A LA DÉCOUVERTE DU CHÂTEAU : SECOND ETAGE

26/05/2015

HRP:

La claustrophobie. Aujourd’hui Jessica en comprenait le sens. Certes, elle n’était pas enfermée dans une petite pièce, merci Merlin, pourtant, le fait d’être bloquée dans le château, et de savoir qu’il était impossible d’en sortir, revenait au même pour la jeune femme. Qu’est-ce que cela signifiait ? Qui les avaient enfermés et surtout pour quelle raison ? Cela faisait maintenant plusieurs jours que les habitants d’Haveirson, vivaient impuissants, cet enfermement. Pourtant il y avait certainement une explication, voire même une solution pour mettre fin à ce mystère. Et elle n’était pas là seul à penser cela.

Autant, au début tout le monde était resté passif, autant maintenant, après une dizaine de journée passée, certains se demandait s’il ne fallait pas faire quelque chose d’autre que d’attendre. Et s’ils étaient enfermés à vie ici ? La peur et la paranoïa s’emparait de la future Psychomage, elle devait faire quelque chose, même si cela ne servait à rien, elle devait bouger, chercher, trouver ! Ok mais par où commencer ? Ce château était un labyrinthe à lui tout seul ! Et chercher un indice dont on n’avait aucune idée de ce à quoi il ressemblait, était comme chercher une aiguille dans une botte de foin.

D’après les dernières rumeurs, c’était le Ministère qui était à l’origine de ceci, d’ailleurs il était bien plus impliqué qu’on ne pouvait le penser dans l’histoire de cette académie, mais ce n’était qu’une infime pièce d’un grand puzzle. Il y avait encore beaucoup de mystère à résoudre pour tout comprendre. Bon il fallait bien commencer par quelque part.

Jess n’était pas la seule à penser ainsi. Les trois présidents des confréries avaient déjà eu cette idée de faire bouger les choses, et ils avaient bien avancé sur l’élaboration d’un plan. Bien évidement ils devaient agir en toute discrétion. Rien ne garantissait que les personnes à l’origine de cet enfermement, ne soient là, parmi eux pour s’assurer que personne n’ose venir faire échouer leur plan machiavélique. En d’autres termes, on ne pouvait faire confiance à personne. Alors il fallait être discret et agir secrètement.

C’était Isolde qui était venue vers Jess, elle avait réussi à lui faire comprendre, par le biais de sous-entendus, qu’elles étaient dans le même sac. Jess avait tout de suite adhéré à son plan. Ainsi un groupe s’était formé, prêt à enquêter dans tous les coins et recoins du château. Un moyen de communication, entre les membres de ce groupe, avait été mis en place par les initiateurs. Des cartes de chocogrenouilles ensorcelés permettant de faire passer des messages, entre tous les possesseurs, de prévenir en cas de danger. Une excellente idée soit-dit en passant.

Plusieurs groupes s’étaient formés afin de diviser les recherches par zone. Jess s’était retrouvée, à son plus grand plaisir, avec Ama son amie la plus proche qu’elle avait ici. Ainsi que Katharina Goldstein une phénix que Jess avait déjà croisé dans les dortoirs des Phénix, et Isaac Burgess un Abraxan que Jess ne connaissait pas. Leur zone de recherche était le second étage. Il fallait qu’ils restent discrets c’était surtout ça le plus important ! Réussir à chercher sans se faire suspecter.

Jess, munie de sa carte rangée dans la poche de son jean et de sa baguette, venait d’arrivée au deuxième étage. Les autres n’allaient certainement pas tarder. Assise contre le mur de la salle de duel, un bouquin posé sur les genoux, afin de faire comme si elle était simplement en train de lire. Jess attendit les trois autres membres de son groupe tout en réfléchissant déjà à par où commencer. Le second étage était tellement grand…

30/05/2016

Impuissante. Voilà comment je me sentais dernièrement. En premier lieu lors de la bataille a Poudlard, je n’avais pas pu y participer, non par lâcheté, mais par respect pour ma famille, jamais ils ne me l’auraient pardonné et je devais me l’avouer, j’avais peur de me retrouver face à mon amant. Amant dont je n’avais pas eu de nouvelle depuis, car oui, je me tape un petit serpent, ne le crions pas sur tout les toits, on me jugerait surement. Du coup, je serais bien passé chez lui pour prendre des nouvelles quitte à me faire lyncher par ses parents. Mais non ! Fallait que cette foutue école nous enferme tel des animaux en cage. J’avais en permanence cette sensation d’étouffer.

Heureusement, un petit groupe de gens avait décidé d’enquêter sur cette situation sordide. J'ai d’ailleurs sauté sur l’occasion pour y participer. J’espère bien que cette enquête débouche sur quelque chose, car je ne sais pas si je vais pouvoir endurer cela encore bien longtemps. Mon taux d’agressivité et de frustration ne fait que grimper de jour en jour. Je veux sortir non de dieux ! Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? Je dois avoir été très vilaine dans une autre vie.

J’espérais vraiment que les gens du groupe donc je faisais partie soi sympa, car je ne sais pas si j’aurais la patience de m’embêter avec des abruties, ces que j’ai la mèche courte en ce moment… Je ne connaissais aucun d’entre eux. J’avais peut-être croisé quelque un d’entre eux dans les couloirs ou comme Jessica qui faisait partir de la même confrérie, je l’avais croisé à plusieurs reprises dans les appartements des Phoenix, mais sans plus. Je me rends d’ailleurs compte, que j’ai très peux d’amis à Haveirson voir aucun. Ce n’est pas parce que je suis associable, ces juste que je n’ai pas vraiment pris la peine de socialiser depuis mon arrivée, peut-être mon petit ami déteint un peu trop sur moi. Mais bons, cette enquête me donnera peut-être la possibilité de m’approcher de quelque personne qui sait ?

Ces a bout de souffle et écheveler que j’arrivai enfin au deuxième étage. Lieux du rendez-vous. Je voyais déjà au loin ma camarade de Phoenix Jessica assises contre un mur. Je me plantai face a elle un sourire aux lèvres, qui même avec un miracle, n’aurais pu cacher la fatiguer qui se lisait sur mon visage et les cernes qui reposait sous mes yeux n’aidait pas à la situation. Cependant, je fis de mon mieux pour m’adresser a elle de façons joyeuses.

« Hey Jessica, ou sont les autres ? »

17/03/2015

Le premier juillet, j'étais revenue à Haveirson pour Cliodna. Je voulais juste aller la chercher et partir m'installer à Salem au mois d’août pour ainsi commencer une nouvelle vie. Elle attendait une portée et j'avais pris rendez-vous avec un vétérimage à Dublin pour qu'il l'ausculte.

Je voulais m'éloigner du Royaume-Uni pour essayer d'oublier les horreurs que j'avais vues à la Bataille de Poudlard. J'étais restée au chevet de Meg avec Dean. Je voulais être sure que ses jours n'étaient plus en danger. J'étais si inquiète pour elle. Elle avait reçu un sortilège de magie noire et les médicomages ne savaient pas encore quelles séquelles, elle garderait. J'avais été chanceuse, je n'avais eu que quelques hématomes sur le visage.

Je comptais retourner à Sainte Mangouste et témoigner au procès de Rowan mais malheureusement, le comte nous avait joué un mauvais tour, nous étions condamnés à rester cloîtrer dans ce manoir.

J'avais peur que mon ami d'enfance pense que je l'avais abandonné et condamné comme les autres alors qu'il nous avait permis de défendre Pourdlard contre les mages noirs. J'en voulais à ma mère et à son service de nous avoir utilisé comme cobaye dans cette école supérieure. J'ignorais si ma mère faisait partie de cette expérience. Elle ne me parlait jamais de son travail. Le secret entourait son métier de langue de plomb.

Il fallait que je sorte, je voulais revoir Meg et lui dire que je ne l'avais pas abandonné. J'étais furieuse et la magie ne permettait pas d'ouvrir les portes de cette maudite demeure.

Heureusement, les présidents avaient proposé que nous nous organisions pour faire des recherches et découvrir comment nous pourrions sortir d'ici. Il nous avait divisé en groupe et j'étais avec Jessica et deux autres étudiants inconnus.

Je me rendis au point de rendez-vous au deuxième étage pour les retrouver. J'offris un sourire aux deux personnes déjà présentes avant de serrer dans mes bras Jess. Elle pouvait voir que j'avais mauvaise mine et lire mon agacement dans mon regard noisette.

Après cette étreinte, je m'approchais de Katharina pour me présenter :

- Bonjour, Amaranthe et vous ? Vous voulez commencer nos investigations dans quelle pièce ?

26/05/2015

Attendant que les autres arrivent, Jessica réfléchissait déjà sur comment commencer leur enquête. Le second étage, rien que lui, était gigantesque et le problème était qu’on ne savait pas ce qu’on cherchait exactement. Un livre ouvert et posé sur ses genoux, était là pour faire diversion. N’importe qui passant par-là, penserait, qu’elle était simplement en train de lire un manuel. Absorbée par ses pensées, elle ne vit pas Katharina arrivée, c’était son salut, qui l’avait sortie de ses pensées. Elle releva la tête et regarda la jolie blonde avant de lui adresser un sourire et de répondre

- Salut Katharina, ils ne devraient plus tarder ! ça va toi ? Tu tiens le coup ?

Au même moment, arriva Amaranthe, son amie. Ca faisait du bien de la voir. Ca faisait tellement longtemps. La dernière fois que Jess avait vu l’Abraxane c’était au lendemain de sa rupture avec Dean. Depuis, des mois étaient passées et les deux jeunes femmes n’avaient pas eu le temps de se revoir. Ama prit Jess dans ses bras pour la saluer. Ce simple contact lui avait tellement manqué

- Oh Ama, comme je suis heureuse de te voir, comment vas-tu ?

Il ne manquait plus que Isaac, mais déjà les trois jeunes femmes pouvaient commencer en attendant, d’ailleurs Amaranthe ne perdit pas une minutes, elle demanda par où elles voulaient commencer

- De toute façon, on doit faire toutes les pièces du second étage, donc si vous êtes d’accord commençons par le fond, les toilettes des filles ? Non ?

Entendant un bruit, Jessica tourna la tête espérant voir arrivé Isaac, mais non ce n’était pas lui. Avait-il bien reçu le message. Elle prit sa carte de chocogrenouille pour voir notamment s’il y avait quelque chose de nouveau, mais rien. Hum. Elle la rangea précieusement dans la poche dans son jean, vérifia que sa baguette était toujours là, au cas où et regarda les deux jeunes femmes.

- Bon je ne sais pas si Isaac viendra ou pas, mais bon on peut commencer sans lui, il nous rejoindra dès qu’il arrivera.

30/05/2016

Bien sûr que je tenais le coup, j’étais une Goldstein tout de même ! Je ne savais juste pas quand le moment viendrais où je craquerais. Bientôt surement… Je n’étais pas connue pour mon sang-froid. Mais bon, je devais rester patiente et forte. Je décidai donc de sourire à Jessica et ne rien laisser transparaitre de mes émotions les plus noires. J’acquiesçai a sa question et me tourna vers la nouvelle venue avec ce même sourire de joyeux luron. Je regardai les deux jeunes filles s’étreindre avec un regard rempli d’envie. Moi aussi, j’aurais bien besoin de câlins… D’une certaine personne en particulier mais bons cela devrait atteindre. La nouvelle venue s’approcha enfin de moi pour ce présenté. Amaratanthe ? Connais pas. Je la dévisageai pendant quelque seconde, c’était une petite rousse qui n’avait pas l’air au top de sa forme. Je devais surement l’avoir déjà croisé dans les couloirs, mais moi et les visages…

« Katharina et je dois vous avouer les filles, que mon petit cul de paresseuse n’a pas très envie de bouger en ce moment…»

Bien sûr, j’avais dit ça en rigolant, j’étais prêt a aider pour cette enquête, cependant mon esprit avais juste envie de ce rouler en boulle dans un coin et attendre que tout ce règle seul. Mais bons, il ne faillait pas rêver. J’aurais dû me tirer lorsqu’il en était encore possible. Bref, j’écoutai attentivement ce qui sortait de la bouche de Jessica et je ne pu me retenir de grimacer a l’idée de devoir faire toutes les pièces. Ça va prendre une éternité. Je pouvais dire adieu à ces heures de sommeils que je devrais rattraper. Ces cernes sous mes yeux en disaient long sur le sujet. Mes yeux commençaient déjà à piquer.

« Ça me va pour les toilettes, qu’est-ce que tu en dis Amaranthe ?»

L’impatience pouvait se faire sentir dans la façon donc je m’étais exprimé. Je ne voulais pas être impolie, mais plus tôt, on commencerait et le plut tôt, on aurait terminé. Et pour ce qui est du retardataire, comme disait Jess, il pouvait nous rattraper. Je n’avais pas très envie de me tourner les pouces et attendre. J’avais besoin de faire quelque chose pour m’occuper et me changer les idées, et vite !