau était plus accessible ne lui donner aucun droit d'effrayer Grant. « Sérieux, si je viens je te déf─ » ses mots s'étranglèrent dans sa gorge lorsque un cri grave s'allia à son hurlement de stupeur, deux bras intrusifs la soulevèrent brusquement, bloquant efficacement les siens dans l'étreinte surprenante. Le fils Karkaroff mima le balancement, représentant son hésitation. Mais pas celle de Charlie. S'il la balançait de nouveau, ce ne serait pas un simple Aguamenti qui le terrasserait ; mais plutôt un coup de pied là où il ne faudrait pas. « Repose-moi immédiatement, sombre crétin !.. Arrête !.. Putain Stan ! » criait-elle, suivi d'insultes plus ou moins sympathiques selon le côté du bercement.

Finalement, et à son plus grand étonnement, la guerre s'arrêta ; il reposa délicatement sur le banc une Charlie muette, encore sous le choc de sa putain de disparition. L'américaine ignora royalement son regard arrogant ─ puisse-t-on rendre un regard comme tel ─ & son sourire insolent, tout en ramenant ses jambes vers elle. « Va te faire foutre, sérieux. » lâcha-t-elle, enfin. Aucun étirement des lèvres qui pourrait venir illustrer sa mauvaise foi ; non, de la rancœur à en faire pâlir certains. Elle évitait son regard, préférant le scintillement de l'eau redevenue paisible.

« Estimes-toi heureuse que je sois dans un jour de grande bonté, pour ne pas t’avoir fichu à l’eau, sale peste. »

Pardon ? La sale peste le fixa, mauvaise ; elle se leva pour la troisième fois du banc depuis qu'ils étaient sur ce morceau de bois pourri, et fut rapidement à califourchon sur l'autre, ne l'ayant pas quitté une seule fois des yeux pendant ce laps de temps. « Plus jamais tu me refais ce coup, okay ? » chuchota-t-elle au creux de son oreille. Et peut-être que c'était le ton employé qui le choqua, animant une lueur d'étonnement dans ces yeux bleus & sombres ; ou peut-être que ce n'était pas vraiment une question, ni un ordre, mais davantage une interdiction d'une quelconque répétition ; ou peut-être était-ce la façon avec laquelle Charlie l'avait averti ─ car c'était un avertissement ! Avec cet air menaçant & ce regard grave que peu de personnes lui connaissaient qui firent qu'il ne releva point.

(parce que, dans l'alcôve impérieuse qu'offrait la maison des Serpentard, dans une tension habituellement sibylline aux yeux des autres élèves du château, Charlie ne se mettait que rarement dans tous ses états. Ho, facile était la manœuvre pour la faire sortir de ses gonds, pour provoquer la jeune fille et la faire crier des insultes ; vous pouviez critiquer sa nouvelle paire de chaussures, d'un rouge pétard qui vous piquait les yeux ; vous pouviez la harceler pour qu'elle se mette à ses révisions ; vous pouviez toucher ne serait-ce qu'un cheveu de ses plus proches amis qu'elle vous arracherait la moitié de votre chevelure soigneusement démêlée au petit matin.)

Pourtant, la colère qui l'animait actuellement n'était pas similaire à celle-ci. Elle avait eu peur. Vraiment peur. Elle ne le dirait pas. Il était normalement assez intelligent pour le comprendre par lui même. Alors la propriétaire de la crinière dorée se contenta de lui adresser un large sourire, d'attraper malicieusement sa lèvre supérieure, de la mordiller affectueusement & de déposer sa tête sur son torse, humant ce doux parfum de nature tout en percevant le souffle fatigué de Stanislas.
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MessageSujet: Re: La loi du plus fort | Stanislas Karkaroff    La loi du plus fort | Stanislas Karkaroff  EmptyJeu 16 Juin 2016 - 19:06

Oh, les cris stridents de la fille couronnée d’or lui vrillaient les oreilles ; au moins autant que milles assiettes se fracassant ensemble contre le sol. La grimace de douleur qui déforma la figure du bulgare ne l’empêcha pas d’atténuer ses rires – il se demandait intérieurement si Charlie n’avait pas mangé une mandragore pour hurler avec tant de voix. Mais si ses braillements étaient perçants et semés d’insultes, ils étaient un trophée pour Stanislas ; sa vengeance bien méritée. Ses suppliques lui arrachaient de nouveaux éclats de rires et le garçon ne prêtait aucune importance aux menaces dont il était le sujet. A la place, il se délectait de sa position de puissance en tourmentant encore un peu plus sa meilleure amie.

Lorsque la force lui manqua aux bras, que son souffle devint haletant (arraché à ses poumons par l’agitation et les rires voraces) et la punition le régala suffisamment, Karkaroff usa de ses derniers efforts pour relâcher sa précieuse captive au creux de l’embarcation. Les blagues les plus courtes étaient les meilleures ; d’autant qu’il connaissait suffisamment Charlie pour savoir quelles étaient les limites à ne pas dépasser lors de leurs chamailleries. L’envie de la passer par-dessus bord l’avait tenté – comment le nier ? – mais les conséquences estimées lui semblait de biens dangereux gages de son amusement. Alors qu’il reprenait lentement son souffle derrière un rictus arrogant, Stanislas remarqua le silence laissé par Charlie ; sans la lâcher des yeux il attendait son verdict. Celui-ci ne se fit pas attendre et, « va te faire foutre » semblait approprié. L’injonction déroba un rire au tortionnaire, qui balaya l’insulte de son insolence ravie.

Cependant, la fougue avait quitté Charlie ; très occupée à détourner son regard en évitant tout contact, physique ou oculaire, avec son ami et ce jusqu’à se replier dans le plus petit coin de la barque. Dans ce geste méprisant, Stanislas su reconnaître la susceptibilité inavouée, la rancœur amère et une bonne dose de bouderie. Pour ne pas envenimer la situation il se priva d’un rire moqueur, qui pourtant, remuait dans sa gorge à la vue de cette mine renfrognée. Une humeur qui n’était pas courante de prêter à sa sorcière préférée. Pourtant, cet air grognon lui conférait une attitude de sale gamine vraiment mignonne, selon Stan. S’il n’avait aucun remord à avoir engendré pareille bouderie, il tenta tout de même une dernière remarque, destinée à lui soutirer n’importe quelle autre réaction que cette mauvaise tête.

L’usage de son fameux surnom – sale peste, la sienne ; féroce et complice – eut le mérite d’attirer les yeux de Charlie en sa direction. Fier d’être parvenu à créer enfin une réaction chez la jolie blonde, Karkaroff haussa les sourcils ; l’air de réclamer une réponse. Vas-y, je t’attends. La provocation entre eux passait comme un courant électrique qui accordait les battements de leurs cœurs, façon pacemaker. Sur la même longueur d’onde ; l’échange d’un regard entendu, la précision avec laquelle ils communiquaient sans besoin de parler. Alors elle se leva, languissant entre la distance si insignifiante qui les séparait jusqu’ici. Le sourire insolent de son comparse grandissant à mesure qu’elle approchait de lui – et la quasi-inexistence de vêtements sur son corps participait à l’élaboration de cet air trop satisfait.

Une fois à sa hauteur, Charlie grimpa à califourchon sur Stanislas, qui lui adressait toujours ce regard provocateur (on lui mettrait une gifle qu’il ne le perdrait pas, on le tuerait des yeux qu’il l’accentuerait ;  à la fois ce regard par dessous, le coin de sa joue creusé par une risette impertinente, l’éclat d’arrogance brillant au fond de ses prunelles). Elle se fit indolente, penchant son corps gracile contre lui, jusqu’à pouvoir murmurer à son oreille « Plus jamais tu me refais ce coup, okay ? » Il ne s’y était pas attendu. L’attitude pétrie d’arrogance dans laquelle il s’était fondu se dissipa lorsque les mots de Charlie franchirent ses lèvres peintes de rouge. Subitement, les traits de son visage se figèrent dans une moue perplexe. Elle avait eu peur. Son visage opalin revint auprès de celui du slave, dont le regard traduisait son étonnement ; des vagues de lumières jouaient sur ses iris céruléennes, qui passait d’un œil de Charlie à l’autre. Comme s’il l’interrogeait du regard. Vraiment ?

Il cilla, et sa surprise disparue presque aussi rapidement qu’elle fut arrivée, recouvrant une expression sereine et maîtrisée. « … Oh. » Un simple oh, d’entendement. Incapable d’en dire plus. Le ton grave employé par Charlie ne lui permettait pas de la railler sur les émotions qu’il lui avait lui-même infligées. C’aurait été déplacé de moquer la peur qu’elle avait pu éprouver à son égard – ce qui fit naître en lui un sentiment plaisant, par ailleurs. La charrier ne lui vint même pas à l’idée ; en revanche, lui demander clairement si elle s’était inquiétée lui brûlait la langue. Mais il s’abstint de le faire ; puisque leurs regards remplaçaient les mots, n’est-ce pas ? « C’est un ordre ? », se contenta-t-il d’ajouter. Mais cette fois, son sourire n’était pas de ceux qui provoquent ; il était tendre. Parmi la panoplie de figures que pouvait emprunter Stan, celle-ci était la plus agréable.

Sans s’épancher sur la question rhétorique de son meilleur ami, la charmante sorcière reprit de son mordant, et répondit par la sincérité d’un beau sourire. S’approchant davantage des lèvres de Stanislas, elle saisit une lippe entre ses dents. Un geste affectueux par lequel le brun avait l’habitude d’être taquiné, dans leurs moments d’intimité. Néanmoins, Charlie mit fin à la manœuvre pour venir reposer sa tête contre le torse de Stan. Attends, attends ; pourquoi tu fais ça ? Peut-être un peu trop tôt, au goût du sorcier. « C’est tout ? » s’insurgea-t-il faussement en fronçant des sourcils. Le timbre de sa voix était imprégné de malice, se faisant joueur. « T’as failli me perdre à tout jamais, noyé par un calamar géant, au fond de ce lac pourri. Et quoi ? » Sourire séditieux. « Un – mordillement. Vraiment, Cha ? Les sirènes seraient sûrement plus chaleureuses. »

C’était l’illustre comportement d’un gamin capricieux. Sa moue mimait la déception qu’il jouait comme un comédien. Sérieusement ; elle l’avait habilement charmé pour finalement se dérober, et désormais se lover contre lui, mettant sournoisement, sous son nez, sa ravissante paire de fesses. Ce n’était pas juste. Ce délicat mordillement infligé à sa lèvre lui semblait promesse à un peu plus d’affection et d’amusement. Et puis, il connaissait bien la maligne ; elle s’amusait beaucoup trop de tourmenter ses désirs, de manipuler le rythme de son pouls. Combien de fois avait-elle fait naître sa fièvre, laissant traîner une caresse sur sa nuque, sur son torse, jouant de ses atours lorsqu’il perdait lentement patience ? Néanmoins Stanislas était loin d’être innocent ; c’était un jeu qui se faisait à deux. La partie était interminable, d’après leurs règles ; et tout les coups étaient permit, mêlant rires, joie, chamaillerie, réconfort et fougue. Les lieux les plus secrets de Poudlard avaient abrité entre leurs murs grand nombre de ces joutes intimes. Cependant, ils étaient dans une barque. De quoi refréner quelques ardeurs.

Adressant à la blonde sulfureuse un regard qui voulait dire, quelque chose comme, et bien, disons « T’es sérieuse, là ? A prélasser ton body sous mon nez, en me tentant avec un faux-bisou ? Arrête de jouer avec mes émotions, wsh, ça va déraper sinon », il s’humecta les lèvres en attendant un retour. Un brin impatient – en temps normal, il l’était plus que dix hommes, mais il ne plaisante pas avec ces choses-là –, Stanislas dégagea d’une main tranquille les cheveux illuminés du cou de Charlie, dans une caresse déguisée. Puis de ce geste il poursuivit en effleurant son dos, jusqu’à sentir des frissons sous ses doigts joueurs, engendrant un nouveau sourire. « Je pensais avoir le droit à un baiser plus agréable, mais, je comprends. » Stanislas, tu es incorrigible.
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