Slytherin Study Session - I

AMBITION
{ Desire and determination to achieve success }

Voilà, on y était enfin. Les dates des examens de fin d'année venaient de tomber ! Argus Rusard, le concierge de Poudlard venait tout juste de faire son apparition. Suivi de près par son ignoble chatte, Miss Teigne, il avait regardé les élèves avec dédain, avant d'afficher un parchemin sur l'un des murs du Hall de l'école, alors qu'une foule d'élèves s'était attroupée pour voir de quoi il était question. Là, debout à deux pas de cette nouvelle annonce, Hope hésitait à regarder ce qui était inscrit sur ce parchemin. Les élèves se pressaient tous pour voir ce qui était marqué, certains se bousculaient même pour voir les dates des sessions d'examens avant les autres. Et puis, enfin, les élèves commencèrent à partir et Hope pu s'approcher à son tour. « Pas de panique, restons calmes... c'est comme l'année dernière ! », se répétait-elle intérieurement, comme pour se donner du courage. Elle inspira puis expira peut-être un peu trop fort, et, enfin, elle se trouva devant l'annonce. Les épreuves auraient finalement lieu du 16 au 20 juin pour les Première, Deuxième, Troisième, Quatrième et Sixième année, et du 9 au 19 juin pour les Cinquième et Septième années.

A présent qu'elle connaissait les dates d'examen, il était temps de définir un plan d'attaque ! Hors de question de rater la moindre matière ou de se laisser dépasser : il faudrait obtenir des notes excellentes et comme le mois de juin était déjà arrivé, les élèves devraient redoubler d'efforts avant que les épreuves ne débutent ; il ne restait à présent pas plus d'une semaine avant l'échéance. Bien. Commençons ! Et la nouvelle demeure de Hope, pour les jours à venir, risquait très sérieusement d'être la Bibliothèque de Poudlard. Ce n'était peut-être pas l'endroit le plus agréable de l'école pour définir son campement, mais c'était tout de même un point stratégique ! En s'y prenant à l'avance, elle pourrait bloquer les tables les mieux situées, pour elle, mais aussi pour ses compatriotes Serpentards ! Car quoi de mieux que de réviser en équipe ? Généralement, le bruit et l'agitation l'énervaient. Mais comme les examens approchaient, elle risquait fortement de ne plus avoir beaucoup de temps libre : c'était l'occasion de faire d'une pierre deux coups ; travailler et se sociabiliser.

Armée de pas moins de cinq livres qui l'empêchaient presque d'avancer, Hope sortit des allées de la Bibliothèque à toute vitesse - tout en prenant soin de ne pas trop se faire remarquer par la bibliothécaire, évidemment -, considérant alors qu'aucune minute ne devait être perdue inutilement. Elle déposa les lourds ouvrages sur l'une des tables, le moins bruyamment possible, et elle s'apprêtait à retourner vers les allées, afin d'en chercher d'autres. Au passage, elle gratifia deux petits Serdaigles qui voulaient s'approcher de son nouveau Quartier Général d'un regard sombre et froid - défense d'approcher, à moins de porter les couleurs de Salazar Serpentard ! Ils semblèrent comprendre le message.

Les examens approchaient à grands pas. Principalement, les deux plus importants à savoir, Buses et Aspics. Le premier, obligatoire et essentiel pour la vie future était révisé, préparé et étudié par la quasi-totalité des étudiants de Poudlard. Quant aux Aspics, voilà plus compliqués. Lui, facultatif, était néanmoins essentiel pour pouvoir acquérir les métiers magiques tels qu’Auror ou autre bêtise. Pour la qualification de Marie, aucun de ces deux examens ne lui permettrait « d’exercer ». Du moins, pas avec les matières enseignées ici. En effet, la jeune et pourtant, ambitieuse première année, ne rêvait que d’une seule chose : anéantir l’Ordre, et se ranger aux côtés de sa cousine Lestrange, dans l’armée du Seigneur des Ténèbres.

Car oui, aussi étrange que cela puisse paraître, Bellatrix Lestrange était une cousine éloignée de la Winnesser. Ce n’était pas sa famille d’origine qui lui procurait ce titre, à savoir les Black, mais celle de son mari Rodolphus. De toute manière, toutes les familles de sang-pur avaient un lien. Il pouvait être plus ou moins rapproché, ce qui formait les couples, cousins proches et autres. Tout cela, la jeune héritière l’avait apprit de la bouche de son géniteur, ainsi que dans des bouquins offerts par celui-ci. Et justement, la verte et argent devait se rendre dans l’habitat des Serdaigle, du moins tel était son nom : la bibliothèque.

Des ouvrages dans son sac épuisé, d’autre encore dans une de ses mains glaciales, Marie se dirigea vers le quatrième étage. Bien heureusement pour elle, cette fois, rien ne vint la déranger. Ni cette affreux Peeves, encore moins le cracmol, et comme si le ciel avait décidé de la laisser en paix, même les escaliers ne firent pas de vagues. Au sens propre comme figuré du terme.
Mme Pince l’accueillit avec un léger sourire flottant sur son visage, maintenant ridé. Bien qu’impulsive, la première année n’avait jamais vraiment ennuyé la dame, contrairement à la majorité des rouges et, or. Irrespectueux, sauvages et mal-élevés. Et encore, Marie mesurait ses mots. Qu’elle fut la surprise de cette dernière, qui vit une silhouette familière, c’était le cas de le dire, accoudée à une table. Hope Westimbrook. Sa chère et tendre cousine. Avec les lèvres étirées en un très léger sourire, la brune partit s’installer à sa table et déclara :

-Bonjour cousine. Comment te portes-tu ? Je m’assois ici, si cela ne te dérange point.

La cadette déposa ses livres sur la table, et jeta un coup d’œil à la pile que composaient ceux qu’Hope avait amassés. Un sourcil arqué, ainsi que les yeux pétillants, elle continua :

-Je vois que tu n’as pas ménagé tes efforts… Tu ne fais jamais les choses à moitié, n’est-ce pas ?

Une véritable Serdaigle manquée. Un point commun avec la plus jeune, sur ce sujet. En avaient-elles encore d’autres ?

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Toujours occupée à chercher des livres dans les allées de la Bibliothèque, c'est à peine si Hope s'était aperçue de l'arrivée d'une jeune élève. Ce n'est d'ailleurs que lorsqu'elle posa sur l'une des tables les gros livres de Métamorphoses, de Défense Contre les Forces du Mal et de Sortilèges et Enchantements qu'elle remarqua la présence de Marie Winnesser, une petite cousine que Hope connaissait bien. « Marie ! Quelle bonne surprise, cela fait si longtemps ! », dit-elle avec un sourire, avant de poursuivre. « Je me porte à merveille, et toi ? » Cela faisait bien longtemps que Hope n'avait plus réellement parlé à la jeune première année. Elles se croisaient de temps à autre, bien sûr, principalement dans la salle commune de Serpentard et dans la Grande Salle au moment des repas, mais la fin d'année était assez mouvementée, et Hope était un peu débordée, en ce moment. « Je t'en prie, voyons, assied-toi ! Quelques Serdaigles ont voulu s'installer ici mais je les en ai empêché. C'est de loin le meilleur endroit de la bibliothèque pour travailler au calme. Loin de l'entrée, ce qui fait que l'on ne sera pas dérangées ; et près des grandes fenêtres pour que l'on ait le plus de lumière possible ». Déjà que Hope s'interdisait de sortir beaucoup - ce qui impliquait arrêter les entraînements de Quidditch -, si en plus elle en était réduite à ne même plus pouvoir voir l'extérieur de Poudlard, ce serait réellement dramatique pour elle.

Hope adressa ensuite un grand sourire à sa petite cousine, et elle s'installa sur l'une des chaises, face à Marie. La remarque de cette dernière la fit sourire « Tu es gentille... Mais j'essaye seulement de faire de mon mieux », répondit-elle avec modestie, lorsque la Vert et Argent lui dit qu'elle ne faisait jamais les choses à moitié. Il est vrai que Hope se donnait souvent du mal lorsqu'elle s'investissait dans quelque chose, mais elle considérait également que c'était tout à fait normal d'agir comme cela. Les examens approchaient à grands pas maintenant et il restait encore tellement de choses à voir et à apprendre... et en si peu de temps, en plus ! Aucune seconde n'était à perdre. « Et toi Marie ? Comment se passent les révisions ? Je suis certaine que tu t'en sors à merveille, c'est une évidence ! », lui dit-elle gentiment. Mais Hope était sincère, elle savait que la jeune élève travaillait bien. « En tout cas, sache que si tu as besoin de me poser une question sur une partie de ton programme, j'essayerai de t'aider avec plaisir ! »

Elle était concentrée dans sa recherche d’ouvrages. Ses doigts longs parcouraient les étagères tandis que ses yeux, semblables à ceux céruléens de son frère cherchaient visiblement quelque chose de précis. Enfin, quand la descendante des Winnesser, celle des Westimbrook leva les yeux sur sa cousine, un sourire aux lèvres.

-Tout aussi bien, je pense. Tu révises, je suppose ?

Son hypothèse fut confirmée quand, à peine quelques instants plus tard, quand la brune proposa de s’asseoir à sa cadette, ce qu’elle n’hésita pas à faire. La douceur et la gentillesse de son aînée continuaient perpétuellement d’étonner la première année. Peut-être était-ce aussi parce que toute deux faisaient partie de la même famille, bien que leur lien de parenté soit assez éloigné.

-C’est vrai. À vrai dire, je suis obligée de varier mes endroits quand je viens ici. Je n’ai ni ta prestance, ni ta capacité à imposer le respect et ce que tu veux. Ainsi, il y a souvent d’autres élèves par là, et justement, pas mal de Serdaigles.

Le sourire d’Hope fit davantage augmenter celui de sa jeune amie. Que pouvait-elle donc faire à Serpentard ? En vérité, toutes les maisons pouvaient l’accueillir. Elle possédait la gentillesse des Poufsouffle, l’élégance des Serpentards, l’intelligence des Serdaigle ainsi que le courage des Gryffondor. Peut-être était-ce une des raisons qui firent que la Westimbrook prit du temps à être répartie.

-On ne voit pas la différence. Sans mentir, tu arrives toujours à toucher l’excellence. C’en est intriguant.

Marquant une pause, ce fut au tour de la plus jeune verte et argent d’être louée par l’adolescente. Ses joues rosirent affectueusement, tandis qu’elle répliqua :

-Je dois dire en effet que je suis assez en avance sur mon programme grâce à Père. Mais, en effet, il y a une question que j’aimerais te poser. J’ignore si tu as des capacités en Runes, mais j’ai du mal à faire la liaison entre Uzu, Fehu ainsi qu’Othilda. J’ai eut beau chercher dans des livres, je ne comprends toujours pas.

Un soupir, un petit peu de lassitude.

-Contrairement à toi, il me reste beaucoup de travail pour atteindre le niveau que je souhaite.

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Il ne restait plus que quelques semaines, en fait, avant que les examens ne commencent. Evidemment, le stress commençait à se faire sentir, c'était normal, mais pour que Hope ne soit pas trop paniquée, il fallait qu'elle travaille ! Cela la rassurait. « Oui, c'est exact, Marie. Les examens approchent à grands pas et il me faut encore travailler ». Elle la regardait avec un air sérieux, cachée sous sa pile de livres. Puis, suite à cela, Marie lui fit une série de compliments. C'était évidemment très gentil, mais cela fit également un peu rougir Hope. Elle sourit à la jeune fille, bienveillante. « Tu es bien gentille, Marie, mais je ne mérite pas tous ses compliments, voyons. J'essaye simplement de faire de mon mieux, tu sais... ». Elle attrapa un livre de Métamorphoses et l'ouvrit, mais avant de commencer à le lire, elle releva les yeux vers la jeune fille. « Mais le plus important, Marie... c'est de toujours essayer d'obtenir les meilleurs résultats possibles, et ceux-ci ne s'obtiennent qu'en travaillant dur ! ».

Et, lorsque Hope proposa de l'aider si elle avait besoin de quelque chose, Marie lui parla de l'étude des runes. Surprise, Hope lui sourit une nouvelle fois. « Effectivement, j'ai quelques connaissances dans cette matière ; j'ai choisis l'étude des runes comme matière optionnelle en troisième année, en parallèle de mes cours de Soins aux Créatures Magiques. Toutefois, je m'étonne que tu veuilles déjà t'y intéresser ! Evidemment, c'est une très belle initiative, mais je dois dire que ce n'est pas ma matière préférée. En réalité, je ne voulais pas étudier l'arithmancie ou la divination, alors j'ai opté pour l'étude des runes ». Elle réfléchit quelques secondes, hésitant alors à lui expliqué, et puis elle considéra que ce n'était pas le moment. « Je pourrai toujours essayer de te l'expliquer lorsque nous aurons du temps, mais pour l'instant, il te faut plutôt te concentrer sur les examens à venir ! ». Elle avait parlé avec un sourire encourageant. « Tes compliments sont absolument adorables, Marie, et j'en suis très touchée. Mais n'aies crainte ! J'ai tout de même trois ans de plus que toi. Lorsque tu auras mon âge, tu connaîtras toi aussi plus de choses encore ! ».

Les filles avaient les joues aussi rougies que possible, et il aurait été bien difficile de les gêner davantage. Aussi, la jeune verte et argent décida qu’il fallait peut-être cesser ces éloges pour le moment. La remarque d’Hope la fit légèrement tiquer. Cette dernière voulait-elle être seule pour ses révisions ? Si c’était le cas, la première année partirait, sans aucun doute. Cependant, quelques instants plus tard et pour contrer cette fâcheuse hypothèse, la cousine de la Winnesser apporta un peu de gaieté dans ses propos. En synchronisation avec son aînée, la plus jeune prit un livre traitant de sortilèges. Après avoir passé quelques minutes à le relire, au moins pour la troisième fois, Marie jeta un coup d’œil à celui d’Hope.

-Oh ! Je vois que tu lis un ouvrage sur la métamorphose. Quand tu l’auras terminé, voudras-tu bien me le prêter ? Avec les sortilèges, c’est sans conteste ma matière favorite…

La sang-pur sourit à la remarque de la sœur de Rowan. En vérité, elle ne s’était jamais vraiment posé la question des matières qu’elle choisirait. Elle les avait toutes étudiées, sans exception. Cependant, les Runes l’avaient attiré. Et puis, la fille d’Alexandre prendrait certainement en plus les soins aux créatures magiques, ou l’Arithmancie. Mais hors de question de prendre Divination ! Ce n’était qu’un ramassis d’idioties... Du moins avec ce professeur pour l’apprendre.

-Et pourtant Hope, ils ne sont que pure vérité. Je suis certaine que ton frère pourra te le confirmer. D’ailleurs, comment va-t-il ? Voilà un moment que je ne l’ai point vu.

En vérité, Marie ne le connaissait pas aussi bien que sa cousine verte et argent. Elle lui avait bien évidemment déjà parlé, l’avait aperçu aux dîners de famille, bien que leurs membres en soient éloignés, mais leur différence d’âge devait être trop prononcée… Avec un petit soupir, Marie répondit à la certitude d’Hope :

-Je l’espère. J’ai pour ambition, bien qu’elle soit haute placée, de faire partie des meilleurs élèves des premières années. Sans mauvaise répartie ou vantardise, cela ne devrait pas être trop compliqué quand je vois mes condisciples rater une potion contre les furoncles…

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Hope sourit en voyant l'intérêt que Marie portait à la métamorphose. C'était la matière préférée de Hope et voir une si jeune élève s'y intéresser lui faisait toujours énormément plaisir. Les Métamorphoses étaient souvent bien peu appréciées à leur juste valeur. « Je te prêterai mon livre avec grand plaisir, Marie ! Tu verras il est très intéressant ! J'ai entendu dire que tu te débrouillais vraiment bien en Métamorphoses, alors je t'encourage à poursuivre dans cette voie ! C'est dommage que peu d'élèves s'y intéressent vraiment... ». Mais cela avait toujours été ainsi. Les Métamorphoses n'intéressaient pas vraiment les gens, à l'inverse des Sortilèges ou bien des cours de Défense Contre les Forces du Mal. Cela faisait plaisir de voir une jeune fille de première année s'y intéresser.

Marie la complimentait, et Hope sourit, un peu gênée toutefois. « Rowan va bien, je te remercie. Evidemment, à cause de la quarantaine, je n'ai de ses nouvelles que par les lettres qu'il m'envoie. Mais il va bien », affirma-t-elle avec un sourire. Hope n'était pas du genre à parler énormément d'elle et encore moins de sa famille, mais la sollicitude de Marie lui faisait plaisir. « J'ai tellement hâte que nous puissions quitter Poudlard ». Et, si, elle voulait quitter les murs du château, c'était aussi pour pouvoir revoir son frère. Mais il lui faudrait attendre, comme tout le monde, et de toutes façons, la période des examens n'était de toute évidence pas la plus appropriée pour quitter Poudlard ; non, au contraire, il fallait travailler.

« Si tu désires réellement être dans les meilleurs élèves de ton année, je suis certaine que tu pourras y arriver. Evidemment, je ne te cache pas que ce ne sera pas chose facile, mais avec de la détermination et du courage, je suis certaine que l'on peut arriver à tout ». Hope faisait véritablement partie des meilleurs élèves de sa promotion. Elle n'était pas sûre d'être la meilleure, mais une chose était certaine : elle dépassait tous ses camarades de classe lorsqu'il était question de métamorphoses. Elle se documentait tellement et travaillait tellement cette matière qu'il n'aurait pas été étonnant qu'elle dépasse également les cinquièmes années. Ainsi, elle savait que la réussite ne s'obtenait qu'à force de travail et de détermination.

Ce qui devait à la base, être de simples révisions, certes en cousines Serpentardes, mais en révisions tout de même, s’étaient transformés en éloges indéfinis. Hope avait l’air ravi que sa cadette verte et argent s’intéresse à l’art rigoureux de la métamorphose. La gentillesse persistait, et bien que cela fasse un plaisir indéfinissable à Marie de reparler un peu à Hope, elle avait des choses à faire, et avait aussi l’envie de converser avec Alycia.
Ainsi, l’aîné des Westimbrook se portait bien. C’était une bonne nouvelle. À moins qu’il n’y ait d’héritier mâle, c’était ce dernier qui devait assurer la relève pour le poste de dirigeant sur une famille de sang-pur. Marie hériterait de la sienne, tandis que Rowan de celle qui lui appartenait. Et à moins qu’un malheur lui arrive, Hope ne se verrait jamais prendre des décisions pour sa famille en tant que dirigeante.

-Oui, moi également. L’enfermement est devenu lassant, je dirais même ridicule sur les bords. Ce n’est pas en nous consignant qu’on nous protège. De plus, je crois deviner que tu as hâte de revoir ton frère, chose normale.

Quand à la descendante des Winnesser, personne ne l’attendait à l’extérieur. Son père mort, sa mère et son futur frère dégénéré, ses vacances seraient des plus mornes pour le moins. Elle échangerait bien quelques lettres avec sa cousine, Lilianor, Gabrielle, Runix ou Alycia, mais cela ne lui renverrait pas son père. Le seul souvenir de lui était son oncle, Nelson. Seulement, bien que leur amour l’un pour l’autre était puissant, rare étaient les fois où ils se voyaient.

-Je pense avoir cette détermination. Pour ce qui est du courage, il aurait fallu demander à un membre des rouges et, or .

Rassemblant lentement ses livres, Marie souriant à sa cousine déclara :

-Excuses-moi Hope, mais je dois m’absenter. Ce moment avec toi aura été des plus agréable, et j’espère prochainement le réitérer.

Marie déposa un baiser sur la joue d’un membre de la seule famille qui lui restait et partit vers la salle commune.
Trop de travail, tuait le travail et cela devait bien être l’hôpital qui se foutait de la charité pour que ce soit cette personne qui le pense.

Sujet: Re: Slytherin Study Session - I Dim 11 Sep 2016 - 2:24

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Lorsque Marie dit à Hope que l'enfermement lui pesait également, la quatrième année hocha la tête, car elle comprenait parfaitement ce que la petite vert&argent voulait dire. Les premières années n'avaient malheureusement pas la possibilité de quitter Poudlard pour se rendre à Pré-au-Lard puisque ces sorties étaient exclusivement réservées aux élèves à partir de la troisième année. Mais la petite Marie Winnesser aurait sans doute pu faire autre chose. Voir sa famille peut-être ? Bien qu'il ne semblait pas à Hope que la jeune fille entretienne de bons rapports avec sa famille - mais elle se garda toutefois bien de lui dire quoi que ce soit. « Oui, il est vrai que Rowan me manque et que j'ai hâte de le revoir. Mais nous n'y pouvons rien, il nous faut patienter », dit Hope avec gentillesse et douceur. « Les dispositifs mis en place sont là pour notre protection et je ne doute pas de la bonne volonté du personnel de Poudlard. Tout est installé pour faire en sorte que nous soyons en sécurité ».

Puis la discussion dévia sur le travail. « Je ne doute pas que tu réussiras ce que tu souhaite entreprendre, Marie », dit Hope à la jeune fille. Et, enfin, Marie se leva. Elle devait partir. « Tu n'as pas à t'excuser, je comprends tout à fait que tu doives t'en aller. C'était un plaisir de discuter avec toi, Marie, j'espère que nous aurons de nouveau l'occasion de discuter ensemble prochainement ». Marie déposa un baiser sur la joue de Hope et cette dernière fit de même. Puis la jeune fille partit.