Aaron Swan-Présentation.

Je me nomme Aaron Swan. Je suis né en Belgique, à Wavre dans une famille assez aisée. Ma mère est une sorcière et mon père un Moldu, ce qui fait de moi un sang-mêlé. Ma mère travaille au ministère de la magie belge et mon père est un exobiologiste dans un laboratoire en lien avec la N.A.S.A. Quand j’étais petit, j’ai souvenir que maman me soignait grâce au sort Episkey entre autre. Mon père n’a jamais compris cette aversion de ma mère pour la magie.
-Cela enlève du charme à l’action, disait-il.
Mon grand-frère, âgé de 8 ans de plus que moi et répondant au nom de Peter Swan, a toujours été jaloux de mon don pour la magie. Lors de ses vingt ans, il a menacé ma mère de tout révéler au monde moldu. Ma mère a était prise d’une panique sans nom. Paniquée que par sa seule faute, tout soit révélé aux Moldus. Paniquée qu’elle ait sur le dos tout le monde magique. Ma mère a alors engagé deux Oubliators pour faire le sale boulot. Un jour de décembre, alors que Peter rentrait des cours, il a été intercepté par ses deux sorciers spécialisés dans les sorts d’amnésie. L’un deux lui a lancé le sort Oubliettes. Ils ont choisi les souvenirs à détruire avec soin. Une fois le travail fait, les Oubliators l’ont ramené chez nous. Alors que je rentrai, je l’ai découvert, là, couché sur le fauteuil, inconscient. Terrifié, car je pensais qu’il avait rendu l’âme, je me suis précipité vers lui et l’ai secoué. Il ouvrit enfin les yeux. Un profond sentiment de soulagement m’envahit à ce moment-là. Mais mon frère ne savait répondre à aucunes de mes questions. Intrigué, j’attendis le retour de ma mère et lui posa une multitude de questions. Elle m’expliqua tout, de la pression qu’elle avait eu sur les épaules jusqu’à l’intervention des Oubliators. Je fus terriblement choqué et, au fond, je ne lui pardonnai jamais et je ne lui pardonnerais jamais. Mais le pire était à venir… Peter est vite parti à Pékin dans une université spécialisé dans le commerce. Mais au moment où le secret des sorciers a été temporairement dévoilé aux Moldus, cela a créé une réaction horrible dans la tête de mon frère. Le fait qu’il est pu reprendre connaissance des sorciers à comme casser le sortilège d’amnésie lancer par les Oubliators. Cependant, le sort n’est pas parti complètement, lui faisant souffrir de plusieurs violentes migraines et un jour de septembre, il sombra dans le coma. Ma mère et moi nous sommes dépêchés à aller le voir dans l’hôpital. Mon père, lui, devait travailler et il était très peiné de ne pas pouvoir venir. Ce que je ne savais pas, c’est que maman avait aussi convié deux autres sorciers : les Oubliators. Il était déjà là quand nous sommes arrivés dans la chambre d’hôpital. Ma mère m’expliqua qu’ils étaient là pour annuler le sort d’amnésie qu’il avait lancé.
-Vous êtes sûr de ce que vous voulez faire, Madame ? lui demanda le premier sorcier.
-Oui.
-Vraiment ? lui demanda l’autre Oubliator.
-Oui ! répondit encore une fois ma mère, sèche.
Les deux sorciers hochèrent la tête et pointèrent leur baguette sur la tête de Peter.
-Finite ! prononcèrent-il.
Deux petits éclairs sortirent de la baguette et frappèrent la tête de mon frère. Le sort d’amnésie en fut complètement détruit. Une fois leur travail fait, satisfaits, ils s’inclinèrent et disparurent de la pièce. Peter nous regarda alors, fou.
-Comment avez-vous pu me faire ça ! hurla-t-il. Je ne m’y connais pas dans la magie, mais je suis sûr que ces deux personnes qui viennent de disparaître…
-Transplaner, le coupa ma mère en le corrigeant.
-Oui bah de transplaner, ils m’ont lancé un sort pour effacer des parties de ma mémoire ! ragea Peter. Vous allez voir, vous tous, je vais me joindre à un groupe d’extrémistes et tous vous tuer !
-Calme-toi, je t’en prie ! l’implora maman.
-Toi, ferme-la salle mère ! l’insulta mon frère.
Je me suis senti, à ce moment précis, terriblement insulté. Je pointai alors ma baguette sur son visage.
-Retire tout de suite ce que tu viens de dire ! lui ordonnais-je.
-Ca m’étonnerait ! me provoqua mon Peter.
Ma main commençait à trembler. J’étais prêt à lui lancer un sort quand ma mère me souffla quelque chose à l’oreille :
-Tu n’es quand deuxième année, Aaron. Ne fais pas ça, cela risque de t’attirer des problèmes.
-Je sais, lui répondis-je. Mais toi, tu peux le faire !
-Non, ton frère a déjà assez enduré de sorts, me répondit ma mère.
Je tournai les talons et quittai l’hôpital rapidement. Je me baladai alors dans un grand parc magnifiquement bien décoré. Je maudis à partir de ce moment précis mon frère. Comment osait-il parler à maman ainsi ! Soudainement, un bruit me sortit de ma rêverie. Le mur de la chambre où logeait mon frère avait littéralement explosé. Je me précipitai vers l’hôpital en courant. Quand je rentrai dans la chambre, je vis le spectacle terrifiant. Le lit de Peter était carbonisé et plusieurs morceaux gisaient sur le sol. Cinq infirmiers étaient déjà sur place, complètement paniqués. Deux formes humanoïdes étaient couchées sur le sol de la chambre. L’une d’elle se secoua et commença à tousser avant de se lever. C’était ma mère. Mais elle était méconnaissable. Elle avait les cheveux noirs teintés par la cendre. Ses habilles étaient déchirés. L’autre forme, elle, ne bougea pas. Je courus vers maman et la serrai dans mes bras. Elle éclata en sanglots en me montrant l’autre forme qui gisait sur le sol.
-C’est…Peter, me souffla-t-elle entre deux pleurs.
Mon cœur manqua un battement. A à peine douze ans, j’étais déjà confronté à la mort. Ma mère a voulu garder le silence sur cette attaque et qu’est-ce qu’il l’avait créé. Cependant, à chaque fois que je lui parlais de ma passion pour les sorts puissants comme Bombarda Maxima, elle m’ignorait complètement. Il y a deux mois, je lui ai demandé pourquoi est-ce qu’elle m’ignorait et pourquoi elle m’interdisait de parler de ces puissants sorts ? Elle se décida enfin à tout m’expliquer. Cette journée où la chambre de Peter a explosé, deux mangemorts ont transplané dans la chambre de mon frère. Ils ont tous les deux lancés le sortilège Bombarda Maxima. C’est pour ça qu’elle ne se sentait pas à l’aise avec mon obsession des puissants sortilèges. Maman avait réussi à s’en sortir en formant un bouclier mais mon frère n’avait pas eu cette chance.
-Mais pourquoi ? demandai-je. Pourquoi ils nous ont attaqués ?
-Tu te rappelles de ton oncle ? me demanda alors ma mère.
-Oui, ton frère qui est devenu un mangemort et qui est toujours enfermé à Azkaban, lui répondis-je.
-C’est entre autres grâce à moi que les Aurors ont réussi à le capturer. Mais juste avant qu’il parte pour cette horrible prison, il m’a juré qu’il se vengerait en tuant une des personnes que j’aime.
-Tu penses que ces mangemorts ont été envoyés par mon oncle ?
-J’en suis sûre, me répondit maman.
A partir de ce moment précis, je le détestais…