La découverte, le Grand Air... Feat. Maxwell

29/07/2016

La Découverte, le Grand Air...
Maxwell Crowley

Je n’étais encore jamais venue à Avalon. J’avais lu de nombreuses choses concernant ce village dans les livres que j’avais trouvé. Il me tardait d’ailleurs d’y aller, tant ce hameau regorgeait d’histoires concernant son passé. D’après ce que j’ai pu apprendre, ce village était autrefois peuplé uniquement de moldus, qui furent peu à peu « chassés » pour n’être habité que par des sorciers. Mon attrait pour ce lieu concerne justement ce mélange de culture : celle des sorciers et celle des moldus. Que ce soit dans le Musée, ou dans la Bibliothèque Municipale, les deux mondes se confrontent. Et pour les amoureux des êtres sans pouvoirs, ils peuvent même en croiser lors des visites de touristes. Très inhabituel.

Je marchais tranquillement le long de la Grand Rue, les yeux émerveillés par tout ce que je voyais. Il n’y avait rien d’exceptionnel, mais étant curieuse de tout, je ne pouvais m’empêcher de sourire bêtement. Et pourtant, sourire n’est clairement pas l’une de mes habitudes. Mais lorsque mon périple touche aux livres ou à l’histoire, je change du tout au tout. Une véritable écolière. À force de marcher sans regarder où j’allais, je finissais par bousculer quelqu’un arrêté en plein milieu de la rue.

- Oh, pardon… Je ne regardais pas où j’allais. Je ne vous ai pas fait mal j’espère ? Demandais-je.

Ce n’était pas une de mes habitudes de m’excuser, bien au contraire. C’était sans doute dû fait que j’étais heureuse d’être dans un tel lieu, je ne sais pas. Toujours est-il que je dévisageais l’homme sur lequel j’étais malencontreusement tombé. Il était de belle taille et semblait bien taillé, sans doute un sportif. Nous ne devions pas avoir un trop grand écart au niveau de l’âge.

- Encore une fois je suis désolée. J’aime me balader dans de tels lieux, au grand air, et lorsque je le fais, je suis dans mon monde…

26/03/2016

Maxwell avait été tiré de ses rêves par une langue baveuse. Le chien de Mamie était tranquillement assit à côté de lui dans le canapé ou il c'était endormi. Il repoussa soudainement le chien. Songeant à son matou resté à Haveirson il soupira doucement. Bon, bon, il cédait, ils allaient sortir.

Crowley était en train de trier sa vie, il avait finalement rendue son réduit et habitait désormais la maison de sa grand-mère en dehors d'Haveirson. Il devait ainsi cohabiter avec sa mère qui avait entreprit de trier leurs affaires à tous, de faire du tris. Peut être les cauchemars de son fils finissaient-ils par la contaminer ? Tant de mauvaises ondes... Elle l'avait déjà retrouvé dans un état qu'il serait indescent de raconter. Ce matin là en tout cas elle apparut dans le salon et en quelques mots mis les deux garçons dehors.

Maxwell se retrouva donc mis à la porte avec le croisé porte fenêtre. Mais ?! Mais ?! Et sa douche ?! Et son petit dej ?! Maman !!! Elle ne lâcha pas l'affaire, clamant avoir besoin de faire du ménage sans que les baveux soient là. L’Héritier Crowley prit donc la direction du vieil Avalon.

Errance dans l'Avalon, c'était le thème de sa journée. Il avait un livre dans une main, la laisse du chien dans l'autre. Il était en train de lire la quatrième de couverture lorsqu'il sentit du moue dans son autre main. Un sursaut, il se retourne. Le gros chien n'est plus au bout de la laisse, il n'y a que son collier. Alors que Maxwell s’apprête à gueuler le nom du clébard il a le souffle couper. Quelqu'un vient de lui rentrer dedans. Il fait un bon sur le côté. Il lance un regard noir à la personne qui vient de le bousculer et se tourne de nouveau vers le gros chien qui renifle plus loin.

"PERSIL ! Ramènes ta truffe !"

Il a haussé le ton suffisamment pour que l'animal relève la tête. Durant une fraction de seconde le croisé réfléchi puis se met à trottiner vers eux. L'action du chien obéissant ramène Maxwell à la demoiselle. Alors que ses yeux lancent des éclairs il réalise qu'il s'agit d'une femme qui s'excuse avec douceur. Elle s'excuse et se justifie. Cela semble calmer la tempête amazonienne dans les yeux de l'enseignant. Il la toise de toute sa hauteur un instant et lui offre un sourire. Il lui est difficile de sourire ces jours ci mais ce sourire semble adoucir ses traits.

"Ne vous excusez pas, je n'ai point été blessé. Je peux comprendre que les premières fois Avalon fasse perdre conscience du monde, cela m'est arrivé quelques fois moi même."

Persil avec sa tache beurre sur l’œil, sa queue d'écureuil de 50 kg et sa bonne humeur de chien s’assoit entre eux. C'est coooooool ! Il entreprend de faire des bisous sur la première main visible, celle de Verity. Une grosse langue rappeuse et baveuse.

Maxwell manipule la laisse pour recuperer la partie collier et ne se rend pas compte que Persil fait encore l'andouille. Ce chien est gentil mais fais toujours ce qu'il veut - un peu comme son maître me direz-vous... - Soudain Crow voit ce que le chien a entreprit.

"Je pense que cela va être à moi de m'excuser maintenant que Persil a entreprit de vous laver la main."

Il prend un air gentiment dépité. Il est plus grand qu'elle, un bon mètre les sépare donc qu'ils puissent se voir sans que leurs tête se penchent. Il porte un jean troué, une paire de basket et un t-shirt froissé. On ne peux dire qu'il est enseignant avec cette allure, tout au plus qu'il s'agit d'un moldu traînant par là.

29/07/2016

La Découverte, le Grand Air...
Maxwell Crowley

Une chose était sûre, la rencontre avec l’inconnu d’Avalon… Je n’étais pas prête de l’oublier. Surtout concernant son énorme toutou. Une bête magnifique et très affectueuse, à en juger par le comportement qu’il avait envers moi. J’avais toujours aimé les bêtes, surtout les chiens. Ayant grandi seule, je me promenais souvent dans la forêt près de la vieille masure familiale pour m’aérer. Je rencontrais souvent des animaux, des oiseaux, des écureuils… J’adorais leur présence, tellement calme, tellement sereine, propice à l’évasion. Malheureusement, mes parents détestaient les animaux, quels qu’ils soient. Je n’ai donc jamais pu avoir le bonheur de grandir avec un ami, même à poils…

De toute évidence, le dénommé Persil l’avait senti, car il ne cessait de renifler et de lécher ma main. Je réprimais un éclat de rire tellement j’étais heureuse. C’était sans doute idiot mais dès qu’il y a un chien dans les parages, je ne peux plus me tenir. Je redevenais une véritable gamine. Ce qui n’était pas très sérieux pour un professeur de Lettres, clairement. Mais je m’en foutais. Ce qui comptait actuellement, c’était le plaisir que je prenais à regarder cette bête énorme donner de l’amour.

- Ne vous inquiétez pas, j’adore les bêtes, dis-je avec un sourire jusqu’aux oreilles. Et je trouve que son prénom est très… Original.

N’y tenant plus, je fourrais avidement ma tête dans la masse de poils qui s’offrait à moi. Je ne pouvais plus me retenir et hurlait de rire tout en jouant avec le chien, qui adorait ça. Reprenant mes esprits je relevais rapidement la tête, tout en remettant mes cheveux convenablement et affichant un visage sérieux, voire impassible.

- Hahem… Veuillez m’excuser. Verity Moore, futur Professeur à Haveirson. À qui ai-je l’honneur ? Demandais-je tout en tentant de reprendre une consistance et de rougir moins, après la honte que je venais de me taper.

Si ce mec ne me prend pas pour une folle, c’est qu’il l’est aussi, il n’y a pas d’autres solutions. Je n’arrivais pas à croire que j’avais pu me taper une honte pareille, délibérément… Mais quand il y avait une bête pareille, je ne pouvais pas résister. Il fallait absolument que j’en possède une. Même si je doutais qu’à l’Université ce soit bien vu de se balader avec l’équivalent d’un loup mutant à ses côtés, malheureusement…

26/03/2016

Une vague d’énergie positive. Un vent sucré les enlaças. Welly sentais le bonheur simple mais puissant qui venait de se joindre à eux. Il sourit doucement à la demoiselle. De ce fameux sourire douloureux, comme ci son visage avait oublié comment faire mais tentait tout de même. Elle entreprit de câliner Persil, le chien grondait de bonheur la langue pendu jusqu'aux pattes.

Un rire. Un piaffement de bien être. Maxwell les regarda sans les voir. Ses pensées allèrent vers sa sœur qui avait toujours dit que Persil était un attrape gonzesses. Elle avait raison, comment avait-il fait pour ne jamais le remarquer ? Il chassa la morte de son esprit, revenir à Avalon, l'instant présent, sans se laisser happer par les fantômes d'un autre temps.

Elle venait de reprendre constance. Verity Moore. Il s'agenouilla comme elle près du chien. Il déposa son livre sur le sol. Un mouvement doux, tendre. Il passa le collier au chien. Hop ! Voici le croisé de nouveau 'attaché'. Il offrit une caresse amoureuse au chien avant d'ouvrir la bouche.

« Ne vous excusez pas Mademoiselle, vous n'avez pas fauté. Nos congénères ont instauré la bienséance pour nous enfermer dans des cases, ce n'est pas pour autant qu'il est bon d’obéir à ce dictât. »

Il prit son livre. Le sol venait de tacher la quatrième de couverture. Nul utilité de celle-ci. Il l'avait lut et savait à quoi s'attendre. Invoquer les cartes du tarots dans une réalité tangible. Une théorie qu'il allait approfondir durant l'année. Il glissa son poignet gauche dans l'attache de la laisse côté humain. Sa main libéré récupéra le livre tandis que sa main droite tenait le museau du chien pour éviter qu'il ne lui lave la figure.

Enfin il la regarda de nouveau. Ses yeux pomme semblant revenus d'un ailleurs.

« Maxwell Crowley, je travaille également à Haveirson. »

Il se releva, ses genoux craquant sous l'effort. Le croisé piaffa de nouveau, se relevant de son séant. Balade ?! Balade ! L'animal laissa sa queue battre l'air, on lui avait promis de l'herbe, des arbres et la liberté, il avait hâte.

« Qu'allez-vous enseigner à Haveirson ? Sûrement une matière intellectuel non ? Vous avez l'odeur des rats de bibliothèque. »

L'odeur ? Non. Il n'avait pas envie de passer pour un fou aussi avait-il omis sciemment cette image fugace de vieux livres. Les livres devaient beaucoup l'aimé, elle devait tout autant les aimer en retours pour être entouré d'une telle image.

Persil les regarda tours à tours. Il comprit soudain que si il voulait atteindre l'herbe un jour il fallait qu'il prenne les devants. Le bâtard la truffe au vent entreprit de se mettre en marche pour que le mouvement des humains soit de le suivre.

« Continuons cette conversation en marchant, j'ai promis à mère de ne rentrer qu'à la nuit tombé avec un Persil épuisé afin qu'il ne songe qu'à son panier et non à perdre ses poils dans tout les coins de la maison. »

Livre et laisse dans une main il proposa son bras libre à la demoiselle afin de reprendre le mouvement de déplacement dans la direction qu'elle souhaiterait. Sa haute taille avait de l'allure, son port de tête était impeccable. Il n'avait pas trop prit de plantes ces derniers temps et semblait tout à fait normal. Enfin...