Lexa Belmanns

Lexa Belmanns. Enfant souriante et joviale est la fille d’Annabeth et Griffin, un jeune couple heureux qui élève sa fille dans une petite maison de la campagne Française. Avec peu de moyens, ils compensent comme ils le peuvent leurs vie modeste avec autant d’amour et de joie qu’ils peuvent apporter à leur enfant chérie. Les fêtes de Noël et d’anniversaires ne sont jamais extravagantes, mais la famille se retrouve toujours devant un gâteau assez grand pour trois et un petit paquet soigneusement enveloppé pour Lexa. La petite fille grandit donc dans la gaieté et un amour inconditionnel qui la rend plus heureuse que la plus riche de ses camarades de classe. Certes elle n’a pas de crayons de couleurs neuf dans sa petite trousse tous les ans, mais les sandwichs fait par les doigts fins et, à présent, expert de sa maman, ont de quoi rendre jalouse ses copains de classe. Elle n’a que très peu d’amis. Deux pour être exacte. Mais ce sont les meilleures du monde, toujours à faire les bêtises les plus inattendues avec un sourire malin aux lèvres.

Bref, une vie rêvée.  

Mais comme tout Conte, cette histoire connait sa tragédie. La veille de ses sept ans, Lexa attendait sur le trottoir que sa maman ne vienne la chercher à l’école, comme tous les jours. Son imperméable jaune sur le dos. Ce jour là cependant, ce fut son grand-père qui vint la chercher, dans sa vieille automobile qui sentait l’eau de cologne. Elle se rappellerait toujours cette odeur. Car ce fut celle qui l’accompagna jusqu’à l’hôpital, où se trouvait sa maman. Annabeth avait eu un accident de voiture sur le chemin de l’école. En retard, et ne voulant pas que sa fille ne l’attende toute seule, elle avait brulé un feu rouge. La petite fille se rendait tous les jours à son chevet, pendant plusieurs semaines, en revenant de l’école avec son papy et son odeur d’eau de cologne. Jusqu’à ce qu’elle n’y aille plus. Sa maman s’en était allée, laissant un père dévasté et une fille perdue.

A partir de là, les choses changèrent du tout au tout. Griffin, atteint d’une dépression sans égale n’arrivait plus à se lever pour aller travailler le matin. Ne trouvait plus le courage d’emmener sa fille à l’école, ou de lui faire à manger. Le frigo, de toutes façons, était constamment vide. Par voie de conséquences, il faillit perdre son emploi. Claque psychologique qui lui fit prendre conscience qu’il n’y aurait plus que lui pour donner de la joie et de l’amour à Lexa. Ce qu’il s’attela à faire avec plus d’énergie que jamais. Ainsi, bien que sa maman ne soit plus avec eux, la petite fille grandit avec un père attentif et aimant, ne jurant que par ses besoins et le désir qu’elle ait un avenir joyeux.

A ses dix ans, Lexa eut un vélo en cadeau d’anniversaire. Le plus beau qu’elle ait jamais eut. Plus qu’elle n’avait jamais rêvé avoir. Ce sentiment de joie qui l’avait submergé lui avait donné l’impression d’être un petit papillon qui pouvait s’envoler dans leur petit jardin. Elle s’en souvenait encore, puisqu’elle avait réellement fait décoller son vélo de l’herbe gelée, sous le regard éberlué d’un père plus heureux et étonné que jamais. Griffin connaissait l’existence de la Magie, sans pour autant l’avoir réellement expérimenté. Il fut fier que sa fille soit accepté à l’excellent école de Beauxbâtons, dans le Sud de la France et versa même sa petite larme lorsqu’elle partie pour son premier jour, trainant derrière elle sa valise, presqu’aussi grosse qu’elle.

Ses années à Beaux Batons se passèrent très bien et Lexa eut des notes plus que satisfesantes à ses examens de fin d'année. Elle postula directement pour l'écoles d'Haveirson où elle pourra prendre le cursus Vétérimagie qui lui fais envie depuis de nombreuses années.Mais un jour son père disparus sans laisser de trace, juste une lettre qui donna à Lexa de nombreuses questions. Elle avait un demi frêre nommé Anton.